Tobie

« J’ai marché sur des chemins de vérité. » Tobie 1,3

Le fiel, l’œil et Tobie

Tobie 11, 7-14

Raphaël dit à Tobie, avant qu'il eût rejoint son père [devenue aveugle] : "Je te garantis que les yeux de ton père vont s'ouvrir. Tu lui appliqueras sur l'œil le fiel de poisson : la drogue mordra, et lui tirera des yeux une petite peau blanche. Et ton père cessera d'être aveugle et verra la lumière." La mère courut se jeter au cou de son fils : "Maintenant, disait-elle, je puis mourir, je t'ai revu !" Et elle pleura. Tobit se leva, il trébuchait, mais il réussit à franchir la porte de la cour. Tobie se dirigea à sa rencontre il portait dans sa main le fiel de poisson. Il lui souffla dans les yeux, et lui dit, en le tenant bien : "Aie confiance, père !"
Puis il appliqua la drogue, et la laissa quelque temps, et enfin, de chaque main, il lui ôta une petite peau du coin des yeux. Alors son père tomba à son cou et il pleura. Il s'écria : "Je te vois, mon fils, lumière de mes yeux !" Et il dit Béni soit Dieu Béni son grand Nom ! Bénis tous ses saints anges ! Béni son grand Nom dans tous les siècles !

Méditation

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Le fils prodigieux

Un homme avait un fils. Ce pourrait être le début du livre de Tobie. Un fils unique, modèle, quittant la maison de son père guidé par l’ange Raphaël. Il revient à la fin marié avec Sarra et apporte à son père un remède pour soigner ses yeux. Un homme avait donc un fils, obéissant. Un autre homme avait lui deux fils, désobéissants. * D’un côté, le cadet qui part dépenser l’argent de son père et revient affamé et confondu de honte. Et de l’autre, l’ainé qui est lui toujours resté près de son père mais refuse la fête donnée pour son frère et se tient dehors. Tobie est parti lui aussi pour recevoir une forte somme d’argent mais il ne l’a pas dilapidé. Tobie a lui aussi tout reçu de son père mais il s’en réjouit sans revendiquer un privilège. Le Fils unique du Père nous dévoile cette filiation heureuse. Débordant de la joie de venir du Père et de retourner à Lui, Jésus prie le Père pour nous avant d’entrer dans sa Passion : “Père, l’heure est venue. Glorifie ton Fils afin que le Fils te glorifie. (…)
Tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi.” ** Le Fils unique du Père nous dévoile alors sa prodigalité amoureuse : pour nous, il a tout donné. Le Seigneur nous a sauvés pour nous rendre semblables à Lui et nous faire vivre éternellement de son amour : “Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, ils soient eux aussi avec moi, et qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde.” ***

* Luc 15
** Jean 17, 1.10
*** Jean 17, 24
Méditation enregistrée dans les studios de Radio RCF Tours S. Martin


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57 commentaires

En ce jour frère Nicolas, mon regard ce tourne vers nos défunts, excusé moi si je suis peu-être pas la méditation,
Allez vers le royaume du père vivre éternellement "

Nos défunts, nous les accompagnons par nos prières, par l'eucharistie, aujourd'hui nous,nous asseyons à la même table,nous dans l'ombre, eux dans la lumière, nous communion où même mystère, nous sommes regardés par eux avec amour,il ne sont pas avec nous là où il étaient jadis,pourtant il nous sont présents là où nous sommes dans le Christ nous sommes tous un dans sont amour.
Oui nos défunts sont bien vivant en nous par la pensée, dans notre coeur, mais surtout par ce passage mystérieux vers la plus belle des promesses de Dieu, partage de son éternité, Seigneur aide-nous au soir de notre vie à pouvoir dire avec foi" Je ne meurs pas,j'entre dans la vie(st Thérèse )
Seigneur donné nous de communier à leur bonheur de cet vie éternelle, par notre prière, pour tous ceux qui nous on quitté et dont personnes ne se souvient, rassemble nous dans la paix de ton amour....

Par Brig 2 novembre 2017 à 17 h 00 Répondre à ce commentaire

HYMNE : DIEU, TU RÉVÈLES TA LUMIÈRE
CFC — CNPL

Dieu, tu révèles ta lumière
à ceux qui passent par la nuit ;
béni sois-tu
pour les yeux qui s'ouvrent aujourd'hui
dans la terre nouvelle :
Ils te rencontrent, Dieu vivant !

R/Gloire à toi, Seigneur,
lumière du Royaume !

Tu leur dévoiles ton visage
après l'exode et la nuée ;
béni sois-tu
pour les yeux où danse un reflet
de l'aurore pascale :
Ils te contemplent, Dieu vivant !

Tu leur découvres ta présence
et l'allégresse des sauvés ;
béni sois-tu
pour les morts qui trouvent la paix
dans la joie de tes Noces :
Ils sont ta gloire, Dieu vivant !

Tu les attires en ton Mystère
avec la force de l'Esprit ;
béni sois-tu
pour les corps où monte la vie
jusqu'à l'aube éternelle :
Ils ressuscitent, Dieu vivant !

Par Hymne 2 novembre 2017 à 16 h 48 Répondre à ce commentaire

Faire l'Eglise du Christ
Auteur : Mgr Guy Deroubaix

Nous aimons notre Eglise
avec ses limites et ses richesses,
c'est notre Mère.
C'est pourquoi nous la respectons,
tout en rêvant qu'elle soit toujours plus belle :
Une Eglise où il fait bon vivre, où l'on peut respirer,
dire ce que l'on pense, une Eglise de liberté.
(...)
Une Eglise où l'Esprit Saint pourra s'inviter
parce que tout n'aura pas été prévu,
réglé et décidé à l'avance.
Une Eglise ouverte.
(...)
Une Eglise dont le peuple dira :
non pas ''Voyez comme ils sont organisés''
mais '' Voyez comme ils s'aiment ''.

Par Partage 2 novembre 2017 à 12 h 06 Répondre à ce commentaire

Chère Antoinette,
Une fois n’est pas coutume, je vais vous dévoiler un tout petit secret... peut-être de polichinelle...
Parfois je voudrais répondre pour entretenir, faire grandir, sentir ou faire sentir, ce lien dont vous parlez, (peut-être celui qu’un certain nombre ici résument ou tentent de nommer dans leurs « prières »?), mais quoi dire?
Le silence et l’absence sont parfois des manques que l’on a à « dompter » pour ne plus vivre qu’avec le lien « spirituel », celui qui vit dans la tête et le cœur (sans savoir comment il est vécu chez l’autre, chez les autres), même quand la mort ou la maladie, voire la discorde, semble le rompre...
Et ce n’est pas un lien qui ligote , « oblige » ou emprisonne, mais un lien qui libère...

Par & 2 novembre 2017 à 9 h 53 Répondre à ce commentaire

Ce passage est centré sur Tobit, lui qui ne voulait plus voir parce qu'il en avait trop vu. Il ne demandait pas la guérison, simplement la mort, car il pensait sa situation sans espoir. Mais il aimait sa famille et voulait assurer leur avenir. C'est cet amour qui a initié le processus de guérison:; grâce à son fils, il peut accepter de voir à nouveau, il retrouve confiance dans la vie. Comme Tobie, sa première réaction est de louer Dieu, car il voit qu'il était aveugle à l'espoir.
Je pense à Job ("Maintenant je te connais..."). Nous sommes aveugles quand nous sommes enfermés en nous-même, mais si nous pouvons fermer les yeux, nous ne pouvons fermer les oreilles. Je crois que la vie est équilibre : quand nous ne pouvons rien faire pour nous, nous pouvons faire quelque chose pour les autres, et vice-versa, de sorte qu'il y a toujours une issue pour retrouver la lumière.

Par Antoinette G 2 novembre 2017 à 8 h 41 Répondre à ce commentaire

Chère Antoinette G,
En lisant vos dernières lignes cela voudrait dire que pour vous la vie est dans le « faire » (et le fer à dix sous, c’est pas cher...), pour moi elle est plutôt dans « l’être », simplement dans l’être, dans l’être tout simple...
A chacun sa voie...
Mais peut-être suis-je non seulement aveugle mais aussi sourde et boiteuse...
Pourtant je me sens assez en forme ce matin...

Par & 2 novembre 2017 à 8 h 59

Chère §,

Vous avez raison, c'est déjà assez dur de s'accepter et de de se maintenir dans l'être...Mais c'est le lien qui nous garde en vie et qui nous construit : lien avec nous-même, lien avec les autres, la nature ...Donc nous avons à nous en occuper. Je viens de lire que le contraire du lien ("religere", d'où le mot religion), c'était "neligere", d'où le mot négligence, lié à indifférence, le contraire de l'amour.

Par Antoinette G 2 novembre 2017 à 9 h 17

PS : Je suis toujours contente quand quelqu'un me répond, je me sens moins seule...

Par Antoinette G 2 novembre 2017 à 9 h 22

Chère Antoinette,
Ce soir je pense à toute c'est personne qui on perdu un être cher à leur coeur,qui ce retrouve aussi dans la solitude, je tient encore à remercier nos frères dominicains, par ce site et les lien qui nous uni dans la prière, nos échange, pour tout les commentaires ,que le seigneur vous bénisse que nos anges nous garde ,bien fraternellement

Par Brig 2 novembre 2017 à 17 h 17

"Bénis tous ses saint anges!" s'écrie Tobit. Au moment du départ de son fils déjà, Tobit avait évoqué les anges: "Que son ange vous accompagne de sa protection" (Tb 5,17), puis à sa femme qui pleurait: "Un bon ange l'accompagnera" (v.22). Ficelle un peu grosse qui martèlerait ce que le lecteur sait bien, lui, déjà : l'ange est bien là? Ficelle qui se moquerait ainsi gentiment de Tobit, au grand cœur, certes, mais aveugle sur tant de points? Et si c'était l'inverse?
Et si, ce faisant, Tobit révélait que quelque chose déjà est à l'œuvre en lui, qui lui inspire ces mots? Quelque chose qui, sans qu'il ne voie, le travaille au corps. Quelque chose que, dans sa misère, dans sa douleur, dit qu'il n'est pas seul en "cette épreuve" dont il demande à Dieu de le délivrer (Tb 3, 6). Quelque chose qui est vie en lui qui se dit être "comme les morts qui ne contemplent plus la lumière" (Tb 5,10). Qui lui donne la force enfin de se lever et sans voir avancer vers la lumière hors des murs qui l'enfermaient. N'était-ce pas là la mission de l'ange: le guérir "pour qu'il voie de ses yeux la lumière de Dieu"? (Tb 3,17). Elle était là, déjà, en lui.
Or la "lumière de mes yeux", c'est ainsi qu'Anna appelle son fils qu'elle croit perdu (Tb 10,5), et de même Tobit guéri: "Je te vois, mon fils, lumière de mes yeux!" La lumière de Dieu et ce fils devant ses yeux ne font qu'un. Il est fils donné par Dieu, cru perdu et retrouvé. Lumière de Dieu qui se donne à voir en ce fils. Lumière incarnée.

Par Audrey 2 novembre 2017 à 7 h 30 Répondre à ce commentaire

HYMNE : QUEL SECRET HABITONS-NOUS ?
La Tour du Pin — CNPL

Quel secret habitons-nous ?
Quel mystère nous habite ?
Nuit de Dieu, de Dieu en tout !
Toutes choses y gravitent,
Mais celui qui les a dites
Est nuit à nuit avec nous.

Nuits d'approche de la mort ?
Mort d'approche de la Fête ?
Nuits de Dieu, de Dieu encore !
Toutes vies d'hommes s'y jettent,
Mais celui qui les a faites
est avec nous, mort à mort.

Jusqu'au bout, avant son Heure,
c'est son ombre qu'il nous ouvre!
Nuit de Dieu, Jour du Seigneur !
Tout est bon de ce qu'il couve,
Car la vie que l'homme y trouve
Est avec lui, coeur à coeur.

Par Hymne 2 novembre 2017 à 5 h 38 Répondre à ce commentaire

Merci frère Nicolas Burle , pour cette belle méditation ...quel bonheur et quel apaisement , quand un des enfants revient vers ses parents, ...Rita

Par Rita Giuliani 25 octobre 2016 à 18 h 01 Répondre à ce commentaire

Quand on aime, on ne veut pas se sauver tout seul, c'est inintéressant, on veut que ceux qu'on aime soient sauvés aussi.

Par isabelle 16 octobre 2016 à 21 h 53 Répondre à ce commentaire

Chers frères dominicains,

Est-ce bien la place pour aborder ce problème ? Merci toutefois de bien vouloir en tenir compte.

J'ai un problème récurrent lorsque je rédige un commentaire sur ce site. Sans aucune intervention de ma part, il arrive tout d'un coup que mon texte s'échappe sans que je l'ai terminé et envoyé. Impossible de le récupérer et je suis obligée de le recommencer. C'est pour éviter ce "dommage" que j'ai envoyé le commentaire précédent en deux parties pour essayer de sauver ce qui risquait éventuellement de ne plus pouvoir être sauvé.
Même si je n'emploie pas toujours le même ordinateur, le même problème peut se reproduire. Votre logiciel ne serait-il pas en cause ?
Merci pour votre attention et votre réponse.

Par Marie-Thérèse L 16 octobre 2016 à 12 h 55 Répondre à ce commentaire

A l'attention de Paul : (suite).

A la lecture de votre réponse, j'ai cru - à tort ou à raison - que c'était aussi votre impression, vu que vous vous fassiez référence à Coluche et que vous précisiez que vous n'étiez ni théologien, ni érudit. Moi non plus mais je suis habitée - tourmentée parfois - par des questions religieuses comme les membres de notre "communauté cybernétique". Certains me trouvent compliquée mais on fait son chemin avec ce que l'on est.
Comprenez, Paul, que je ne vous demande pas des comptes mais c'est avec confiance que j'espère de vous une explication fraternelle.
Avec tous mes remerciements.

Par Marie-Thérèse L 16 octobre 2016 à 12 h 41 Répondre à ce commentaire

Chère Marie-Thérèse,

Merci pour votre question.
Je vais essayer de vous répondre en faisant court.
J'ai le plus grand respect pour les connaissances théoriques et théologiques, croyez-moi.
Je suis plutôt un type qui réfléchit beaucoup, certainement trop par moments.
Demandez à ma femme ... ;-)

C'est d'ailleurs en essayant de trouver (seul) des réponses mentales à mes tensions intérieures
que j'ai sombré dans une dépression très violente il y a trois ans.
J'en ai déjà parlé notre site.

Sans négliger les outils médicaux pour guérir,
c'est la patience et l'amour de ma femme,
et le fait d'avoir compris, grâce à d'autres,
que le Fils était présent à ce que ressens - dans mon cœur -
jusqu'au plus profond de mon enfer, sans me juger.
Et que je suis guéri, après une année de grande misère.

Je suis, depuis, toujours attentif à la place de mes émotions,
qui doivent trouver leur place dans tout ce qui touche à la foi.
Le langage des enfants.

Pour moi, un signe de la Présence de Dieu,
- quel que soit le langage que nous ayons utilisé pour l'accueillir -,
au milieu de tous les questionnements qui nous agitent,
se trouve dans la Paix qu'elle nous procure.

Bonne soirée, vraiment.

Par Paul (Belgique) 16 octobre 2016 à 17 h 51

A l'attention de Paul :

Bonjour Paul,
Au sujet de votre réponse à mon commentaire du 13 octobre à 5 h 42.

L'impression générale que je retire de vos interventions : vous allez droit à l'essentiel comme je vous l'ai déjà exprimé.
Mais votre réponse me laisse perplexe et par crainte de m'égarer dans des interprétations trop subjectives, je préfère revenir vers vous et vous demander de bien vouloir expliciter davantage votre pensée. J'ai tendance à chercher des réponses en dehors de moi, notamment dans les livres et à m'évader de ma réalité, tendance favorisée par mon occupation professionnelle dans une bibliothèque de théologie et de sciences religieuse. Et ce, durant une vingtaine d'années, occupation que j'appréciais beaucoup.

Par Marie-Thérèse L 16 octobre 2016 à 12 h 28 Répondre à ce commentaire

Dieu soit béni ! Béni soit son saint Nom ! Béni soit Jésus Christ , vrai Dieu et vrai homme
Béni soit le Nom de Jésus ! béni soit son trés saint Coeur !
Béni soit Jésus dans le Très Saint Sacrement de l'autel ! Béni soit l'Esprit Créateur !
Béni soit l'Auguste Mère de Dieu , la très Sainte Vierge Marie !
Béni soit sa Sainte et immaculée Conception !
Béni soit sa glorieuse Assomption ! Béni soit le Nom de Marie , Vierge et Mère !
Béni soit Saint Joseph , son époux très chaste , béni soit Dieu dans ses anges et dans ses Saints .
Timothée 2 , 14: Mais toi , demeure ferme dans ce que tu as appris et accepté comme certain :tu
sais de qui tu l'as appris .Depuis ta tendre enfance tu connais les Saintes Ecritures , elles ont le pouvoir
de te communiquer la sagesse qui conduit au salut par la foi qui est dans le Christ Jésus .Toute écriture est
inspirée de Dieu et utile , pour enseigner , pour réfuter , pour redresser , pour éduquer dans la justice , afin que l'homme
de Dieu soit accompli , équipé pour toute oeuvre bonne .

Par fred 16 octobre 2016 à 7 h 38 Répondre à ce commentaire

Merci infiniment, frère Nicolas pour vos méditations sur Tobit et surtout sur le jeune Tobie. Ce petit livre, ce conte recèle des trésors d'enseignement qui nous échapent à prime abord et que vous nous avez fait découvrir. Comme pour Job, Jonas que nous avons, certes lus, mais trop rapidement et nous avons laissé passer l'essentiel du messsage.
Tobie, comme je l'ai dit jeudi dernier, me fait penser au Pélerin de Compostelle et surtout à l'Alchimiste; c'est l'homme à la rehcerche d'une quête spirituelle qui se mett à l'écoute de son coeur, à lire les signes du destin et par dessus tout à aller au bout de son rêve.
Tobie, comme le jeune berger andalou fera un voyage initiatique. L'aboutissement de cette quête réside dans la fidèlité à ce qu'il croit.
Heureux, l'homme qui a mis sa confiance en Dieu et se laisse conduire par Lui.
Bon dimanche à tous

Par Marjeanne 15 octobre 2016 à 20 h 58 Répondre à ce commentaire

Il n ' y a pas de plus grande joie que de
connaître quelqu'un qui voit le même
monde que nous .C'est apprendre que
l'on n'était pas fou .
Auteur : Christian Bobin

Par T 15 octobre 2016 à 12 h 10 Répondre à ce commentaire

Autrement dit , l'église qui tire des apôtres sa ferme Origine , persévère à travers
le monde entier dans une seule et même doctrine sur Dieu et sur ...son Fils . Ce que je viens d'écrire
est Des Textes des Pères ....de l'église.
Fréres , vous savez bien qu'un peu de levain suffit pour que toute la pâte fermente .Purifiez-vous donc
des vieux ferments et vous serez une nouvelle pâte nouvelle . Voici que le Christ , notre agneau pascal
a été immolé . Célébrons donc la Fête , non pas avec des vieux ferments :la perversité et le vice ; mais
avec du Pain non fermenté: la droiture et la vérité. Lettre de Saint Paul aux Coronthiens 5, 6 B; 8;
Cette histoire de Tobie , tout un questionnement ....

Par fred 15 octobre 2016 à 11 h 16 Répondre à ce commentaire

Merci

Par Maurin Véronique 15 octobre 2016 à 8 h 02 Répondre à ce commentaire

Tout se résume ainsi :
Osée : Je te fiancerai à Moi
pour toujours ..
Merci Seigneur , tous Te rendront grâce un jour ,
continue ton ouvrage ; mon amour ....

Par T 15 octobre 2016 à 6 h 39 Répondre à ce commentaire

Merci Nathalie Henry pour votre méditation union de prière

Par Fref 15 octobre 2016 à 0 h 21 Répondre à ce commentaire

Merci Seigneur pour cette extraordinaire nouvelle tu nous révèle à travers Tobie ton admirable filiation au Père. Loué sous tu Seigneur ton Amour pour nous est si grand que tu pensais à nous avant la création du monde. Je te rends grâce donne moi d'être fidèle puisque parcle Baptême tu m'as fait devenir ton enfant, fait moi la grâce de l'obéissance de la docilité à l'action de l'Esprit Saint en moi pour mettre mes pas dans les tiens et suivre le chemin que tu traces pour moi. En union de prière avec vous.

Par Fred 15 octobre 2016 à 0 h 17 Répondre à ce commentaire

Comme il est troublant ce parallèle entre Tobie le fils prodigieux et parfait et le fils cadet prodigue qui n'ose envisager de rentrer chez son père.
Et pourtant qu'il soit prodigieux ou prodigue, le fils est célébré par le père. En dépit de nos erreurs et de nos errements nous sommes toujours aimés, sans condition. Nous pouvons aspirer à la perfection de Tobie le prodigieux ou nous pouvons nous reconnaître dans la figure du fils prodigue, nous sommes toujours aimés.
C'est à la fois troublant et réconfortant. Réconfortant car nous savons que l'Amour est infinie bonté envers nous qui sommes faillibles et fragiles. Troublant car nous ne sommes pas en mesure d'égaler Tobie et pourtant nous arrivons comme lui à gagner le coeur du Père. Que faut-il faire en cet automne pluvieux pour retrouver le soleil de notre foi? Nous mettre en marche, comme Tobie, comme le Fils prodigue et rentrer dans la maison de Dieu. Retrouver la joie immense du partage, le bonheur du revenir à la tendresse et la promesse de bonheurs à construire.
Le monde va mal, le monde est dur, le monde souffre mais à chaque jour suffit sa peine, il faut rentrer chez soi, retourner sur les traces de nos Pères et retrouver la voie du Seigneur. C'est bientôt dimanche, le rythme de notre semaine recommence avec la maison du Père infiniment bon qui nous accueille, encore et toujours, sa Porte s'ouvre, à nous de venir nous recueillir, fêter, partager et prier.
Un passage de Salomé cette semaine m'a éblouie et me semble faire écho à cette émotion qui tressaille quand je cherche à comprendre le sens d'une étude biblique:
"l'émotion est un miracle qui entre dans le quotidien. C'est du merveilleux qui surgit à l'improviste pour nous entraîner dans l'invention et le renouvellement insoupçonnés du présent."
Jacques Salomé, Le courage d'être soi, Les Editions du Relié, Gordes, 1999, page 114.
Communion de prière

Par Nathalie Henry 14 octobre 2016 à 21 h 11 Répondre à ce commentaire

Merci, Nathalie.

Par Paul (Belgique) 15 octobre 2016 à 10 h 19

Que ce soit cette scène du retour de Tobie ou la scène du retour de l'enfant "Prodigue", ces scènes sont très personnellement difficiles pour moi dans mon cas et je verse des larmes à chaque lecture de ces textes....
Seigneur ouvres nos yeux et nos coeurs, fais que la paix et la concorde règne sur notre famille...
MERCI Seigneur !!!

Par Cl@udio 14 octobre 2016 à 20 h 35 Répondre à ce commentaire

Oh c'est beau l'amour, le père tomba à son cou, je te vois mon fils lumière de mes yeux ...Comme le fils perdu et retrouvé, le Père tomba à genoux à ses pieds la joie de le retrouver...Oui Seigneur tu nous a sauvés pour nous rendre semblable à toi, c'est-à-dire demeurer entre nous éternellement dans l'amour... c'est à l'amour que vous aurez les uns pour les autres qu'on verra que vous êtes mes disciples,enfants de Dieu...!!! merci pour cette belle méditation !!!

Par Marie-Noëlle HONORE 14 octobre 2016 à 20 h 27 Répondre à ce commentaire

Je me trompe ou je sens un ton ironique ?

Par Antoinette G 14 octobre 2016 à 21 h 21

Lulu , la Mère ne viens pas faire , elle est là dans l'attente de son fils , une Mère représente la Famille .
Avant il y a des fiançailles , puis l'engagement , dans le pire et le meilleur , la santé , la maladie , de s'aimer !
Le sacrement du mariage , demande face à cet engagement , une aide , sans doute Tobie en est un cheminement
qui fait de ces trois , personnes , Un Père ayant la foi , donnant des instructions à son Fils , aussi et surtout
par rapport à sa Mère .Le tout dans la crainte de Dieu , le respect , qui est aussi de garder la dignité , l'éthique
dans une famille . Blandine , le Verbe c'est fait Chair , pour qu'en le Mangeant , mais aussi en le connaissant , tout
ceux qui viennent vers Le Père puissent aussi devenir des Verbes fait chair , face aux injustices sociales et familiales ,
qui et de voir la misère de ce monde , tous nous crions , subissons , mais le mal , une fois dénoncer , fait donc des témoins
de ce que le Christ a Lui aussi , vu et subi , ce démon qui ne laisse pas la promise du Fils de Tobia , sont des mauvais esprits , ceux de ceux et celles qui divisent , exorciser le mal , avec ce que donne comme remède L'Archange RAPHAEL
c'est que nous avons besoin du corps du Christ , pour dans Sa Parole , crier Abba , vers Une Mère , qui est notre église qui attends.....
La toussaint , approche , Christ étant le premier d'entres les morts monté au ciel , pour nous donner aussi , d'honorer Ce Père , cette Mère , nos parents , Et dire :entre les Mains de notre Père ..........Blandine , tous nous voudrions être des anges gardiens , sur cette terre des Enfants , il y a des dons , des dîmes , il y a des oeuvres . Merci les filles de Marie ....

Par fred 14 octobre 2016 à 20 h 07 Répondre à ce commentaire

Un grand MERCI Fred pour m'avoir "éclairé" - je suis en communion avec vous par la prière mais aussi par vos commentaires qui sont pour moi très enrichissants

Par lulu 15 octobre 2016 à 20 h 00

Blandine, (11 h 58) et à tous les autres, qu’ils se soient exprimés ou non.
Il n’y a jamais de truc idiot, lorsqu’on souffre. Quel qu’en soit la cause. Notre impuissance à faire davantage, pour soulager toute cette misère, me rappelle la parole de Jésus : « Il y aura toujours des pauvres parmi vous.»

Personnellement, je ne me suis jamais impliquée, sur le plus ou moins long terme, à cause de mes nombreux déménagements. Je me considère plutôt comme une aidante ponctuel, à part une ou deux occasions spécifiques : dont l’une santé mentale, en institution et en externe, pendant 4 ans.

Lorsque je m’arrête à mon impuissance, face à toutes ces situations qui ne trouve personne pour les soulager, je pense au Christ. Lui-même n’a pas réussi à soulager toute la souffrance de son temps (encore moins de la faire disparaître). Les raisons : la corruption, l’indifférence, l’ignorance, parfois, aussi, par les personnes elles-mêmes, qui refusent de l’aide, par gêne de leur situation, par amour-propre, par crainte de ce qui pourrait leur être demandé en retour, etc. etc.

Alors mon seul recours, face à mon impuissance et à celle de tant d’autre, est la prière. Prière qui accompagne ceux et celles qui s’impliquent activement. Prière pour toutes ces personnes vulnérables qui espèrent de l’aide. Pour les personnes et institutions qui pourraient s’impliquer et ne le font pas, pour diverses raisons.
Je dépose tout cela dans les souffrances du Christ. Car je crois fermement que nos prières, petites ou plus grandes, ont un effet bénéfique sur l’humanité, même lorsque je n’en voies aucun résultat.
Alors, Seigneur, dans ton infinie Miséricorde, tu fais un très bon amalgame de toutes nos offrandes pour en faire un merveilleux remède dont nous prendrons connaissance lors de la grande rencontre qui nous conduira en ta présence.
SURTOUT ne pas se culpabiliser de ne pas être impuissant d’en faire davantage.
En unité de prières et de souffrance, déposées dans le Cœur de la Vierge Marie.

Par Micheline (Canada) 14 octobre 2016 à 20 h 01 Répondre à ce commentaire

Merci à vous Micheline.
Parfois je me dis que je suis tout en discours. Mes prières à moi se mêlent à mes révoltes liées bien sûr à une histoire personnelle. Une famille, une mere qui trahissent... C'est une claudication à vie... Mais c'est aussi la compréhension de toutes ces souffrances de petits qui ne demandent que de grandir dans l'affection qui leur est due.
La mere de la meditation qui attend.... Beaucoup d'enfants ne connaissent pas.
Je suis radicale mais je pense fondamentalement qu'il y a des parents complètement indignes... Peu m'importe leurs "circonstances atténuantes", seule m'intéresse la protection affectueuse qui doit entourer ces enfants.
Bien à vous
Blandine

Par Blandine 15 octobre 2016 à 9 h 41

Chères Micheline et Blandine,

merci pour votre échange sur le parvis de notre communauté cybernétique.
Je me joins à celui-ci.

L'Abbé Ringlet, bien connu en Belgique, a dit "quelque part" qu'au fur et à mesure du temps,
les éléments clés de notre jeunesse viennent reprendre leur place dans notre esprit.

C'est certainement le cas pour mon travail actuel. Comme pour nos engagements.
Je voulais juste me glisser dans votre conversation
et dire qu'en me posant devant le Fils - Présent, toujours -
cela m'a permis de prendre un peu de respiration
et de reprendre courage, ou de ne pas m'enrager...
De vivre mes émotions, - y compris celles liées à mes souvenirs -
sans les refouler, ni me laisser entraîner dans leur torrent.

Bonne journée,
bon dimanche à tous.

Par Paul (Belgique) 15 octobre 2016 à 11 h 16

Pour reprendre le début de votre méditation, frère Nicolas, Tobie serait un "fils unique modèle". Oui mais, c'était un .. fils unique, comme vous le précisez bien. Ayant été élevée quasiment comme un enfant unique et n'ayant eu qu'un seul enfant, je peux vous affirmez que cela fait sans doute "toute la différence".
Dans ce cas, il ne peut pas avoir de rivalité autour de l'amour des parents. a priori le fils unique est l'enfant élu. Il n'est pas en situation de concurrence autour de la prodigalité du père.
Il me semble que dans ces histoires de rivalité entre frères, Caïn et Abel, Jacob et Esaü, il y a bien ce qui fait la difficulté de notre humanité.

Par Sonia 14 octobre 2016 à 17 h 52 Répondre à ce commentaire

Seigneur, Toi qui m'as aimé depuis toujours, fais qu'à mon tour, je puisse t'aimer de plus en plus chaque jour que tu me donnes.
En UDP avec toutes et tous.

Par Jean-Louis 14 octobre 2016 à 17 h 21 Répondre à ce commentaire

qui peut m'éclairer d'avance MERCI : que vient faire la mère ? était-elle, elle aussi, aveugle ? qui l'a guérit ?

Par lulu 14 octobre 2016 à 16 h 52 Répondre à ce commentaire

Pardon d'avoir posté un truc idiot.
Ce texte m'interpelle en ce sens que le fils sauve le pere en lui redonnant la lumière, comme le christ sauve le monde... Mais je me dis aussi que Dieu s'est peut être détourné de ce monde face à la cruauté des hommes.... Il ne veut plus voir....sinon pourquoi ce silence, cette absence, face au mal... Je ne peux m'empêcher de penser à tous ces gens abandonnés dans leur mouise, à tous ces enfants en grande souffrance... Alors je me dis naïvement, que nos cris face à cette détresse finiront par être entendus et que Dieu interviendra... Je me sens si seule à hurler parfois... Que de sacrifiés pour rien... Alors !!!!!
Que penser ?

Par Blandine 14 octobre 2016 à 11 h 58 Répondre à ce commentaire

« Je me sens si seule à hurler parfois ».
Comme je vous entends, Blandine !

Vous me faites penser au premier enfant que j’ai vu mourir de faim au Zaïre.
Non pas parce que le pays était pauvre. Il est fabuleusement riche.
Mais à cause de la corruption.

C’est là, sans doute, qu’un modeste chemin intérieur
s’est ouvert par rapport à la souffrance,
celle que j’ai rencontrée par mon métier et en moi, depuis plus de 40 ans.

Jésus n’est jamais venu expliquer pourquoi nous souffrons.
Il est venu parmi nous, connaissant toutes nos joies et toutes nos souffrances.
Il les connaissait toutes : Il est Dieu.
Jusqu’au désespoir. « Père, Tu m’as abandonné ».
Il est resté avec nous jusqu’à la mort.
Il est avec nous, dans notre vie, dans la Résurrection.

Comme cela a été dur de ne pas m’engager dans des chemins de révolte stérile !

Mais plutôt d’utiliser cette énergie pour remettre dans le chemin de mes prochains :
« Aimez-vous les uns les autres … et faites tout ce qu’il faut pour cela… »
Je n’ai aucune fierté d’en parler. Combien de doutes et d'aller-retours intérieurs !
D’autres, plus forts, plus constants, ont bien mieux réussi que moi.
Mais le Fils, -comme chaque fois que je me tourne vers Lui - m’a aidé, patiemment,
à retrouver du courage pour me relancer, encore et encore, avec les autres, surtout.

Ne désespérez pas, Blandine.
Gandhi disait : « Si la haine était vraiment la nature de l’homme,
… nous aurions disparu depuis longtemps ».
Je vois l’amour sans cesse renouvelé de Dieu comme une source frémissante,
dans la mousse au pied de la montagne.
Elle ne fait pas de bruit.

Bonne journée, vraiment.

Par Paul (Belgique) 14 octobre 2016 à 13 h 03

Merci

Par Blandine 14 octobre 2016 à 13 h 29

Comme Paul, je reviens en arrière de quelques pas dans ma vie, je ne suis pas insensible a votre cri ma chère Blandine
a une certaine époque bien plus jeune ,je crié comme vous,de voir tout c'est malheur, même révolté bien des fois,
de voir tout c'est enfants surtout des bidon ville, avec une amie, on a tout mis en oeuvre pour ouvrir une petite classe d'école a Madagascar, enfin on avait réussi, avoir l'oeuvre de dieu, dans les yeux des enfants joyeux, souriant, prendre le chemin de l'école, puis après cela beaucoup d'autre missions on suivi, en Bosnie, des vivre dans les orphelinat, car il y avait la guerre, du matériaux médicaux pour les hôpitaux, trouvez des centre d' hébergements pour des jeunes handicapés qui ce retrouver dans la rue, car les femmes bien souvent seul ne pouvait pas subvenir a des soins, mari mort a la guerre, toute c'est petite mains rencontré dans ma petite vie,le seigneur été bien là, a nous donner confiance, a trouvé une solution a nos problèmes, a redonné le sourire a tout c'est petit enfants, dans c'est grand moment de d'espérance, donné de l'espoir, dans c'est chemin si difficile, que de très belles rencontre, ma chère Blandine, est qui sont toujours là encore aujourd'hui, avec un gros coeur d'amour, oui la aussi laissons briller cette très belle lumière, sur notre monde,merci pour toute c'est personnes qui oeuvre dans toute leur vie dans l'ombre, est qui sont nos lumière dans nos vie. ...

Par brig 14 octobre 2016 à 15 h 57

Brig
Je me suis longtemps occupée des enfants maltraités dans une association.Oh certes, ils n'étaient pas au bout du monde mais au bout de mon nez... Aujourd'hui, en France, 2 enfants meurent par jour à la suite de mauvais traitements, pour ce qu'on en connaît car bien sûr il y a toutes celles et ceux qu'on ne recensera pas mais qui ne grandiront jamais normalement.. Et nous sommes en France, pays dit civilisé !
Il faut batailler contre bien des personnes dans la famille, les institutions etc... Les choses ne changent pas malgré les pataquez médiatiques ou autre car il est des choses honteuses qu'on ne dénonce pas, par lâcheté. Et ce n'est pas la priorité des politiques alors que ces enfants font partie de l'avenir. Et puis les enfants ne votent pas...
Le texte d'aujourd'hui m'interpelle en ce sens que cette fameuse lumière ne semble pas éblouir les barbares qui font du mal. L'appel à la conscience tombe bien à plat. Il faut toujours la tragédie pour ouvrir les yeux, un temps, mais cela fait feu de paille ! C'est pourquoi je hurle vers un Bon Dieu qui laisse souffrir ses petits.
Je me souviens petite d'avoir été stupéfaite en ayant pris connaissance du massacre des innocents
Et je me désespère de voir le mal gagner du terrain.
En tous cas merci et bravo à vous de ce que vous faites sur le terrain, ça réchauffe le coeur.
Bl.

Par Blandine 14 octobre 2016 à 16 h 33

Chers amis,
ce matin, j’ai trouvé ce texte
un peu au hasard dans mon Psautier:

Proverbes 9, 10-11
« La Sagesse commence avec la crainte du Seigneur,
L’intelligence est de connaître le Dieu Saint ».

Je me suis dit que cette pensée me serait utile aujourd’hui.
Je n’ai pas attendu longtemps.
Il a trouvé sa place dans partage du frère Nicolas.

Le fils aîné s’en est tenu au premier verset.
Le fils prodigue a fait l’expérience de la vérité de Dieu.

Je suis le frère… des deux frères.
Je suis capable d’énoncer des vérités bien senties,
où la justice humaine peut s’y retrouver confortablement.

Mais avec le Fils,
qui nous aime et nous pardonne, à chacun,
je découvre l’espérance – et la confiance – dont j’ai besoin
pour effectuer le chemin de mon retour vers le Père.

Il nous attend à la porte de son Royaume.

Bonne journée à tous, vraiment.

Par Paul (Belgique) 14 octobre 2016 à 11 h 13 Répondre à ce commentaire

L'archange Raphaël indique avec précision à Tobie la méthode pour appliquer le remède prévu à son père afin de le guérir de sa cécité, le ton employé est apaisant, "je te garantis", la promesse de Raphaël est réconfortante.

Les retrouvailles de Tobie et de ses parents sont mises en scène avec réalisme et émotion. La mère toute heureuse de revoir son enfant court vers lui, se jette à son cou, pleure; quant au père, malgré son handicap, il s'efforce d'avancer en trébuchant, et parvient même à franchir la porte de la cour, ce qui prouve son amour pour son fils.
Oui, à ce moment, nous pouvons faire, comme vous le proposez, frère Nicolas, un parallèle avec le père de l'enfant prodigue, mais ici le fils est celui qui sauve.
Tobie veut en effet appliquer immédiatement le remède prescrit.

Les étapes pour l'application du remède sont aussi très expressives, Tobie après avoir soufflé dans les yeux de son père le maintient, le rassure, "aie confiance, père!", puis suit fidèlement les étapes indiquées. La guérison est immédiate. La prière d'action de grâce pourrait être celle de chacun de nous:

Béni soit Dieu! Béni son grand nom! Bénis tous ses saints anges! Béni son grand nom dans tous les siècles!

Cette scène échappe au temps, si elle nous parle, c'est grâce à la simplicité de la mise en scène centrée sur les personnages et l'action, la maison est exprimée par l'ouverture sur l'extérieur, on l'imagine accueillante, le mouvement est rapide. Nous pouvons très facilement visualiser le déplacement et la position des protagonistes, et même nous introduire dans le récit. Au catéchisme les enfants pourraient très facilement mimer cette scène et s'en imprégner.
La thématique du retour à la lumière est suggérée à travers les paroles de l'archange "verra la lumière" et celles du père, qui fait allusion à son fils: "lumière de mes yeux", la lumière qui donne sens, lumière de l'Esprit, lumière de l'Amour, du partage.

Merci, Seigneur de nous faire passer, à nous aussi, des ténèbres à Ta LUMIÈRE! UDP et merci à chacun de vous.

Par MARIE 14 octobre 2016 à 11 h 11 Répondre à ce commentaire

Oui, toute cette scène du retour de Tobie est centrée sur le dévoilement, la vision (la mère revoit son fils, le père retrouve la lumière) .Dieu tient ce qu'il promet, ce ne sont pas de faux-semblants. Le Christ est la voie, la vérité et la vie.
Dans ma vie, j'ai peu fait confiance à Dieu, mais beaucoup à des gens qui me disaient ce que je voulais entendre, ou bien qui m'impressionnaient. Pour entendre la parole de Dieu, j'ai besoin d'être en paix avec moi-même.

Par Antoinette G 14 octobre 2016 à 11 h 42

Je n'ai sans doute rien compris... Ou je comprends de travers mais mes réflexions sont spontanées.
Je vois le fils sauvant le pere...aveugle !
Je vois le Christ sauvant Dieu ! Oui, je n'ai sûrement rien compris.

Par Blandine 14 octobre 2016 à 11 h 06 Répondre à ce commentaire

Protéger les Enfants

les souvenirs d'enfance nous reviennent ce matin

comment interpelé ces jeunes Parents

l'enfance marque notre vie avec ce que nous avons reçu

et l’exemple de nos Parents avec leurs entourages

Par albatre 14 octobre 2016 à 11 h 03 Répondre à ce commentaire

Ce qui me touche le plus dans cette méditation, c'est la dernière phrase, les derniers mots"parce que tu m'as aimé avant la fondation du monde"

Nous aussi, nous recevons de cet amour.
Nous en bénéficions, à nous de cheminer avec ce cadeau, ce don .

Par Jean Michel 14 octobre 2016 à 10 h 54 Répondre à ce commentaire

pour aujourd'hui...merci au texte et à la méditation qui me recentrent sur l'amour de mon propre père et me rappellent tous ces échanges d'amour réciproque que nous avons pu avoir au long des années.

Par sylvie 14 octobre 2016 à 10 h 05 Répondre à ce commentaire

Comme je suis d'une nature angoissée, j'ai bien besoin de confiance : le pire n'est pas toujours sûr, il y a de l'aide disponible, peut-être même, tout est bénédiction. Tout sert au bien de celui qui aime Dieu, ce qui veut dire que je dois faire ma part.
Quand j'étais bien plus jeune, j'ai participé à un cours de théâtre à but thérapeutique, et une expérience m'a beaucoup marquée. Il s'agissait de marcher, les yeux bandés, vers quelqu'un qui m'appelait de l'autre côté de la salle. Mais sur mon chemin, de nombreux obstacles étaient constitués par les autres participants. J'avais ressenti une très grande force d'attraction pour rejoindre la personne qui m'appelait par mon nom. J'étais prête à franchir tous les obstacles ! Le témoignage d'Audrey m'a fait penser à cela. Si c'est à l'appel du Fils, je suis capable d'avancer sans voir, motivée par l'amour qui me fait revenir à la vie. Tobie a échappé au tombeau, et à son tour, il délivre son père.Si je suis délivrée, je pourrai en délivrer d'autres.

Par Antoinette G 14 octobre 2016 à 9 h 46 Répondre à ce commentaire

Et les gens réflechis resplendiront comme la splendeur du firmament , ceux qui ont rendu la multitude
justes comme les étoiles à jamais .
Dans épître 2 de Jean : 6 et voici ce qu'est l'amour que nous marchions dans la voie de ses commandements .
Tel est le commandement , que vous avez entendu depuis le commencement ; pour que vous marchiez dans cette
voie .Car de nombreux séducteurs se sont répandus dans le monde :ils ne professent pas la foi à la venue de Jésus Christ
dans la chair . Le voilà le séducteur et l'antichrist . Prenez garde à vous mêmes , afin de ne pas perdre le fruit de vos oeuvres;
mais de recevoir pleine récompense .Quiconque va trop avant et ne demeure pas dans la doctrine du Christ n'a pas Dieu.
Celui qui demeure dans la doctrine il a , lui , et le Père et le Fils .
Je dirais par mes mots simple / attention à ceux qui ont le pouvoir de tuer l'Esprit , ce qui est de ne pas avoir peur ,
dans la vérité , qui Elle , ne divise pas , n' effraie pas , ne se voile pas , c'est la Sainte écriture; Jésus : Je ne vous laisserais pas orphelins ; je vous enverrai l'Esprit Saint .
Dans apocalypse , on peut lire ceci: Moi Jésus j'ai envoyer mon ange pour vous apporter ce témoignage au sujet Des églises . Je suis le rejeton et la lignée de David , l'étoile brillante du matin .
L' Esprit et l'épouse disent : viens !
Que celui qui entende disent Viens !
Que celui qui a soif , vienne , Que celui qui le veut reçoive de l'eau vive , gratuitement .
La grâce du Seigneur Jésus soit avec ...........Tous . ..Mon âme bénis le Seigneur et n'oublie aucun de ces bienfaits , c'est Lui Qui guérit toutes tes maladies .....Bénissez le Seigneur vous ses anges , qui êtes puissants en force , et qui exécutez
ces ordres , En obéissant à la voix de sa Parole ! Amen .

Par fred 14 octobre 2016 à 9 h 08 Répondre à ce commentaire

"Amour du père et confiance"
Voilà les mots qui vont m'habiter tout au long de la journée .


Merci ,frère,mon voisin de rue,merci à tous ceux Qui prolongent chaque méditation de leur commentaire et tout spécialement à AUDREY,MA Sœur Spirituelle.

Par Six annie 14 octobre 2016 à 8 h 55 Répondre à ce commentaire

Mille mercis pour "Marche dans la Bible" qui permet chaque matin d'entrer dans la prière et la méditation ...Elle nous montre à quel point il faut appeler,supplier le Seigneur de nous ouvrir les yeux ,de nous donner sa grâce.Son amour infini désire tout nous donner...ouvrons grand notre porte pour faire rentrer sa lumière divine .Ayons confiance ...il ne nous abandonnera jamais.

Par Sophie 14 octobre 2016 à 8 h 37 Répondre à ce commentaire

Béni soit DIEU , Béni son grand nom .
"Aie confiance " !!!!!
Oui ce matin , ce nouveau jour qui commence est pour nous , pour moi , un chemin qui s'ouvre encore sur ce combat : faire la volonté du Seigneur.
Que la joie de t'accueillir dans mon âme , au coeur d'une prière toute simple , mais habitée par la confiance , me permette d'être guérie de toutes ces fausses images de toi ,Seigneur : ces peaux mortes qui obscurcissent ma vue ! Et marcher dans la confiance avec Toi sera alors pour aujourd'hui, l'œuvre que tu veux créer en chacun de nous , je le crois SEIGNEUR.
"Aie confiance "!!
Merci à chacun de vous . Soyez Bénis.

Par Nicole.B 14 octobre 2016 à 7 h 19 Répondre à ce commentaire

"Je suis l'homme qui a connu la misère [...]. C'est moi qu'il a conduit et fait marcher dans la ténèbre et sans lumière. [...] Il m'a fait habiter les ténèbres, comme ceux qui sont morts à jamais. [...] Souviens-toi de ma misère et de mon angoisse: c'est absinthe et fiel!" Ces mots de Jérémie (Lam., 3), Tobit les vit. "Voici ce qu'à mon cœur je rappellerai pour reprendre espoir: Les faveurs de Yahvé ne sont pas finies, ni ses compassions épuisées [...] « Ma part, c'est Yahvé! dit mon âme, c'est pourquoi j'espère en lui »," poursuit Jérémie. Cela, Tobit le vit aussi.

A la voix de son fils, Tobit se lève. Encore enfermé dans sa nuit il trébuche, mais il avance, sans voir, sans savoir ce qui l'attend là, dans le noir. Et peut-être a-t-il fait là l'essentiel. "Aie confiance, père!" lui dit Tobie. Cette confiance, il l'a. C'est elle qui l'a fait sortir hors des murs où il s'enfermait comme dans un tombeau. Il a franchi la porte de la cour à la voix du fils, ce fils qui vient à sa rencontre. Appelée par le Fils à avancer sans voir, sans savoir, ne suis-je pas comme lui? Appelée par sa voix hors du tombeau, lui qui, sans que je le voie, toujours vient à ma rencontre.

"Aie confiance," dit Tobie, reprenant les paroles de l'ange, fort de son expérience de Dieu. "Aie confiance," avait dit le père de Sarra à Tobie, après avoir béni Dieu d'avoir eu pitié d'eux. Témoins, tous deux, de l'amour du Père, comme l'ange qui voit la face de Dieu. C'est cette lumière qu'ils portent en eux. Le fiel de l'angoisse peut alors tomber des yeux. Bénédiction baignée de larmes que celle de Tobit, eau bienfaisante qui jaillit en libérant son cœur de sa gangue de misère. La lumière est en lui.

Par Audrey 14 octobre 2016 à 6 h 47 Répondre à ce commentaire

" Appelée par sa voix hors du tombeau, lui qui, sans que je le voie, toujours vient à ma rencontre." Cette phrase est d'une telle beauté, elle me rejoint moi. Merci Audrey.

Par Mireille Larouche 14 octobre 2016 à 13 h 51
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