Paul

« Jésus t'est apparu sur le chemin par lequel tu venais » Actes des Apôtres 9,17

La guérison d'un impotent

Actes 14, 8-20

Or, à Lystres, il y avait un homme qui était assis, incapable de se tenir sur ses pieds. Infirme de naissance, il n'avait jamais pu marcher. Cet homme écoutait les paroles de Paul. Celui-ci le fixa du regard et vit qu'il avait la foi pour être sauvé. Alors il lui dit d'une voix forte : « Lève-toi, tiens-toi droit sur tes pieds. » L'homme se dressa d'un bond : il marchait. En voyant ce que Paul venait de faire, les foules s'écrièrent en lycaonien : « Les dieux se sont faits pareils aux hommes, et ils sont descendus chez nous ! » Ils donnaient à Barnabé le nom de Zeus, et à Paul celui d'Hermès, puisque c'était lui le porte-parole. Le prêtre du temple de Zeus, situé hors de la ville, fit amener aux portes de celle-ci des taureaux et des guirlandes. Il voulait offrir un sacrifice avec les foules. Informés de cela, les Apôtres Barnabé et Paul déchirèrent leurs vêtements et se précipitèrent dans la foule en criant : « Pourquoi faites-vous cela ? Nous aussi, nous sommes des hommes pareils à vous, et nous annonçons la Bonne Nouvelle : détournez-vous de ces vaines pratiques, et tournez-vous vers le Dieu vivant, lui qui a fait le ciel, la terre, la mer, et tout ce qu'ils contiennent.
Dans les générations passées, il a laissé toutes les nations suivre leurs chemins. Pourtant, il n'a pas manqué de donner le témoignage de ses bienfaits, puisqu'il vous a envoyé du ciel la pluie et des saisons fertiles pour vous combler de nourriture et de bien-être. » En parlant ainsi, ils empêchèrent, mais non sans peine, la foule de leur offrir un sacrifice. Alors des Juifs arrivèrent d'Antioche de Pisidie et d'Iconium ; ils se rallièrent les foules, ils lapidèrent Paul et le traînèrent hors de la ville, pensant qu'il était mort. Mais, quand les disciples firent cercle autour de lui, il se releva et rentra dans la ville. Le lendemain, avec Barnabé, il partit pour Derbé.

Méditation

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Christ fondateur

Encore régulièrement dans des livres et des interviews, des historiens voire des biblistes affirment que Paul est le véritable fondateur du christianisme. Jésus n'aurait pas voulu tout ce que Paul a construit dans ses lettres et ses voyages. Ils font de Paul le véritable Christ. Cet épisode des Actes pourrait nous induire dans la même vieille erreur. Paul ne fait-il pas devant nos yeux un miracle, comme Jésus ? N'est-il pas persécuté par les Juifs et la foule, comme Jésus ? N'est-il pas mis à mort hors de la ville, comme Jésus ? Ne se relève-t-il pas dans la nuit alors que tout le monde le pense mort ? Un détail cependant : Paul et Barnabé refusent d'être pris pour des dieux par la foule qui les acclame. « Pourquoi faites-vous cela ? Nous aussi, nous sommes des hommes pareils à vous, et nous annonçons la Bonne Nouvelle : détournez-vous de ces vaines pratiques, et tournez-vous vers le Dieu vivant. »
Aucun fondateur de religion n'a osé affirmer être Dieu en personne. Jésus, lui, affirme : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. »* Jésus est Dieu, né de Dieu, et il appelle chaque jour dans son Église des hommes, comme Paul, pour être « l’instrument choisi pour faire parvenir mon nom auprès des nations. » ** C’est non par lui-même mais par la seule grâce du baptême que Paul est devenu un chrétien : fils adoptif du Père, temple de l’Esprit Saint et disciple du Christ.

* Jn 14, 6
** Actes 9,15
Méditation enregistrée dans les studios de Radio RCF Tours S. Martin


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57 commentaires

"[C]elui qui croit en moi fera, lui aussi, les œuvres que je fais : et il en fera même de plus grandes, parce que je vais vers le Père. Et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai" dit Jésus (Jn 14, 13). C'est ce verset encore qui m'est venu ce matin, à l'écoute de ce passage. Paul n'est pas Dieu, mais Dieu qui s'est révélé à lui agit à travers lui. Agit à travers l'infirme : c'est sa foi qui le remet sur ses pieds. Il n'avait besoin que d'un mot pour qu'en lui elle prenne forme, pour que sa vie reprenne pied, en cet instant qui récapitule toute sa vie passée, qui donne sens à son chemin d'éclopé. Pas un sens plaqué, un sens dévoilé. Comme les écailles tombant des yeux de Paul. En cet infirme, c'est un frère qu'il a trouvé.
Et toujours la violence pour seule réponse à la vie rendue, à la vie donnée. Cette vie qui éclate au grand jour et que certains ne peuvent supporter. C'est pour échapper à la lapidation déjà que Paul et Barnabé s'étaient "réfug[iés]" en Lycaonie, mais le scénario ne fait que se répéter. Cette même violence, cette même volonté de faire taire, de mettre à mort, qui a surgi quand Jésus rendait la vie, à Lazare, à l'homme à la main atrophiée, un jour de sabbat, et en tant d'autres occasions encore. Non, Paul n'est pas Dieu, mais il incarne si bien sa Parole que l'on peut s'y méprendre. Messager, porteur de cette Parole que veulent tuer ceux qui ne veulent pas l'entendre.

Par Audrey 21 janvier 2018 à 8 h 01 Répondre à ce commentaire

HYMNE : AU COMMENCEMENT
J.F Frié — CNPL

Au commencement
Etait le Verbe !
Il était en Dieu !
Il était Dieu !
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Il était la Vie,
Notre lumière.
La lumière luit
Dans notre nuit !
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Qui croit en son nom
A Dieu pour Père !
Qui l'aura reçu
Ne mourra plus !
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Le Verbe fait chair,
Parmi les hommes
A manifesté
La vérité !
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Nous tenons de Lui
Grâce sur grâce !
Il a révélé
Le Dieu caché !
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Et par Jésus Christ,
Le Fils unique,
Un jour, de nos yeux,
Nous verrons Dieu !
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Par Hymne 21 janvier 2018 à 8 h 00 Répondre à ce commentaire

Bonjour ,
Je répondrais simplement ceci :Gloire soit au Père , au Fils et au Saint Esprit , comme Il était au commencement maintenant ;
et toujours , et dans les siècles des siècles .Amen .

Par fred 21 janvier 2018 à 7 h 56 Répondre à ce commentaire

Merci à vous Solange de nous partager votre ....agacement ? au sujet de Paul, agacement que je partage bien sûr .. on ne parle que de lui, et à de nombreuses occasions je me suis sentie agacée par certaines décisions prises par les autorités ecclésiales !
je me sens à l'écart de cette église autoritaire et masculine et j'ai une dent norme contre Thomas d'Aquin qui s'interroge au sujet des femmes : ont-elles une âme ?????
Merci à vous Bernard de Bruxelles pour votre prière du matin, je l'ai relevée et la réciterai en pensant à vous
Un commentaire m'a touchée, vraiment, : celui de Colette Desmichelles- 20 janvier
qui se recommande à nos prières paralysée depuis 10 ans ¨!!!!
et qui a une famille de 10 enfants....24 petits enfants !!!!
Vraiment il y a des parcours de vie silencieux et admirables.
Pensons à la joindre dans nos prières.....

Par sabine 25 janvier 2017 à 0 h 15 Répondre à ce commentaire

Union de prière,est-ce que quelqu'un a des nouvelles récentes de Brig ?

Par Monette 24 janvier 2017 à 22 h 44 Répondre à ce commentaire

Christ fondateur. D'accord avec vous frère Nicolas, non pas Paul.Cette guérison dans les actes des apôtres pourrait nous induire dans la même erreur que ces écrits des biblistes et historiens de tout poil...Il faut dire que cette guérison accomplie à Lystres par Paul pouvait prêter à confusion, parce qu'il parle en son nom et non en celui du Christ. Il fixa l'impotent du regard, il vit qu'il avait la foi pour être sauvé, il lui dit," lève-toi, tiens toi droit sur tes pieds". L'homme se dressa d'un bond, il marchait.

Pierre et Paul, les deux piliers de l'Eglise, deux géants de la foi, deux cultures différentes... Mais le premier à avoir annoncer la Bonne Nouvelle ce fut Pierre. Il ne faut pas l'oublier.
Le premier aussi à avoir accompli une guérison à Jérusalem.
Pierre et Jean se rendaient au temple, il y avait là un homme boiteux de naissance. Cet homme voyant Pierre et Jean, leur demanda l'aumône. Pierre fixa les yeux sur lui, de même que Jean, et dit : Regarde-nous. Il les regardait attentivement, s'attendant à recevoir quelque chose. 'Pierre lui dit : Je n'ai ni argent, ni or; mais ce que j'ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ le Nazaréen, lève-toi et marche...et le prenant par la main droite, il le fit lever.
Deux guérisons, deux attitudes différentes, deux tempéraments différents.Comme nous tous.

J'ai pris la peine de lire tous les commentaires; les commentaires des commentaires... bien que mal en point avec une laryngite. Beaucoup de choses ont été dites, certaines un peu trop savantes, compliquées pour moi, 84 ans depuis début Janvier.Mais je ne lâche pas prise ! Ma foi est comme celle d'un enfant; c'est vrai qu'en vieillissant...
Je crois en un seul Dieu, le Père tout Puissant, en Jésus, vrai Dieu et vrai homme, mort pour que nous ayons la vie en abondance. Je crois en l'Esprit qui est Seigneur et qui donne la vie.

Une pensée, une prière à nos absents, plus particulièrement à Brig; que Dieu les réconforte et les bénisse !

Marie Jeanne

Par Marjeanne 24 janvier 2017 à 20 h 08 Répondre à ce commentaire

Christ fondateur. D'accord non pas Paul.Cette guérison dans les actes des apôtres pourrait nous induire dans la même erreur que ces écrits des biblistes et historiens de tout poil...Il faut dire que cette guérison accomplie à Lystres par Paul POUCest bien différente de celle de Pierre à Jérusalem. , contrairement à celle de Pierre, racontée aussi dans les actes des apôtres

Par Marjeanne 24 janvier 2017 à 18 h 52 Répondre à ce commentaire

Il y a comme un défaut !!!

Je ne sais pas ce qui a pu se passer, j'arrêtai momentanément mon commentaire, quand j'ai voulu m'y remettre, il avait disparu ! mystère !

Par Marjeanne 24 janvier 2017 à 20 h 15

Merci frère Nicolas Burle , pour cette belle méditation, je crois en Jésus-Christ fils de Dieu le Père et l' Esprit Saint , pour moi rien ne change , Jésus est le chemin, la vérité, et la vie ...Rita

Par Rita Giuliani 24 janvier 2017 à 17 h 16 Répondre à ce commentaire

Mais Délivre-nous du mal
Auteur : Mgr Albert-Marie de Monléon

Délivre-nous de tout mal Seigneur
Le mal dont Jésus parle dans le Notre Père est le mal au sens fort, destructeur de l'humanité et personnalisé dans le démon.

Et donne la paix à notre temps.
Que l'enchaînement de la violence soit rompu pour une vraie paix dont le monde a tant besoin.

Par la miséricorde, libère-nous du péché.
Le nôtre et celui dont les hommes sont auteurs et victimes.

Rassure-nous devant les épreuves.
Donne-nous force, courage et lucidité devant le mal qui, parfois, se déchaîne.

En cette vie où nous espérons le bonheur et l'avènement de Jésus-Christ notre Sauveur.
Ce sont les paroles de saint Paul à Tite (2,13) : ''attendant le bonheur espéré à la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et sauveur Jésus Christ''.
Tel est le coeur de l'espérance chrétienne : l'attente de la venue du Christ à la fin des temps pour ''juger les vivants et les morts'' et dont l'apparition dans la gloire sera le bonheur éternel des justes et de ceux qui auront agi pour le bien.
Sans cette espérance, notre vie risque de n'être que cendres.

Par Délivre-nous du mal 24 janvier 2017 à 16 h 51 Répondre à ce commentaire

Comme dit PAUL(de Belgique) ainsi que Paul, si je ne compte que sur moi-même, sur ma propre force ou mon propre savoir, seule, je baisserai vite les bras!!
D'ailleurs même avec l'aide de Dieu, en Lui demandant d'être présent, garder espoir et courage n'est pas chose facile.
Personne n'a dit que la vie sur terre est la vie en rose, sans heurts et sans épreuves.
En ce moment j'ai comme lecture "La vie en bleu" et je trouve très juste de se dire que dans la vie, il faut enfiler son"bleu de travail".
Je lis les divers commentaires, très riches et très beaux, tel FRED(merci), ou Audrey, Mahona, Paul, & , et j'en passe.
Car je les lis tous, Bernard aussi, etc...
Chacun son ressenti, sa propre compréhension, que de partage!
Lire la Bible n'est pas simple, et l'interpréter à sa façon,très "scabreux"....Mais j'ai été heurtée par les propos de je ne sais plus son pseudo, sur ce site, qui disait qu'il faut accueillir les épreuves, la maladie, avec plaisir...j'avoue que j'en suis incapable, je ne suis pas "maso"...
Bien sûr, la vie n'est pas linéaire, comme je le dis plus haut, il faut garder confiance et espoir, être dans "la joie de la foi",
comme on dit, mais pas vivre sur un petit nuage, au risque de tomber de haut lorsque les difficultés arrivent en masse!!
Bonne fin de journée à chacun et chacune, merci frère Nicolas pour votre méditation très explicite. Union de prière.

Par monette 24 janvier 2017 à 16 h 17 Répondre à ce commentaire

À & (et à Bernard),

Je voulais simplement dire: je prie avec vous et pour vous. J'aurais peut-être dû dire aussi: SVP priez aussi pour moi. Et j'ajoute maintenant:

Que Jésus nous envoie son Esprit et nous donne à chacun et chacune les lumières, les grâces dont il connaît notre besoin pour nous rendre heureux...

Par Suzanne 24 janvier 2017 à 13 h 32 Répondre à ce commentaire

Merci, chère Suzanne, voilà qui est très chaleureux !

Par Bernard (Bruxelles) 24 janvier 2017 à 18 h 25

Les actes des apotres, restent des actes d'apôtres...
Les lettres de Pierre, Paul, Jacques, restent des lettres d'apôtres et de disciples... des etres humains comme tout le monde.
Les choix des livres qui constituent la bible, le nouveau testament, pareil, des écrits humains, choisis par des humains et la religion demande de croire que c'est Dieu qui parle à travers ces humains de tout bord et de tout poil...
Moi, ces humains, ils m'ont fait comprendre que le message à recevoir et parfois au-delà de ce qu'ils disent, de ce qu'on en dit, de ce qu'ils veulent transmettre et de ce qu'on nous en transmet...
C'est pourquoi il y a toujours une autre façon de les lire qui fait qu'ils peuvent traverser les siècles sans prendre une ride...
Et j'aime beaucoup les écrits et les péripéties de ce cher Paul... qui ose parfois s'opposer à Pierre, le berger du troupeau..

Par & 24 janvier 2017 à 12 h 45 Répondre à ce commentaire

Ce que je retiens des méditations, commentaires et autres lectures que j'ai faites (bien incomplètes certainement) c'est le temps qu'il a fallu pour rassembler ces populations diverses qui avaient reçu l'enseignement des apôtres ou des disciples de Jésus. Tous étaient animés par le désir de faire connaître la Bonne Nouvelle mais je crois qu'il y avait des controverses et des mises en application différentes suivant leurs origines et les vues plus ou moins strictes portées sur les textes. La méditation de Frère Nicolas sur cet épisode de la vie de Paul et les commentaires qu'elle a suscités nous a entraînés loin et a un peu comblé mon ignorance sur sa vie et la façon dont ses épîtres ont été écrites (certaines n'étaient pas de sa main selon ce que j'ai lu). A quelle période, quel concile est-on arrivé à une entente sur les textes des évangélistes, ? A-t-on privilégié les écrits de tel apôtre ? Passionnant et combien riche d'enseignement.
Sans oublier nos frères et sœurs de cette communauté qui nous font part de leurs difficultés ; en union de prière.

Par mahona 24 janvier 2017 à 15 h 07

À la suite de Solange, dont je partage la plupart des interrogations, j'éprouve très souvent le besoin de récriminer contre saint Paul, son fanatisme, sa misogynie (pas uniquement dans la discipline qu'il veut imposer aux femmes : comme par hasard, quand il cite tous ceux qui ont vu le Christ ressuscité, il fait l'impasse sur Marie Madeleine), ses ratiocinations laborieuses, son ego surdimensionné. Quand il ne s'encense pas, il se flagelle à outrance, s'arrangeant pour rester la vedette dans l'autosatisfaction (au nom de "son" Dieu, bien sûr) comme dans l'humilité la plus extravagante. Mais il a aussi offert à notre méditation un monument de la littérature universelle, l'épître sur l'amour, et s'il y a un chrétien qui a couru tous azimuts pour tenter de témoigner de la Bonne Nouvelle, c'est bien lui.
Je viens justement de préparer avec notre petite équipe liturgique de la Sainte-Famille, à Bruxelles, l'animation de la messe du 5 février prochain. Le texte de la 2e lecture, 1 Co 2, 1-5, nous a réconciliés (pour un temps ?) avec ce saint aux multiples facettes.
Que l'Esprit Saint nous éclaire sur les dons et les charismes de nos frères et sœurs, parfois si déconcertants !

Par Bernard (Bruxelles) 24 janvier 2017 à 11 h 40 Répondre à ce commentaire

Certes, Paul n'a pas affirmé être Dieu, mais comment expliquer que dès qu'il est renversé de son cheval sur la route, il n'y en plus que pour lui dans les Actes et dans pratiquement toutes les lettres qui suivent les Evangiles ? Nous ne saurons plus rien de tout ce qu'ont fait les Apôtres de Jésus... Thomas est-il vraiment parti évangéliser l'Inde? Jacques le majeur est-il allé jusqu'à Compostelle en passant par Rome ? Judes, jusque dans le Caucase? Et Pierre, comment en est-il arrivé au martyre à Rome ? Etc... Les Ecritures ne nous parlent plus que de Paul et c'est pour moi, comme si le Christ s'était trompé dans le choix de ses disciples : aucun ne pouvait "intellectualiser et rationaliser" assez son message pour le transmettre aux générations futures... Alors Il est allé chercher Paul... Mais si le Christ s'est trompé sur le choix de ses disciples, alors que croire encore...? Pour moi, je pense que le Christ ne trouvait pas important toute cette dialectique de Paul, qui en réalité "refroidit" le vrai message, le "souffle", en le ramenant à des idées... sur lesquelles on allait construire une Eglise masculine et hiérarchique. Je ne comprends pas les contradictions dans ses raisonnements, en voulant se faire "tout avec tous", ni ses disputes avec Pierre, Marc, Barnabé, et les autres... Personne des apôtres n'est venu le soutenir lorsqu'il fût arrêté à Jérusalem et fait "prisonnier" à Césarée. Pourquoi jouer toujours cavalier seul ? De plus il est, selon l'Eglise mais surtout selon lui-même, l'apôtre des païens. Mais n'est-ce pas Pierre qui, le premier a bâptisé Corneille? Ou encore Philippe qui bâptisa un eunuque Ethiopien? Un prêtre à qui je posais cette question me répondît que cela avait été ajouté dans les Actes afin de ne pas faire perdre la face à Pierre devant le travail de Paul... J'en suis restée ahurie... car que croire encore de toutes les écritures??? L' "apostolat" de Paul reste pour moi difficile à "avaler"...

Par Solange 24 janvier 2017 à 10 h 17 Répondre à ce commentaire

Chers amis,

notre journée commence.

Si je ne compte que sur mes talents,
si je me persuade que tout dépend de ma volonté
pour exercer mon métier,
si je ne m'appuie que sur les études que j'ai faites,
si je ne fais confiance qu'à mon expérience...

... je sais qu'avant midi déjà, je serai fatigué et déçu...

Seigneur Jésus, Tu es là.
Je me dépose devant Toi.
Parce que Tu es Dieu, Tu es la Vie parmi nous.

Aide-moi à être simplement un bon ouvrier,
modeste et si possible compétent.
Aide-moi à me réjouir avec mes frères
dans Ta lumière
des succès de la journée.
Aide-moi à accepter avec eux ce qui ne changera pas.

C'est en Ta Présence que tout se passe,
que tout grandit, et que tout diminue.

Car Tu es la Vie.
et Tu nous l'as donnée.
La source de Ta Vie, c'est l'Amour du Père.

Aide-moi à sentir heureux et petit,
devant Ta Présence vivante dans le cœur de mes frères.

Bonne journée à tous, chacun, vraiment.

Par Paul (Belgique) 24 janvier 2017 à 8 h 04 Répondre à ce commentaire

Aide-moi à me sentir heureux et petit
devant Ta Présence vivante dans le cœur de mes frères.

Par Paul (Belgique) 24 janvier 2017 à 8 h 07

Magnifique, Paul, merci, combien de fois nous vivons ces mêmes sentiments!!

Que le Seigneur soutienne et accompagne votre chemin!
Qu'il vous donne son regard ainsi qu'à chacun de nous, avec la grâce de son Esprit saint!

Par MARIE 24 janvier 2017 à 13 h 37

Cette prière est d'autant plus remarquable que Jacques Lebreton, si mes souvenirs sont bons, est devenu aveugle et amputé des mains vers 20 ans, suite à un accident.

Par Antoinette G 24 janvier 2017 à 7 h 22 Répondre à ce commentaire

Auteur : Martin Luther

En éprouvant que Dieu fait de si grandes choses en elle,
la sainte Vierge, si humble, si pauvre, si peu considérée,
apprend de l'Esprit-Saint une précieuse sagesse :
elle apprend que Dieu est un Seigneur
dont l'unique préoccupation est d'élever ce qui est humilié,
de briser ce qui est armé,
et de guérir ce qui est brisé.

Dieu demeure le seul à plonger les regards
dans les profondeurs de la détresse et de la misère :
il se tient auprès de ceux qui habitent les bas-fonds.

Ne trouves-tu pas merveilleux ce coeur de Marie ?
Elle se sait Mère de Dieu,
élevée au-dessus de tous les hommes,
et elle demeure si humble, si calme
que tout ce qui lui arrive ne l'amène pas
à considérer la dernière des domestiques comme inférieure.
Le coeur de Marie laisse Dieu accomplir son oeuvre.

Faisons de même.
Ce sera là chanter un véritable Magnificat.
La louange de Marie rapporte tout à Dieu :
''Dieu est magnifié !''

Par Marie 24 janvier 2017 à 6 h 33 Répondre à ce commentaire

Moi je pense que Paul après sa conversion à une foi fidèle ce qui lui a donné la grâce de pouvoir guérir au nom de Jésus Christ l'impotent.Paul a été l'instrument de Jésus ce que les juifs n'ont pas compris

Prions pour pouvoir annoncer Jésus Christ Lui le chemin la vérité et la vie

Par Rolande 24 janvier 2017 à 0 h 27 Répondre à ce commentaire

A tant de gens stressés dans notre société,rendus "impotents " ,Paul pourrait dire "arrête-toi, assieds-toi et ......respire !"

Le souffle c'est la source de Vie,la seule composante de notre corps que l'on peut contrôler.Conseil précieux de nos frères bouddhistes.....

" Ferme les yeux.......entends ton souffle..............relie -toi à toutes les créatures.....tu rencontreras ton Créateur...."

Par mic 23 janvier 2017 à 22 h 28 Répondre à ce commentaire

Louange pour la Joie que Dieu donne
Auteur : Jacques Lebreton

O Seigneur, Dieu de paix,
Je t'ai donné toute ma douleur
Et tu m'as donné tout ton bonheur.

Je t'ai donné toute mon angoisse,
Et tu m'as donné toute ta sérénité.
Que mon âme te chante toute sa joie.

Je t'ai donné tout mon égoïsme,
Et tu m'as donné toute ta générosité.

Je t'ai donné toute ma pauvreté,
Et tu m'as donné toute ta richesse.

Oui, qu'elle te chante mon âme, toute sa joie.

Je t'ai donné tout mon rien,
Et tu m'as donné tout ton tout.

Et tout comme à Cana, il y eut trop de vin,
Tout comme à la multiplication, il y eut trop de pain,
Et comme à Tibériade, il y eut trop de poissons,
Et les filets ont craqué.

Dieu quand tu donnes, tu donnes toujours trop de tout.

Je t'ai tout donné, et tu m'as tout donné.
Mais le tout de moi est si petit,
Et le tout de ton amour est si grand...
Et je me suis émerveillé de la beauté de ta présence
Et je me suis ébloui de la lumière de ta grâce
Et je me suis rassasié de ta générosité;
Je me suis abreuvé de ta miséricorde,
Et je me suis enivré de ta tendresse.
Je me suis nourri de ta clémence et de ton infinité
pour que de toute mon âme j'aille à ta recherche,
car sans toi je suis privé de tout bien.

Que mon âme te chante toute, toute sa joie.

Par Louange 23 janvier 2017 à 19 h 32 Répondre à ce commentaire

Jésus est venu pour les malades , et non les bien portant , ce qui me semble juste .Pour ce qui est des maladies , n'oublions
pas qu'avent on pensaient que c'était une punition , voir malédiction , qui est par exemple la Lèpre , et bien d'autres , puis
Dieu merci , les recherches ont accomplis des miracles ...Alors nous devons apprendre à mûrir spirituellement qui est en fait
le véritable message , le baptême n'est pas là pour dire Moi Je suis le plus grand , du tout , il est là pour attester La Parole ,
qui est instituée depuis par les sacrements , puis n'oublions pas ceci ; ne jugez pas afin de n'être vous -même juger !
L'amour croit tout , et rends tout possible , ne se vante pas , ne fait de tort à autrui , bref il se donne , pour ce qui est de ce qui peut épanouir tout être humain dans la quête de l'unité , la paix .
Ce qui est de Dieu parle un langage spirituel , ce qui est du monde , nous montre ce qui est à César . Le pouvoir des hommes peut parfois aller dans des extrêmes de se faire passer pour des dieux , oui mais en soumettant les autres
voir en sacrifiant des innocents , ce qui d'ailleurs était une pratique courante dans l'ancien temps . Imaginez , être choisi
pour être sacrifier , tuer , égorger , et qui sait quoi encore ...Loin d'être spirituel ...Atteindre la sagesse de Dieu , est d'un bout du monde à l'autre , non dans nos différences culturelles , mais dans l'entraide humanitaire , qui plus est , nous contribuons alors
face au pouvoir établi dans toutes les nations , à ne pas faire des hommes des chiffres , mais des personnes avec des Noms , ainsi nous constatons que les personnes missionnaires partent et reviennent transformées .Si l'on reste avec des bien portant , on finit par faire quoi ? Des compliments ? et quoi , après encore ..Une remise en question reste toujours le moyen aussi de vérifier ce qui encore est caché en nous , on se découvre en Dieu , et non dans les hommes , pourtant
n'oublions pas les véritables miracles , ils ne sont pas là pour ceux qui croient , mais pour attester la véracité de Dieu .
Oui Prudence est de mise , car hélas bien des gens utilisent son Nom pour épater , soumettre , exploiter des malheureux sans connaissance , La Bonne nouvelle , est le moyen qu'elle soit orale , lue , d'aller de part le monde , libérer les prisonniers , et leur donner de vivre librement ce qui est de vivre librement leur spiritualité , Jésus d'ailleurs à commencer à
CAPHARNAÜM , c'est dire là confusion que nous faisons et créons .N'oublions pas que seul Dieu est parfait , car tous nous courons pour recevoir des miracles , c'est dire aussi combien nous sommes soupe au lait .Ya pas de bouc émissaire , il y a juste le besoin de transmettre , de donner ce qui peut mettre en oeuvre Le Miracle que chacun à le droit de recevoir , aimer et être aimer ...Dieu est plus grand que notre coeur ,même si celui -ci nous accuse , Dieu jamais .On peut alors vivre la libération qui est ce qui divise , meurtri , ment , de façon visible et invisible.Je pense aussi à la pureté qui est si fragile ,bien souvent outragée par pure méchanceté , pire c'est Dieu qu'on outrage au travers de ceux -ci ...Mais bon , il ne suffit pas de dire Seigneur Seigneur ....Demandons d'affermir en nous l'amour de Dieu qui surpasse tout ce que nous pouvons imaginer .Merci frère Nicolas , que celui qui n'a jamais péché , me jette la première pierre , c'est tout dire . Donner un culte à Dieu , me parle seulement de servir Dieu et non pas de pratiques vaines ....Ma grâce te suffit , oui , c'est être dans nos fragilités ,
nos joies , souffrances ... la gloire de Son Nom .Pensées pour Monette , et Brig .

Par fred 23 janvier 2017 à 19 h 26 Répondre à ce commentaire

"C'est être dans nos fragilités, nos joies, nos souffrances".... Une phrase que je viens d'entendre "Dieu nous aime non pas malgré nos faiblesses, mais avec nos faiblesses", fait suite à ce que vous avez écrit Fred et apaise. Douceur de se sentir aimé. Union de prière avec tous ceux/celles en route sur le chemin.

Par mahona 23 janvier 2017 à 21 h 44

Dieu aime notre souffrance. Il la prise à sa juste valeur, comme le potier aime l'argile, sans laquelle il ne peut créer ses œuvres. N'est-ce pas cela la Miséricorde? Qui pourrait aimer notre souffrance, notre impuissance à faire le bien et notre facilité à faire ce que nous ne voulons pas si ce n'est Celui qui, s'en saisissant, en fait son Amour aujourd'hui. La Miséricorde est divine en ce qu'Elle crée ce qu'aucun humain peut créer: de l'Amour avec nos faiblesses, nos vulnérabilités sont changées en Amour. C'est Lui, Dieu, le grand artiste qui connait le prix de nos péchés. De Paul jeté à terre, Il fait Paul debout. De son péché, la Miséricorde divine fait de l'Amour reçu et donné. Apprendre à aimer comme Dieu nous aime, c'est apprendre à reconnaître le prix de nos péchés, le prix de notre souffrance et à en bénir Dieu, à les aimer nous aussi, à nous aimer pécheurs, à avoir pour soi ce regard du créateur, ce regard qui crée l'Amour. Vous arrive--t-il à vous de bénir Dieu pour vos jambes qui ne vous portent plus? Pour votre langue qui dit n'importe quoi et pis encore? Dieu m'aime et connaît que c'est de cet état de choses qu'il fera son oeuvre. Miséricorde. La conversion de Paul est la Miséricorde de Dieu à l'oeuvre.

Par S. Rouleau 24 janvier 2017 à 2 h 36

Je ne pensais pas susciter tant de commentaires, à mon commentaire...
Je crois qu'aujourd'hui ma foi n'est plus "religieuse", elle se situe entre confiance et résignation, dans la conscience de mes limites et de ma vision partielle de toute vérité sur le Monde, ce qui le fait, ce qui l'habite, et où il va...
Mais, je le reconnais, c'est la religion catholique et la foi simple et naïve en son message, qui m'ont conduit jusque-là. Peut-être me suis-je perdue en route, et que j'ai perdu la lumière, voire je ne l'ai jamais rencontré,... à moins que ce soit l'inverse, "à l'insu de mon plein gré"...
Ça doit être pour cela que je continue de fréquenter ce site des dominicains...

Par & 23 janvier 2017 à 19 h 18 Répondre à ce commentaire

Oui: "se détourner de vaines pratiques", se laisser habiter par l' Amour pur et absolu de Dieu Vivant et Créateur et n'être que son "instrument" auprès de nos soeurs et frères. Taire en nous toute notion de bouc émissaire. C'est ce programme que m'inspirent la Parole et la méditation du jour: fais-nous la Grâce, Seigneur, d'être en mesure de le mettre en oeuvre, si tel est ce que Tu nous inspires.

Merci à vous

Par Michelle 23 janvier 2017 à 17 h 10 Répondre à ce commentaire

Ô Seigneur, fais de nous des instruments de ta Parole pour propager Ton nom auprès de nos frères et sœurs en humanité. En UDP avec toutes et tous.

Par Jean-Louis 23 janvier 2017 à 16 h 40 Répondre à ce commentaire

Le Dieu des chretiens est un Dieu vivant incarné et ressuscité, avec la trinité bien sur.
C'est la base de la foi chretienne. Un Dieu qui a pris notre condition humaine, qui n'est pas venu éradiquer le mal mais le combattre avec pour seule arme sa Foi en son Père !
Ses apôtres devaient annoncer ce Dieu, ni magicien, ni horloger ou marionnettiste, ni glorieux, mais petit, humble, discret et respectueux de la liberte de chacun. Jesus désignait son Père comme le seul Dieu à adorer, c'est à dire, étymologiquement, à qu'il fallait adresser ses prières... est il besoin de se mettre à plat ventre, alors que ce Dieu ne demande que sincérité, clarté et vérité.
Le chemin qu'il nous montre est celui d'une vie pleine de tourments, habitée par l'orgueil et la démesure de certains hommes, qui justement se prennent pour des Dieux et saccagent ce qui peut être beau et sain alors que nous en avons tant besoin. Mais nous laissons faire aussi ! Et ce depuis des générations... l'inconscient et le patrimoine collectifs sont bien présents dans nos vies.
Le "prince"de ce monde comme le dit le christ dans N T, le tentateur est à l'œuvre et nous ne savons pas toujours lui résister ou le voir dans notre vie.
Dieu à besoin de nous tous pour que sa création continue à grandir dans le bien.
C'est ce que je retiens grosso modo de ce que je peux lire ou étudier avec d'autres, sur un chemin qui pour moi me fait souvent revenir à la case départ parce que les doutes, les revoltes prennent le pas sur cette Foi qui est loin d'être simple et qui me paraît parfois si lointaine dans l'église même. Les "chretiens" ne sont ni les meilleurs ni les plus lucides quant à leur propre vie.
Chacun sa route, chacun son chemin, comme dit la chanson, il n'empêche qu'une fois emprunté, le chemin paraît bien long, bien accidenté, penible et semé de cailloux... et Dieu bien absent. Mais pourquoi donc alors continuons nous ?
Paul un jour découragé s'est adressé à Dieu qui lui a répondu "ma grâce te suffit"...
Ben !!!! Pas facile à mettre en œuvre quand la foi tâtonne, vacille, bute....
alors,mon Dieu, s'il te plaît !

Par Blandine 23 janvier 2017 à 15 h 17 Répondre à ce commentaire

Comme Paul, nous sommes devenus chrétiens par le baptême: chacun de nous est fils adoptifs de Père, temple de l'Esprit Saint et disciple du Christ. Quelle responsabilité avons-nous ! Aujourd'hui c'est sur nous que Jésus compte pour annoncer l'Evangile, et témoigner avec enthousiasme qu'il est Dieu, né de Dieu. En ai-je vraiment conscience ?... en suis-je capable ?...

Par Mamoune 23 janvier 2017 à 14 h 58 Répondre à ce commentaire

Les apôtres sont envoyés dans toutes les nations pour annoncer la Bonne Nouvelle (l'Evangile), c'est à dire que la parole de Dieu n'est pas dans l'au-delà du temps ou de l'espace, mais dans le coeur de l'homme. Dieu est celui du présent (d'où les miracles, parce que la conversion peut être instantanée), et aussi Dieu de l'universel (d'où une nouvelle définition du prochain). C'était une conception révolutionnaire, un saut qualitatif par rapport aux croyances existantes : Dieu du passé (culte des ancêtres) et de la tribu ou de la cité (lois de Moïse, culte de l'empereur). Ce qui explique qu'il ait fallu plusieurs siècles pour l'intégrer. L'Eglise a d'ailleurs intelligemment donné une place aux anciennes croyances qui avaient une fonction sociale : culte des saints, protecteurs de villes, de corporations, prières et commémoration des défunts...Mais fondamentalement, ce qu'a annoncé Jésus, c'est que le Dieu des vivants, la vérité de l'amour sur quoi la vie est fondée, mais qu'il y a un chemin à parcourir pour y participer. Dieu à aimer plus qu'à craindre...Foi basée sur l'amour (reconnaissance des bienfaits accordés gratuitement) plus que sur la peur (soumission intéressée).
Enfin, c'est là où j'en suis de mon cheminement pour avoir une foi efficace...

Par Antoinette G 23 janvier 2017 à 14 h 57 Répondre à ce commentaire

Certes c'est à Antioche de Syrie qu'au 1 er siècle après le passage et l'action de Paul dans cette ville, c'est ici que pour la 1 ère fois on donna le titre de Chrétiens aux disciples de Paul...
Mais Chrétien vient du mot Christ ou Messie qui est le même mot en grec et veut dire "Ouint du Seigneur" donc reconnu roi béni par l'Eternel !
Paul a été la voix qui a porté la parole de Dieu dans toute l'Asie mineure et même au delà !
MERCI Seigneur pour tout cela aussi !

Par Cl@udio 23 janvier 2017 à 14 h 15 Répondre à ce commentaire

A quels dieux accordons-nous notre foi aujourd'hui : idéologies politiques diverses et variées, idéologies de la nation ou même de la race, idéologie du désespoir, argent, richesses amassées ou autres.
Quels sacrifices personnels ne faisons-nous pas pour ces faux dieux ?
"tournez-vous vers le Dieu vivant, lui qui a fait le ciel, la terre, la mer, et tout ce qu'ils contiennent !"
Comment être reconnaissante à ce Dieu vivant ? en étant vivante à mon tour ? comment se tournez vers lui qui est Vivant ?
Hier le prêtre nous disait : quel est mon propre chemin de Damas ?

Par Célestine 23 janvier 2017 à 14 h 05 Répondre à ce commentaire

Christ fondateur... mais de quoi?
Son but n'était pas, me semble-t-il de fonder le "christianisme". Il a juste dit que les vrais adorateurs adoreraient le Pere en esprit et en vérité. Mais comme Philippe on peut se demander qui est le père...
Quand aux miracles je trouve qu'ils prennent souvent beaucoup trop de place, que ce soient ceux de Jesus ou de Pierre, Paul, (Jacques?...)...
Si c'était si important les miracles pour quoi Jesus n'a-t-il guéri qu'une seule personne à la piscine de bethesda (par exemple parmi d'autres)?
Adorer le Christ, qu'il soit en croix, mort ou ressuscité n'est-ce pas adorer un homme? Quand bien même il soit Dieu fait homme?
Et puis pourquoi adorer un Dieu? Quel qu'il soit...
j'avoue que toutes ces "histoires" d'adoration de Dieu ou de "vénérations" de personnes, m'éloignent un peu plus des religions en tout genre, et de leurs rites, ou sacrements, avec leurs "grâces" comme ils disent, qui y seraient associées...
Le chemin, la vérité et la vie, c'est la confiance malgré tous les doutes, les souffrances et les inconnus de la vie...
C'est mettre un pied devant l'autre chaque jour, sans se soucier du lendemain (car à chaque jour suffit sa peine, et souvent on voudrait aller plus vite et plus loin que la musique), parfois même sans savoir où on va, en avant, en arrière ou sur le côté à gauche ou à droite... la seule chose dont je suis sûre c'est qu'un jour je mourrais, comment et quand, je ne sais pas. Et ce qui se passe après, vu les différentes idéologies et religions, je verrai bien à ce moment-là ce qu'il en est!...
Je ne veux pas la mort de mon prochain,... mais de là à être responsable de sa vie ou son gardien, ce n'es pas forcément de mon ressort...

Par & 23 janvier 2017 à 12 h 30 Répondre à ce commentaire

En réponse à &

Que l'Esprit Saint vous éclaire et que Jésus se manifeste à vous!

Par Suzanne 23 janvier 2017 à 13 h 44

Chacun est libre de croire ou de ne pas croire, mais si nous allons "de l'avant" en mettant "un pied devant l'autre" comme vous le dites, c'est déjà beaucoup!!!

Alors je vous souhaite bonne marche, bonne avancée, &, et sachez que nous prions pour vous et pour chacun.

Par MARIE 23 janvier 2017 à 13 h 56

Je me trouve à un niveau de conscience différent des chrétiens endoctrinés.Je m'étonne souvent de leurs croyances.Je me dis:ils ne sont pas ni plus ni moins que moi.Nous cherchons tous les uns les autres l'harmonie de vivre heureux sur cette terre.Sortir de cette magie que le ciel va nous exaucer.Tout part de soi:cultivons nos terres,pratiquons l'humilité,ouvrons nos coeurs à nos familles pardonnons.Après la mort qui sait?mais je suis certaine d'une chose,je veux bien vivre ma vie présente et surtout ne pas louper à aimer les êtres près de moi.
alarg

Par alarg 23 janvier 2017 à 14 h 02

Les miracles, les guérisons me laissent aussi un peu mal à l'aise: pourquoi Jésus ne guérissait-il pas tout le monde? Pourquoi aujourd'hui Dieu ne guérit-il pas cet enfant atteint d'un cancer?... Mystère insondable! Mais peut-être que le "miracle", la guérison ne sont pas toujours là où on les attend? Beaucoup de malades revenant de Lourdes disent que s'ils n'ont pas été guéris, ils se sont sentis envahis d'une paix et d'une joie intérieure. D'autre part, Dieu compte peut-être sur nous pour faire des miracles ? Dans la multiplication des pains, Jésus dit aux apôtres: "donnez-leur vous-mêmes à manger", et c'est à partir de 5 pains et 2 poissons qu'il nourrira la foule. Aujourd'hui, n'est-pas miraculeux de voir l'élan de solidarité quand des gens ont tout perdu suite à un incendie ou une inondation?

Par Mamoune 23 janvier 2017 à 16 h 15

" Et puis pourquoi adorer un Dieu? Quel qu'il soit..." dites- vous.
N'est- ce pas la question à laquelle le rebelle a répondu...
Quand tous mes " pouquoi" m'entraînent dans le refus, je prie
pour obtenir l'humilité dont j'ai grand besoin pour reconnaître Celui qui est.
En union de prières

Par Suze 23 janvier 2017 à 16 h 18

Permettez-moi de vous demander, chère Suzanne, le sens de votre réponse à &.
J'espère que vous ne voulez pas lui signifier qu'elle ne dispose pas des lumières de l'Esprit Saint et que Jésus ferait bien de la retirer de l'erreur où elle se fourvoie. Pardonnez-moi si ce ne sont pas ces considérations condescendantes qui vous inspirent. Quoi qu'il en soit, je tiens à témoigner que j'éprouve beaucoup de sympathie pour celles et ceux qui expriment leurs doutes et leur questionnement et, selon mon humble avis, & a le mérite du franc-parler et nous oblige à prendre conscience de notre attitude trop souvent béni-oui-oui, laquelle n'est pas, me semble-t-il, celle qu'attend de nous le Dieu aimant qui a assumé à la fois les vicissitudes et la grandeur de notre humanité.
Bien cordialement à toutes et à tous.

Par Bernard (Bruxelles) 23 janvier 2017 à 16 h 18

Vous avez raison &, la chose sûre est qu'un jour nous serons morts. Heureusement, nous ne le savons pas tout de suite et dans l'attente de cette date inconnue, nous participons à la vie en créant, aimant, goûtant à ses joies et ses peines..... Les rites religieux sont particuliers à chaque religion et relèvent parfois du simple bon sens. Dieu a terriblement besoin des humains pour se faire connaître et si "son chemin montre une vie pleine de tourments", elle ne me semble pas plus facile ou protégée selon d'autres croyances. Des hommes, des femmes ont choisi de parler de ce Dieu fait homme en la personne de Jésus, de ce qu'ils savent de Sa vie. Derrière les mots, comme vous le savez, il y a les interprétations, les sens cachés que l'on découvre par l'étude. Et par la foi. Une foi qui demande de croire à ce que nous ne voyons pas, que nous ne comprenons pas souvent et qui nous paraît terriblement injuste venant d'un Dieu qui prêche l' Amour. Pour reprendre une phrase de Ste Bernadette à propos des paroles de la Vierge Marie : "Elle ne m'a pas demandé de vous le faire croire, elle m'a demandé de vous le dire". L'enseignement du Christ nous est donné ; que nous puissions y trouver de quoi continuer à avancer sur ce chemin "bien long, bien accidenté".

Par mahona 23 janvier 2017 à 16 h 41

Quelle bonne nourriture !... Pour fortifier notre Foi, je me régal, merci à tous

Par HENOUILLE 23 janvier 2017 à 12 h 06 Répondre à ce commentaire

Je suis très reconnaissante pour ce commentaire qui permet de comprendre comment Paul et Barnabé refuse d'être pris pour des dieux en expliquant que seul Jésus chemin, vérité et vie est Dieu, né de Dieu et qu'il appelle par grâce à annoncer la Bonne Nouvelle à toutes les nations.

Par Hélène S. 23 janvier 2017 à 11 h 39 Répondre à ce commentaire

Bonjour Frère Nicolas et à vous qui commentez.
La lecture que je fais et du texte et de votre propos Frère Nicolas, c'est que nous, êtres humains, pour une bonne part, sommes facilement portés à déifier un autre être humain. Grave erreur ! Des gens ont besoin de vedettes humaines d'où cette prise de position à l'effet que Paul serait le fondateur du christianisme. Nul doute qu'il en a été et en demeure «un instrument important». Paul m'est modèle de foi. Modèle qui puise sa foi chez Jésus. Pas de Christ, pas de Paul. Pas de Christ, je perds la foi. Pas de Paul, je survis.
Je me considère privilégié d'avoir non pas LA foi mais une foi dans le Christ-Jésus, dans Dieu Père, dans Dieu Esprit, dans Paul, dans PIerre, dans Luc, Matthieu. dans Thérèse de l'Enfant-Jésus. Bref dans tout ce qui me nourrit autant l'âme que le coeur et l'esprit. Frère Nicolas et vous qui commentez vous me nourrissez et je vous en suis reconnaissant.

Par Gaston Bourdages 23 janvier 2017 à 10 h 47 Répondre à ce commentaire

Très touchant l'histoire ça nous donne plus de foi en soit

Par Assomo mintsa marie Thérèse 23 janvier 2017 à 10 h 30 Répondre à ce commentaire

"... et vit qu'il avait la foi pour être sauvé". Combien sommes-nous à espérer être sauvés par la Parole ? Cette foi ardente qui nous fait espérer en un retournement de situation, un "miracle". La guérison spectaculaire de l'homme infirme par Paul frappe les esprits ; plus lente et moins visible est la guérison des maux qui nous empêchent d'être vivants. Notre foi peut vaciller devant l'espoir déçu. Nous aimerions pouvoir disposer du don de guérison, du discernement qui évite les chutes, les maladresses. Nous aimerions que l'Esprit nous guide en toutes circonstances. Seigneur, Toi qui connais le fond de nos cœurs, ne nous laisse pas dans le doute ; à ceux pour qui la vie est une épreuve apporte un peu d'apaisement. "Je suis le Chemin, la Vérité, la Vie" : donne-nous la force de vivre notre vie ; de témoigner de ton Amour.

Par mahona 23 janvier 2017 à 9 h 59 Répondre à ce commentaire

Oui, nous aimerions bien posséder ce pouvoir de guérison, de soulagement, de réconfort.
Mais cernés par nos propres angoisses, nos douleurs physiques et psychiques, nous ne comprenons pas pourquoi nous ne sommes pas, nous aussi guéris, pour mieux servir les autres... y a ta il des maillons manquants dans cette chaîne, pourquoi tant de gens
éprouvés ? Dieu voit, entend, alors pourquoi ? Ou sont les "apôtres" de notre époque et font ils eux aussi ces fameux miracles nombreux dans le nouveau testament ?

Par Blandine 23 janvier 2017 à 10 h 57

Vous efforçant de conserver l'unité de l'Esprit par le lien de la paix .Il y a un seul corps , un seul baptême (Ephèsiens 4: 3, 5;
Les témoignages sont depuis des siècles dans ce qui se définit ; insaisissable , saisissable par le baptême .
Qui est aussi de s'instruire les uns les autres , dans l'entretien par des prières , des psaumes .
On ne peut rester indifférent dans des liens d'amour , car par Jésus le Premier , Lui aussi se fait baptisera afin de nous interpeller dans l'Esprit Saint .

Le catéchisme dure toute une vie , dans ce qui fait de nos traversées , nos expériences , une recherche au travers de La Parole
Qui est dans ce partage de ce qui est trouvé , un moyen de grandir dans la foi . Ce qui est sacré , donc demeure un sacrement unique , non pas venant des hommes , mais bien de Dieu . Ainsi l'évangile de ce jour , où l'on traite Notre Seigneur Jésus de démon à cause de ce qu'Il fait montre aussi , une facette de ce qui est contre Dieu , le blasphème
à l'Esprit Saint qui n'est pas pardonnable . Le Seigneur est vrai en tout ce qu'Il dit , fidèle en tout ce qu'Il fait , d'où l'importance de l'éducation de nos enfants , qui est aussi de leur faire comprendre , que le Christ a détruit la mort , faisant
resplendir l'Evangile . L'espérance , l'endurance , la fidélité , reste donc un moyen d'approcher la perfection qui est d'aimer comme Dieu nous aimes . Abattant les murs de séparation ,non pas dans une image , mais bien dans la véracité de ce que
l'on est porteur d'un baptême qui proclame de la vie à la mort , la résurrection du premier né par l'Esprit Saint . Jésus Christ;Verbe fait Chair .
L'Esprit de Dieu repose sur nous , dans cette consécration , qui ne demande que de chercher et trouver , que de partager
ce qui dans l'exemple de la prière de Jésus :Notre Père qui êtes aux cieux , d'avoir ce Pain quotidien , qui spirituellement
nourrit Le Corps , âme et Esprit . Il faut acquérir un Esprit de discernement pour comprendre petit à petit , que l'image que
l'on voit au travers des uns et des autres , même si belle , n'est pas crédible si elle , juge , divise , condamne ..à l'inverse
ce qui rassemble , console , et consolide ces liens d'amour que Dieu par La Nouvelle Alliance , confirme , il ne nous reste donc plus que constater que ces promesses sont réalisées , et qu'il nous reste plein d'amour pour offrir aux nourrissons
Le Royaume de Dieu dans l'onction du baptême .Dieu les mènera tout contre son coeur ...Marie l'Immaculée Conception
nous donne à réfléchir , dans l'engagement qui est aussi de rester jusqu'à la fin au pied de La Croix .Modèle de perfection
à aimer , chérir .Si je ne te lave pas , tu n'as pas de part avec Moi , Jean 13 , 8.

Par fred 23 janvier 2017 à 8 h 24 Répondre à ce commentaire

Il me semble que la confusion vient du fait que Paul ne dit pas : "au nom de Jésus Christ, l?ve-toi ". Cest donc comme si cetait de sa propre puissance qu' il avait fait cette guerison.
Pierre et Jean n'ont pas eu cette confusion lorsqu' ils ont guéri le paralytique puisqu' ils l'ont faite Au nom de Jésus Christ. Quen pensez-vous?

Par Solange 23 janvier 2017 à 8 h 12 Répondre à ce commentaire

Mais Paul a dit"... Tournez-vous vers le Dieu vivant" aux hommes qui voulait lui dédier des sacrifices... Donc Jésus, le Dieu vivant, le pain de vie, le Chemin. Jésus engendré non pas créé... Jésus né de l'Esprit Saint (cf. l'Évangile au quotidien de ce jour).

Par Marilou 23 janvier 2017 à 9 h 36

Nous vous attendions,frere Nicolas comme je vous le disais hier.Merci d'avoir rèpondu à notre attente.Merci à tous les intervenants qui nous font progresser dans notre marche.Bonne journée à tous

Par Annie2 23 janvier 2017 à 7 h 34 Répondre à ce commentaire

Hermès... Si les habitants de Lystres se trompent en voyant en Paul un dieu, leur intuition est par ailleurs juste lorsqu'ils reconnaissent en lui les attributs d'Hermès, le messager. Hermès qui ouvre des chemins, des passages, porteur à la fois de la révélation de la sagesse aux hommes et des multiples manières dont le message est reçu. Hermès, l'insaisissable.

S'il n'est pas Dieu, Paul est bien le messager de la Bonne Nouvelle. Par sa venue il ouvre des chemins à ceux qui reçoivent sa parole, des chemins de sagesse, de vérité. Le chemin. Les dieux ne se sont pas faits pareils aux hommes, comme le pensent les lycaoniens, mais Dieu s'est bien fait homme, il est descendu chez les hommes et a vécu parmi eux. Bonne nouvelle pour cet infirme que Dieu, par Paul, relève. Violence pour toute réponse de la part de ceux qui ne veulent l'entendre. On ne met pas la main sur Dieu, on ne met pas la main sur son messager non plus. La foule peut bien penser l'avoir tué, Paul a échappé.

Dieu relève, l'infirme de naissance comme le messager. Dieu fait vivre, Dieu donne vie. Il l'a toujours fait, que l'homme le sache ou non. Accueillez-le dans votre vie, ouvrez-vous à lui. Il est la Vie. Cette Bonne Nouvelle, Paul fait mieux que l'annoncer, il l'incarne. "[C]elui qui croit en moi fera, lui aussi, les œuvres que je fais : et il en fera même de plus grandes, parce que je vais vers le Père. Et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai" dit Jésus (Jn 14, 13). Il la vit.

Merci fr. Nicolas ! Une très belle semaine à tous. Prières pour tous et avec tous.

Par Audrey 23 janvier 2017 à 6 h 41 Répondre à ce commentaire

Hier,dimanche a été rappelé le passage de Paul qd il s'adresse aux corinthiens : "Moi, j'appartiens à Paul, Moi à......" Paul martèle ds ses écrits qu'il n'est qu'un passeur de Jésus Christ, crucifié pour nous sauver. Même s'il a un tempérament "certain" et des propos très durs parfois, en particulier vis-à-vis des juifs non convertis et de la Loi, j'ai l'impression qu'il a tjrs été le messager de Jésus Christ.
Jésus a eu des messages forts sur l'obéissance à Loi (pas un "i", pas un.....) mais son nécessaire dépassement...ça ne devait pas être facile à comprendre pour les scribes & Pharisiens bien "installés" un tel chamboulement !
Pouvez-vous m'expliquer pourquoi "Jésus n'aurait pas voulu tout ce que Paul a construit ds ses lettres et ses voyages" Merci beaucoup d'avance.

Par Carpier Danielle 23 janvier 2017 à 5 h 46 Répondre à ce commentaire

Auteur : Jean-Paul II

Accorde-nous, Seigneur, la paix et l'unité.
Que la paix du Christ nous guide dans notre vie :
dans la paix, Dieu nous a tous appelés
à former un seul corps.

Accorde-nous, Seigneur, la paix et l'unité.
Dans sa chair, Jésus-Christ a détruit
tous les murs de séparation :
par sa mort sur la croix,
il a détruit toute hostilité.

Il n'y a qu'un seul Seigneur,
une seule foi, un seul baptême.
Il n'y a qu'un seul corps et un seul Esprit,
et nous sommes tous appelés
à une seule espérance.

Prions :
Père, donne-nous la grâce
de nous aimer les uns les autres,
afin que, dans l'unité de l'Esprit,
nous professions notre foi en vivant
dans la concorde et la sainte paix,
témoins de l'Evangile de salut
de l'unique Seigneur du ciel et de la terre,
Jésus-Christ, ton Fils, qui vit et règne
dans les siècles des siècles.

Amen.

Par Baptême. 23 janvier 2017 à 4 h 25 Répondre à ce commentaire
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