Psaumes de David

« Quand pourrai-je m'avancer ? » Psaume 41

La paix sur Jérusalem

Psaume 121

Quelle joie quand on m'a dit :
« Nous irons à la maison du Seigneur ! »

Maintenant notre marche prend fin
devant tes portes, Jérusalem !
Jérusalem, te voici dans tes murs :
ville où tout ensemble ne fait qu'un !

C'est là que montent les tribus,
les tribus du Seigneur,
là qu'Israël doit rendre grâce
au nom du Seigneur.
C'est là le siège du droit,
le siège de la maison de David.
Appelez le bonheur sur Jérusalem :
« Paix à ceux qui t'aiment !
Que la paix règne dans tes murs,
le bonheur dans tes palais ! »

A cause de mes frères et de mes proches,
je dirai : « Paix sur toi ! »
A cause de la maison du Seigneur notre Dieu,
je désire ton bien.

Méditation

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Céleste Jérusalem

Dieu a créé Adam et Ève dans un jardin et il nous attend dans une ville à la fin des temps. Ce n’est pas le moindre des retournements annoncés par la Bible. Jérusalem, « ville de la paix » : depuis combien de siècles vis-tu dans la guerre ? Jérusalem, ville au cœur blessé par la violence et pourtant toujours favorite du cœur de Dieu. Jérusalem, sise dans le désert où Dieu désire rassembler tous les hommes.
Jérusalem, ton roi est venu jusqu’à toi. Dans tes murs, dans tes rues, dans ton temple, Dieu a parlé à son peuple. Pourtant, à la voix des prophètes, tu ne t’es pas levée. À la voix de ton Dieu, tu as gardé le silence. À la voix du Messie, doux et humble de cœur, tu as raidi ta nuque et tu t’es révoltée. Tu l’as tué.
Jérusalem, ton roi est vivant ! Il t’a sauvée glorieusement et t’a pardonné ton infidélité. Oublie tes murailles : ta force est la fidélité du Seigneur. Dieu t’a donné sa parole, son Fils unique, et jusque sur la croix il ne l’a pas reprise.
Dieu t’a donné un roi, le Messie vainqueur de la mort, dont le règne est éternel.
Jérusalem, tu es devant nos yeux la preuve de la promesse. Nous sommes attendus : notre vie ne mène pas nulle part. Jésus, ton roi, non seulement marche devant nous pour nous montrer la route, mais il nous conduit lui-même là où il nous a préparé une place : dans tes murs, céleste Jérusalem.
Jérusalem ! Que ma joie est grande de te voir enfin, là devant mes yeux, de te rencontrer au bout de ma route, comme tu seras un jour au bout de ma vie !

Méditation enregistrée dans les studios de Radio RCF Tours S. Martin

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81 commentaires

En tant que chretiens, Oui il est temps d'appeler la paix sur Jerusalem la Ville Sainte de notre Seigneur Jesus.Si on aime vraimen Jesus on doit aussi aimer et priez pour Jerusalem

Par Muller 16 novembre 2020 à 14 h 51 Répondre à ce commentaire

Bonsoir, a l Israel, que j aimerais visiter, et je n ai pas les moyens, que les méchants, qui fonds du mal toujours aux innocent, soyent punis, du mal qui fonds aux innocent. Et que un jour, je souhaite connaître l endroits où Dieux d Israel à habiter a, sauvé des millions de personnes qui mourrait de faims avant sa morts, et je souhaite acquérirs, les anciennes SAINTES Écritures. Je souhaite que Jesus, tu n ai pas peurs de Satan, et que enfin, tu purifie le mondes de toutes souillures et méchantes et méchant. Soyent punis et chasser du mondes entiers, que les humains les hommes ce montrent respectueux devani jésus christ, et que leurs mal, le

Par Binvignat 20 août 2020 à 22 h 02 Répondre à ce commentaire

https://www.youtube.com/watch?v=59fN_mSmVkk

Par Véronique 10 septembre 2017 à 20 h 47 Répondre à ce commentaire

HYMNE : JOIE ET LUMIÈRE DE LA GLOIRE ÉTERNELLE DU PÈRE,
AELF — AELF

R/Joie et lumière
De la gloire éternelle du Père,
Le Très-Haut, le Très-Saint !
Ô Jésus Christ !

Oui, tu es digne d’être chanté
Dans tous les temps par des voix sanctifiées,
Fils de Dieu qui donnes vie :
Tout l’univers te rend gloire.

Parvenus à la fin du jour,
Contemplant cette clarté dans le soir,
Nous chantons le Père et le Fils
Et le Saint-Esprit de Dieu.

Par Hymne 31 août 2017 à 18 h 59 Répondre à ce commentaire

Que la paix soit sur nous touse en ce jour,

chaque soeur, chaque frères, chaque coopérateur soit s'efforcer de progresser constamment dans la ressemblance du christ,

pour que jésus puisse vivre sa vie de compassion et d'humanité dans le monde d'aujourd'hui

Votre amour du christ doit être grand

Gardez la lumière du christ toujours brûlante dans notre coeur, car lui seul est le chemin a parcourir,

Il est la vie à vivre,

Il est l'amour à aimer...Mère Térésa * union de prière

Par brig 31 août 2017 à 16 h 04 Répondre à ce commentaire

dieux à l'a clé ils suffit juste d'ouvrir notre coeur

Par rinaldi 31 août 2017 à 16 h 00 Répondre à ce commentaire

"J'étais dans la joie, alléluia, quand je suis parti vers la maison de Seigneur!"

Oui, Seigneur, tu accueilles déjà chacun de nous dans ta maison!

Ta force et Ta présence nous soutiennent pendant notre avancée, Tu es là, Tu nous appelles et Tu nous attends.

Nous avons confiance en Toi!

Par MARIE 31 août 2017 à 14 h 15 Répondre à ce commentaire

Merci pour cette prière. Elle me fait penser à mon père décédé il y 10 jours.

Par Sonia 31 août 2017 à 19 h 27

Certain recherchent un Eldorado sur Terre, ici nous est annoncé une réalité céleste pour demain.
AMEN

Par BAILLY 31 août 2017 à 13 h 07 Répondre à ce commentaire

Elle est fondée sur les montagnes saintes. +

Le Seigneur aime les portes de Sion * plus que toutes les demeures de Jacob.

Pour ta gloire on parle de toi, ville de Dieu ! *

« Je cite l'Égypte et Babylone entre celles qui me connaissent. » Voyez Tyr, la Philistie, l'Éthiopie : chacune est née là-bas. *

Mais on appelle Sion : « Ma mère ! » car en elle, tout homme est né. C'est lui, le Très-Haut, qui la maintient. +

Au registre des peuples, le Seigneur écrit : « Chacun est né là-bas. » *

Tous ensemble ils dansent, et ils chantent : « En toi, toutes nos sources ! »

Par psaume 86 31 août 2017 à 12 h 01 Répondre à ce commentaire

Bonjour ,
Mais quel langage nous reste- t-il alors , pour te rencontrer au bout de Nos routes!
Dans toutes nos épreuves pour être des apôtres , dans quelle persévérance , dans
quel Nom ? quel baptême .Celui du Christ , nous rappelle que nous sommes morts
avec Lui , et ressusciter avec Lui .Donc nous entrons dans la construction du Temple
Saint , Jérusalem régénéré par le bain du baptême :Jérusalem nouvelle qui tient les
sept étoiles , aura le droit de manger à l'Arbre de Vie !
C'est Jésus , qui nous donne à goûter les prémices des merveilles de Dieu .
Et l'Arbre de Vie , retrouve ces fruits , sa terre Sainte , sa place , ces enfants de retour
d'un long exode , pour enfin dire :Mon Seigneur et Mon Dieu .Chaque jour Jésus frappe
à nos portes , celui qui Le reçoit , et reste fidèle , aura une couronne de Vie .
Retourner à son premier amour , se souvenir sans cesse de sa miséricorde a cause de
la maison du Seigneur ! Paix sur Toi Jérusalem , paix du Christ , ISRAËL , c'est le Nom
qui nous rappelle aussi celui de Jacob, qui sort de lui , douze tribus ! Or de Jérusalem
comme le décrit un psaume , Sion La ville de Dieu , il est dit : Tous y sont nés.
C'est dire : Tous mes sources sont en toi .
Dieu t'a donné Sa Parole , son Fils Unique , et jusque la croix , il ne la pas reprise .
A cause de mes frères et de mes amis , je dirais Que La Paix du Christ soit donnée à tous .
A cause de la Maison de notre Père , Notre Dieu .Que des voeux de bonheur.Langage
du Salut du monde.

Par fred 31 août 2017 à 10 h 28 Répondre à ce commentaire

Qu'elle fut longue et difficile la marche de David avant d'atteindre Jérusalem. La "maison du Seigneur" est aussi "le siège de la maison de David", cette maison que Dieu a promis de lui faire. Une maison de chair et de sang en tous ceux en qui l'on reconnaîtra ses fils. Fils de David, fils de Dieu, celui "qui bâtira une maison pour mon Nom" : "Je serai pour lui un père et il sera pour moi un fils" dit ainsi Dieu à David, par la bouche de Nathan (2S7, 13-14).
N'est-elle pas là, la véritable "maison du Seigneur", en ces hommes et ces femmes pour qui Dieu est Père, dont ils sont, dont ils se savent les enfants? Maison de chair et de sang, maison vivante en qui coule la vie de Dieu. Hommes dont la vie, abreuvée de la vie de Dieu, comme des ruisseaux, s'écoule et rejoint le "fleuve de Vie [...] qui jaill[it] du trône de Dieu et de l'Agneau." (Ap 22, 1). Jérusalem, "ville où tout ensemble ne fait qu'un"...
"Telle sera la part du vainqueur : et je serai son Dieu, et lui sera mon fils," dit encore l'Apocalypse, en cette "demeure de Dieu avec les hommes" où "il essuiera toute larme de leurs yeux." (Ap 21). Ne naît-elle pas là cette paix, ce bonheur, que le psalmiste appelle sur la ville? En cette Jérusalem, paix et bonheur 'tout ensemble ne font qu'un'. Cette paix, venue de Dieu, cette paix qui vient à marcher avec lui, source du bonheur véritable, source profonde de la joie. De quoi, comme David, danser en pagne! N'est-on pas nu, devant Dieu, dans cette maison-là?

Par Audrey 31 août 2017 à 7 h 32 Répondre à ce commentaire

Une fois de plus DIEU tient ses promesses.
Jérusalem l'infidèle c'est chacun de nous et pourtant le Seigneur sera l'auteur d'un retournement: La Jérusalem Céleste.
Il veut rassembler TOUT LE MONDE au milieu du désert mais qui sera un Désert Fertile.
Que c'est beau!! AMEN. Marie-Claire

Par NOLLEAU Marie-Claire 19 août 2016 à 17 h 42 Répondre à ce commentaire

Merci, Nicolas de renforcer ainsi notre foi et notre espérance en la réalité de ce royaume de Dieu, si lointain qquefois dans notre quotidien martine de nancy

Par martine vuillemin 18 août 2016 à 17 h 49 Répondre à ce commentaire

Merci pour cette invitation à méditer la Jérusalem céleste. Elle est amour, en chacun de nous au plus profond notre cœur où Dieu est libre, dans notre intimité profonde, le coeur de notre âme, de déposer son Amour. Cependant, si notre cœur est fermé par la douleur, il est difficile de voir à l'intérieur et de ne pas se laisser distraire par nos projections à l'extérieur. Le secret est donc de ramener notre regard vers l'intérieur, de faire oraison et de demeurer, juste un instant nécessaire, en amitié de quiétude avec le Seigneur, avec sa mère Marie, ou toutes autres figures Saintes ayant parcouru ce chemin depuis le jardin où nous laisserons le Seigneur arroser ses bienfaits jusqu'au château intérieur cette cité céleste. AMEN

Par Detchen 17 août 2016 à 10 h 34 Répondre à ce commentaire

Merci pour cette belle méditation, frère Nicolas Burle, Dieu est mon berger et mon rocher, .. suivre Jésus me donne la paix du coeur . Rita

Par Rita Giuliani 16 août 2016 à 17 h 13 Répondre à ce commentaire

Il y a toujours quelque part une parole qui relie !

Par Dewandre Marie 15 août 2016 à 14 h 28 Répondre à ce commentaire

Sabine, merci de vos réponses, et de vos prières... Je vous souhaite plein de bonnes choses.
Blandine

Par Blandine i 15 août 2016 à 14 h 21 Répondre à ce commentaire

Regarder le beau et ne pas s'en vouloir de ne pas aimer les mauvais.
Regarde le beau: oui.
Ne pas s'en vouloir: oui
De ne pas aimer les mauvais: ne pas assimiler le pêcheur à son péché, ne pas assimiler l'homme qui commet le mal au mal qu'il commet. Très très difficile....
Ne pas confondre passivité et pacifisme.
On peut être pacifique sans être passif. Et on peut être passif sans être vraiment pacifié.
Jésus s'est mis en colère, une fois, et cela justifie de "saintes colères".
Jésus meurt sur la croix en remettant l'esprit dans les mains du Père, et cela ouvre le chemin à l'abandon.

Par & 15 août 2016 à 2 h 09 Répondre à ce commentaire

S'abandonner en paix entre les mains du Père, avec Marie à nos côtés en ce beau jour du 15 août où nous la fêtons bonne journée en Sa présence! Merci pour cette belle contribution, &. UDP

Par MARIE 15 août 2016 à 7 h 28

Sabine
Se faire confiance, accepter nos faiblesses, essayer, revenir aux fondamentaux, les textes, avancer malgré les douleurs et demander d'en être débarrassé, demander sans arrêt sérénité, espérance, mais lutter contre le mal, le dénoncer et ne pas pratiquer une pseudo charité qui donne une pseudo bonne conscience. Regarder le beau
Et ne pas s'en vouloir de ne pas aimer les mauvais. Difficile que tout cela mais n'employons pas la langue de bois comme savent faire tant de politiques. Soyons enfin vrais !
Blandine

Par Blandine 14 août 2016 à 22 h 37 Répondre à ce commentaire

Bonsoir Blandine,
Désolée de vous avoir plantée tout à l'heure . téléphone et renseignements à donner.
Vous souffrez,... je n'ai ni la douceur dE BRIG ni la plume lyrique d AUDREY, mais comme on dit chez nous : on se tient les pouces !
Je vous promets de vous prendre dans mes prières et si vous me le permettez, je Lui demanderai de vous dire ce qui est à faire. Bonne fête de l'Assomption.
Je vous embrasse. Sabine.

Par sabine 15 août 2016 à 1 h 02

Sabine
C'est dur très dur le cheminement de la foi... En ce moment je déserte la messe, mais je vais dans les églises visitées et mets une bougie car je ne parviens pas à prier.
je ne m'adapte pas à un angelisme qui empeche le travail sur les rancœurs, le chagrin, l'incrédulité, l'injustice et la barbarie. Si le diable existe, doit on lui pardonner ? Hitler est il devenu un saint ? Le mal existe et nous laisse pantois, alors la prière qui peut revenir est souvent celle ci "mon Dieu, pourquoi as tu abandonné tes petits ?" Pourquoi laisses tu souffrir tes enfants ? Ou alors les choses échappent à ma raison, à mes affects, et les mystères sont alors des nébuleuses insupportables qui freinent considérablement le chemin.
Il est des saintes colères et je trouve que les chrétiens ne se mettent pas assez en colère contre ce qui est insupportable. Dieu n'attend il pas aussi que nous soyons des révoltés, il me semble aussi que le Christ n'était pas gnangnan et savait houspiller...
Vous avez eu raison de répondre à cette sœur comme vous l'avez fait... Dieu n'envoie pas les épreuves... C'est quoi ce délire ?
Amicalement à vous
Blandine

Par Blandine 14 août 2016 à 20 h 38 Répondre à ce commentaire

Votre réponse me réconforte Blandine... en effet la Foi n'est pas simple, depuis plusieurs années je me base ou du moins j'essaie ... sur le Christ des évangiles : n'a-t-il pas rencontré moult situations difficiles ou piégées, et Il a invoqué son Père, l'Esprit St A la réflexion cela ne change guère de nos jours : argent, déviances, haine.
Le matin, je branche mon GPS sur le passage d'Evangile et je me sens un peu plus forte pour aborder la vie.. et je fais confiance à MA CONSCIENCE pour répondre aux demandes ... et, ma foi, ca marche, un espèce de sens interne m'inspire, honnêtement il y a des ratés lorsque je veux faire à ma façon . Il me semble être. de cette façon plus proche du Message du Christ. Les grandes déclarations ? je ne m'y arrête guère, les SUPER CECI- LES SUPER CELA, non merci, un objectif : essayer de vivre le message du Christ.

Par sabine 14 août 2016 à 22 h 16

JERUSALEM ( ville de la paix ) , que deviens –tu ???
Où sommes – nous ??? Que devenons –nous ???
Où allons –nous ??? Vers quelle JERUSALEM finirons –nous ???
Nous voulons la paix ……
& en même temps , nous faisons souffrir notre Dieu .
Nous faisons souffrir notre prochain.
Notre Dieu est en train de souffrir de notre indifférence , de notre égoïsme , de notre avidité , de notre oubli , de notre éloignement …….
Le Christ souffre surtout de NOTRE MANQUE D’ANOUR ……
Nous parlons d’amour , nous chantons l’amour , & nous croyons vivre l’amour & nous n’aimons que notre ego .
Notre Christ vit dans l’angoisse …. Sa souffrance n’est pas une souffrance corporelle , mais une souffrance spirituelle …..Il se demande si sa vie parmi nous & sa mort pour nous , nous ont bien appris le vrai Amour qui nous aide à vivre en PAIX & nous mène vers le salut de la vie éternelle . ??? ( La JERUSALEM CELESTE).
Le Christ n’a pas voulu bruler sa croix , mais il a accepté d’être crucifié pour que le feu de son Amour puisse jaillir & pour que sa lumière éclaire l’humanité entière & la mène vers la paix & le salut .
Je penserai à vous tous chers & chères frères & sœurs internautes dans mes prières lors de la procession de ce soir .
Bon dimanche
& Bonne fête de L’Assomption à NOUS TOUS !!!

Par Najoi 14 août 2016 à 16 h 00 Répondre à ce commentaire

Quand la souffrance est archaïque, ancreé, quand le monde est malade de sa démesure, il me parait bien ardû de se réjouir d'un futur et de continuer sans intégrer le désespoir des autres et le sien... Je trouve vos paroles belles mais si souvent naïves, comme si Dieu était un gentil, très gentil monsieur qui pardonne sans cesse et qui nous entraîne vers un angélisme alors que la révolte, la colère et la désespérance guettent un monde qui se vide de son sens. C'est si facile de comprendre, de pardonner pour les autres mais que fait on des traces, du patrimoine familial et des gens qui ne veulent rien entendre... Je crois fondamentalement qu'on ne sait pas s'aimer authentiquement, que Dieu déteste le mal et qu'il sait que nous sommes considérablement abîmés, conditionnés, et que notre conscience en prend un sacré coup. Il faudrait nous désencombrer, mais comment ?
S'aimer ce n'est pas tout accepter, loin de là. Nous sommes responsables du mal et du bien que nous pouvons faire. Mais le mal fait n'a pas à être pardonné naïvement car sans la conscience de celui qui fait pmal, cela ne prend pas sens.

Par Blandine 14 août 2016 à 10 h 51 Répondre à ce commentaire

Bonjour Blandine,
Votre commentaire dépeint le monde d'aujourd'hui dans lequel nous vivons, vous avez raison c'est noir, et la lecture de la presse renforce encore cette sensation.Et Dieu dans tout cela comment certains le perçoivent ? Je me souviens lors de mon 1er cancer, une religieuse toute gentille, voulant me consoler me disait, mais Dieu vous envoie cette épreuve parce qu'il vous aime ! Colère et réponse cinglante de ma part....
Je vous approuve de penser que la présentation de Dieu n'est pas appropriée, trop mièvre ou trop intellectuelle.
Mais Il est là et c'est le dur cheminement de la Foi, de la quête de Sa Présence et parfois c'est décevant.
Comment y arrivez vous'?

Par sabine 14 août 2016 à 13 h 58

"Dieu a créé Adam et Ève dans un jardin et il nous attend dans une ville à la fin des temps."
Vous ne croyez pas si bien dire, mon ami!
Dieu nous crée libre dans un jardin sans barrière, mais il nous attend dans une ville avec tous ses murs, il nous attend dans nos vies à l'intérieur de nos murs et de nos murailles, là, tout de suite, à chaque instant, pour nous faire renaître à l'amour, en permanence, parce que la fin des temps c'est maintenant, à tout moment, dans son éternité...

Par Isabelle 14 août 2016 à 14 h 53

Je suis d'accord, Blandine, il ne faut pas être naïf, même si on prêche le pardon.

L'idéal ce serait de pouvoir s'expliquer et améliorer les situations à la source. Pouvoir aller à l'origine du mal pour le "déraciner"; mais c'est juste, il y a des cas où le dialogue et l'explication sont impossibles.
Il existe dans ce cas des lois qui protègent la société, c'est nécessaire.

Pourtant à la source de notre foi il a l'AMOUR infini de Dieu, nous le recherchons et lorsque nous pouvons "faire la paix" nous nous sentons libérés.
Je pense au beau cantique: "écoute en toi la source qui te parle d'aimer", il est vrai que nous souffrons lorsque nous sommes confrontés au mal, à la haine, mais celà n'est pas incompatible avec l'Espérance, avec la foi en Dieu; même dans les moments les plus difficiles nous pouvons nous y référer; ce n'est pas de la faiblesse mais une force et une grâce: quand on a la chance de pouvoir les vivre on peut remercier le Seigneur et en témoigner!

Seigneur lorsque les situations que nous vivons nous paraissent inacceptables, insolubles (à préciser pour chacun) aide-nous à garder la bonne direction, à rester clairvoyants, à œuvrer pour la paix, à restaurer le dialogue quand c'est possible, à trouver les bonnes attitudes et les bonnes solutions, à nous "désencombrer" pour trouver une paix intérieure... À adapter à nos propres intentions et vécus personnels, à reformuler pour que notre prière soit personnelle.

UDP merci pour votre contribution qui nous aide à avancer, Blandine, moi aussi je me suis posée votre question, je n'ai pas vraiment de réponse, des pistes de réflexion seulement

Par MARIE 14 août 2016 à 15 h 26

sabine 12 août 2016 à 23 h 38
Je suis d’accord avec vous que voir le côté positif de la vie, même dans les moments difficiles, nous aident à passer au travers. MAIS pouvoir exprimer notre souffrance, inquiétude, et. Dans ces mêmes moments difficiles, est aussi très bénéfique.
Certaines personnes ont reç la grâce d’avoir une plus grande résilience
L’écoute et l’accueil de l’autre nous permet de soulager le trop plein de souffrance. Jésus lui-même a exprimé sa souffrance à son Père : « Père pourquoi m’as-tu abandonné ».

Ce côté positif de dire sa souffrance est très bien reconnu par tous les aidants. Alors n’hésitons pas de partager ce vécu douloureux, afin de pouvoir continuer notre route avec un cœur allégé qui nous permettra d’accueillir la joie et l’espérance.
Je souhaite à chacun toutes les grâces de ce jour de l’Assomption de Marie.

Par Micheline (Canada) 13 août 2016 à 13 h 19 Répondre à ce commentaire

Bonjour Monette,
Mais non votre commentaire n'est pas parti trop tôt et si je vous ai blessée par mes propos, je vous prie de m'en excuser. Tout simplement je voulais souligner la part éclairée de notre vie lorsque le ciel nous tombe sur la tête: si nous focalisons trop nos malheurs, nous ne voyons que la face noire de nos existence alors que le soleil existe, que la musique, l'amitié, tout ce qui nous fait aimer la vie est là quand même...
Je prie pour que votre attente des résultats ne soit pas trop longue, c'est usant en effet.
Bonne fête de l'Assomption, que Marie adoucisse votre vie, Je vous embrasse

Par sabine 13 août 2016 à 10 h 55 Répondre à ce commentaire

Sabine, merci, vous ne m'avez pas blessée, mais repenser à la vie en général et c'est bon de voir le bon côté également!
Je vous aussi une belle fête de l'Assomption, je vous embrasse bien fraternellement.

Par monette 13 août 2016 à 11 h 13

Merci mon frère de me redonner le courage d'avancer ; je voudrais tant retrouver la confiance d'un avenir meilleur.
en union avec tous, pour un avenir de PAIX.
Soyez bénis par le Seigneur.
PRIONS.

Par antoinette 13 août 2016 à 10 h 18 Répondre à ce commentaire

OUPS? parti trop vite mon commentaire!!
Oui, c'est moi qui fais ma vie, mais je n'ai pas toujours la force ni le courage d'affronter certains fardeaux et je trouve que partager un peu sur ce site, avoir une pensée pour tous ceux qui souffrent est aussi un réconfort.
Bien sûr que j'ai des bons moments de joie, merci mon Dieu!!!
Sinon la vie serait insupportable, mais je ne rentre pas dans les détails de ma vie privée, je vois surtout le côté spirituel.
Belle journée à vous et j'admire vraiment votre force et votre courage, votre joie intérieure, vous savez la partager, merci.

Par monette 13 août 2016 à 10 h 09 Répondre à ce commentaire

Bonjour Monette, je suis de tout coeur avec vous'car je pense que le site est avent un grand partage, pour ceux qui sont dans la joie je me réjouis avec eux,mais surtout dans la peine,je ne peux surtout pas rester indifférent, je me doit de le soutenir et de le réconforter, avec mais simple mots, et ma simple prière de la miséricorde soit avec toi Monette, je ne t'oublie pas. brig

Par brig 13 août 2016 à 15 h 47

Je vous remercie,Francine, Brig, et vous Mahona pour vos pensées. C'est vrai qu'i est difficile d'aider son prochain lorsque la souffrance est là!! Belle journée à vous en union de prière!
Sabine, j'admire votre courage, mais, c'est vrai, cela peu paraître pitoyable de se plaindre.
Oui, grâce à Dieu nous sommes sur cette terre. Mais je ne peux pas être dans la joie, louer Le Seigneur lorsque je souffre, que je ne vois pas le "bout", avoir la tête sous l'eau est angoissant et usant!
Oui, c'est moi qui fait ma vie, mais je n'ai pas toujours la force ni le coura

Par monette 13 août 2016 à 9 h 59 Répondre à ce commentaire

Que de tristesse et d'amertume dans vos messages chers internautes... cela me peine beaucoup. N'avez vous pas rencontré une petite joie : un regard, un sourire, une voix amicale, une note de musique se baladant dans l'air.....
Votre vie ne vous passionne pas, mais notre vie, c'est nous, vous, moi qui la faisons, alors ?
Rassurez-vous je ne vous envahirai pas de bonnes sentences, qui endorment ou qui désespèrent car on n'arrive jamais à atteindre le but qu'elles proposent
Nous sommes des vivants, des terriens qui fabriquons notre vie avec la poussière d'évènements, la
boue et les soleil...et le monde, et l'à venir...que nous construisons.
Je suis gravement malade, j'ai guéri d'un premier cancer, on m'a annoncé une 2ème en voie d'extinction et hier on m'a dit : attention, car des analyses, etc etc.....
Le choc, certes.... mais je suis bien décidée à vivre en dépit de tout, à jouir de toutes les bonnes choses de la vie, et à demander l'aide de Dieu chaque jour.
Pardonnez moi ce long message, mais la force, nous savons oû la trouver, pas dans les boites aux lettres J'appelle la joie, la force sur chacun de vous,

Par sabine 12 août 2016 à 23 h 38 Répondre à ce commentaire

Quand, nous pouvons porté ,la peine de celui qu'on aime, être a l'écoute, une prière pour soulager un peu sa souffrance, et lui redonné le sourire, et l'espoir,ce n'est pas vein, mais apporte une joie,et une sérénité, a celui qui reçoit. ...

Par brig 13 août 2016 à 8 h 21

Frère, c'est magnifique ! le psaume, la méditation. Quelle joie quand on m'a dit "nous irons à la maison du Seigneur". Jérusalem, ville de la paix, ville ou tout ensemble ne fait qu'un. Tu en a connu, des heurs et des malleurs ! Que peut-on rajouter à votre méditation, sinon que Dieu l'a follement aimée comme un amant aime son amante. Il a su pardonner ses folies, ses adultères, son amour a été plus fort que son péché.

Aujourd'hui dans les lectures du jour, nous avons un beau texte d'Ezéchiel où Dieu lui reproche ses fautes. "Cependant, moi, je me ressouviendrai de mon alliance, celle que j'ai conclue avec toi au temps de ta jeunesse, et j'établirai pour toi un alliance éternelle.

"Je suis passé près de toi, et je t’ai vue : tu avais atteint l’âge des amours. J’étendis sur toi le pan de mon manteau et je couvris ta nudité. Je me suis engagé envers toi par serment, je suis entré en alliance avec toi – oracle du Seigneur Dieu – et tu as été à moi.
Je t’ai plongée dans l’eau, je t’ai nettoyée de ton sang, je t’ai parfumée avec de l’huile.
Je t’ai revêtue d’habits chamarrés, je t’ai chaussée de souliers en cuir fin, je t’ai donné une ceinture de lin précieux, je t’ai couverte de soie".

C'est l'histoire d'amour de Dieu et de son peuple. Jérusalem, c'est l'Eglise où tous ensemble ne faisons qu'un, en marche vers la Jérusalem Céleste.
.

Par Marjeanne 12 août 2016 à 23 h 11 Répondre à ce commentaire

" Oh ma joie!............."

Merci!

Par mic 12 août 2016 à 23 h 10 Répondre à ce commentaire

Magnifique !!!!merci

Par Herlemann 12 août 2016 à 21 h 44 Répondre à ce commentaire

Quelle preuve d'AMOUR notre Dieu est le même il n'a pas changé son Amour est encore vivant et actif ...Il veut toujours faire alliance avec son peuple malgré nos infidélité...Revenons à notre Dieu de tout notre cœur ne nous laissons pas supplier car il y a qu'en lui que nous trouverons le bonheur...Sa preuve d'Amour pour nous à été son fils unique et jusque sur la croix, et jusque sur la croix il ne l'a pas reprise....Oh visage du Père agneau immolé je te remet ma vie j'ai confiance en toi .Amen !!!Merci pour toutes ces méditations si riches !!!

Par Marie-Noëlle HONORE 12 août 2016 à 19 h 49 Répondre à ce commentaire

Seigneur, j'espère que la Jérusalem céleste dans laquelle tu nous accueilleras sera différente de la Jérusalem d'aujourd'hui; qu'elle sera une ville de paix, de joie, de bonheur où nous te rendrons grâce et louange pour l'amour et la miséricorde que tu as eus pour chacun d'entre nous. En UDP avec toutes et tous.

Par Jean-Louis 12 août 2016 à 19 h 25 Répondre à ce commentaire

En ce moment j'ai bien besoin de soutien, comme d'autres personnes sur ce site.
J'ai bien l'impression "d'errer" ces derniers temps, être promener d'un médecin à un autre, de n'avoir au final aucun avis identique, ignorer quelle va être ma situation professionnelle prochainement, j'avoue que j'ai bien des difficultés à me recentrer sur l'essentiel, ma foi et ma confiance en Dieu. Je m'en remets à Lui, bien sûr mais cela est très lourd comme fardeau.
Aujourd'hui la méditation me redonne un peu de courage, ainsi que les commentaires et il y a toujours pire comme situation.
Surtout ne pas me centrer sur moi-même, et garder le regard tourné vers mon prochain, tenter de rester à l'écoute.
Notre vie ne mène pas nulle part et nous sommes attendus, cette phrase, je vais l'écrire et la garder sous mes yeux pour persévérer dans la confiance!
Union de prière avec tous!

Par monette 12 août 2016 à 15 h 44 Répondre à ce commentaire

Monette, je pars à la messe , je vous prends avec moi. Je vais rencontrer celui en qui nous espérons tous. Confiance et persévérance deux mots que je ne sépare pas. Union de prière.
Tous nos amis, internautes je les présente au Seigneur

Par Francine 12 août 2016 à 18 h 03

Permettez-moi, monette, de ne pas être tout à fait d'accord avec ce que vous écrivez "surtout ne pas me centrer sur moi-même" quand des soucis de santé arrivent. Il me semble que la première action charitable est de vous "centrer le plus possible sur vous-même" dans cette période de désarroi afin de pouvoir recevoir le bon diagnostic et lutter contre ce qui vous atteint. C'est la meilleure façon, à mon sens, de manifester votre affection à ceux qui vous entourent et qui ont besoin de vous. Je souhaite vraiment que vous rencontriez le thérapeute spécialiste qui vous aidera et pourra éclaircir les mois qui viennent. De trop grandes préoccupations empêchent de rester à l'écoute des autres. "Le Messie vainqueur de la mort" et dont l'amour est immense veut que cet amour nous donne la capacité de résister à toutes ces formes de mort qui tuent l'espérance. En union de pensée avec vous.

Par mahona 12 août 2016 à 20 h 08

Bonsoir monette ,je comprends quand vous dit,que parfois on ne c'est plus ou nous en sommes, parfois je me dit,que je suis une balle de ping pong,entre les mains des médecins, mais il font tout pour soulager, mais ce sont aussi des hommes qui cherche, et qui ne trouve pas toujours de solution, moi qui suis allergique au médicaments, et qui ne peuvent pas me soigner ,malgré cette maladie, Monette passage difficile en ce moment, mais vous avez beaucoup de courage, je le sens bien,et confiant dans le seigneur qui vous aime,je vous soutient dans ma petite prière, pour que vous retrouvez vite la santé, fraternellement brig

Par brig 12 août 2016 à 21 h 18

La Jerusalem celeste ,elle est dejà là; dans nos coeurs meme"cernee par le desespoir"Il est evident qu'il est plus facile d'en parler que de la vivre mais mettre des mots sur notre Jerusalem interieure aide à combattre les maux de notre existence! du moins je le pense
Cette Paix ,il nous faut la reconquerir à tout instant ; c'est un but, comme une marche vers Jerusalem , la Martyrisee. faire fi des difficultes et faire confiance malgre tout!! BON COURAGE à tous.

Par BUCHIN 12 août 2016 à 15 h 28 Répondre à ce commentaire

À &, 3 h 37
Comme je comprends votre souffrance ! Permettez-moi d’être un peu, beaucoup longue dans mon commentaire, mais je crois reconnaître votre blessure. Je ne suis ni psychologue ni thérapeute d’aucune façon. Mais ce refus de la vie, je l’ai vécu dès ma conception : c’est ce que, dans le milieu charismatique, on nomme « la blessure du néant ». Dans mon cas, ma conception était loin d’être désirée par aucun de mes deux parents. Ce fut dans la violence et le non respect. Alors l’embryon que je suis devenue a refusé la vie qui lui était offerte. (Pour moi c’est une preuve irréfutable que dès sa conception est un être humain à part entière dès le début.)
Cette blessure, profondément enfouie dans mon subconscient, a plus marquée mon existence. Je dirais qu’elle a dirigée ma vie à mon insu. Je me suis toujours sentie à part des frères et soeurs, au point d’être convaincue d’avoir été adoptée, tellement je n’arrivais pas à prendre ma place dans la famille.
Au début de la quarantaine, j’ai débuté très timidement un chemin de guérison intérieure, n’ayant aucune idée où cela me conduirait, ni si cela me serait bénéfique. Mais Jésus et Maman Marie veillaient au grain. Lentement le Seigneur à débroussaillé l’épais fourré qui cachait la beauté de mon être tel qu’il fut crée par Dieu.. Ce fut un long et douloureux cheminement. Mais d’agapè-thérapie en agapè-thérapie, les blessures accumulées de sentiments de rejets, d’abandons furent guéries. Je peux vous assurer que je ne regrette en rien ce parcours de vie.
& je dépose toutes vos souffrances dans les plaies de Jésus pour qu’il les guérisse et les remplace par sa paix, sa tendresse. Vous êtes dans ma prière depuis que je vous ai rencontrée sur Retraite dans la ville, ces dernières années. Ne désespérez pas.

Par Micheline (Canada) 12 août 2016 à 15 h 12 Répondre à ce commentaire

Le seigneur est ton gardien,

Quels que soit mon parcours, les allées et venues, les déplacements en sommes, ces faire confiance en Dieu, il protège en permanence dans l'espace et dans le temps, .Pour nous chretien en route vers Jérusalem du ciel,pour les baptisés, temple de l'esprit -Saint, il devient chant de Bénédiction de Dieu, sur la route de la vie conduisant au royaume, quand ce psaume se fait prière de confiance, christ vainqueur du monde et du mal. "Dans ce monde vous aurez a souffrir "
Mais gardez courage, un cri d'espoir, "oui Père ntre tes mains je remets mon esprit "
une réflexion de St Bernard : Vous priez mal si en priant vous cherchez autre chose que le verbe ou si vous ne demandez pas l'objet de votre prière par rapport au verbe, car tout est en lui :les remèdes à vos blessures, les secours dont vous avez besoin, l'amendement de vos défauts, la source de vos progrès, bref tout ce qu'un homme peut et doit souhaiter, ,

Dans ces temps de faiblesse et de douleur, Dieu de mon salut tout mon espoir est en toi, accordé moi votre secours.
"Prends courage :continue ta marche, l'éternel nous bénis et nous gardera a l'abri de tout mal,de mon départ à mon arrivée, en jésus christ ressuscité qui est mon vrai pasteur et protecteur fidèle, maintenant et pour toujours. ..petite serviteurs de la miséricorde

Par brig 12 août 2016 à 14 h 09 Répondre à ce commentaire

Quand nous sommes arrivés en haut du Mont des Oliviers et que devant moi apparut la ville Jérusalem enceinte de ses remparts, ce fut pour moi une joie indescriptible, avec les larmes de reconnaissance d'être enfin là devant Sion, la cité trois fois sainte !!! Bien que le dôme doré de la mosquée du Rocher nous interpelle, je cherchais surtout à situer le(s) dôme(s) gris du Saint Sépulcre.......Et nous fîmes la descente dans les oliviers pour remonter vers les murailles et entrer dans la vieille ville tant désirée par nos coeurs. Quelle joie d'entrer dans la ville du Seigneur !!!
Merci mon Dieu de m'avoir permis cela !!!

Par Cl@udio 12 août 2016 à 13 h 18 Répondre à ce commentaire

Ah! Changer de prénom!
J'imagine Jean, celui qui baptisait dans le Jourdain, décidant de changer de prénom et optant pour Judas. C'est joli Judas, ça sonne bien...
Juste un brin d'humour pour ne pas se prendre la tête.
Je me souviens d'un prêtre, c'était lors des JMJ 2000 à Rome, me chantant: "Mets ta joie dans le Seigneur, compte sur lui et tu verras..."
Et de l'autre côté, mon milieu familial, chantant lui: "j'ai mis mon espoir dans le pinard, je suis sûr de rentrer rond ce soir." J'ai fait un mixte de tout ca, mais forcément c'est un humour qui ne passe pas pour tout le monde. Comme tout humour, et toute situation, il y a le revers de la médaille...
Je sais pas pourquoi (quoi que...)mais ce prêtre m'avait aussi parlé un autre jour d'une histoire de châtaigne, avec des "piquons" à l'extérieur, mais à l'intérieur c'est tendre... Bref de ne pas toujours montrer que les "piquons"...

Par & 12 août 2016 à 12 h 35 Répondre à ce commentaire

C'est normal en effet que vous soyez pleine d'amertume. Maintenant, votre travail pourrait consister à vous en dégager, ce qui peut prendre du temps. Votre témoignage me rappelle que nous ne sommes pas seulement responsables de nous-même, mais aussi de nos proches. Notre façon de vivre peut contribuer (ou non) à leur faire avoir le goût de vivre, ou à leur faire retrouver. Vos parents n'en ont pas été capables, mais il semble que vous ayez rencontré des personnes porteuses d'un meilleur exemple de vie? Tim GUENARD (dont le père était alcoolique et violent) a pu se sauver de l'autodestruction grâce à des rencontres.

Par Antoinette G 12 août 2016 à 17 h 10

Chère Antoinette,
Décidément vous me "titillez" aujourd'hui là où le bâs a beaucoup blessé.
D'abord Tim Guenard j'ai eu la chance de le rencontrer par des amis communs. Je l'ai revu longtemps plus tard, sans lui parler, et je ne crois pas qu'il m'ait reconnue... Dommage.
En ce qui concerne mes parents, et surtout maman, elle m'a appris à respecter les lois et les règles de notre beau pays, et finalement à faire confiance à ceux qui gouvernent, pas à descendre dans la tue pour un projet de loi qui n'irait pas dans le bons sens alors qu'il peut être bon et bénéfique, nécessaire, d'un autre côté pour d'autres qui en ont besoin... Le revers de la médaille, c'est que je n'ai pas appris à avoir ma propre opinion...
Les choses se sont corsées pour moi, quand j'ai voulu faire comme d'autres, avoir mes propres avis et faire respecter mes droits, et qu'on prenne en compte mes pauvretés...
Hélas, il m'a fallu alors apprendre à mes dépends ce que veut dire "assouplir ce qui est raide", pour que chacun puisse goûter à la miséricorde...

Par & 12 août 2016 à 17 h 43

Moi aussi je me rappelle ce chant "J'étais dans la joie, alleluia, quand je suis entré dans la maison du Seigneur". Par nature, je ne suis pas trop portée sur la joie. Même la vie en Dieu n'est pas toujours une fête, loin de là... La spiritualité n'est pas faite pour m'extraire de la vie, elle n'est pas un objectif à atteindre, mais un moteur pour me permettre de vivre dans le monde tel qu'il est, et en premier lieu, dans ma peau. Pour cela, il est nécessaire que je crois à une réalité supérieure à la réalité visible (la Jérusalem céleste), sinon en effet, je n'ai plus qu'à me coucher pour mourir. " Tout ce que tu pourras faire sera dérisoire, mais il est essentiel que tu le fasses" (lu quelque part). Je pense à Mère Thérésa (qui aurait eu bien des raisons de désespérer et de tout lâcher) : "La vie est..." Il y a beaucoup de réponses à donner, car la vie est multiple, contient tout.
PS, pour & : un prénom, ça se change.

Par Antoinette G 12 août 2016 à 12 h 01 Répondre à ce commentaire

pour chacun de nous, notre "trépas" est aussi la fin ,des temps: nous entrons dans l'Eternité. Oui quelle joie quand nous ferons ce passage d'une forme de vie à une autre. Quand nous LE verrons enfin lace à face !

Par ninon 12 août 2016 à 11 h 45 Répondre à ce commentaire

Je crois que je me suis mal fait comprendre: en résumé, ce que j'ai voulu dire c'est que si je réfléchis vraiment profondément à ce "don de la vie", au fond de moi je ne l'aime pas et je n'en veux pas, et même un Dieu tout amour, pour moi, n'y donne pas vraiment un sens, ca m'a permis et me permet effectivement de reprendre confiance et de voir les épreuves de la vie différemment, mais de là à rendre grâce et à "voir une Jérusalem qui me mettrait dans la joie"... Je n'en suis pas là.
Je garde une profonde amertume et les "exigences" de la foi catholique, ses "bonnes intentions pour les autres", ces points de vue sur le monde, les sociétés,... Tout cela (pardon du terme mais il est tellement représentatif!) m'"emmerde" au plus haut point.
Je vis dans mon monde et la société qui est la nôtre, avec les gens qui m'entourent, ceux que je croise et ceux que je côtoie de plus ou moins près. J'ai cessé d'en vouloir à la terre entière ou à Dieu. Je ne suis plus non plus "désespérée" (je suis une femme avec un prénom, que je n'aime pas vraiment mais c'est le mien), mais pas de joie exubérante, débordante... Une vie plus paisible mais pas sans tracas, comme tout le monde...
Quant à la maison du Seigneur...

Par & 12 août 2016 à 10 h 57 Répondre à ce commentaire

Si déjà vous reprenez confiance et vous voyez différemment les épreuves de la vie c'est beaucoup!
J'ai repensé à votre message, j'y lisais du désespoir et ça m'a touchée. N'hésitez pas si vous sentez le "poids" trop lourd à vous confier à quelqu'un de fiable, pour vous libérer.

Nous pouvons nous inspirer du psaume 22 qui fait passer du désespoir à la confiance, chacun de nous peut le méditer. UDP

Par MARIE 12 août 2016 à 11 h 19

Texte très interpellant. Je prie avec ardeur pour que les Juifs cessent d'attendre leur Sauveur et reconnaissent celui-ci en la personne de Jésus venu donner sa vie pour sauver tous les hommes. A

Par Thomas 12 août 2016 à 10 h 45 Répondre à ce commentaire

c'est réconfortant, mais comment connaître la volonté de Dieu; CONCRETEMENT §!
les commandements, oui, bof;
des exemples, matériels, vivants.....

MERci de répondre!

Par ronze 12 août 2016 à 10 h 19 Répondre à ce commentaire

Essai de réponse courte pour une question qui demande un vrai développement de dissertation!
Dans le texte hébreu, la racine du mot que nous traduisons par "volonté" veut dire "DESIR D'AMOUR" . Pour le juif (et par suite pour le chrétien) la volonté de Dieu est donc un désir d'Amour de Dieu sur nous...C'est concret et même charnel... D'où l'incarnation "Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils, son unique..." (Jean 3,16)
Il s'agit donc pour chacun de nous de "correspondre "à notre vocation : celle de rencontrer cet amour et d'en vivre.
Il ne peut pas y avoir de modalité type, car Dieu emprunte le chemin de chacun, découvrir quelle est la volonté de Dieu en moi est certes une expérience universelle ( c'est à dire possible pour tout être humain), mais en même temps elle est personnelle à chacun car "vérifiable " dans l'intimité de la personne, uniquement. Et cela se fait "sur le chemin" dans une marche qui dure...en accueillant le chemin et le terme du chemin qui est Jésus-Christ ressuscité.

De plus, ce n'est pas de l'ordre de la révélation brutale, éblouissante , un peu magique. Et aussi, la volonté de Dieu ne s'oppose pas à celle de l'homme. Il faut aussi reconnaître que l'expression "la volonté de Dieu" peut être très mal utilisée : soumettez vous à la volonté de Dieu et vous aurez le paradis... ce qui est une perversion du christianisme...

Si , dans une situation précise, on a besoin de discerner quelle est "la volonté de Dieu" (tout en sachant qu'il désire le mieux du mieux pour nous!), il est possible de se faire accompagner...
Pour avoir d'autres éléments de réflexion, vous pouvez aussi sur GOOGLE tout simplement écrire "la volonté de Dieu" et vous tomberez immédiatement sur une page où vous sont proposées des pages intéressantes, notamment par : topchrétien

Par Béatrice 12 août 2016 à 15 h 56

Evidemment, les religions qui préconisent des règles strictes sont dans un sens plus faciles à pratiquer, ça fait communauté et on peut avoir l'esprit tranquille (dans un premier temps, parce que le risque est dans la surenchère des règles, pour cause d'insatisfaction).
Je reviens au texte connu de Mère Thérésa : "La vie est...". Suit 18 caractéristiques, et autant de réponses à apporter de la part de l'homme en lien avec Dieu. Vu qu'elle savait par expérience de quoi elle parlait, cela me semble très concret.

Par Antoinette G 12 août 2016 à 17 h 20

Quel souffle ! Merci Frère. Ds le grand chambardement que je vis, qu'il est bon de retrouver le. but, de lever mon regard sur la finalité qui donne sens.

Par Franjoli83 12 août 2016 à 9 h 37 Répondre à ce commentaire

L'invite à aller rejoindre la paix de Jérusalem est forte comme l'Espérance. Mais l'espérance est cernée par le désespoir. C’est ce qui en fait une vertu, sinon ce ne serait qu'une illusion, un rêve, une lâche consolation.
Parfois j'ai de la difficulté à suivre les méditations proposées et les commentaires ajoutés non à cause de leur médiocrité -bien au contraire-, mais à cause de leur sérénité même, et peut-être du degré d'oblativité très élevé qu'ils révèlent. Ce sont là des pensées et des démarches admirables. Mais éloignées de ma vie, de mon quotidien ou de ce que je ressens habituellement. Cependant je suis conscient que chacun va de son pas, à son heure, à son rythme et dans son expérience unique de la vie. Et tant mieux si la sérénité est la récompense...
Ma récompense je la trouve dans le combat que mènent à côté de moi ceux qui souffrent de la maladie, des déchirures de la vie, de l'exclusion ou même simplement de la folie intérieure.
La Jérusalem céleste sera un plus, un plus merveilleux, un Don Gratuit, un don de Dieu mais ce n'est pas ce qui me motive. Il n'y a pas d'autre vie pour moi...parce que elle est déjà là. Mais je ne sais pas si je m'exprime bien.

Par Michel (occitanie) 12 août 2016 à 9 h 35 Répondre à ce commentaire

Cher Michel, « l’espérance est cernée par le désespoir, » écrivez-vous, et comme je comprends ce que vous dites. Il me semble même qu’il faut avoir touché du doigt le désespoir pour savoir l’espérance. Se retrouver à cet endroit où il ne reste plus rien, que la conscience d’une présence. Que Dieu. Ce « je suis avec toi » que je citais ce matin. Ce n’est pas de l’espoir, c’est plus fort, plus profond que cela. Plus difficile aussi. C’est se savoir en vie, malgré toutes les situations de mort. C’est comprendre d’où vient sa vie, et qui la sauve, jour après jour, en lui insufflant la sienne. Et commencer à vivre vraiment en s’engageant sur ce chemin, en conscience, avec Dieu « je suis avec toi. ».
A chacun sa manière de le vivre, d’avancer, de repousser la tentation du désespoir, de la tenir à distance, ‘à bout de bras’, comme on dit en anglais. Rien n’est jamais acquis. C’est un combat quotidien. J’écris, voilà la mienne. Je prie. Je creuse ces chemins d’espérance en moi. Les fait emprunter, un par un, tous ces chemins de mort d’autrefois, pour que la vie y triomphe. Pas seule, jamais seule, je ne le pourrais pas. « Je suis avec toi ».
La Jérusalem céleste, c’est cela, je crois. Et oui, elle est déjà là.

Il est un livre récent que je recommande, « Veilleur, où en est la nuit ? » (Cerf), écrit par le frère Adrien Candiard qui a les mots justes pour dire ce qu’est l’espérance, et ce qu’elle n’est pas, et pour inviter à y réfléchir.

Prières partagées, avec vous, avec Gaby (je pense fort à vous Gaby, et vous embrasse, si vous le permettez), avec Colette, et pour Ariel, avec vous tous.

Par Audrey 12 août 2016 à 12 h 54

Merci beaucoup ! je suis très sensible à ce psaume et à votre commentaire.

Par crespeau 12 août 2016 à 8 h 45 Répondre à ce commentaire

Jérusalem ,<< ville de la paix>> , le cœur brisé par la guerre ..... Regarde tout ce qui se passe dans notre pauvre France en ce moment .... Que tout les rassemblements à l’occasion de la fête de l’ASSOMPTION se passent dans la PAIX et que notre Bonne Mère la Vierge Marie nous protège et mettre dans le cour de chacun l'Amour ,la tolérance , l'espérance ...... AMEN

Par Ninine 12 août 2016 à 8 h 26 Répondre à ce commentaire

Joie de trouver ce psaume au milieu de douleurs physiques, je m'abstrais pour le goûter. Je me rappelle avec émotion votre Frère Albert-Marie BESNARD...une session sur la prière avec lui, six semaines avant sa mort. C'était à Poitiers. Il était beaucoup question de Jérusalem. Et la dernière phrase de son dernier livre : " J'ai tant aimé Jérusalem !" Aller du jardin à la ville...c'est beau, mais j'en ai quand même peur, un peu...Prendre la main du Christ pour y accéder...Bonne journée à vous tous, spécialement un brin de joie...à &. Mon cœur me fait mal pour elle---ou lui. Gaby

Par Gabrielle Metzinger 12 août 2016 à 8 h 16 Répondre à ce commentaire

"Jérusalem, ton roi est vivant!" Jérusalem, tu es vivante. Tu es la Vie de Dieu qui coule en nous, cette eau donnée par le Christ - "Et que l'homme assoiffé s'approche, que l'homme de désir reçoive l'eau de la vie, gratuitement." (Ap.22, 17), cette eau qui "deviendra en lui source d'eau jaillissant en vie éternelle" (Jn 4, 14).

Jérusalem, "ville où tout ensemble ne fait qu'un" dit le psaume, "demeure de Dieu avec les hommes. Il aura sa demeure avec eux; ils seront son peuple, et lui, Dieu-avec-eux, sera leur Dieu" dit l’Apocalypse (21, 3), Jérusalem "qui descendait du ciel, de chez Dieu" (v.10). De chez Dieu pour résider en nous, avec nous, pour que tout ensemble ne fasse qu'un: Dieu-avec-nous, nous-avec-Dieu. En chacun de nous. Voilà bien la promesse. "Je serai avec toi", dit Dieu à Moïse (Ex 3, 12), "je suis avec toi pour te délivrer", dit-il encore à Jérémie (Jr 1, 8). La source de l’Espérance, la source de la joie.

"Appelez le bonheur sur Jérusalem" dit le psaume. Dieu "essuiera toute larme de leurs yeux: de mort il n'y en aura plus; de pleur, de cri et de peine, il n'y en aura plus, car l'ancien monde s'en est allé" dit encore l'Apocalypse (21, 4). Voilà bien la paix qui règne en ses murs, Jérusalem où la mort n'est plus, car son Roi l'a vaincue. Car son Roi est vivant. Car son Roi nous appelle à sa rencontre. « L’Esprit et l’Epouse disent : « Viens ! » Que celui qui entend dise : « Viens ! » »(Ap 22,17). Nous appelle à demeurer en lui, comme il demeure en nous.

Merci fr. Nicolas pour cette petite plongée matinale dans l'Apocalypse! Belle journée à tous. Prières pour tous ceux qui souffrent. Prières d'espérance, pour vous, &, pour nous tous.

Par Audrey 12 août 2016 à 7 h 11 Répondre à ce commentaire

merci Audrey, et merci frère Nicolas pour cette belle Espérance !! Audrey, tu proposes de prier pour ceux qui souffrent, j'ai dans le coeur les hommes et les femmes en prison; plus spécialement Ariel, sorti récemment après une longue détention , décédé hier d'une mort violente : que Marie vienne à sa rencontre et l'accompagne jusqu'à Son Père Tout Amour : qu'il entre enfin dans la JOIE !! coco

Par colette 12 août 2016 à 9 h 24

entrer dans Jérusalem!
J'étais dans la joie Alléluia quand je suis entré dans la maison du Seigneur.Je l'ai chanté il y a peut être 30 ans
mais mon enthousiasme n'aie plus.Alors Seigneur viens
ramener ma foi,que je puisse chanter à nouveau.

Par andre 12 août 2016 à 7 h 10 Répondre à ce commentaire

Le Seigneur nous a dit" aimez vous les les autres " tournez vous vers les autres. Vos voisins, votre entourage Puisez dans les nombreux conseils de notre merveilleuse chaîne que nous internautes formons tous ensemble.une fois de plus je conseille la lecture des fascicules du Père Guy Gilbert " la foi, ou mon guide de prieres" de petites merveilles a lire et relire
Je prie pour vous Anne du verdon

Par Anneduverdon 12 août 2016 à 18 h 34

Marcher à l'aveugle mais en toute confiance derrière Jésus,tel est le cadeau qu'il nous propose.Cela s'appelle:le Salut.

Par Anne-Marie Abiteboul 12 août 2016 à 6 h 30 Répondre à ce commentaire

Il y a 2jours, vous disiez qu'être libre c'est faire ce que je veux vraiment. Seulement voilà, ce que je veux vraiment c'est impossible, même à Dieu, parce que ce que je veux vraiment c'est de n'avoir jamais existé, jamais vu le jour, jamais avoir été conçu.
Alors quand on me dit que nous irons à Jérusalem, je ne peux pas dire que ma joie est grande, j'ai juste envie de dire: et qu'est-ce que vous voulez que ca me fasse? Je ne la connais pas cette Jérusalem pour qu'elle me donne un vrai but, un vrai sens à ma vie, et une vraie joie à l'idée de la voir...
Mais peut-être mon roi est venu jusqu'à moi et je ne l'ai pas reconnu?!... Peut-être l'ai-je tué, définitivement, en moi, ou peut-être n'est-il jamais né en moi, pour moi, avec moi...
Dire oui, oui à la vie, à cause de mes frères et de mes proches, je n'ai qu'une seule envie:dire non, je n'en veux pas de cette vie. Voilà ma Jérusalem profonde, mon Égypte, mon écharde dans le pied... Et rien ni personne n'a pu m'en libérer. Si j'évite d'y penser je peux vivre, mais si j'y pense la vie meurt en moi...

Par & 12 août 2016 à 3 h 37 Répondre à ce commentaire

Jérusalem,Jérusalem! Quitte ta robe de tristesse!

Par David 12 août 2016 à 5 h 27

bonjour David n'aies pas peur laisse toi guider le seigneur sait tout de toi et il t'aime et je t'accompagne dans mes prières . Le seigneur sait ce que tu as besoin il ne t'abandonnera jamais. je reprends la phrase de Anne marie marche à l'aveugle mais en toute confiance derrière jésus c'est le cadeau qu'il te propose. passe une bonne journée et prions ensemble.

Par faux dominique 12 août 2016 à 7 h 09

Il y a des éléments de nos vies, de la mienne en tous cas, de nombreux éléments qui la structurent qui sont des non-choix : des contraintes du quotidien, de la famille, du travail, des limites physiques, etc.
Je les remets à Jésus au pied de la crèche, les confie à Marie au pied de la Croix, car seule j'aurais baissé les bras en particulier cette année.

Par Sonia 12 août 2016 à 7 h 47

Courage .
"L'imprévue de Dieu ......l'impossible devient chemin ".
je ne sais plus de qui c'est!

Par sabrina 12 août 2016 à 8 h 29

Je suis bouleversée par le désespoir que vous exprimez. Vous avez sûrement des motifs graves , il y a des personnes pour qui la vie n'a pas été tendre. Mais vous restez quand même un enfant de Dieu, vous avez un nom, vous n'êtes pas un signe abrégé, vous faites partie, en tant qu'individu unique, de la communauté humaine. Moi aussi, j'ai connu l'appel du néant, car je refusais , pas exactement la vie, mais d'être celle que j'étais. Je ne sais pas ce qui vous est arrivé, mais je crois que ce qui compte, c'est ce que vous pouvez en faire. Beaucoup de gens, très mal partis dans la vie, ont été capables, en recherchant de l'aide et en y mettant le temps, de redresser la situation (je pense par exemple à Tim GUENARD, vous trouverez facilement en poche son premier livre "Plus fort que la haine"). Alors, pourquoi pas vous ? Quand j'arrête de vouloir l'impossible, le possible me devient accessible.

Par Antoinette G 12 août 2016 à 8 h 43

Laisse-toi regarder par le Christ car il t'aime!

Nous rencontrons tous des moments de doute, et même de rejet, notre vie quotidienne n'est pas facile, mais la lumière du Christ peut tout changer.

On peut s'abandonner en Dieu, se laisser envahir par son AMOUR infini, Lui faire entière confiance, Il peut tout changer; comme le dit saint Paul, il peut faire de nous un homme nouveau. Ayons confiance.

Seigneur, nous te prions pour &, emplis son cœur de Ton amour, chasse son découragement, par Ton Esprit saint, donne lui force et courage pour s'aimer et aimer comme Tu aimes. UDP

Par MARIE 12 août 2016 à 10 h 16

Ah cette fameuse liberté ? Liberté de naître ? Choisir l'endroit où l'on nait ? Choisir d'avoir des parents bourreaux ? Ou est Dieu dans la Shoah ? Ou est Dieu dans le petit enfant qu'on enferme dans la machine à laver ? Et où est notre révolte alors ? Je suis moi aussi incapable de nier ces faits, d'accepter ces mystères et je hurle ma colère, mon desarroi devant un Dieu qui entend si peu ? Que faire, que dire ? Prier ? Tant et tant de gens prient et puis quoi ?
Je comprends la nuit noire de Teresa devant tant de misères, à quoi bon parfois ! Nous sommes si loin de certaines réalités et si demunis devant le mal... Seigneur seigneur, pourquoi nous as tu abandonnes ?

Par Blandine 14 août 2016 à 12 h 25
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