Paul

« Jésus t'est apparu sur le chemin par lequel tu venais » Actes des Apôtres 9,17

Paul et Barnabé face aux païens

Actes 13, 42-52

À leur sortie de la synagogue, les gens les invitaient à leur parler encore de tout cela le prochain sabbat. Une fois l’assemblée dispersée, beaucoup de Juifs et de convertis qui adorent le Dieu unique les suivirent. Paul et Barnabé, parlant avec eux, les encourageaient à rester attachés à la grâce de Dieu. Le sabbat suivant, presque toute la ville se rassembla pour entendre la parole du Seigneur. Quand les Juifs virent les foules, ils s’enflammèrent de jalousie ; ils contredisaient les paroles de Paul et l’injuriaient. Paul et Barnabé leur déclarèrent avec assurance : « C’est à vous d’abord qu’il était nécessaire d’adresser la parole de Dieu. Puisque vous la rejetez et que vous-mêmes ne vous jugez pas dignes de la vie éternelle, eh bien ! nous nous tournons vers les nations païennes.
C’est le commandement que le Seigneur nous a donné : J’ai fait de toi la lumière des nations pour que, grâce à toi, le salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre. » En entendant cela, les païens étaient dans la joie et rendaient gloire à la parole du Seigneur ; tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle devinrent croyants. Ainsi la parole du Seigneur se répandait dans toute la région. Mais les Juifs provoquèrent l’agitation parmi les femmes de qualité adorant Dieu, et parmi les notables de la cité ; ils se mirent à poursuivre Paul et Barnabé, et les expulsèrent de leur territoire. Ceux-ci secouèrent contre eux la poussière de leurs pieds et se rendirent à Iconium, tandis que les disciples étaient remplis de joie et d’Esprit Saint.

Méditation

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Secouer la poussière de ses pieds

Une rue de Jérusalem le vendredi soir : les musulmans sortent de la grande mosquée de Jérusalem, les juifs se pressent vers le mur des lamentations en murmurant quelques psaumes tandis que le prêtre arménien revient de sa journée de service au Saint-Sépulcre. Un métro parisien, toute cette foule bigarrée, beaucoup loin de Dieu et de la Bonne Nouvelle. Comment annoncer le Christ ?
Notre annonce de la Parole à temps et à contretemps ne doit jamais nous faire oublier que nous ne sommes pas ceux qui convertissent. Pourquoi cet homme ne veut pas entendre la Bonne Nouvelle, comprendre que Jésus vient le sauver ? Notre frustration peut être bien grande devant l’énormité de la tâche et le refus des hommes. Cette expérience a été celle des apôtres et ils n’ont pas toujours mieux fait que nous. Ils se sont découragés parfois.
C’est Dieu qui convertit, c’est le cœur de l’homme qui résiste, et nos gestes, nos paroles ne sont que de pauvres moyens – pourtant nécessaires – pour ouvrir une porte à la rencontre entre chaque homme et son Créateur. Quand j’ai eu ce type d’expérience, je me suis toujours dit qu’il ne fallait pas d’acharnement : j’ai continué ma route en me disant que chacun a été créé libre, infiniment libre.
Ce refus, c’est la rançon de notre liberté. Il reste l’espérance, chevillée au corps, que cet homme, un jour, sera prêt, que ce petit-fils qui ne connaît pas la foi se rappellera la fidélité dont nous avons témoigné et qu’il rencontrera Dieu. Que « le salut parvienne aux extrémités de la terre ».

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59 commentaires

Merci Pous Ça

Par Benilson 20 avril 2018 à 22 h 14 Répondre à ce commentaire

Merci, Frère Olivier pour cette méditation;pour moi, il ne s'agit pas de mes petits enfants, mais de mes grands enfants.Je ne suis pas capable de leur parler de ce que je crois, seulement de ce que je peux vivre;
je poursuis la route que je suis capable de vivre, priant pour que Jésus souhaite les rencontrer.
Que Dieu continue à vous inspirer et vous bénisse.
JID2

Par DELEAU Jeannine 26 janvier 2018 à 22 h 42 Répondre à ce commentaire

Merci, frère Olivier Catel, pour cette belle méditation qui nous donne de l'esperance. J'en ai notamment bien apprécié la fin qui me touche particulièrement, concernant mes petits-enfants, dont comme beaucoup de grands-parents, je m'inquiète, leurs parents ne leur parlant pas de Dieu. Merci de nous rappeler la liberté d'écouter ou non la parole de Dieu et merci surtout pour cette espérance qu'ils peuvent faire la rencontre de Dieu, peut-être en se souvenant que nous entrions ensemble,dans une église pour prier et allumer une lumière ou lorsqu'ils retrouveront la crèche et se souviendront de celle que nous préparions tous les ans et dont ils aimaient toucher et bouger les personnages...

Par Durand Liliane 22 janvier 2018 à 17 h 11 Répondre à ce commentaire

Merci beaucoup frere Olivier .Merci de nous rappeler que c'est Dieu qui convertit ,que l'homme est libre de dire oui ou non .Que les frères tracent un chemin et que nous laissons un germe quelquefois sans le savoir..Que le petit fils qui ne connaît pas Dieu trouvera ce germe ou rencontrera ce frere qui pourront lui montrer que Dieu donne sens à sa vie .Merci pour ces paroles d'espérance .Merci et en pensées avec vous à Jerusalem .Bien cordialement .Marie Jo

Par Rauscher Marie Jo 21 janvier 2018 à 23 h 57 Répondre à ce commentaire

Je trouve que le mot Salut est très difficile à comprendre. Parler de refus de la Foi pour cet homme est peut-être injuste ..Si l'on présentait davantage Jésus comme étant venu incarner l'Alliance que Dieu propose aux êtres humains pour les aider à
être pleinement humain justement et répondre à cette alliance par la connaissance de l'Evangile, ne serait-ce pas plus compréhensible et plus vrai?
C'est la question que je me pose depuis longtemps, j'ose aujourd'hui la formuler ...la prise de conscience du péché et du Salut viendra de soi par la suite, merci de me lire
Bernadette Aumont

Par Aumont bernadette 21 janvier 2018 à 22 h 33 Répondre à ce commentaire

Bernadette,
Je partage votre idée et vais la propager lors de mes rencontres de groupe. Merci de nous suggérer cette façon de proposer le message de la Bonne Nouvelle comme une Alliance ( ce qu'elle est effectivement), au lieu de péché et salut. La compréhension viendra.....Je conserve votre commentaire.

Par Suze 26 janvier 2018 à 4 h 09

Jésus est venu pour tous, nous avons à croire que notre mission est importante. C'est Dieu qui donnera le succès ou non.
Marguerite

Par Carignan 21 janvier 2018 à 21 h 42 Répondre à ce commentaire

HYMNE : FERME MES YEUX POUR REVOIR TES MERVEILLES
J.F Frié — Chalet

Ferme mes yeux pour revoir tes merveilles
en ce moment que le jour fuit !
Allume dans la nuit
une clarté nouvelle !

Que le silence alentour me console
de la faiblesse de ma foi,
puisque j'écoute en moi
résonner ta parole !

Jusqu'à demain, si se lève l'aurore,
je t'abandonne mon esprit !
Ta grâce me suffit,
c'est elle que j'implore.

Par Hymne 20 janvier 2018 à 19 h 45 Répondre à ce commentaire

Je crois qu’on peut cheminer avec Dieu sans le savoir, pendant longtemps... toute une vie? je ne sais pas.
Mais le jour où on se tourne vers une religion, qui a bercé notre enfance ou une étape de notre vie, encore faut-il trouver la vraie foi là où l’on va... car ce n’est pas le tout de vouloir faire des « convertis », et même d’y parvenir, encore faut-il ne pas en faire des gens 2 fois pire que soi-même... Matthieu 23, 13-23

Par & 20 janvier 2018 à 19 h 03 Répondre à ce commentaire

"tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle devinrent croyants"
problème de la prédestination.Dieu n'a-t-il pas créé l'homme libre?

Par common 20 janvier 2018 à 17 h 45 Répondre à ce commentaire

Bravo, cher frère Olivier, de nous inviter à nous incliner devant la liberté de l'autre.
On est loin du prosélytisme castrateur des "bons" pères blancs qui baptisaient à tour de bras en méprisant l'héritage culturel des populations locales, en Afrique et ailleurs.
Apporter l'authenticité de son témoignage, très bien. L'imposer, c'est de la dictature religieuse.

Par Bernard (Bruxelles) 20 janvier 2018 à 14 h 49 Répondre à ce commentaire

Merci frère Olivier, nous avons cette grande liberté, j'ai essayé de donner à mes enfants le sens des valeurs humaines, le respect de leurs proches, et des personnes qu'ils rencontrent dans leur vie quotidienne.
Ils sont tous trois baptisés, ont fait leur profession de foi, et seul, l'aîné est confirmé.
A mon grand regret, aucun ne s'est marié, et mon unique petite-fille ne sera pas baptisée, tout comme sa maman ne l'est pas .
Je suis résignée, j'ai bien parlé et partagé ma foi avec eux (je suis seule pratiquante dans ma famille)
Je sais que parfois une seule parole échangée peut faire son chemin, comme pour moi, j'ai repris le chemin à 42 ans !!
Il n'est jamais trop tard, et seul Dieu le sait. Trop insister peut avoir l'effet inverse et éloigner de cette voie, ce cheminement avec Dieu. Alors, gardons l'Espérance et la Confiance!! Union de prière avec chacun et chacune.

Par monette 20 janvier 2018 à 14 h 38 Répondre à ce commentaire

je reprends la phrase que j'ai choisie l'an dernier:

"J'ai fait de toi la lumière des nations pour que, grâce à toi, le salut parvienne jusqu'aux extrémités de la terre".

Comme nous aimerions partager davantage la bonne nouvelle!

Ayons confiance, gardons l'ESPÉRANCE, comme vous le dites, frère Olivier, "chacun est libre", c'est Dieu qui appelle, restons des témoins humbles mais forts!

Seigneur, garde-nous forts et confiants, dignes témoins de TON AMOUR INFINI!

Par MARIE 20 janvier 2018 à 12 h 21 Répondre à ce commentaire

Comme Marie Jeanne et d'autres membres de ce site, je suis peinée par l'indifférence des jeunes membres de ma famille vis-à-vis de la religion. Ils écoutent poliment, posent des questions mais cela ne va pas plus loin pour l'instant. Il incombe aux parents de leur (faire) donner cette connaissance. Cela me rappelle l'épisode du sacrement de confirmation dans l'établissement où étaient nos enfants, établissement religieux. L'aumônier avait estimé que les enfants étaient libres d'accepter de recevoir, ou non, ce sacrement : un façon de leur faire prendre conscience de leur démarche. Il y avait donc eu des refus. Si Ste Thérèse de l'Enfant Jésus a encore des pétales de roses à distribuer, que son action missionnaire céleste oriente ceux/celles en quête de spiritualité vers les paroles de Celui qui a dit :"je suis la Vérité, la Vie..... Frappez, et l'on vous ouvrira" Prier est espérer.

Par mahona 20 janvier 2018 à 10 h 30 Répondre à ce commentaire

La Prière de Saint Grégoire de Nazianze « Seigneur, continue à me donner pour que je puisse partager » :

« Seigneur, continue à me donner pour que je puisse partager. Continue à me pardonner pour que je sache être indulgent. Continue à m'interpeller pour que je ne m'enferme pas en moi-même. Continue à me demander pour que je ne capitalise pas. Continue à me bousculer pour que je ne m'installe pas. Et prends patience avec moi pour que je ne me lasse pas de Te servir. Amen. »

Saint Grégoire de Nazianze (329-390)

Par Partage 20 janvier 2018 à 7 h 35 Répondre à ce commentaire

Cher frère Olivier, chaque fois que vous évoquez Jérusalem, sa population, les traditions, les différentes religions, le climat...
Vous me rappelez ma Tunisie natale avec nostalgie...
Tandis que les cloches sonnaient l'Angélus, le Muezzin appelait les fidèles à la prière et les juifs se rendaient à la synagogue. Votre
méditation me touche et me rappelle que Dieu nous appelle tous. A chacun de choisir, accepter ou se boucher les oreilles.
Le salut de Dieu est pour tous, à chacun de faire le pas, secouer la poussière de ses pieds et avancer, rompre avec le passé sans se retourner. Si cette rupture est sincère, elle nous apporte la joie et la paix.
"les disciples étaient remplis de joie et d'Esprit Saint."
Avec mon mari nous avons donné l'exemple d'un couple engagé, essayant de transmettre nos valeurs à nos fils qui ont pratiqué, se sont mariés à l'église, ont fait baptiser leurs enfants et petit à petit se sont éloignés de la pratique religieuse, à part aux grandes occasions.
J'ai deux arrières petits enfants qui ne sont pas baptisés : Matteo, 4 ans et Lola deux ans le mois prochain. Leur père n'est pas baptisé, il n'en voit pas la nécessité pour ses enfants. Cela m'attriste, mais j'ai confiance, j'espère qu'un jour, ils seront touchés par la grâce et qu'il rencontreront Dieu.
Merci cher frère.

Par Marie Jeanne 19 janvier 2018 à 23 h 03 Répondre à ce commentaire

Nous parents catéchistes. avons semé la bonne nouvelle ,une première fois à nos 3 enfant s,puis une 2e fois à nos 7 petits enfants.Mais jusqu'ici, nous ne voyons pas germer la plante. Donne-nous Seigneur, la patience d'attendre et rappelle-nous que c'est Toi qui fait germer. Merci Seigneur Jésus. léon D.

Par dourte léon 19 janvier 2018 à 22 h 11 Répondre à ce commentaire

Merci Frère pour cette réflexion........En l'écoutant je pense à mes fils et à mes 2 petits-enfants adolescents qui ont suivi la catéchèse et reçu les sacrements d'initiation. Pour mes petits-enfants, si je parle de Dieu, ils m'écoutent, savent que Dieu est important pour moi, respectent ma façon de vivre ma foi mais n'hésitent pas à dire:ça ne nous intéresse pas .
J'ai 79 ans et ai été très engagée dans ma paroisse.Merci de rappeler que Dieu est là.

Par devos colette 19 janvier 2018 à 20 h 51 Répondre à ce commentaire

Je reçois cette méditation comme douloureusement. Oh je partage pleinement ce qui est dit. Confrontée comme,chacun aux refus et encore plus souvent à l'indifférence cela me fait mal, mais me rappelle que ce n'est pas moi qui convertis....Alors restent l'Espérance et, peut-être surtout la prière et l'offrande. Sté Thérèse de l'E. J. Est bien patronne des missions, eléqui n'a jamais quitté son Carmel.
Et d'ailleurs...qui a prié pour moi convertie à l'âga adulte ??? Rien n'est impossible à Dieu.
En communion avec tous ceux et celles qui voudraient tant partager leur foi et ne sont pas reçues.

Par Franjoli83 19 janvier 2018 à 20 h 11 Répondre à ce commentaire

HYMNE : L'HEURE S'AVANCE : FAIS-NOUS GRÂCE
C. Duchesneau — CNPL

L'heure s'avance : fais-nous grâce,
Toi dont le jour n'a pas de fin.
Reste avec nous quand tout s'efface,
Dieu des lumières sans déclin.

Tu sais toi-même où sont nos peines :
Porte au Royaume nos travaux.
Sans toi, notre œuvre serait vaine :
Viens préparer les temps nouveaux.

Comme un veilleur attend l'aurore,
Nous appelons le jour promis.
Mais si la nuit demeure encore,
Tiens-nous déjà pour tes amis.

Dieu qui sans cesse nous enfantes,
À toi ces derniers mots du jour !
L'Esprit du Christ en nous les chante
Et les confie à ton amour.

Par Hymne 19 janvier 2018 à 18 h 58 Répondre à ce commentaire

ce passage des actes des apôtres de paul et barnabé, comme cette méditation, font écho à la réunion que j'ai eu hier soir avec l'abbé de notre paroisse, les catéchistes et les parents dont les enfants préparent leur première communion.
en petit groupe nous avons échangé sur les raisons et leur choix de transmettre à leurs enfants ce qu' eux même avait reçus, pour certain surtout dans le groupe que j'avais était issue d'une famille catholique, rappelant que le Pape François nous demande d'être aussi disciples missionnaires, les réponses se sont trouvées presque identique, comment faire partager notre foi auprès des personnes qui ne l'ont pas ? et la réponse est que c'est leur d'un événement particulier que parfois la parole se libère. et aussi que le seigneur nous laisse à chacun le temps pour venir à lui, que rien n'ai figé. je leur rappelai aussi que quant on reçoit notre baptême nous devenons nous même "prêtre" et que l'église c'est chacun de nous et pas un monument, bien sur nous ne pouvons nous substituer au prêtre qui sont ordonnés, mais nous avons aussi comme les apôtres notre responsabilité de faire partager la parole de dieu et que Jésus est en nous, comme Marie est notre mère à tous et qu'il ne nous abandonne jamais. même si parfois on s'en éloigne lui est toujours présent avec nous.
je vous remercie pour ces temps de partage via internet qui nous permet de nous donner la main pour faire une grande ronde d'alliance avec notre seigneur dans le monde entier.

Par leelou 19 janvier 2018 à 18 h 54 Répondre à ce commentaire

Qui m’a conduit vers la Liberté d’aimer , envers et contre tout ? Et pourquoi ?
Quelle force intérieure me permet de rester debout , dans la patience et la persévérance face aux épreuves de la vie ?
Qu’ est-ce qui me réconcilie avec moi-même quand j’ose regarder en face mes propres fautes , et comment suis-je motivée à nouveau pour reprendre chaque jour le chemin de la rencontre avec l’autre , avec la Vie ....???
Où se cache l’Amour ?
Et pourquoi se cache - Il ?
Qui me témoigne le mieux de l’Amour que Celui qui nous a tout donné ?
Merci Frère Olivier, et vous tous .

Par Nicole B 19 janvier 2018 à 17 h 51 Répondre à ce commentaire

Frère
Merci pour cette méditation. Oui, moi je crois à la Parole de Dieu et à l'esprit saint. Aussi je crois au témoignage que l'on peut donner par notre manière de vivre.
Je crois aussi que nous devons être ouvrer à l'Esprit-Saint .
Merci et union de prière. Thérèse

Par Thérèse Pelchat, s.s.s. 19 janvier 2018 à 17 h 48 Répondre à ce commentaire

Le choix ? .... mais avons-nous le choix ??? .....Je suis née dans une famille catholique pratiquante .... D'autres ont reçu de leurs parents une éducation différente, orthodoxe, protestante, juive, musulmane ..... ou bien athée ! .... Ils ont chacun "leur vérité" . Vouloir partager sa Foi est bien sûr une "bonne chose", vouloir convaincre s'appelle du prosélytisme . Il est vrai, que le Seigneur demande à ses disciples de baptiser toutes les nations "au Nom du Père, du Fils et du Saint Esprit ".... Cependant, en dépit des différences et dans le respect, chacun peut apporter sa pierre à l'édifice humain ..... Pour le Seigneur , seul l'Amour est important . Alors, sans nous décourager, vivons notre Foi, dans l'espérance ..... et laissons Dieu convertir tous les coeurs !

Par J.C 19 janvier 2018 à 16 h 37 Répondre à ce commentaire

Merci d'avoir exprimer ce que je ressens
il y a des personnes qui se sentent responsable de leur prochain et qui agissent avec respect et humilité sans demander un échange.
Dieu voit le coeur de chacun, né jugeons pas faisons confiance à son amour

Par Micheline 19 janvier 2018 à 20 h 06

Comment annoncer le Christ ? Nous voudrions bien faire cela du mieux possible et avec nos pauvres moyens...
Et souvent nous sommes découragés devant l'énormité de la tâche....
Alors rappelons nous la parabole des talents que le maître donne à ses serviteurs avant son voyage...
Et faisons avec les talents que nous avons reçus, même s'il n' a qu'un seul !!!
Seigneur aides nous à annoncer ta venue ..;
MERCI Seigneur !!!

Par Cl@udio 19 janvier 2018 à 16 h 19 Répondre à ce commentaire

invoquons l'esprit saint qu'il nous conduise à avoir la foi que nous pouvons nous aussi annoncer le règne de dieu

Par brigitte 19 janvier 2018 à 16 h 26

Seigneur Jésus,
qui à la veille de mourir pour nous, as prié
pour que tous Tes disciples soient parfaitement un,
comme Toi en Ton Père et Ton Père en Toi,
fais-nous ressentir douloureusement l'infidélité de notre désunion.
Donne-nous la loyauté de reconnaître
et le courage de rejeter
ce qui se cache en nous d'indifférence, de méfiance
et même d'hostilité mutuelles.
Accorde-nous de nous rencontrer tous en Toi,
afin que, de nos âmes et de nos lèvres,
monte incessamment ta prière pour l'Unité des Chrétiens,
telle que Tu la veux, par les moyens que Tu veux.
En Toi, qui es la charité parfaite,
fais-nous trouver la voie qui conduit à l'unité
dans l'obéissance à Ton amour et à Ta vérité. Amen.


Père Couturier
Prière pour l' unité des Chrétiens )

Par Partage 19 janvier 2018 à 15 h 58 Répondre à ce commentaire

Bien a propos ! Le respect de l'autre est, pour moi, la fine fleur de la charité.

Par Rosée 19 janvier 2018 à 15 h 29 Répondre à ce commentaire

merci frèrecette méditation me soutient

Par castagliolo 19 janvier 2018 à 15 h 28 Répondre à ce commentaire

Quel beau texte !
Votre approche est très belle, juste, équilibrée et profonde.
"C’est Dieu qui convertit" : vous avez raison !
Faire ouvrir le cœur, sans rien imposer sachant que tout viendra de Dieu ! Un équilibre nécessaire pour une véritable foi : "Je suis le chemin, la vie, la vérité" (J.14.6)
François-Xavier

Par François-Xavier 19 janvier 2018 à 15 h 15 Répondre à ce commentaire

Merci frère Olivier pour cette belle méditation ,message d'Espérance !

Par Claire 19 janvier 2018 à 13 h 57 Répondre à ce commentaire

Nous sommes les serviteurs inutiles afin de donner toute la place à Dieu qui se sert de nous pour rejoindre nos proches. Il faut se retenir, il faut se tempérer, ça c'est difficile! J'aurais le goût de crier sur tous les toîts, le Trésor qui m'habite et je dois me taire. La maman peut-elle rester silencieuse quand elle présente son nouveau-né? Un trésor que l'on garde pour soi-même n'a pas la même valeur que si on le partage. C'est la joie du partage qui estextraordinaire car quand je suis avec l'autre, Dieu est avec nous. Mais c'est très important de respecter la liberté de l'autre. Je demande à l'Esprit Saint de m'éclairer sur la façon d'aborder les gens.

Par acsaljen 19 janvier 2018 à 12 h 14 Répondre à ce commentaire

On ne connait pas le fond du fond... du cœur de chacun. La liberté est totale e? l’homme mais le formatage et le lavage de cerveau sont grands quand nos esprits fatigués, abîmés n’arrivent plus à prendre ce recul nécessaire et se laissent embobiner par des gourous parfois si sympathiques...le mal est présent qui fait son œuvre à chaque instant.
C’est pourquoi la lecture des textes bibliques en confrontation est indispensable ; ce Christ qui parle à celles et ceux qui savent et veulent entendre est cette « porte » étroite qui nous fait nous contorsionner, hésiter, douter mais avancer. Faisons davantage confiance et laissons faire notre intuition, notre bon sens, qui sont peut être inspirés de’ l’Esprit, et peut-être notre foi qui se verra plus qu’elle ne s’oralisera, sera cette lumière qui éclairera d’autres personnes.

Par Blandine 19 janvier 2018 à 11 h 35 Répondre à ce commentaire

merci, merci pour cette méditation qui me réconforte et me soutiens, être seulement là, présent et respectueux.

Par jeanne 19 janvier 2018 à 11 h 29 Répondre à ce commentaire

mon coeur se réjouit à lire cette méditation. Elle nous rappelle simplement d'être messager du Seigneur, quel bonheur ! Laissons agir , la suite viendra en son temps.

Par DF 19 janvier 2018 à 11 h 07 Répondre à ce commentaire

Paul et Barnabé nous encouragent, dans ce passage, "à rester attachés à la grâce du Seigneur". Peut-être une invitation à la fidélité, à la reconnaissance des bienfaits de la présence de Dieu dans nos vies? et l'encouragement va plus loin: aller vers les "périphéries" dont parle le pape François? osons-nous témoigner des grâces reçues au quotidien de nos vies?Peut-être, par l'intermédiaire d'une prière, d'un geste, d'un accueil?
En "restant attachés " à cet Amour, nous nous libérons d' attachements inutiles?
Comme vous le dites, frère Olivier" nous ne sommes pas ceux qui convertissent"! nous essayons, parfois maladroitement, de témoigner de ce qui nous rend davantage libres...
Ensuite, à la grâce de Dieu, comme disaient les anciens! nous ne "convertirons" ni un époux, ni un fils , une fille, un ami... être juste là, d'une présence, qui, peut-être , si elle est joyeuse, paisible, à l'écoute, sans jugement, encouragera à faire confiance à un Amour plus grand que soi? Cela ne nous dispense pas de prier l'Esprit pour que nos cœurs et ceux de nos proches s'ouvrent à ce mystère d'un Amour réel et agissant.

Par Emma 19 janvier 2018 à 10 h 21 Répondre à ce commentaire

Dans ma paroisse je fais partie des équipes d’accompagnement des familles en deuil.
Cela consiste à rencontrer ces familles et à préparer avec elles la cérémonie des obsèques.
Lorsque je conduis cette cérémonie, après avoir lu l’Evangile, je fais un court commentaire, qui dure 2 à 3 minutes, et que je prépare avec soin.
Un ami prêtre m’avait dit que ce que je disais n’avait pas d’importance : « Les gens ne t’écoutent pas ou ils oublieront très vite. L’essentiel c’est ta présence, le témoignage d’un laïque qui vit sa foi »
Alors, restons humbles ! Ne parlons pas trop ! Vivons ! Laissons Dieu agir !
Merci frère Olivier de nous rappeler la liberté des hommes et le bon-vouloir de Dieu

Par Talbaut 19 janvier 2018 à 10 h 16 Répondre à ce commentaire

Merci, votre commentaire me rassure, et me dit qu'il faut prier sans se décourager.... Toujours avec la même confiance en Jésus Christ.... Parfois, c'est tout de même difficile, devant la souffrance, l'ignorance, l'égoïme, le manque d'amour... j'ai l'impression de parler dans le vent... mais les petits ruisseaux font les grandes rivières: ne jamais desespérer... merci et de tout coeur avec vous.

Par claudemarie 19 janvier 2018 à 9 h 54 Répondre à ce commentaire

"Dans la Maisons de mon Père, il y a plusieurs demeures..." dit Jésus
Marie-Claude

Par Marie-Claude 19 janvier 2018 à 9 h 50 Répondre à ce commentaire

Que « le salut parvienne aux extrémités de la terre ».
Et à chacun son Salut!
L’Esprit parle à chacun la langue qu’il comprend, et ce n’est pas toujours celle de Jésus Christ... c’est parfois celle de Jéhovah, d’Allah ou de Vichnou... parfois celle des psychologues, des philosophes ou des scientifiques... ou encore celle du monde...
Personnellement c’est le langage de Jésus qui m’a ouvert l’Esprit. J’avais entendu « le péché n’aura pas le dernier mot», et mon sauvetage est venu d’entendre et de sentir en moi « l’homme n’est pas tout puissant. Ce n’est pas lui qui a le dernier mot, même pour la sauvegarde de la maison commune... l’univers, la création et son mystère le dépasse. »
Et tout s’est apaisé devant cette puissance paisible de l’infiniment grand et de l’infiniment petit. Sans doute aussi parce qu’en moi avait raisonné avant le « aujourd’hui même tu seras avec moi dans le paradis » qui délivre de l’enfer de la damnation qui rôde dans la religion...
Quoi qu’il arrive, je pouvais cesser de me battre, et mourir en paix, si tel devait être le cas...
Mais pour autant aujourd’hui je ne peux plus prêcher Jesus Christ Dieu sauveur comme une vérité, la Vérité...

Par & 19 janvier 2018 à 9 h 29 Répondre à ce commentaire

Je suis celle qui prie et le dis a mes enfants mes petits enfants .
Ils ne sont pas croyants disent ils .
mon attitude est aussi celle la avec mes amies .
je ne peux que dire pour moi.
je me sens bien heureuse de pouvoir apprécier et faire vivre cette part de moi qui le demande .
bonne journée

Par jnc 19 janvier 2018 à 9 h 08 Répondre à ce commentaire

De tout coeur, mERCI frère Olivier. Votre méditation fait du bien lorsque nos proches sont loin de la foi que nous essayons de
témoigner.
Vous avez raison, c'est le Christ qui change l de l'homme, et non mous.-
Fauvette.

Par Elisabeth Bourquard 19 janvier 2018 à 9 h 03 Répondre à ce commentaire

Comment témoigner de son amour pour Jésus quant pendant des années nous sommes restés loin de cet Amour ?
Aujourd'hui j'ai du mal à rester prés de l'amour du Christ et ne me sens pas digne de cet Amour.

Par Patrick Honoré 19 janvier 2018 à 8 h 46 Répondre à ce commentaire

Bon...jour,

S'est plus facile pour moi d'essayer d'être une personne qui fait questionner, sans aucune mais aucune prétention de ma part , par mon comportement , mes engagements , le Seigneur fait de moi son temple , j'en rends grâce tous les jours de ce que je vis par les rencontres , les évènements , j'en suis bouche bée , merci Seigneur
Union de prières

Par annie 19 janvier 2018 à 8 h 41 Répondre à ce commentaire

Merci de me rappeler ce matin que le Seigneur me donne de transmettre sa lumière :
Quelle joie !

Par Sophie 19 janvier 2018 à 8 h 24 Répondre à ce commentaire

Merci pour ce message d'Espérance ! Il me conforte et me console. Je vais le garder précieusement. En "continuant " à cheminer, seule "pratiquante" dans ma famille, je manifeste au Seigneur que j'ai une totale CONFIANCE en son AMOUR pour TOUS .Quant à la PRIERE, elle est ma source , discrète mais pure; elle coule avec une douce obstination dans mon quotidien.

Par marief 19 janvier 2018 à 8 h 08 Répondre à ce commentaire

Seigneur,fais que nos petits enfants,gavés de bien matériels,découvrent un jour l.immensité de ton Amour....

Par Pénélope dijon 19 janvier 2018 à 7 h 52 Répondre à ce commentaire

Quand dans nos vie , la foi , la manifestation de celle-ci nous fait dire :Dieu , par une façon d'être , c'est aussi une construction de la maison de Dieu .L'unité , l'envie de donner , de partager , cet amour divin , oui mais ...
Nos coeurs sont -ils vraiment à l'unisson ?
Vivre la réconciliation , vivre dans ce Salut qui nous vient du ciel , comprendre que l'espérance reste donc ; si je n'ai pas d'amour , en avoir pour les autres sans rien attendre , la prière reste donc comme une onction invisible , pour demander
l'unité , celle qui fait fleurir , chanter , mais aussi celle qui pleure sur les désolations qu'engendre les divisions , le pouvoir ,
la destruction de toute forme de vie . Je vous envoie comme des agneaux , mais Jésus dit d'être prudent !
La foi reste donc , celle qui garde chaque dignité humaine , elle ne s'impose pas , elle s'exprime par des oeuvres d'amour .
Mais ne cherche pas la gloriole , car celui qui aime Dieu , ressent un tel amour , qu'il se fait petit , pour donner toute la place
à son créateur .Si Dieu est pour nous qui sera contre nous?Lui qui n'a pas épargné Son propre Fils ,ne nous donnerait'il pas tout ? Donc un royaume saint , reste à l'image de Dieu , une maison dans l'unité , quelle soit familiale , à l'église , elle sort ;
pour être bénédiction , qui est cette paix du Christ , un échange , un signe d'unité .C'est être ce que Je suis , dans la grâce de Dieu , Qui est l'appel du Christ UNIVERSEL : l'unité dans l'amour de Dieu.

Par fred 19 janvier 2018 à 7 h 41 Répondre à ce commentaire

Pardon, Pardon. Merci Frère Olivier. Odile

Par Odile 19 janvier 2018 à 7 h 24 Répondre à ce commentaire

Oui, respecter la liberté de chacun. Ah! Tolérance quand tu nous tiens. Mais, parler, parler encore. Lorsqu'on entre dans ma paroisse, il y a une phrase qui vient à notre regard, tout de suite : "malheur à moi si je n'annonce pas l'Evangile". Alors je dis. A ceux qui entrent qui passent avec les caméras et les appareils photos qui sont au bout des doigts, pour enregistrer l'image. C'est la caméra qu'il faut convertir alors. Faire un selfi avec l'Autel. C'est pas dingue ça. Je le vois tous les jours. On peut en rire. Une fois retourné à la maison, cette image dira peut être quelque chose qui sait. Annoncé, parlé, dire ce qui nous anime. Le monde est libre, certes. Mais il faut qu'il sache qu'il y a 2000 ans un homme, Dieu, est venu mourir à Jérusalem, avec l'amour dans un coeur explosé. Je le dis. Il a laissé des empreintes en chacun de ceux qu'il a croisé. Des empreintes dans l'âme. Donne nous Seigneur les paroles et la force qu'il faut aujourd'hui pour annoncer ton retour. C'est si difficile et dans le monde, et dans nos familles. Amen. Odile

Par Odile 19 janvier 2018 à 7 h 21 Répondre à ce commentaire

Seigneur viens nous sauver.Donne moi la simplicité d'accueillir ta parole.J'ai 'esprit bousculé par les années délivre moi de tout ce qui l'encombre et que je revienne vers toi.Qu'avec Marie nous faisons route ensemble

Par fourmanoir 19 janvier 2018 à 7 h 06 Répondre à ce commentaire

Du vécu. De la chair. Notre chair. Annoncer que Jésus vient nous sauver, n'est-ce pas d'abord et avant tout dire comment il me sauve? Sans tambour, ni trompette, dans le quotidien de ma vie, ordinaire, banale, et pourtant extraordinaire de Dieu dans ces infimes détails. Au plus concret, au plus douloureux, au plus joyeux. Le risque n'est-il pas grand autrement de passer pour ce prophète qui poursuivait Tintin de case en case, sans que personne ne l'écoute? Gong en main, ses paroles sonnaient dans le vide, tel cet "airain qui sonne ou cymbale qui retentit" dont parle Paul (1Co13,1).
Dire, comme Paul, comment cette rencontre avec le Christ a bouleversé ma vie, comment elle me donne vie, lui donne ses vraies dimensions, m'emmène là où je ne me serais jamais crue capable d'aller, et plus loin encore. N'est-ce pas ce que dit Paul, à longueur de lettre? On lui prête souvent un manque de modestie, mais ne dit-il pas simplement, inlassablement, Dieu dans sa vie? Ses paroles sont fortes, ses paroles portent, parce qu'elles vibrent de sa chair sur les chemins, de cette présence qui l'habite.
Ne nous donne-t-il pas la clé lorsque, dans ce même passage de l'ép. aux Cor., il dit: sans "la charité, je ne suis rien", que, quoi que je fasse, "si je n'ai pas la charité, cela ne me sert de rien." La charité, l'amour. Parler par amour. Agir par amour. L'amour s'entend, l'amour se voit. Il interpelle. N'est-il pas l'Esprit même de Dieu, l'Esprit Personne, qui par nous se donne?
Merci frère !

Par Audrey 19 janvier 2018 à 6 h 58 Répondre à ce commentaire

...Pas d'acharnement, non, savoir que chaque être doit avoir droit à sa propre liberté et au respect.
Tolérance, s'impose.

Mais la liberté de chacun ne s'arrête-t-elle pas, là, où, commence celle de l'autre. A méditer.

Dieu nous aime sans condition, alors ferons-nous de même !

Prière de ce jour,
Bonne journée.

Par Florine. 19 janvier 2018 à 6 h 38 Répondre à ce commentaire

« Liberté-compétition : ma liberté s’arrête là où commence celle de l’autre ; liberté-accomplissement de soi : ma liberté commence là où commence celle de l’autre. (Bernard Billaudot) » Aujourd’hui l’un va travailler à la vigne, l’autre n’y va pas ; aujourd’hui je vais travailler à la vigne, demain irais-je encore ? « Jésus fixa sur lui son regard et l’aima. (Mc 10, 21) »

Par Jacques 19 janvier 2018 à 7 h 08

L'espérance nous anime: Alléluia! Je rends grâce pour cette vertu que le Pape François trouve la plus difficile, et il en a raison. Cependant, la scène est trouble et inquiète; elle est agitée et agitante ; l'indifférence va bien loin, jusqu'à n'admettre que soi-même comme Dieu de soi-même : quel effrayant danger! Quelle menace aveuglant nos coeurs et assourdissant nos consciences ! L'être humain est de toute façon aveugle et incapable d'élargir le champ visuel de son regard vers l'au-delà ; et tant mieux d'ailleurs car cela viendra un jour. Mais Dieu est omniprésent, partout oui mais essentiellement dans nos demeures intérieures, dans nos âmes. "Seigneur, vers qui irions-nous et tu as les parles de la vie éternelle?" (Jn 6, 68). Là où le péché abonde, la grâce surabonde! Amen.

Par Normant 19 janvier 2018 à 6 h 16 Répondre à ce commentaire

nouvel essai

Par antoinette 23 janvier 2017 à 9 h 04 Répondre à ce commentaire

"J'ai fait de toi la lumière des nations pour que, grâce à toi, le salut parvienne jusqu'aux extrémités de la terre"

Quelle joie de savoir que nous aussi nous sommes appelés et envoyés par le Seigneur!

Je reprends pour chacun de nous le chant:

"Tu nous appelles à t'aimer en aimant le monde où Tu nous envoies,
Ô Dieu fidèle donne-nous, en aimant le monde
De n'aimer que Toi.

1 – Allez par les chemins, Criez mon Evangile ; Allez, pauvres de tout, Partagez votre joie.

2 – Soyez signes d’amour, De paix et de tendresse ; Ayez un cœur d’enfant, Soyez simples et vrais.

3 – Pour être mes témoins, Veillez dans la prière ;
Mon Royaume est en vous, Il attend votre cœur. Raymond Fau T 52

Par MARIE 21 janvier 2017 à 18 h 12 Répondre à ce commentaire

"Et si quelqu'un ne vous accueille pas et n'écoute pas vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville et secouez la poussière de vos pieds." (Mt 10, 14)... Paul et Barnabé n'annoncent pas l'évangile par des mots seulement, ils le vivent. Ils ont des paroles de vie parce que cette parole est leur vie. "[C]e n'est plus moi qui vis, mais le Christ qui vit en moi," écrira Paul. C'est bien parce que cette vie l'a relevé que Paul peut la donner.

Toujours en chemin, guidés par l'Esprit Saint, Paul et Barnabé aussi apprennent. Le sang qui fait des hommes leurs frères n'est pas héritage de clan, il est celui du Christ en tout homme qui s'ouvre à lui. Ces hommes, ces femmes en chemin, comme eux, en chemin vers Dieu, même s'ils ne le savaient pas. Paul et Barnabé mettent des mots sur la quête qui depuis toujours était la leur. Ils mettent un nom. Jésus. Bien plus, ils lui donnent chair, cœurs et corps qu'ils offrent en son nom.

Bonne Nouvelle qui éveille à la joie tous ceux qui ont des oreilles pour entendre. La violence qu'elle déchaîne chez ceux qui s'y refusent est la seule réponse qu'ils peuvent opposer. Leur jalousie peut bien s'enflammer, elle ne peut étouffer la joie que Paul et Barnabé ont allumée. "J'ai fait de toi la lumière des nations"... Née de la lumière qu'ils portent en eux, elle est flamme vive, chaleur qui envahit tout l'être, cette joie. Rien ne l'éteindra.

Par Audrey 21 janvier 2017 à 7 h 34 Répondre à ce commentaire
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