Isaïe

« Préparez le chemin du Seigneur. » Isaïe 40,3

L'annonce de la délivrance

Isaïe 40, 1-5 ; 9-11

Consolez, consolez mon peuple, – dit votre Dieu – parlez au cœur de Jérusalem. Proclamez que son service est accompli, que son crime est expié, qu’elle a reçu de la main du Seigneur le double pour toutes ses fautes. Une voix proclame : « Dans le désert, préparez le chemin du Seigneur ; tracez droit, dans les terres arides, une route pour notre Dieu. Que tout ravin soit comblé, toute montagne et toute colline abaissées ! que les escarpements se changent en plaine, et les sommets, en large vallée !
Alors se révélera la gloire du Seigneur, et tout être de chair verra que la bouche du Seigneur a parlé. »
Une voix dit : « Proclame ! » Et je dis : « Que vais-je proclamer ? » «  Monte sur une haute montagne, toi qui portes la bonne nouvelle à Sion. Élève la voix avec force, toi qui portes la bonne nouvelle à Jérusalem. Élève la voix, ne crains pas. Dis aux villes de Juda : « Voici votre Dieu ! Voici le Seigneur Dieu ! Il vient avec puissance ; son bras lui soumet tout. Voici le fruit de son travail avec lui, et devant lui, son ouvrage. Comme un berger, il fait paître son troupeau : son bras rassemble les agneaux, il les porte sur son cœur, il mène les brebis qui allaitent. »

Méditation

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Du dieu national au Dieu universel

Le contexte des prophéties d’Isaïe est celui d’une violente tribulation historique, moment clé de la formation de la foi d’Israël. On la connaît sous le nom de l’Exil, avec majuscule. C’est au VIe siècle avant Jésus-Christ la destruction par les Babyloniens du petit Royaume de Juda dont la capitale était Jérusalem. Le Temple est rasé, le roi, les prêtres et une grande partie de la population, tous sont déportés à Babylone pour presque un demi-siècle de captivité. Lorsque Isaïe profère ces paroles de forte espérance, de consolation, l’épreuve touche à sa fin.
La parole prophétique sonne toujours dans un contexte bien précis. Elle s’attache à comprendre « les signes des temps », c’est-à-dire le sens spirituel de ce qui arrive. La voix du prophète Isaïe fait entendre ici le plus beau des hymnes au salut de toutes les saintes Écritures.
Dans les mots du prophète, deux idées de Dieu s’entrechoquent. Il y a d’une part le Justicier, le Vengeur, qui fait de l’Exil un châtiment en raison de l’infidélité du peuple. Et il y a d’autre part le bon berger, qui dit « ça suffit, c’en est assez de la vengeance ». Dans la parole d’Isaïe, le Dieu de consolation domine. Il semble désavouer le Justicier. Voilà qui nous ramène à l’expérience même des exilés de Juda. Ce dur maître de la rétribution, qui fait payer les fautes par un châtiment sévère est le dieu national, le dieu des victoires des guerres de Juda. Mais celui-ci a été englouti dans la défaite par les dieux victorieux de Babylone. Et c’est là, dans la déréliction, qu’un autre visage a surgi, vision renouvelée du dieu national, le visage du Dieu consolateur, Seigneur de « toute chair », tant des déportés de Juda que des Babyloniens. Le petit reste d’un peuple passé par la mort en sera désormais le témoin à la face du monde.

Méditation enregistrée dans les studios de Radio RCF Lyon

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62 commentaires

Je m'unis à chacun de vous par le chant et la prière, en reprenant avec vous le chant (que j'avais déjà proposé dans mon message l'an dernier)

Préparez le chemin du Seigneur,
Ouvrez large la porte de vos cœurs:
Il viendra le Sauveur,
Et tout homme verra le salut de Dieu.

J'ai plaisir à continuer avec chacun de vous cette belle marche dans la Bible, avançons chaque jour pleins d'Espérance, en aplanissant les chemins les plus scabreux, dans la confiance, car avec Toi, Seigneur, nous ne craignons aucun mal!

Par MARIE 1 octobre 2017 à 17 h 00 Répondre à ce commentaire

"Consolez, consolez mon peuple"... Oui, il est des jours où l'on voudrait simplement que le Seigneur nous prenne sur son cœur. Que sa tendresse enveloppe notre douleur, guide nos pas, touche du doigt cette blessure en nous qui nous creuse et crie. "Seigneur, dis seulement une parole, et je serai guérie".
Et les mots du prophète de résonner en nos chairs. Ce désert où l'on croit être seul est celui qui apprend à écouter le souffle ténu, le bruit des étoiles dont "il tend les cieux comme une toile" (v.22). Terres arides où se trace "une route pour notre Dieu", pour aller jusqu'à lui, ou bien plutôt pour le laisser enfin venir jusqu'à nous?
"Voici votre Dieu," "Il vient", dit le prophète. Ces montagnes que j'ai moi-même élevées, ces ravins que parfois l'on m'a imposés, c'est avec lui qu'ils se changent en plaine, que ma chair se fait vallée où coule sa parole qui vient l'abreuver. "Toute chair est de l'herbe" (v.6), petit brin fragile, exposé, innombrable, comme les étoiles. Et pourtant ces astres "il les appelle tous par leur nom" (v.26), et pas un brin d'herbe ne passe sans qu'il soit appelé ainsi. Tendresse infinie.
Le chemin est rencontre ou il n'est pas, puisqu'il est lui. Puisqu'il est vie.

Beau dimanche à toutes et tous! Avec ma prière.

Par Audrey 1 octobre 2017 à 7 h 23 Répondre à ce commentaire

Bonjour ,
Par Jésus , Dieu c'est consacré :Lui-Même .
Faut dire que Sa Vigne , son Cantique , est un appel à l'unité dans l'amour.
Rappelez-vous Jésus disant Père ,pour ceux que Tu m'as donnés
Je me consacre moi-même , afin qu'ils aient la Vie !
souvenez -vous choisir la vie soit la mort , La vie C'est La Parole .




Bien -aimés, aimons -nous les uns les autres ,car l'amour vient de Dieu.
Et toute personne qui aime Dieu est née de Dieu et connait Dieu.
Célébrez le Seigneur , car Il s'abandonne dans l'Eucharistie :
Par le Verbe fait Chair , par le feu de l'Esprit Saint , le petit reste
désormais c'est nous enfin sorti de l'exode , pour une Terre nouvelle .Afin qu'ils aient tous la vie .

Par fred 1 octobre 2017 à 6 h 45 Répondre à ce commentaire

Le peuple qui erre, de plusieurs générations, dans un pays étranger, et traité comme tel, par la vengeance d'un DIEU en colère, par leur désobéissance... confronté à la réalité de leur vie au DIEU de consolation, qui se penche vers eux par la voix du prophète qui laisse entendre le plus beau des hymnes, le bon berger qui annonce la fin de l'exile qui approche...Début d'une nouvelle aire, un DIEU d'AMOUR de PAIX de patience, plein de MISERICORDE...

Par GAVARIN 16 octobre 2016 à 1 h 06 Répondre à ce commentaire

Merci frère Pascal Marin pour cette belle méditation ...Un Dieu d' Amour, de Paix , de patience, et de Miséricorde ; Rita

Par Rita Giuliani 23 septembre 2016 à 17 h 53 Répondre à ce commentaire

J'aimerai commenter votre texte il y a plus utile pour moi ,une remarque que je fais souvent et qui n'est pas comprise . Pourquoi ne pas faire une lecture plus lentement ? Je suis sourde profonde . Â l'église les homelies sont inodibles , il faut une lecture lente avec arrêt aux ponctuations.pour que le son passe de l'oreille au cerveaux . Mais ça hélas personne ne comprend . Regardez devant vous les personnes sont absentes quand vous parlez . Il y a un quota à lire dans un lape de temps ! Je préférerai moi se parole et le entendre.

Par Simone 22 septembre 2016 à 16 h 59 Répondre à ce commentaire

Le Dieu vengeur frappe fort !!! et pendant plus de 50 ans donc plus d'une génération !!!
Le Dieu consolateur est présent depuis TOUJOURS et jusqu'à TOUJOURS !
Ecoutons ses paroles et mettons les en pratique par AMOUR !!!
MERCI Seigneur !

Par Cl@udio 19 septembre 2016 à 20 h 55 Répondre à ce commentaire

enfin une explication claire de ce qui se passait à l'époque d'Isaïe
nous ne connaissons pas toute l'histoire d'Israêl et les textes de tous ces prophètes nous sont obscurs : Dieu vengeur, Dieu miséricordieux à qui nous demandons depuis 20 siècles :
que Ton nom soit sanctifié, que Ton règne vienne.......... règne de paix, de justice et d'amour.
quand viendra-t-il ? quand la paix viendra-t-elle sur notre terre ?
merci à vous frère
Eliane

Par LYAUTEY 18 septembre 2016 à 17 h 25 Répondre à ce commentaire

OUI BON RETOUR PAUL ! vous nous manquiez; je me suis mise un peu tard à mon ordinateur, j'espère que vous lirez mon message.

Bonne nuit, vraiment ! Ca nous manquait !

bien fraternellement

Marie Jeanne

Par Marjeanne 13 septembre 2016 à 21 h 51 Répondre à ce commentaire

Cher frère Pascal, merci pour votre belle méditation. Je suis tout à fait d'accord avec vous, c'est un des plus beaux hymnes de l'Ancien Testament que nous offre Isaïe.

Isaïe, c'est le propphète que je préfère; avec Elie, bien que lui, n'ait rien écrit, d'autres l'ont fait à sa place. Deux hommes à l'écoute de Dieu; inspirés,enveloppés par l'Esprit Saint.

Isaïe c'est vraimant le prophète qui a su le mieux parler de la mansuétude, de la miséricorde de Dieu : "Si l'Eternel des armées ne nous eut laissé un bien petit résidu, nous aurions été comme Sodome, nous ressemblerions à Gomorrhe". (1,9). on peut comprendre pourquoi on l'a appelé le cinquième évangéliste.
Je trouve d'ailleurs qu'il a y a une grande ressemblance avec Jean l'évangéliste; deux hommes, deux époques, la même approche de Dieu, la même écoute. Ecoute de la Parole de Dieu. Bien sûr, Dieu a parlé aux prophètes comme il nous parle. Dieu nous parle dans le secret, de coeur à coeur.
Consolez, consolez mon peuple dit votre Dieu. Parlez au coeur de Jérusalem et criez que sa servitue est finie, son iniquité est expiée. Une voix proclame : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez les lieux arides; élève la voix avec force dis aux villes de Juda, voici votre Dieu..

Voici notre Dieu, le Dieu d'amour et de miséricorde, le Dieu de Jésus Christ, lent à la colère et plein d'amour, le consolateur. Le Dieu fait homme, le Dieu fait chair. Le Dieu que j'aime.

Seigneur, mon Dieu, oui je t'aime, je t'aime tant. J'ai tant de mercis à te dire, toi qui est venu à ma recherche quand je me suis éloignée du troupeau, tu m'as portée, tu as pansé mes meurtrissures, tu m'as consolée, tu m'a relevée.

Par Marjeanne 13 septembre 2016 à 21 h 41 Répondre à ce commentaire

Paul (Belgique)
Heureuse de votre retour. Vos commentaires me manquaient. J'espère que le congé fut très bénéfique.
Que le Seigneur vous bénisse

Par Micheline (Canada) 13 septembre 2016 à 18 h 04 Répondre à ce commentaire

" Et c’est là, dans la déréliction, qu’un autre visage a surgi, vision renouvelée du dieu national, le visage du Dieu consolateur, Seigneur de « toute chair », tant des déportés de Juda que des Babyloniens. ... "
Un dieu national ... étonnant ... J'ai besoin d'explications ...
Voilà une affirmation puissamment réfléchie, certainement ...

En tous cas, le Père ne me demande pas de continuer à vivre comme un esclave à Babylone ...
Même si mes fragilités peuvent encore parfois me le suggérer ... :-)

Seigneur Jésus,
Lorsque Tu es venu parmi nous,
Tu as allumé une lampe qui nous éclaire
Une lumière réchauff nous partage Ta Présence aimante et pardonnante parmi nous et entre nous.

Depuis toujours.

Cette lumière que tu nous as annoncée dans un moment précis de l'histoire des hommes,
cette lumière n'est pas une nouveauté inventée il y a deux mille ans ...

Tu es là, au début de la Vie. Même bien avant Abraham. (Jean 8:58 ).
Jusque dans le mystère de nos origines.
Et jusque dans l'enfer de nos pauvretés actuelles.

Bonne fin de journée à tous, vraiment.

Par Paul (Belgique) 13 septembre 2016 à 14 h 58 Répondre à ce commentaire

Chers amis, c'est parti trop vite.
Au retour de congé, les doigts sont un peu déshabitués du clavier ...

""Une lumière réchauffante qui nous partage Ta Présence aimante et pardonnante parmi nous et entre nous...."

Par Paul (Belgique) 13 septembre 2016 à 15 h 01

Bon retour Paul ( Belgique ) sur notre site .
Nous attendons toujours vos beaux commentaires !!!

Par Najoi 13 septembre 2016 à 17 h 13

Bon retour parmi nous, Paul! Vous nous avez manqué! C'est une joie de retrouver vos commentaires.
Belle soirée à vous, belle soirée à tous, vraiment!

Par Audrey 13 septembre 2016 à 18 h 37

Bonne marche Paul, et oui nous avons remis les basket, c'est reparti ,belle route avec nous brig

Par brig 14 septembre 2016 à 15 h 04

"Tu n'es pas ce que l'on imagine" de Stan Rougier.

Seigneur,

On Te soupçonne de manipuler les hommes par la contrainte et la peur de l'enfer : Tu ne les attires que par amour.
On Te soupçonne d'avoir des complicités avec la mort des êtres chers : Tu n'as de connivence qu'avec leur vie.
On Te dit mesquin et fouineur de conscience : nos médiocrités ne mobilisent que ta tendresse.
On Te croit ennemi de la joie : Tu en es la source.
On T'incrimine d'être l'opium des opprimés : Tu es l'animateur de tous les mouvements de libération ....
On Te pense contrarié ou jaloux de nos recherches scientifiques : Tu offres à l'homme un univers infini à explorer.
On T'imagine rancunier : Tu pardonnes comme nous respirons.
On Te croit figé comme un monarque : Tu es ardent comme un berger.
On Te croit initiateur de l'Inquisition : Tu en es la victime.
On T'imagine grand-papa gâteau: Tu es jeune, pauvre, mendiant.
On T'incrimine d'être une bouée de sauvetage : Tu nous apprends à nager.
On prétend que Tu es "quelque chose au-dessus de nous" : Tu es Quelqu'un au-dedans de nous.
On Te cherche chez les justes : Tu loges chez les pécheurs.
On Te cherche dans les chaires de théologie : Tu es assis dans l'herbe au banquet des amoureux.
On Te cherche, tenant dans la main la foudre et le fléau : Tu joues une sardane, avec un "roseau froissé".
On Te cherche dans un cimetière : Tu accompagnes sur le chemin deux voyageurs égarés.
On veut Te cerner dans le filet des mots : Tu Te poses sur le sourire des enfants.

Par Jean-Louis 13 septembre 2016 à 9 h 56 Répondre à ce commentaire

Merci Jean-louis de nous faire partager ce très beau texte.

Par Marie-Thérèse L. 13 septembre 2016 à 10 h 39

C'est très beau Merci a vous Jean Louis ..

Par brig 13 septembre 2016 à 11 h 17

Quel magnifique résumé de l'image et de la Parole de Dieu ! Merci, Jean-Louis ! Belle initiative de nous faire partager ce texte qui mériterait d'être lu dans nos églises. À conclure très volontiers par "Parole inspirée par le Seigneur".

Par Bernard (Bruxelles) 13 septembre 2016 à 11 h 49

Bravo, super beau!

Par Blandine 15 septembre 2016 à 14 h 41

Comprendre les signes des temps..............le sens spirituel de ce qui arrive.............Seigneur aide-moi à saisir le sens spirituel des attentats,les fractures dans les couples,les violences,l'émigration massive,la nourriture polluée...........

Que me demandes-tu,Seigneur?Apprends moi à lire les signes de notre temps!

Par mic 13 septembre 2016 à 0 h 04 Répondre à ce commentaire

L'ancien testament nous montre deux facettes deDieu : Dieu vengeur et Dieu consolateur....
J'ai mal à toujours comprendre ces textes .je préfère le Dieu qui nous a envoyé son fils unique Jesus Christ ,c'est en lui que je viens chercher force Amour et miséricorde

Par Janou 12 septembre 2016 à 19 h 46 Répondre à ce commentaire

@ janou Quand je lis ces passages où Dieu ressemble à un Jupiter jaloux et coléreux.qui accepte parfois de tendre une perche à l'homme qui se noie, je pense aux hommes qui ont écrit cela,à peine sortis de la préhistoire,connaissant les dures luttes pour vivre et trouver un espace pour leurs troupeaux:"ils se sont fait une image de yhwh"d'après ce qu'ils vivaient.
Dans le NT c'est Dieu qui se fait une image de l'homme,Jésus ,son fils bien-aimé.Il ne regarde pas les hommes de haut, mais plonge pour nous rejoindre et être avec nous tous les jours...Et pourtant il m'arrive encore de faire Dieu ...

Par 2graziella 12 septembre 2016 à 21 h 02

Ouvrons grand notre cœur pour notre Dieu, revenons à lui il est le Dieu de consolation pour tout ceux qui peine sous le poids du fardeaux ...Que notre voix s'élève avec force et puissance d'amour pour porter la bonne nouvelle à tout nos frères en détresse...Et alors la gloire du seigneur se révélera sur cette terre, et tout être de chair verra que la bouche du Seigneur a parlé !!!Merci pour cette belle explication !!!

Par Marie-Noëlle HONORE 12 septembre 2016 à 18 h 06 Répondre à ce commentaire

Merci mon frère.
Pour ma part, je ne vois que notre Dieu et Père créateur, qui est miséricorde et Amour. C'est Yahvé qui nous a envoyé son fils pour nous expliquer encore et encore, que le Père est Amour.
Ce n'est pas nous qui avons pris le vie du Christ mais bien lui qui nous l'a donnée pour racheter tous les péchés du monde.
Seigneur pardonne moi mes péchés comme je pardonne à celui qui m'a offensé. Apprends-moi à pardonner comme tu voudrais que je le fasse. Donne moi un coeur lavé de toute amertume afin que je rayonne de ta grâce et que je puisse chanter tes louanges à tous (du haut de la montagne). Merci Seigneur

Par Marilou 12 septembre 2016 à 18 h 06 Répondre à ce commentaire

MERCI Marilou pour votre prière si bien formulée que je vais faire mienne à l'instant même.
Vous m'avez aidé à prier, à demander le pardon sous toutes ces formes, à être sûre de la délivrance.
Seigneur j'ai besoin de toi, de ton amour, de ton pardon, de ta miséricorde, de ton enseignement, de tes consolations car c'est dur d'avancer dans la vie avec un coeur brisé , celui du passé. AMEN

Par NOLLEAU Marie-Claire 12 septembre 2016 à 18 h 54

"Préparez le chemin du Seigneur... Que tout ravin soit comblé, toute montagne ou colline abaissée..!" Aide-moi Seigneur, à rendre droits mes chemins tortueux, à combler les ornières creusées par mon péché, pour mieux te suivre, toi le Chemin, la Vérité , la Vie.
Je crois que tu es un Père tendre et miséricordieux, comme le berger qui porte ses brebis sur son cœur, comme le père du fils prodigue qui attend et espère le retour de son enfant, et ne lui fait aucun reproche quand il revient vers lui, tant il est heureux de le revoir en vie.
Tu aimes tous tes enfants sans distinction, et tu as soif d'être aimé en retour, tu attend patiemment que nous allions vers to:."Ecoute, je me tiens à la porte et je frappe, si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je prendrai un repas avec lui et lui avec moi." (Apoc 3,20)
Seigneur, que je sois capable de reconnaître ta voix, de t'ouvrir ma porte et mon cœur, je t'en prie.

Par Mamie Ed 12 septembre 2016 à 17 h 57 Répondre à ce commentaire

Il est vrai que quelque soit le chapitre dans l ancien testament, il faut lire et méditer en même temps pour mieux comprendre et apprécier. Bien souvent cela nous renvoie à notre propre vie personnelle. Merci à Dieu de nous guider tous les jours.

Par André 12 septembre 2016 à 17 h 23 Répondre à ce commentaire

@ Bernard, 9 h 39
Je répète ce que j’ai déjà dit : La bible raconte l’histoire de tout être humain, de toute âme.
Je pense qu’il est important de nous rappeler, quel que soit l’image que nous nous sommes faite de Dieu, (et que trop souvent nous continuons de faire). Ce rappel peut nous aider à voir l’image réelle de Dieu : Son infinie patience envers son peuple, son désir toujours à vif de nous pardonner, de nous faire miséricorde. Mais Il ne nous impose jamais sa volonté.

Paroles inspirées de la bible ? Pourquoi pas. Et si Dieu avait lui-même inspiré aux écrivains bibliques d’écrire comment, eux, et le peuple en général, voyaient Dieu afin que nous puissions apprécier et croire davantage à l’Amour infini de notre Père.
Bien sur il faudrait faire apparaître cette patience de Dieu dans les enseignements de l’Église.

Et l’Église elle-même, n’a-t-elle pas pris des siècles pour découvrir cet Amour Miséricordieux ?
Rendons grâce pour la patience amoureuse de notre Dieu Et merci pour vos commentaires.

Par Micheline (Canada) 12 septembre 2016 à 16 h 56 Répondre à ce commentaire

CONVERTISSONS_NOUS
Quelle voie emprunter ?
Que devons-nous faire ?
Nous sommes là , hésitants ,
sollicitant un conseil .
S'il ne s 'agissait que de choix
entre le bien et le mal ,
ce serait si simple !
Mais entre deux biens ?
Tu nous invites
à respecter la justice ,
à pratiquer la non -violence ,
à partager ,
ne gardant pour nous
que le nécessaire ;
au mépris du cumul qui encombre ,
même s'il donne l'illusion
d'une sécurité réconfortante .
Nous avons besoin d'un baptême
dans l'Esprit et dans le feu .
Textes : Colette Nys -Mazure
éditions fidélité ...

Par Prière 12 septembre 2016 à 16 h 53 Répondre à ce commentaire

Fausse manip. Le message de Dieu créateur, Père et berger apparait avec force, Le comportement du peuple comme le notre n'est pas toujours dans le dessein de Dieu et la Bible le rappelle bien. Juste un petit mot pour nos prêtres, diacres, qu'ils nous permettent de discerner et sachent nous apprendre à voir le Père plutôt que le " juge" et ses lois, surtout dans la période où nous vivons, pleine de vengeance et d'agressivité. Oui, le BERGER, il accompagne, éduque mais surtout aime son troupeau et le conduit même parfois malgré nous. Quel Amour!

Par Claire 12 septembre 2016 à 16 h 34 Répondre à ce commentaire

Je remercie les dominicains de ces méditations de "Marche dans la Bible", oui, cette lecture nous appelle à relire notre propre vie... avec ses joies, ses appels, ses rejets, ses retours. Bien sur, les textes ne sont pas à prendre à la lettre, mais le message de Dieu Créateur et Père appar

Par Claire 12 septembre 2016 à 16 h 06 Répondre à ce commentaire

Je relève aussi que Dieu dit plusieurs fois, dans ces versets "C'est pour l'amour de mon nom que je vous pardonne". Il y a des parents qui disent à leur enfant "Tu as fait telle ou telle chose, tu n'es plus mon fils/ma fille, je te renie". Ce qui revient à dire "Je me renie aussi en tant que père/mère". Dieu ne peut pas renier sa créature (quoique bien souvent décevante), car alors il se renierait lui-même en tant que créateur, et il ne peut pas, puisqu'il est Dieu ! (Qui le remplacerait ?)
Dans ce livre d'Isaïe, il est aussi beaucoup question des idoles, produits de notre imagination. Nous aimons les idoles que nous nous sommes créées, mais les idoles (en bois, métal, actions en Bourse, stars...) peuvent -elles nous aimer ? Dieu nous aime gratuitement, c'est à dire ni pour nos mérites ni pour nos péchés, mais parce qu'il espère en nous.

Par Antoinette G 12 septembre 2016 à 15 h 46 Répondre à ce commentaire

Merci frère Nicolas de nous aider à clarifier certains textes de la Bible, vos commentaires me font comprendre, un peu, la marche du peuple de Dieu dans l'ancien testament..., pour ma part, depuis longtemps je n'use plus mon énergie à comprendre ou à m'énerver quand on me parle du Dieu vengeur, despote, etc. la bonne nouvelle c'est Jésus qui nous l'a apporté, il est venu nous montrer jusqu'où va l'Amour du Père, les paraboles de la miséricorde sont à elles seules témoins de cet Amour, c'est vrai que ce n'est souvent pas évident dans ma vie de tous les jours, mais la force de l'Amour du Berger est là, et c'est à moi de l'accueillir. Fraternellement Kat

Par Kat namur 12 septembre 2016 à 15 h 01 Répondre à ce commentaire

C'est vrai, le livre d'Isaïe est très curieux, beaucoup de passages semblent déjà annoncer le Christ (par ex.versets 53 et 58). Dieu manifeste toute sa fidélité au peuple d'Israël (si infidèle) : "Je ne me souviendrai plus de tes péchés" ,"J'ai gravé ton nom sur les paumes de mes mains"", "Reviens à moi, car je t"ai racheté", "Quand même les montagnes s'effondreraient...ma bonté pour toi ne faiblira point". Dieu prend pitié de la faiblesse humaine et décide de nous aimer sans conditions. Un parent peut-il cesser d'aimer son enfant, même très coupable ? Je pense à la parabole du fils prodigue, évangile de ce dimanche.Le Christ est notre ultime recours, lui qui est venu sauver ce qui était perdu.

Par Antoinette G 12 septembre 2016 à 14 h 45 Répondre à ce commentaire

Excusez cette communication en aparté, mais où la placer ?

Ce 12 septembre débute une série de rencontres avec André WENIN, exégète. Sujet :"La Genèse, récit de séparation".
Réf. : Dominicains de Belgique : www.dominicains.be
Adresse e-mail : d.croonenberghs@dominicains.be

Par Marie-Thérèse L. 12 septembre 2016 à 14 h 14 Répondre à ce commentaire

Préparez le chemin du Seigneur, Ouvrez large la porte de vos cœurs : Il viendra le Sauveur,
Et tout homme verra le salut de Dieu.


1. Ôte ta robe de tristesse,
Plus de malheur, plus de détresse : C'est ton Sauveur qui vient vers toi, Il te vêtira de sa joie !

2. Dis aux timides qui s'affolent : Ne craignez pas, prenez courage ! Dieu vient lui-même nous sauver, Il vous conduira vers sa joie !

3. Vois les collines qui s'abaissent, Vois les ravins qui s'aplanissent, Vois le chemin qui s'est ouvert, Foule innombrable des sauvés !

4. Sourds, ils entendent la Parole Et les aveugles voient la gloire ; Les pauvres mangent à leur faim ; Les boiteux bondissent de joie !

5. Dans le désert les eaux jaillissent, Les lieux arides refleurissent ;
La terre est prête pour le grain,
Les coteaux vous offrent le vin.

Ce beau cantique de Joseph Gelineau (ci-dessus) est en accord avec la méditation du jour, nous pouvons dire avec confiance:

Seigneur, Tu nous aides à aplanir les montagnes Tu nous guide vers le juste chemin, gloire et louange à Toi, nous proclamons notre joie et notre foi en Ton AMOUR pour chacun de nous! UDP

Par MARIE 12 septembre 2016 à 13 h 50 Répondre à ce commentaire

"Béni soit Dieu, le père de notre seigneur jésus -christ,le père des miséricorde et de Dieu toute consolation "

Ta parole de consation me guide chaque jour de ma vie,me réconforte, en toute circonstances, et m'instruit pour continuer a avancer,dans mes soucis de santé, je n'oublie pas que tu es-celui qui guérit, toi père céleste, tu marche a nos côtés,
tu viens nous consolé, essyer nos larmes et remplacer notre peine par ta paix et la joie.
Pour moi il y a qu'un seul Dieu, c'est en toi que j'ai mis ma confiance et je sais qu'avec toi nous serons toujours vainqueurs par le non de ton fils jésus christ ,
je te remercie de tout mon coeur car du est le messie et le consolateur, qui veux rassemblé tout ces enfants, tout sont peuples, tu nous prépare le chemin, Dieu des promesses ne change pas,seigneur vient, vient,je m'appuie sur ta parole,
"Car la parole de notre Dieu demeura toujours "...Ta venue c'est notre récompense, voilà la Bonne Nouvelle, ,
petite serviteurs de la miséricorde

Par brig 12 septembre 2016 à 12 h 03 Répondre à ce commentaire

Ta parole est consolation. ..

Par brig 12 septembre 2016 à 12 h 08

Je voulais répondre à Bernard (Bruxelles), mais aujourd'hui mon ordinateur n'obéit pas à ma demande d'insérer mon commentaire après le sien. Tant pis. Comme Bernard je subis. Dans l Église nous subissons beaucoup de choses dont on nous dit qu'elles sont saintes. Il y a tant et tant à remuer. Pour ma part et par exemple, Jésus assis à la droite du Père Tout Puissant, c'est un langage païen. Dieu ni Jésus ne sont Zeus et Apollon. Mais le langage est fait de ces choses là, et il est bien difficile de contourner le langage.
Mais alors puis-je me dépasser moi-même, ou me contourner, ou prendre de la hauteur : je suis si petit, ça devrait être facile. Eh bien non, ce n'est pas facile de dépasser la littéralité des mots et de histoires et d'entendre dans les textes avec un entendement comme celui qu'on met au service d'un inexprimable ordinaire dans l'écoute. Celui qui comprend les fous comprendra ce que je veux dire. Derrière les apparences et les maladresses il y a quelque chose qui veut se dire. Derrière le peuple de Dieu (caché, j'en conviens), il y a Dieu, dont le nom est imprononçable...

Par Michel (occitanie) 12 septembre 2016 à 14 h 06

Chère Brig,

Je ressens ta souffrance, ta grande Foi et ton abandon total à Dieu notre Père.

Puisses-tu toujours faire confiance quel que soit le chemin que tu devras suivre, puisses-tu découvrir lentement et doucement les fleurs de la grâce.

Par Lise 12 septembre 2016 à 18 h 33

"Consolez, consolez mon peuple", comme nous avons besoin de consolation, encore et toujours. A l'épreuve de l'exil ont succédé bien d'autres épreuves, le petit reste a encore subi et frôlé encore l'extermination jusque dans l'histoire moderne. Le petit reste d'Israël emporté dans la folie meurtrière de la Shoah, la vigne de Russie emportée dans la folie meurtrière du communisme, la vigne de Syrie, celle d'Irak, emportées dans la folie barbare de "l'Etat" islamique et combien d'autres encore.
"Consolez, consolez mon peuple", le Christ est venu pour consoler son peuple. Et son peuple, que lui a-t-il fait?
Console, console ton Dieu, mon peuple!
Ce que Dieu nous donne, nous devons le rendre à Dieu, comme nous pouvons. Par notre amour, celui que nous pouvons donner, même petit, même imparfait. "Pierre, m'aimes-tu?" Tant pis, avec l'amour de Pierre, mais avec amour. Pour notre Dieu et pour nos frères, pour nos frères et notre Dieu.
Consolons le Seigneur.

Par marie 12 septembre 2016 à 11 h 29 Répondre à ce commentaire

Tout à fait d'accord avec vous Bernard .

Par Françoise 12 septembre 2016 à 10 h 43 Répondre à ce commentaire

c'est terrible ce qui sait passé

Par Vigo 12 septembre 2016 à 10 h 13 Répondre à ce commentaire

Merci pour ce texte qui donne à réfléchir sur notre propre vue sur la chrétienté et notre façon de la mettre en pratique

Par Canet Jeanne 12 septembre 2016 à 10 h 08 Répondre à ce commentaire

"Monte sur une haute montagne toi qui portes la bonne nouvelle à Sion" Seigneur, donne-nous de bons pasteurs qui éveillent ou réveillent en nous une foi malmenée. Que cette puissance du Seigneur ne soit pas utilisée par les hommes à des fins personnelles. Bénis et confortes ceux et celles qui font entendre Ta voix et Ton message de paix. Après les épreuves, permets-nous de nous rassembler confiants en l'amour que Tu manifestes. Connaissant le cœur des hommes, Tu n'as pas hésité à nous envoyer Ton Fils Bien-Aîmé pour effacer le péché. Que savons nous des larmes de Dieu ?

Par mahona 12 septembre 2016 à 9 h 40 Répondre à ce commentaire

Cher Frère Pascal,
Vous me confortez dans l'idée que la compréhension des attentes de Dieu a été très laborieuse au sein de "Son peuple", et que l'image du Dieu vengeur, guerrier, manipulateur, versatile, était une illusion, un fantasme, une aberration, voire un blasphème.
Il est donc totalement malvenu de présenter ces attitudes périmées, indignes d'un Dieu d'amour, comme la proclamation de la volonté divine, et il est scandaleux d'imposer ces textes dans la liturgie comme s'ils étaient le signe de notre foi, de notre confiance en Dieu. Ces approches dépassées et récusées par la suite sont la trace des divagations d'un peuple, qu'il est sans doute intéressant de connaître d'un point de vue purement historique, mais il faut cesser de les présenter comme inspirées par Dieu.

Par Bernard (Bruxelles) 12 septembre 2016 à 9 h 39 Répondre à ce commentaire

Cher Bernard, vous me faites penser à ceux qui critiquent la création de l'univers en sept jours, alors que la science nous enseigne bien autre chose et notamment une évolution lente de l'apparition de l'homme.
Personnellement, dans LA GENESE, j'admire l'inventivité de ces hommes primitifs qui cherchaient à comprendre le message que Dieu leur adressait à travers ce qu'ils voyaient, c'est-à-dire la nature.
Ces hommes avaient un esprit d'enfant. Et nous, ne sommes-nous pas des enfants de Dieu ? Gardons cette âme d'enfant. Acceptons que ceux qui ont écrit la Bible voyaient Dieu avec les mêmes défauts que les hommes : violence, guerres, etc...Mais ils lui attribuaient aussi les dons d'AMOUR, de PARDON etc...
L'arrivée du Christ sur terre nous aide à faire grandir notre Foi en Dieu, mais nous sommes encore de tout petits enfants et ce sera ainsi "jusqu'au jour où notre âme pleinement épanouie aux illuminations de Dieu verra toute chose dans l'amour et dans l'unité" (Marthe Robin).

Par Marie DELORME 12 septembre 2016 à 17 h 57

Chère Marie,
Autant j'accepte de trouver dans les textes mythiques de la Genèse une mise en évidence, poétique et lumineuse, de la sollicitude du Dieu Créateur (“Il vit que cela était bon”), sans devoir me préoccuper de critique scientifique , autant je me refuse à cautionner par "Parole du Seigneur" – "Nous rendons gloire à Dieu" des textes qui prétendent que c'est Dieu qui encourage et orchestre la violence, comme cet infâme passage de l'Exode (“J'endurcirai le cœur de Pharaon...”) que le magistère nous impose lors des célébrations du Jeudi saint et de la veillée pascale, par exemple.
Bien entendu, je m'incline face à la patience de Dieu, attentif à son peuple malgré toutes les dérives, et suis conscient du long travail de pédagogie divine qui s'exprime en filigrane sous les scories belliqueuses des Écritures. Mais je prie pour que l'on cesse de nous imposer lors des liturgies, bruts de décoffrage, des écrits qui ne font que manifester les phases d'aveuglement et de surdité des anciens (que nous continuons à partager, hélas, trop souvent) et que l'on qualifie pourtant, mordicus, de paroles inspirées. Au risque de rabâcher, je souligne que ces textes, s'ils sont appréhendés sans distanciation, constituent autant d'appels à la haine, au meurtre et au génocide et sont du même acabit que les imprécations djihadistes et autres stratagèmes visant à instrumentaliser la volonté divine.
Merci en tout cas à celles et ceux qui commentent avec leur propre sensibilité, tout aussi respectable que la mienne, l'expression de ma perplexité et de mon indignation.

Par Bernard (Bruxelles) 12 septembre 2016 à 21 h 18

La vengeance, c'est ce qui nous tue. Elle entretient la rancune, on se met en colère avec toutes ses implications sur notre santé quand on pense à l'objet de notre vengeance. On est stressé quand on voit la personne qui nous a fait du "mal". Quand le Seigneur nous demande de pardonner, c'est pour notre bien. Le pardon procure le bien être, il élimine la rancune, le stress quand on voit la personne qui nous a offensé. Pardonner, n'est pas oublié mais il faut apprendre à aller de l'avant et ne pas regarder en arrière. Aller de l'avant permet de ne pas ressasser le passé et du coup ne pas se rappeler de nos blessures qui peuvent être l'occasion de chute. Chute en ce sens où on pourrait être amener à se demander si on a bien fait de pardonner. Je pense même si ce n'est pas facile nous devons nous efforcer de bannir la vengeance afin de pouvoir vivre sereinement, même s'il n'y a pas de paix sans justice. La vraie justice est celle qui sait pardonner.

Merci pour vos commentaires et merci à frère Pascal

Par Gilles 12 septembre 2016 à 9 h 32 Répondre à ce commentaire

Soyons de bons bergers au service ce notre Seigneur Dieu.
Sachons lire et écouter tes œuvres et faisons les quotidiennes
Que ta parole nous ouvre la voie de la paix.

Par SYLVESTRE14 12 septembre 2016 à 9 h 12 Répondre à ce commentaire

Seigneur , donnes la grâce d'être un bon berger .....c'en est assez de la vengeance ... Seigneur aides-nous à pardonner à ceux qui nous ont fait souffrir .... Mais peut-on oublier , aides -nous à trouver les mots juste .....

AMEN...........

Par Ninine 12 septembre 2016 à 8 h 43 Répondre à ce commentaire

Jésus a pleuré sur Jérusalem: combien de fois ai-je voulez vous rassemblez comme la poule ses petits sous ses ailes?
C'est de toi que vient la paix, l'unité. Tu as vaincu la mort, ton Eglise vivra quelque soient les secousses!
Mettons nous à genoux et crions vers toi Seigneur, reconnaissons nous pêcheurs, c'est Toi qui a les paroles de Vie!
Et soyons des bâtisseurs de paix en famille, autour de nous, dans nos lieux de vie. L'Amour triomphe toujours à la façon et au temps de Dieu. Laissons-nous surprendre, émerveiller, au-delà des apparences

Par Antoinette 12 septembre 2016 à 8 h 40 Répondre à ce commentaire

tres beau laisse a reflechir Dieu n est peut etre pas cela pour moi il n y a qu un dieu auquel je crois qui est bon mais a qui on fait trop de misere!!!! bonne journee. TANT que je vous ecrit je reçois bien chaque jour les belles paroles mais je ne reçois plus le jeudii les textes du Dimanche merci

Par GRANDAUD 12 septembre 2016 à 7 h 53 Répondre à ce commentaire

Merci, frère Pascal pour ce commentaire A 86 ans je me bats toujours contre un dieu que je fabrique à mon image, une image héritée en partie d'un enseignement mais aussi fruit de mon imagination>>..>.Nous avons, j'ai à devenir image de ce Dieu paternel et maternel, un Dieu infiniment proche , qui "vibre à mes propres souffrances et au Dieu qu'elles engendrent, lointain, indifférent , qui comptabilise mes succès et mes défaites...Peu à peu ce Dieu amoureux de l'homme apparaît,, et c'est lui qu'avec joie,confiance et paix j'apprends à retrouver dans la prière;...Encore merci Paul

Par wattenne 12 septembre 2016 à 7 h 52 Répondre à ce commentaire

Merci Frère Pascal d'éclairer ce texte prophétique par quelques éléments historiques nécessaires à l'accueil de la Parole .
Isaie nous permet ici de rencontrer Le Vrai DIEU d'Israel : ce DIEU miséricordieux qui appelle inlassablement son peuple et désire une union d'amour , de confiance avec lui . Le malheur ne provient pas de Dieu , mais de l'Homme lui même qui recherche seul à établir son pouvoir . Celà nous semble tellement d'actualité !!!!
MAIS il y a "ce petit reste " passé par la mort qui sera témoin à la face du monde : de quelle mort s'agit-il ?
Ne serait-ce pas ce passage montré par le CHRIST : la mort à soi pour s'ouvrir au tout Autre : celui qui a écrit le nom de chaque créature au creux de sa main ? Sans lui pouvons nous aplanir nos routes , avec la force du pardon ?
Il est notre "référence" notre Vie , par le chemin
qu'il est , dans nos vies .
Merci.

Par Nicole.B 12 septembre 2016 à 7 h 50 Répondre à ce commentaire

On peut appliquer tout cela à ce que nous vivons actuellement...
Aidez nous à garder et à annoncer au monde l'Espérance ...
Que nous arrive t il maintenant ???
Dieu est là avec nous, dans notre misère...

Par Marie Agnès Broucqsault 12 septembre 2016 à 7 h 36 Répondre à ce commentaire

Merci. " Visage du Dieu consolateur."
Sans lui , je ne pourrai vivre. Son regard et son bras me relève. Merci Seigneur.

Par sabrina 12 septembre 2016 à 7 h 11 Répondre à ce commentaire

Merci fr. Pascal. "Deux idées de Dieu" dans ce texte et deux types de montagnes: celles qu'il faut aplanir pour voir la gloire du Seigneur, et celle que le messager doit gravir pour annoncer "la bonne nouvelle". Cette montagne à aplanir, ces chemins à tracer, ne peuvent-ils être compris comme cette conception du Dieu vengeur que le peuple de Juda a dû dépasser? Ne peuvent-ils être compris comme nos propres conceptions de Dieu qu'il nous faut dépasser?

Ma vie, toute vie, est pleine de montagnes que j'ai moi-même élevées, de ravins que d'autres ont creusés pour moi et qui paraissent gouffres infranchissables. Ils sont pétris de culpabilité, de honte, et de cette idée que le malheur est punition méritée. Ce sont pourtant ces gouffres et ces montagnes qu'il me faut dépasser.

Mais qui a la force d'aplanir des montagnes? Qui a les bras pour combler les ravins? Seule, jamais je ne le pourrais. Seulement seule, je ne le suis pas. Il est ce berger qui porte sur son cœur ses agneaux, lui dont le bras "soumet tout". Seule la force de son bras peut me permettre ce passage-là. Son bras pourtant a besoin du mien, si faible qu'il soit, et peut-être même lui faut-il user d'abord toutes ses forces à essayer seul, avant de réaliser cela. Une de mes montagnes avait pour nom 'pardon', ce pardon que je ne pouvais donner, quand bien même je le voulais. J'y ai usé mes forces avant de rendre les armes et de demander à Dieu de pardonner pour moi. Il a pardonné avec moi, et de cette montagne n'est plus restée que la tendresse du berger. Il est d'autres montagnes, d'autres ravins, mais cette tendresse, cette bonne nouvelle, oui, il me faut la proclamer.

Par Audrey 12 septembre 2016 à 6 h 51 Répondre à ce commentaire

Merci pour ce beau témoignage qui me touche et qui m'aidera à surmonter mes obstacles et franchir mes propres ravins.

Par Lise 12 septembre 2016 à 8 h 58

Merci Frère Pascal, vous me confirmez que notre Dieu est Consolateur et qu'il est là même dans l'épreuve. Il ne nous abandonne jamais même dans le malheur ou malgré notre péché.
Bonne journée à vous, aux Dominicains et à vos 55 000 auditeurs. Prions en solidarité en cette année de la miséricorde.

Par Ricardo 12 septembre 2016 à 6 h 15 Répondre à ce commentaire
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