Isaïe

« Préparez le chemin du Seigneur. » Isaïe 40,3

La vocation d'Isaïe

Isaïe 6, 1-8

L’année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur qui siégeait sur un trône très élevé ; les pans de son manteau remplissaient le Temple. Des séraphins se tenaient au-dessus de lui. Ils avaient chacun six ailes : deux pour se couvrir le visage, deux pour se couvrir les pieds, et deux pour voler. Ils se criaient l’un à l’autre : « Saint ! Saint ! Saint, le Seigneur de l’univers ! Toute la terre est remplie de sa gloire. »
Les pivots des portes se mirent à trembler à la voix de celui qui criait, et le Temple se remplissait de fumée. Je dis alors : « Malheur à moi ! je suis perdu, car je suis un homme aux lèvres impures, j’habite au milieu d’un peuple aux lèvres impures : et mes yeux ont vu le Roi, le Seigneur de l’univers ! »
L’un des séraphins vola vers moi, tenant un charbon brûlant qu’il avait pris avec des pinces sur l’autel. Il l’approcha de ma bouche et dit : « Ceci a touché tes lèvres, et maintenant ta faute est enlevée, ton péché est pardonné. » J’entendis alors la voix du Seigneur qui disait : « Qui enverrai-je ? qui sera notre messager ? » Et j’ai répondu : « Me voici : envoie-moi ! »

Méditation

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Être envoyé

Un temps déterminé d’abord. Un temps qui n’est pas en dehors du temps. Un événement qui fait irruption dans l’histoire. Tel est donc ce qui se passe « l’année de la mort du roi Ozias ». Pas n’importe quand. Car c’est dans l’histoire et non au-dessus d’elle, que notre Dieu fait son œuvre. C’est dans l’existence bien réelle des hommes, au cœur des circonstances de ce monde, que se distingue et se dessine l’ouvrage de Dieu.
Un lieu ensuite. Isaïe est dans le Temple, en plein milieu de la cité de Jérusalem. Le Temple, là où Dieu demeure, réplique - en quelque sorte – du règne des cieux où il demeure*. Ce Temple, construit par le roi Salomon, « maison pour le nom du Seigneur, le Dieu d’Israël. »** et où il fixa « un emplacement pour l’Arche où se trouve l’Alliance du Seigneur », celle conclue avec les pères, lorsque le Seigneur les fit sortir de la servitude du pays d’Égypte.
Enfin, une vision chargée de sens, en trois tableaux : La Seigneurie de Dieu, manifestée par le trône et par la gloire de Dieu, signifiée par son manteau. Puis vient la crainte d’Isaie devant un tel spectacle grandiose et inquiétant tout à la fois. Comment oser s’adresser à un tel Dieu, avec tout son fardeau de péchés, de mélanges de sentiments ?
Puis enfin le dernier tableau, la vocation elle-même d’Isaie, tranchante et directe : « me voici, envoie-moi ! ».
Aujourd’hui encore et toujours, pouvoir dire, « me voici, envoie-moi ». Là où nous vivons, du cœur de notre existence quotidienne. Notre Dieu n’est plus dans un Temple de pierre, mais dans le corps livré, crucifié et relevé de la mort de son Fils. Son manteau est ce manteau rouge dont les gardes revêtirent Jésus au moment de l’emmener pour le crucifier***. Manteau de la dérision et des humiliations. Quant à nos lèvres impures elles ont désormais été rendues pures par la vie de celui qui a pleinement fait ce qu’il a dit. De celui qui a aimé sans mesure. Alors, oui, pouvoir dire « me voici », à celui qui s’offre sans compter pour nous apprendre sa liberté et son cœur de chair.

*Ps 2, 4
**1 R 8, 20-21
***Mt 27, 21-31
Méditation enregistrée dans les studios de Radio Notre-Dame Paris


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59 commentaires

Ça on va voir si ce fameux janvier est béni de Dieu

Par E 27 mai 2021 à 11 h 47 Répondre à ce commentaire

La mort du roi d'Ozias était une étape importante pour la vocation du prophète Esaie. Nous aussi,nous avons la nôtre. Que le Seigneur vous bénisse!!!

Par DUROSIER Abdias 22 janvier 2021 à 5 h 09 Répondre à ce commentaire

Merci beaucoup Véronique. Je suis bien contente de vous écouter. Bonne journée et bonne semaine.

Par Luisa Fernanda Arroyave Vélez o.p. 10 février 2019 à 16 h 26 Répondre à ce commentaire

C'est dommage ! vous les savant et théologiens vous nous gâchez la tendresse de Dieu avec des mots tellement savant et retouchés que cela nous ferai presque fuir. Plus de simplicité pour nous parler de la SIMPLICITE même

Par nanipeinture 18 décembre 2018 à 15 h 57 Répondre à ce commentaire

Merci Soeur Véronique de nous rappeler que le Seigneur nous aime sans mesure!
Comme il n'est pas facile de faire de même! un long chemin de pardon à donner ou à recevoir!
Chantal

Par chantal 18 octobre 2017 à 18 h 08 Répondre à ce commentaire

Très touchée Sabine (27/09) par les mots que vous employez. Il est difficile, et douloureux, de ne pas trouver les paroles pour accompagner une personne en fin de vie. A sa souffrance s'ajoute la nôtre. Il faudrait pouvoir penser avec sérénité à ce que vous écrivez "elles ont accompli leur parcours de vie" pour accepter cette séparation.

Par mahona 27 septembre 2017 à 10 h 18 Répondre à ce commentaire

La pierre qu'on rejeté les bâtisseurs est devenu la pierre d'angle ...nul ne peu te résister, tu as fais ce que tu as dit : Père me voici je viens faire ta volonté ....Jésus nous a montré le chemin ; n'est- ce pas là notre mission aussi de faire la volonté du Père en ce monde !!! Oh Seigneur me voici montre moi ma vraie vocation, je veux faire ta volonté.. j'ai déjà arrêté deux missions, pour cause de mon époux alité suite à un AVC et je ne veux pas arrêter le catéchisme pour les jeunes ...Seigneur envoie des ouvriers pour ta moisson !!Amen !! Merci Dieu de bonté et de miséricorde...

Par honoré marie-noëlle 27 septembre 2017 à 6 h 39 Répondre à ce commentaire

Lulu 10 h 40 Vous posiez cette question : « pourquoi des commentaires de 2016 ? «

Au cours de l’année 2016, les Dominicains postaient sur le site, une Parole de Dieu quotidiennement, mais il n’y avait pas de méditation.
Certains internautes, pour notre plus grand bien, émettaient un commentaire. Ce sont ces commentaires sur la même Parole qui aujourd’hui bénéficie d’une méditation. Je trouve heureux que les quelques commentaires que nous retrouvont aient été conservés.
.

Par micheline (Canada) 27 septembre 2017 à 3 h 05 Répondre à ce commentaire

Chère soeur Véronique, vous avez l'art de nous éclairer sur les symboles de la Bible, souvent difficiles à comprendre. Dieu se manifeste à chacun à telle ou telle époque de la vie des hommes, tel ou tel événement historique. Comment le reconnaître, savoir ce qu'il attend de nous ? Dieu vit parmi les hommes, Il est avec nous, tout impur qu'on soit; il attend qu'on réponde à
sa volonté. Suis-je assez à l'écoute de ce qu'il attend de moi ? est--ce que je suis prête à faire sa volonté ?
A quinze ans, je n'avais pas été confirmée, j'ai décidé de suivre un catéchuménat auprès d'une petite soeur de l'Assomption, comme ça pour être en règle. Je ne peux pas dire que c'était vraiment un appel. Mais ces deux années ont changé ma vie. Je me suis vraiment sentie appelée à autre chose qu'à une simple formalité.
J'ai compris que Dieu attendait que je m'investisse vraiment dans l'Eglise, pas seulement pratiquer, mais agir. Mon premier engagement, militer avec la J.O.C., défendre les droits des ouvriers.
Puis on m'a proposé de prendre une équipe de catéchisme, puis la liturgie et chaque fois, je ne me sentais pas digne, capable d'assumer ces responsabilités. Toute ma vie, j'ai eu des marches à monter, toujours avec une certaine crainte. Mais Dieu avait des projets pour moi. Le "oui" le plus difficile a été de faire une formation pour célébrer les funérailles.
J'ai dit : oui pendant 23 ans. J'ai bientôt 85 ans, je dis encore : Me voici, Seigneur, je viens faire ta volonté.

Par Marie Jeanne 26 septembre 2017 à 22 h 55 Répondre à ce commentaire

Ne pensez-vous pas que c'est chaque jour que nous avons à faire Sa Volonté, là où nous vivons, travaillons ?
C'est ce que je pense surtout lorsque je rejoins mon service d'urgences de nuit... les maux peuvent paraître identiques, mais les visages sont différents et les mots pour exprimer la souffrance ou le ressenti résonnent autrement...
Chaque fois je pense que veux-tu dire Seeigneur, qu'attends tu de moi, de nous ?
Ces 2 questions peuvent paraître lassantes, mais aident à tenir surtout en période d'épidémie.

Nous ne pouvons mesurer les souffrances physiques et morales de Brig, elle évoque pour moi les malades en fin de vie que nous aimerions entourer de forteresses d'affection et de prières,. Alors unissons nos prières pour toutes ces personnes et surtout souhaitons leur beaucoup de sérénité, elles ont accompli leur parcours de vie.

Par Saabine 27 septembre 2017 à 0 h 22

Merci Saabine, de lire dans les pensées de mon coeur, merci aussi pour tout ceux que vous nous apporté par votre métier, c'est tellement important, que Marie vous entoure de toute sa tendresse ainsi que toute l'équipe des urgences bien fraternellement

Par brig 27 septembre 2017 à 20 h 58

" Etre envoyé "
Oui là où nous vivons, en famille, en Communauté, pastorale, où nous offrons notre temps pour rendre service, témoigner notre foi, dire OUI à un engagement au service du plus faible, par l'écoute, la visite, les gestes fraternels,
Le SEIGNEUR nous rejoins et nous donne force et courage pour pouvoir dire " ME VOICI "

Par Suzanne K. 26 septembre 2017 à 20 h 29 Répondre à ce commentaire

"Des séraphins se tenaient au-dessus de lui.....". Les anges sont très souvent cités dans les Ecritures, dans les Evangiles. Figures controversées, niées souvent, elle sont néanmoins présentes pour être les messagers de Dieu. Difficile d'adhérer à l'existence de ces esprits dans une époque qui se veut rationnelle et où l'on fait appel aux techniques existantes pour se prémunir contre les aléas de toutes sortes : compagnons invisibles que l'on pense absents, lointains. Isaïe aurait-il pu dire "me voici" sans l'action purificatrice de l'ange ? "Voici que j'envoie un ange devant toi pour te garder dans le chemin.....".
Seigneur, donne-nous des oreilles pour entendre la voix de la raison, de la charité, de la fraternité. Aide-nous à écouter la voix qui parle à notre cœur.

Par mahona 26 septembre 2017 à 16 h 28 Répondre à ce commentaire

Chère Brig,
Comme c'est dommage que vous culpabilisiez à causes de commentaires.
Ce site est fait pour que chacun puisse s'exprimer comme il l'entend, sans juger qui que ce soit.
Nous sommes là, je pense, dans un esprit de fraternité ou bien alors, que faisons-nous sur ce site.
Chacun donne son opinion, selon son ressenti.
Surtout, Brig, si vous le souhaitez bien sûr, continuez, vous ou votre fidèle amie Josiane, à donnez de vos nouvelles.
Mais si vous n'écrivez plus, sachez que vous êtes toujours présente dans nos pensées et prières.
Que Dieu vous bénisse, et soyez dans la paix, chère Brig
Je vous embrasse bien affectueusement !!

Par monette 26 septembre 2017 à 15 h 56 Répondre à ce commentaire

Oui,ma Monette,
Ne vous inquiété pas,pour moi,simplement je continurais a soutenir mais frères et soeurs du site,mais je resterai simplement dans les méditations, et les prières en partage, que j'aime tant,vous avez tout a fait raison, on ce pose la question, que faisons -nous là effectivement, si on regarde que sont petit MOI!!!sa n'a aucun sens alors d'être sur un site chrétiens, nous avons encore beaucoup de travail a faire sur nous même, pour que la paix règne entre chacun de nous,merci encore et moi aussi je pense bien a vous et votre petite famille, que le seigneur vous bénisse

Par brig 26 septembre 2017 à 20 h 43

Excusé -moi avant tout,d'avoir déranger, ce site chrétiens, certains, et certaines, par mais commentaires, mais crie vers la prière, mais crie de souffrance, mais crie vers toi seigneur, ceux qui lise mais commentaires, comprendrons que je parle je pense,plus d'espérance, et d'amour, pas oh jamais de haines, de jugements, au de jalousie, et encore moin de colères
je trouve pas les mots juste,donc je me tiendrais des maintenant qu'a la méditation, a dire aussi a mon amie Josiane qui a crû bien faire,qui et cher a mon coeur, je ne veux surtout pas me plaindre,mais il me semble que ce site depuis des années que je suis inscrite, ,pour moi été l'union,entre frères et soeurs dans la joie et la peine,soutenir, charité, fraternité, pas la course au bon points,je serais toujours a l'écoute, comme je les fait toute ma vie pour le plus petit de mes frères, je préfère rester vraiment petite avec mais grand défaut, que de grandir dans l'indifférence, merci pour tout ceux qui comprenne mon message, ceux qui prie dans le silence de leur coeurs. .....petite serviteurs de la miséricorde

Par brig 26 septembre 2017 à 14 h 59 Répondre à ce commentaire

Chère Brig

Je ne vous connais pas mais je pense fort à vous en ce moment et mes prières vous accompagnent !
Ne soyez pas désolée de vous confier, au contraire n'hésitez pas , je vous embrasse .
Merci à cette communauté d'internautes que je découvre cette année !
Domi

Par Domi 26 septembre 2017 à 19 h 36

Brig ne laissez pas une personne vous dicter votre conduite, ni celle de votre amie Josiane. Tous nous sommes toujours heureux (es) de vous accompagner dans cette grande épreuve que vous traversez. Jésus n’a-t-il pas dit d’implorez sans cesse (la veuve devant le juge inique). Oui vous priés Dieu dans votre épreuve, mais il est bon de demander l’aide de nos frères et sœurs. Et pas seulement une aide matérielle, mais aussi et surtout, une aide spirituelle et psychologique.
J’attendrai toujours vos commentaires que je lirai avec grand plaisir.

Par micheline (Canada) 26 septembre 2017 à 21 h 03

Chère petite soeur Brig cela fait des années que nous cheminons ensemble, nous avons appris à nous connaître, à nous soutenir, à communier dans la prière; nous nous sommes portés les uns les autres. C'est sur ce chemin que l'unité s'est faite entre nous. Nous avons appris à nous connaître, à nous sentir vraiment frères et soeurs.
Ton courage, ta foi, mont aidée quand je perdais pieds, tes paroles réconfortantes, sincères, fraternelles, m'ont été d'un grand soutien.
Tu as beaucoup apporté à ce site par ta fraîcheur, ta sincérité, tes prières. En toi, jamais de colère, malgré tes souffrances, que louange à notre Dieu miséricordieux.
Merci, "petite serviteur de la miséricorde".
Ta grande soeur qui t'aime et te garde dans sa prière.

Marie Jeanne

Par Marie Jeanne 26 septembre 2017 à 21 h 08

Merci,pour toute vos prières du coeur, rien ne peu être plus beau, que la prière pour un frères et une soeurs,
"Ne dit t'on pas dans la bible, si tu vois quelqu'un qui peine,alors aide le a porté sa peine avec lui,"je pense qu'elle sera bien plus légère, enfin c'est ceux qu'on ma toujours à pris, bonne soirée bien fraternellement

Par brig 26 septembre 2017 à 21 h 23

Chère Brig,
Je joins ma voix à toutes celles qui voudraient vous accompagner dans les moments éprouvants que vous traversez. Votre espérance en Celui qui vous anime et la confiance que vous nous témoignez nous soutiennent. Nous avons la chance de vous rencontrer sur ce site. C'est comme une Visitation que le Seigneur nous a réservée. Qu'Il en soit béni.
Ne vous culpabilisez surtout pas de continuer à donner de vos nouvelles. Je vous embrasse avec reconnaissance.

Par Esperanza 26 septembre 2017 à 22 h 02

pourquoi des commentaires de 2016 ? Brig je vous souhaite du courage mais ce n'est pas en se plaignant toujours et apitoyer les gens que l'ont fait avancer les choses, moi aussi je suis très malade mais je garde cela pour moi et offre ma souffrance au SEIGNEUR et j'apprécie les commentaires d'AUDREY de de Fred et je l'ai en remercie

Par Lulu 26 septembre 2017 à 14 h 07 Répondre à ce commentaire

Chers amis,

ce que traverse Brig, en ce moment,
me touche vraiment,
alors que je ne sais même pas qui elle est dans la vie,
ni même où elle vit.
Elle fait partie de cette communauté qui nous anime chacun.

Cher Bernard (Bruxelles), j’ai aussi été tout touché
par votre cri de révolte devant la souffrance de notre amie.

J'entends et je lis dans nos partages
comment bien des émotions résonnent
dans la nef de notre petite église cybernétique.
Les un(e)s et les autres s'appellent d'ailleurs « petite soeur » et « grande sœur ».
La chaleur de ces échanges me réjouit.

Mais parfois, j'ai peur que nos échanges
ne se limitent alors à ces seuls échanges humains.
Comme dans tous les réseaux sociaux,
surgit alors le risque que notre site
devienne avant tout la chambre d'écho de nos émotions,
même les plus fraternelles.

Aujourd'hui, dans l'Évangile du jour,
nous pouvons entendre cette phrase du Christ :
« Ma mère et mes frères
sont ceux qui écoutent la parole de Dieu,
et qui la mettent en pratique. »

Elle m’a semblé providentielle.

C’est pourquoi, toujours,
je m’efforcerai de ne pas faire l’impasse
sur la Présence du Christ,
vitale, nourrissante, apaisante,
dans le cœur de nos vies.

J'espère que vous le rappellerez si je l'oublie.

Brig, je pense à vous, avec nous tous, vraiment.

Par Paul (Belgique) 26 septembre 2017 à 12 h 09 Répondre à ce commentaire

Paul (Belgique),
"C’est pourquoi, toujours,
je m’efforcerai de ne pas faire l’impasse
sur la Présence du Christ,
vitale, nourrissante, apaisante,
dans le cœur de nos vies."

Combien pertinente est cette affirmation. Car c'est le Christ qui nous réunit, entre les internautes et avec tous nos frères et soeurs de par la terre. Brig est un peu comme leur représentante dans son vécu quotidien. Continuons de prier pour elle et pour tous les humains de par le monde. Toujours en rendant grâce au Christ Jésus de nous avoir révélé son amour inconditionnel. Merci Paul.

Par micheline (Canada) 26 septembre 2017 à 12 h 45

Ma petite Brigitte moi j demande qu tu puisses passer des journées dans la paix, Seigneur je te demande qu'une chose prends ses souffrances sur ta croix, porte la pour elle qu'elle ressente tout ton amour, les douleurs seront toujours là mais le feu de Ton Amour les atténuera. Ho ma petite soeur que j'aime , demande le fort toi aussi au Seigneur et il t'écoutera, tu verras comme le dit Padre Pio , la puissance de son Amour adoucira la souffrance mais il faut que tu en sois persuadée, donne lui tout , n'oublie pas il est la Miséricorde, par lui tu auras la sérénité et la force d'aller jusqu'au bout.
Moi en tout cas je le lui demande avec toute ma foi, ma souffrance à moi c'est de savoir que tu souffres et cela m'est insupportable , mais je l'accepte volontier si ma souffrance doit aider à apaiser un peu la tienne.
Bonne nuit ma petite amie, je veille beaucoup mais c'est pour la bonne cause. Je t'embrasse très fort.

Par JOSIANE BOUSQUET 26 septembre 2017 à 1 h 43 Répondre à ce commentaire

Chère Josiane, en union de prières avec vous, avec Brig, avec tous les autres priants pour notre petite sœur. Accepter la volonté de Dieu, on le sait bien, n’enlève pas la souffrance, mais aide à la diminuer, comme vous le dites si bien, et cela donne la force de continuer à dire oui, comme le fit Padre Pio, pendant de longues années. Il accompagne, notre sœur et sa fille spirituelle, dans cette longue épreuve, ainsi que tous ses proches. Merci de vos commentaires.

Par micheline (Canada) 26 septembre 2017 à 2 h 25

Brig, je pense à vous très fort et je prie afin que le Père tout aimant vous donne la force de vivre cette période de votre vie le mieux possible, je vous embrasse de tout coeur, kat

Par Kat namur 25 septembre 2017 à 22 h 42 Répondre à ce commentaire

Me voici Seigneur...envoie moi !!!
que c'est difficile de partir sans savoir où l'on va ... vers qui aller .... Que va t-on trouver ?
et puis pour quoi moi ... qu'ais je donc comme bagage pour aller à l'inconnu...
Ais je assez de forces physiques ??? ais je assez de ressources morales ???
OUI cela fait peur mais mon devoir de baptisé est de dire :"Me voici....envoie moi !"
MERCI Seigneur !!!

Par Cl@udio 25 septembre 2017 à 20 h 34 Répondre à ce commentaire

Bonsoir à tous, je lis un peu tard le texte et la méditation du jour, ainsi que vos contributions, merci à chacun.

Je voudrais que nous nous unissions tous pour prier de tout notre cœur pour notre chère petite sœur de la Miséricorde, Brig, demandons au Seigneur de la délivrer de sa souffrance.
Brig, tenez bon!!!

Je reprends ma prière de l'an dernier, pour chacun de nous:

Seigneur, Tu nous appelles et Tu nous envoies, c'est Toi qui nous rends dignes de Te répondre!

Donne-nous Ta force pour que nous répondions fermement à Ton appel.

Par MARIE 25 septembre 2017 à 20 h 18 Répondre à ce commentaire

Paul (Belgique)
Je ne tentais pas de vous orienter ver la pastorale ou une quelconque autre mission. Pour moi vous pouvez très bien faire de la "pastoral" dans votre approche de tous les jours, en étant tout simplement qui vous êtes profondément.
mon but était tout simplement de vous partager mon expérience : m'abandonner entre les mains de l'Esprit Saint lors que je me sens dans le vide, l'ignorance de comment agir, ou quand. Merci de vos interventions elles m'apportent beaucoup. J'aime votre façon de présenter votre ressenti, je la trouve poétique tout en étant vraie. Bonne journée (ou soirée).

Par micheline (Canada) 25 septembre 2017 à 19 h 19 Répondre à ce commentaire

Bonjour, je n'ai pas reçu le mail "Marche dans la Bible" aujourd'hui.
J'ai retrouver par celui de vendredi, est-ce un oubli ? Ou un problème technique ?
Merci de me le faire savoir, ou ai-je fait une mauvaise manipulation ce matin.
Mais cela me manque.
Bonne soirée, en union de prières

Par monette 25 septembre 2017 à 18 h 12 Répondre à ce commentaire

Un tout tout grand merci à Sœur Véronique pour cette méditation qui nous situe dans notre cadre de vie où Dieu nous a placés... parfois il y a des parcours en zigzags, mais c'est là qu Ìl nous attend.. sans débordement de mots, et c'est vrai, quand le travail nous est donné, on met son tablier et on y va ! J'ai toujours été frappée par la simplicité pertinente des phrases dites par Jésus dans les Evangiles .
Bonne méditation à tous et toutes,

Par Biniou 25 septembre 2017 à 18 h 11 Répondre à ce commentaire

« Me voici, envoie-moi ! »…

Chers amis, cette phrase me fait un peu peur.
Avec quel bagage ?
Avec quelle Bonne Nouvelle ?
Ai-je besoin d’une épée longuement martelée ?
Ai-je besoin d’une formation, ou d’un diplôme ?

Et si je ne compte que sur la seule élasticité de mon élan,
ma chute sur le sol m’écorchera bien vite.
J’ai vu tant de mes frères proclamer des hymnes vers des cieux illuminés
… et proférer ensuite autant de récriminations et de jugements
contre la pauvreté et la lourdeur de leurs contemporains,
parfois même contre leurs prochains…
Ce sont mes frères. Parfois, je leur ressemble.

Tu es venu jusqu’à moi, Seigneur Jésus,
jusqu’au désert de mon cœur.

Tu m’as pardonné mes erreurs et ce qui me faisait honte.
Tu m’as donc appris à pardonner aux autres et à moi-même.

Ma révolte s’est calmée, et ma tristesse a fondu.

Depuis, j’ai l’impression que mon outil,
mon bagage, mon expérience,
se trouvent au cœur de ma pauvreté.
Là où Tu as déposé Ton Pardon,
là où maintenant peuvent enfin fleurir un peu d’amour et de paix.

J’essayerai, Seigneur,
d’être simplement présent à mon prochain,
celui que Tu m’envoies.
C’est Toi qui viens à moi.
Car je sais maintenant que Tu es là où je suis,
avec nous, en nous et au milieu de chacun de nous.

Merci pour votre partage, Gaby, (10h39)

Bonne journée à tous, vraiment.

Par Paul (Belgique) 25 septembre 2017 à 13 h 13 Répondre à ce commentaire

Cher Paul (Belgique)
« Ai-je besoin d’une formation, ou d’un diplôme ? »
Je me suis posée cette même question, alors que je me sentais interpellée à la pastorale. Mais comme ce champ est très vaste, dans quelle branche me diriger, quelle formation privilégier ? Consultation avec le prêtre de notre groupe de prière. Sa réponse « As-tu le temps de suivre des cours présentement & ». « NON. » Alors, laisse le Seigneur te guider, il sait où il te veut, quand il te veut là, et des outils dont tu auras.
Cinq ans plus tard (il est vrai qu’avec moi, le Seigneur doit s’y prendre longtemps d’avance pour que je comprenne.) Le Seigneur m’a prise par le collet et m’a déposée dans la pastorale psychiatrique. Aucune formation, ni diplôme, ni expérience, alors j’ai m’en remettre à l’assistance de l’Esprit-Saint. Ce fut une expérience de 4 ½ ans formidables.
Alors, cher Paul, laissez le Seigneur vous guider à sa façon et à son heure. Je vous garde dans ma prière.

Par micheline (Canada) 25 septembre 2017 à 15 h 30

Merci, Micheline du Canada !

Mais à vrai dire, je ne me sens pas (encore) concerné par la pastorale proprement dite.
Mon questionnement concerne mon témoignage dans ma vie de tous les jours,
avec mes proches, et mes prochains.
Et plus particulièrement dans mon travail,
où je suis confronté au crible bien nécessaire du doute scientifique,
au vécu personnel des patients
et à la place essentielle, de l'espérance.

Pour essayer de concilier tous ces paramètres de nos vies,
- moi qui ne suis qu'un pauvre artisan dans le domaine de la foi -,
je pense à l'Incarnation, vraie, réelle, historique de Dieu.
Donc à la Présence du Fils dans nos vies.

Merci de prier pour moi.

Bonne soirée à tous.

Brig, je pense à vous.

Par Paul (Belgique) 25 septembre 2017 à 18 h 06

Merci Paul de prier pour moi,car a midi,mon médecin ma appeler, pour me donnée car de très mauvais nouvelles, car un nouveau cancer a été déceler au rectum, mercredi 4,d'autre examens pour voir si c'est parti dans tout le corps, je demande de l'aide au seigneur, car je veux arrêté tout c'est examens, mais la médecine insiste pour continue encore, mais la douleur et tellement insupportable et la guérison n'ai pas au bout,sauf un miracle, tellement de question, je me dit seigneur pourquoi temp d'acharnement sur ce corps, je garde le morale, mais aimerait partir en paix mais pas dans la souffrance, oui je demande la prière de touse,mais avec le sourire, bien fraternellement

Par brig 25 septembre 2017 à 19 h 23

Chère Brig,
Comme votre message me peine.
Rien de plus difficile à supporter que la douleur, j'espère que vous pourrez vous faire entendre des médecins.
Je suis vraiment de tout cœur avec vous, ma prière vous accompagne.
Que Jésus et Marie soient pour vous un refuge et un soutien, que vous retrouviez la paix, que vos douleurs soient allégées.
Je vous embrasse!

Par monette 25 septembre 2017 à 20 h 01

Chère Brig,

je n'ai malheureusement aucun avis au sujet de votre situation médicale.

Mais si la douleur est si intense
qu'elle vous donne l'impression
que Dieu en est loin par moment,
je prierai, - avec tous les autres - si vous le voulez,
pour que celle-ci diminue.
Pour que vous puissiez percevoir plus sereinement
Sa Présence dans tout ce que vous traversez.

Et pour que vous puissiez en parler dans l'apaisement
avec ceux qui vous entourent.

Bonne nuit à vous, Brig, et à chacun de nous.

Par Paul (Belgique) 25 septembre 2017 à 21 h 16

Bien chère Brig,
Nous souffrons avec toi, petite sœur souffrante et toujours aimante. Il ne m'appartient pas de juger, mais il me semble que les médecins s'acharnent contre ton désir en t'infligeant des traitements douloureux, sans aucune garantie d'amélioration.
N'est-il pas grand temps de protester contre cette ingénierie médicale et de réclamer des soins palliatifs ?
Courage à toi !

Par Bernard (Bruxelles) 25 septembre 2017 à 21 h 29

Bonsoir, Bernard,

je ne peux pas cautionner ce que vous écrivez à Brig.
Que savez-vous de la situation réelle ?
Et croyez-moi, je ne suis pas là pour défendre la profession médicale.
Surtout, je ne pense pas que votre intervention révoltée soit vraiment utile ce soir.

Peut-être est-elle en lien avec notre révolte spontanée contre la souffrance.
Mais ce n'est pas l'heure d'en débattre.

Il me semble plus important de demander au Fils,
là où nous sommes, chacun,
de l'apaisement et de la sérénité pour Brig.

Amicalement, avec tous.

.

Par Paul (Belgique) 25 septembre 2017 à 22 h 13

cHAQUE JOUR nous méne vers notre Dieu intérieur
C'est un travail de forgeron,on pose l'outil parfois une minute, unjour unmois des années ,et ,on le reprend avec une autre vigueur c'est cela faire sa part ,son chemin le tracer c'est une longue priére ininterompue c'est LA VIE.
Belle Journée

Par jnc 25 septembre 2017 à 11 h 12 Répondre à ce commentaire

Le Seigneur envoie, pour annoncer sa Parole, en Catéchèse, en temps forts, en sessions, en rencontres communautaires, en Chapitres...et en simple conversation. Comme le dit notre Bienheureux Fondateur..."quand vous vous rendrez compte que quelqu'un ne sait rien de telle chose de la religion, vous le lui apprendrez par manière de conversation" Le Seigneur m'a envoyé en Poitou, en Charente Maritime, en Ile de France, en Corrèze, en Allemagne parfois, mais jamais dans mon pays natal, la Lorraine, ou bien tout juste pour une année de début...guère de réussite donc le feu pour commencer déjà, puis , il me l'a fait passer de x façons mais jamais sans me conduire par Sa main, et maintenant il m'a envoyé dans un beau pays pour y rester jusqu'à l'ultime rencontre! Et le feu ne manque point non plus. Mais la forge se fait plus douce. Pardonnez-moi ce C.V. c'est la vie, toute simple. Ai-je annoncé la Parole, Sa Parole ? Je ne m'en suis pas rendu compte. En cela, je voudrais pouvoir imiter Maître EKKEHARD : "absichtslos" = sans le vouloir explicitement. Bonne et belle journée automnale aux sœurs et frères internautes, Gaby

Par Gaby 25 septembre 2017 à 10 h 39 Répondre à ce commentaire

Problème technique : dans Figures bibliques > Isaïe (https://marche.retraitedanslaville.org/isaie), on devrait retrouver les 12 textes publiés l'an dernier entre le 5 et le 17 septembre 2016, 6 ayant été accompagnés d'une méditation en septembre 2016, les 6 autres étant accompagnés d'une méditation à partir de ce jour. Cela peut-il être arrangé ? Avec mes remerciements

Par Victoria 25 septembre 2017 à 10 h 34 Répondre à ce commentaire

merci pour ce magnifique texte
très bien commenté et concret pour aujourd'hui

Par rousseau m.emilie 25 septembre 2017 à 9 h 23 Répondre à ce commentaire

Bruler au feu, passer au feu le métal fondu, la lame devient alors l'arme efficace. Apres le travail de la forge, après avoir ete battue, tenaillée, taillée, ciselée, formée, lavée elle devient l'arme de Dieu. Dans ma paroisse, il est écrit sur un mur, "malheur à moi si je n'annonce pas l'Evangile". Chacun l'annonce à sa manière, avec sa force, la personnalité qui lui est propre, son caractère, sa lumière, donné par le Seigneur, mais le passage de la forge est le passage obligé, avec mon pauvre avis. COMBIEN DE TEMPS ENCORE DANS LA FORGE , avant d'être digne de paraitre devant le Sauveur. Odile.

Par odile 25 septembre 2017 à 7 h 54 Répondre à ce commentaire

Prendre conscience , de cet appel , et le vivre .
Aujourd'hui , simplement dans nos foyers , quartier , dans le monde . Pour bagage , l'amour .
L'importance de La Bible , de La Parole , qui s'adresse à nous ! Qui sera mon Porte -Parole !
mon missionnaire ! qui donnera à voir et entendre , qui en se donnant à Dieu , comprendra
son Appel : celui du Christ , nous convie a laisser venir à Lui , les petits enfants , nous le sommes
tous , grandir dans la foi , c'est l'homme intérieur qui frappe à La Porte , le nouveau se remet entre
les mains de Dieu , pour découvrir quelle est notre Vocation .Puisque avent , pendant , et après , Dieu
connaît toute chose , nous confier en Dieu , et recevoir , La Parole , chacun selon son coeur , comme
Tobie , Dieu par sa divine Providence , mènera à bonne fin , pour offrir le parfum d'un pain de vie .
Avec Dieu tout est partage , car par Jésus nous sommes Un , fait pour servir , et aimer .Ce commandement
venant de Jésus , nous traduit , nos vocations .Nous sommes alors des sacrements de réconciliation , des
petites église , en Chemin .Merci soeur Véronique , vous le savez n'est-ce pas ? Que tous soient Un comme
Toi , père , Tu es en Moi et que je suis en Toi , afin que le monde croie que Tu M'as envoyé.

Par fred 25 septembre 2017 à 7 h 07 Répondre à ce commentaire

"Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche publiera ta louange", la gloire de Dieu. Ce verset du psaume 50 aussi s'inscrit dans le temps. Dans le temps de David, et dans le temps de chacun pour qui il en est venu à ouvrir la journée. Il porte en lui la supplique de David d'effacer son péché. "Pitié pour moi, mon Dieu", "lave-moi", "purifie-moi", "enlève tous mes péchés", "libère-moi"... Là encore la parole naît du péché enlevé : "Aux pécheurs, j'enseignerai tes chemins", "ma langue acclamera ta justice". Point de temple pour David, mais le lieu en est le même : Jérusalem. N'est-elle pas celle où "tout homme est né" (Ps 86)?
L'eau et le feu pour laver, pardonner, relever un roi, forger un prophète. "Ils forgeront leurs épées pour en faire des socs, et leurs lances pour en faire des serpes", disait Isaïe dans l'extrait d'hier. Regarder en face, avec Dieu, ce qui sur soi a pouvoir de mort pour en faire des instruments de vie. Le prophète fait un avec ses mots. Sa conception de Dieu, qui sûrement le fera mourir d'avoir ainsi sur lui posé les yeux, est celle qui doit passer au feu.
N'est-ce pas l'action de l'Esprit en la chair d'un homme que ce feu qui ouvre les lèvres, qui donne vie? "[Q]ue l'esprit généreux me soutienne", prie David, "aux pécheurs, j'enseignerai"... L'Esprit comme des "langues qu'on aurait dites de feu", qui se pose sur les Apôtres, leur donne de parler en toutes langues, les envoie annoncer Jésus ressuscité. La faute enlevée, la vie donnée. Apôtre : 'envoyé'.

Par Audrey 25 septembre 2017 à 7 h 00 Répondre à ce commentaire

Pardonnez ce rajout, j'ai manqué de place pour remercier comme il se devait Sr Véronique, dont les mots m'ont lancée sur bien des chemins ce matin!
Et de vous dire, encore et toujours, ma prière pour, et avec, chacun de vous. Ensemble, en chemin.

Par Audrey 25 septembre 2017 à 7 h 31

HYMNE : DIEU, CE MONDE ÉTAIT ENCORE ABSENT
D. Hameline — CNPL

Dieu, ce monde était encore absent
Que déjà, depuis toujours,
Toi, Parole en nos commencements,
Tu portais le poids des choses.
Toi qui penses, toi qui crées,
L'univers en toi repose.

Dieu, quand l'homme eut habité le temps,
Y jetant ses propres cris,
Toi, Parole en nos événements,
Tu déroules notre histoire.
Toi qui juges, toi qui sauves,
Jésus Christ nous dit ta gloire.

Dieu, nos fleuves vont charriant leurs eaux,
Ignorant des lendemains,
Toi qui tiens déjà le dernier mot,
Tu connais le Jour et l'Heure.
Toi qui aimes, qui accueilles,
Tu prépares la Demeure.

Par Hymne 25 septembre 2017 à 6 h 12 Répondre à ce commentaire

Tout est signe dans la Bible pour aujourd'hui comme hier.

Par Dies- Carlhian Germaine 25 septembre 2017 à 0 h 20 Répondre à ce commentaire

Tout est signe dans la Bible pour aujourd'hui comme hier.

Par Dies- Carlhian 25 septembre 2017 à 0 h 19 Répondre à ce commentaire

"Les pans de son manteau remplissaient le temple" : le royaume de Dieu ne se limite pas à une construction, c'est l'univers entier qu'il habite, et nous sommes tous concernés.Il nous appartient de le faire savoir, partout où nous le pouvons , et en respectant la Nature, dont les animaux si maltraités par l'homme parce que plus faibles, comme les humains exploités et méprisés .
Merci Seigneur de nous montrer la voie qui mène à toi.
Simone Marie

Par Simone Marie 9 septembre 2016 à 7 h 34 Répondre à ce commentaire

El texto me hace pensar en el Santo de la Misa, que no puede ser cambiado por otra cosa. SANTO, SANTO, SANTO que alabanza tan sublime acompañada por querubines y serafines. Gritemos a pleno pulmón a nuestro Dios, para que El nos purifique.

Par Amparo Angel Bernal 6 septembre 2016 à 22 h 21 Répondre à ce commentaire

Chers frères, l'envoie de Marche dans la Bible de lundi ne fonctionne toujours pas,j'espère vous recevoir demain ,merci de me débloque ,sa fait plusieurs fois que sa m'arrive ,surment des problèmes technique,

Tout comme Marie avait dit a l'ange Gabriel "Voici la servante du Seigneur ,qu'il me soit fait selon ta parole"
Esaïe a repondue "me voici,envoie moi "
Le seigneur aujourd'hui nous appelle à parler,de lui,même si je suis pas prête, sans savoir faire, mais simplement parce que nous 'nous sommes rencontrés, et faut que j'en parle,que je le montre,car cette rencontre à transformé mon regard sur moi,sur le monde,et pas seulement mon regard, mais mon attitude, ma vie,je ne peux pas gardez cette merveille rien que pour moi,mais aussi ,laissez l'appel de Dieu retentir aussi aux yeux et aux oreilles de ceux que j'aime.
Être simple témoin, donnez à voir et à entendre que Dieu et pour touse,aujourd'hui dans la vie telle qu'elle est,pour ne plus avoir peur, ni de soi,ni des autres,ni de Dieu, pour vivre en homme et femme libre,être là pour chacun de nous,car Dieu a aussi besoin de nous,"qui vais je Envoyé? Qui sera notre porte-parole?,
" Laissez notre corps devenir le temple du Saint -Esprit "
Nous devons pouvoir dire au Seigneur "je suis pour toi seul" es que j'aime assez le seigneur pour cela?car si vous m'aimez,gardez mes commandements (jean 14-15)...petite serviteurs de la miséricorde

Par brig 6 septembre 2016 à 14 h 27 Répondre à ce commentaire

Après le doute: "Malheur à moi! Car je suis un homme aux lèvres impures..." Viennent les étapes du pardon et de l'envoi: "Ceci a touché tes lèvres et maintenant ta faute est enlevée, ton péché est pardonné."

Nous remarquons qu'avant, Isaï se sentait indigne, alors qu'après la purification, c'est lui-même qui répond à la demande du Seigneur:

"Qui enverrai-je? Qui sera notre messager?"
Et j'ai répondu: "Me voici : envoie-moi!"

Le Seigneur nous laisse libres de lui répondre.

Nous pouvons évoquer un autre épisode qui ressemble à celui-ci, lorsque Samuel comprend que c'est le Seigneur qui lui parle.

Nous pouvons alors penser aux paroles que nous prononçons avant de communier:
"Seigneur, je ne suis pas digne de Te recevoir, mais dis seulement une parole et je serai guéri".

Seigneur Tu nous appelles et Tu nous envoies, c'est Toi qui nous rends dignes de Te répondre!
Donne-nous Ta force pour que nous répondions fermement à Ton appel.

UDP avec chacun de vous et merci pour toutes vos contributions.

Par MARIE 6 septembre 2016 à 10 h 38 Répondre à ce commentaire

Les prophéties d'Isaïe, c'est un mélange d'annonces de calamités et de renouveau. Il y a même le texte qu'on lit à Noël (v. 9). C'est très déroutant. Mais l'idée est en effet le passage obligatoire par le feu purificateur, comme un incendie de forêt détruit surtout les broussailles et fait de la place pour les nouvelles pousses d'herbe et d'arbres.
C'est une idée qui se retrouve dans d'autres religions. Je me rappelle avoir entendu, dans une chronique radiophonique, que l'action de la déesse de la destruction était nécessaire pour permettre la recomposition d'un ordre nouveau. Impermanence des choses...
Le Christ parle aussi de la paille jetée au feu. C'est la nécessaire adaptation aux changements de la vie qui me conduit à la purification de mon être. "Entre nos mains voici ta vie qui renaît de nos cendres". Malgré tout, je m'en passerais bien, mais je dois me rappeler que le passage au feu sert de révélateur , car l'épreuve fait la preuve.

Par Antoinette G 6 septembre 2016 à 9 h 35 Répondre à ce commentaire

Débuts de feu pour Isaïe... Dans le Temple s'emplissant de fumée, ce sont des séraphins qui rendent gloire à Dieu - séraphin vient du mot 'brûler' en hébreu - et l'un d'eux purifie Isaïe d'un charbon brûlant. Feu pourtant caché: dans un nom, dans un charbon qui le contient sans flamme. Point de source non plus à cette fumée, sinon la présence divine elle-même. La puissance du feu qui purifie et illumine, toute son ardeur, dominent la vision.

"[M]es yeux ont vu le Roi, le Seigneur de l'univers," dit Isaïe se croyant perdu, et pourtant ce n'est pas à ses yeux mais à ses lèvres qu'il pense, ses lèvres impures. Déjà ce qu'il voit est lié à sa voix. Une fois purifiées, ses lèvres seront celles du messager. Lui qui se sentait perdu d'avoir vu le Seigneur, lui répond maintenant sans détour. "Me voici: envoie-moi!" Pas d'atermoiements sans fin. C'est fort de la présence de Dieu, fort de son pardon, qu'Isaïe se dresse et s'offre à être messager.

Le pardon comme un feu... C'est l'image de l'eau qui lave la faute et purifie qui me vient en premier à l'esprit en matière de pardon, mais le feu est lumière et chaleur. Isaïe a vu, et se croit perdu, condamné par sa faute. C'est peut-être bien une autre conception de Dieu qui se révèle ainsi à la lumière du charbon: un Dieu qui ne le terrasse pas pour son péché mais qui au contraire pardonne. C'est la chaleur de l'amour de Dieu, de sa miséricorde, et non le feu destructeur qu'il contient. Que craindre alors? Empli de ce feu-là, de cette lumière-là, enfin Isaïe voit. Enfin il peut parler.

Par Audrey 6 septembre 2016 à 6 h 54 Répondre à ce commentaire
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