Jonas

« Jonas se mit en route pour fuir à Tarsis. » Jonas 1,2

Jonas à Ninive

Jonas 3, 1-4

La parole du Seigneur fut adressée pour la seconde fois à Jonas: "Lève-toi, lui dit-il, va à Ninive, la grande ville, et annonce-leur ce que je te dirai." Jonas se leva et alla à Ninive selon la parole du Seigneur. Or Ninive était une ville divinement grande: il fallait trois jours pour la traverser.
Jonas pénétra dans la ville; il y fit une journée de marche. Il prêcha en ces termes: "Encore 40 jours, et Ninive sera détruite."

 

Méditation

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La sirène des pompiers

Vous avez remarqué comme le son de la sirène des pompiers vous parvient déformé lorsque le camion parcourt à vive allure les avenues de votre quartier ? « Quelle est la vraie tonalité de la sirène ? » pourrait-on se demander… De même, comment se faire entendre distinctement si on court ? Si on a quelque chose à dire, on se trouve un auditoire, on s’installe devant et on lui parle : ainsi du crieur public, de l’orateur anglais à Hyde Park Corner ou du prédicateur donnant l’homélie à la messe dominicale ! Mais Jonas ne peut pas se permettre cela. Il obéit enfin à Dieu, en allant parler à Ninive. Or, la mission semble impossible : une ville aussi grande à convertir ? Il va falloir se dépêcher, et c’est au pas de charge que Jonas devra prêcher à travers la grande cité. Son message se fait alors très court, cinq mots lapidaires.
Un mot, une phrase attrapés au vol n’ont-ils pas de fortes chances d’être déformés et mal compris, comme la sirène des pompiers ? Cela veut donc dire qu’il y a plus que la seule parole de Jonas qui œuvre à convertir les habitants de Ninive : seul Dieu travaille les cœurs et accomplit en nous ses merveilles. On ne se convertit pas tout seul, on ne se convertit pas non plus seulement à cause d’une parole entendue ou d’une rencontre : c’est le Seigneur qui nous convertit à Lui. La parole reçue n’a été qu’un signe : elle m’a frappé l’esprit, elle m’a saisi et m’a révélé qu’elle visait mon cœur. Ce qui compte, ce n’est pas la sirène des pompiers, c’est le fait que leur camion aille à toute allure secourir celui qui souffre. Ce qui compte, ce n’est pas la Parole seule : c’est l’œuvre qu’elle accomplit en moi.

Méditation enregistrée dans les studios d'Alsace Média

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42 commentaires

Je viens de découvrir votre site internet ... en cherchant la fin de l’histoire de Jonas !

Merci ! Comme votre cœur ouvert à Dieu m’aide à ressentir la parole plus profondément en moi !


Allez lui y’a Allez Lui y’a!

Par Biron 13 mai 2021 à 15 h 06 Répondre à ce commentaire

oui pour cette dernière phrase ; si je ne fais rien je ne suis rien.

Par laurentluc 17 octobre 2017 à 11 h 07 Répondre à ce commentaire

comme votre meditation correspond à l'écoute que nous avons de la parole
pourtant souvant un mot nous met sur la voie et déclanche l'action et seule compte l'ouverture de notre être à cet appel

Par THERESE TOUCHON 17 octobre 2017 à 10 h 03 Répondre à ce commentaire

étant fait une vraie rencontre avec le Seigneur, le second appel de Dieu à été pour Jonas une force une double puissance pour pouvoir évangéliser ; si en une journée il a parcouru la ville c'est qu'il était bien déterminé qu'en démarche, et en voix ; étant converti c'est à son tour de proclamer la parole pour qu'elle s'accompli au monde .... Oh Seigneur travaille nos cœurs et accomplit en nous tes merveilles ... Amen !!! Merci pour cette méditation Frère !!!

Par honoré marie-noëlle 15 octobre 2017 à 20 h 56 Répondre à ce commentaire

« On ne se convertit pas tout seul, on ne se convertit pas non plus seulement à cause d’une parole entendue ou d’une rencontre : c’est le Seigneur qui nous convertit à Lui »
Merci Frère, c’est bien ce que j’avais besoin d’entendre ; pourquoi sirènes ou tambours et trompettes.................. C’est bien le Seigneur qui vient vers nous, mais encore faut-il que notre cœur soit prêt à le recevoir. Pour moi c’est dans le silence que je peux entendre Jésus, que mon cœur peut se dilater et la porte s’ouvrir... enfin, pas toujours car j’ai bien souvent frappé à sa porte sans qu’il me réponde : pourquoi ? Sans doute comme Ninive, pas encore prête ?

Par Marie-Madeleine 14 octobre 2017 à 17 h 12 Répondre à ce commentaire

Un conte africain... ou qui pourrait l'être.

Une petite souris africaine se rendait chez sa cousine,
de l'autre côté de la forêt.
Au milieu de celle-ci coulait une rivière bouillonnante,
profondément enfoncée au fond d'un ravin.

Les habitants des environs avaient construit un pont très solide,
mais dont malheureusement, les planches étaient trop écartées,
pour que le petite souris puisse passer de l'une à l'autre.

Perplexe, elle s'assied, sans savoir que faire.

Vient un éléphant, un gentil éléphant.
Elle se place devant lui, les pattes écartées pour l'arrêter.

" Bonjour éléphant, veux-tu bien m'aider à traverser le pont ? ".

Un brin amusé, l'éléphant répond :
" Mais bien sûr, petite souris, allez, monte ! "

Il prend la petite souris sur sa trompe,
la place près de son oreille,
et s'engage sur le pont.

Au dessus du torrent bouillonnant,
les pas de l'éléphant, sur les planches,
font un énorme boucan.

La petite souris ne cesse de rigoler, tout au long de la traversée.

Arrivés sur l'autre rive, l'éléphant dépose gentiment la voyageuse sur l'herbe :
" Qu'est-ce qui te faisait tant rire, jolie petite souris ? "

Et la souris lui répond, toute fière :

" Tu as entendu tout le raffut que nous avons fait ? ".

Bonne journée à tous, vraiment.

Par Paul ( Belgique) 14 octobre 2017 à 8 h 50 Répondre à ce commentaire

Merci
Je suis souvent comme la petite souris
Prions ensemble

Par Micheline 14 octobre 2017 à 13 h 38

HYMNE : LE SEIGNEUR PASSE
CFC — CNPL

Le Seigneur passe...
Ouvriras-tu,
Quand frappe l'inconnu ?
Peux-tu laisser mourir la voix
Qui réclame ta foi ?

Le Seigneur passe...
Entendras-tu
L'Esprit de Jésus Christ ?
Il creuse en toi la pauvreté
Pour t'apprendre à prier.

Le Seigneur passe...
Eteindras-tu
L'amour qui purifie ?
Vas-tu le fuir et refuser
D'être l'or au creuset ?

Le Seigneur passe...
Entreras-tu
Dans son eucharistie ?
Rappelle-toi que dans son corps
Il accueille ta mort.

Le Seigneur passe...
Oseras-tu
Lancer ton cri de joie ?
Christ est vivant, ressuscité.
Qui voudra l'héberger ?

Le Seigneur passe...
Attendras-tu
Un autre rendez-vous ?
Pourquoi tarder ? Prends avec lui
Le chemin de la vie.

Le Seigneur passe...

Par Hymne 14 octobre 2017 à 8 h 14 Répondre à ce commentaire

Lève-toi, va annoncer l'Evangile, au monde, nous dirait maintenant le Seigneur, car le temps presse. Comment
oser aller crier sur les places publiques : convertissez-vous, si moi-même, je ne change pas ma façon de vivre ?
Comment faire des pas sur le chemin de ta Parole, sans me soucier de ceux qui ont besoin de moi, à être attentive à la détresse des frères dans la misère, étrangers, malades...
Guide mes pas Seigneur sur le chemin de l'Evangile, car la tâche est rude. Sans Toi, je n'y arriverai pas.
Comment ouvrir les portes de mon coeur à toute détresse si je ne vis pas de ta Parole au jour le jour. Comment convertir mes frères sans toi. C'est toi, mon Dieu qui guéris, qui convertis, qui pardonne; c'est ton Esprit-Saint qui agit dans nos vies, qui nous ouvre à ta présence. Donne-nous la foi, la joie de vivre de ta Parole, qu'elle nous transforme et nous guide sur les chemins de la paix.

Par Marie Jeanne 13 octobre 2017 à 23 h 03 Répondre à ce commentaire

Seigneur, je viens à Toi, fatiguée des choses non dites,
Seigneur je viens à Toi, le coeur déchiré par les luttes insensées,
Seigneur je viens à Toi, l'esprit vide de cette lumière, Mon Dieu je viens à Toi.
C'est vraiment le rien qui se présente à ta grandeur.
C'est vraiment le pauvre, qui n'a pas de quoi payer.
Pas de quoi se payer la vie, ni la mort, ni la paix, ni l'espérance :
Voilà mon psaume pour aujourd'hui, Le psaume des hommes épuisés, épuisés à cause de ce qu'ils vivent, plus épuisés encore à cause de ce qu'ils ne vivent pas.
O Seigneur cette fatique devant l'inutile, Toutes ces luttes insensées, ET ce grand coeur aujourd'hui vide
Je les mets devant toi, Et Telle que je suis, je viens à toi.
(auteur inconnu, liturgie protestante)

Par Célestine 13 octobre 2017 à 21 h 59 Répondre à ce commentaire

Tout de même, vous ne le trouvez pas un tantinet taquin, notre Seigneur ? Confier à un poltron de 1ère classe, une tache de 1ère importance, divinement gigantesque. C'est comme si quelqu'un t'avait vu à peine poser ton pied sur la pédale du vélo et te demandait de faire le tour de France.
Sacré coquin! Mais quelle confiance ! , quelle confiance ! Je répète à longueur de journée "Jésus, j'ai confiance en toi" , sans même m'apercevoir de la confiance qu'il met en moi pauvre petit poltron bien aimé de son créateur.
O mon Dieu par ton Fils bien aimé qui a choisi les apôtres non à cause de qualités extraordinaires mais tout simplement parce que tu les as choisi. Garde-moi au creux de tes mains toujours comme un argile jamais cuit toujours malléable pour annoncer dans la joie de l'Esprit Saint ta parole en acte et en vérité. Amen

Par JOUGLINEU Nicole 13 octobre 2017 à 17 h 03 Répondre à ce commentaire

Le Seigneur est peut-être taquin, mais je crois qu'il a surtout de la suite dans les idées...
Et Jonas n'est pas un poltron, mais quelqu'un qui a une forte personnalité, peut-être un chouia entêté, et il lui faut faire l'expérience de toute l'étendue de la Miséricorde de son Seigneur. Il sait que son Seigneur est Miséricordieux, lent à la colère, etc.. mais il a parfois du mal à "l'accepter" : voire la patience de Dieu avec certaines personnes le met en colère et de mauvaise humeur parfois...

Par & 13 octobre 2017 à 19 h 01

Comme c'est curieux Nicole et &, vous deux Jonas me font penser à quelqu'un!

Par Célestine 13 octobre 2017 à 21 h 10

La joie de Dieu
Auteur : Benoît XVI

Seulement lorsque nous rencontrons
dans le Christ le Dieu vivant,
nous connaissons ce qu'est la vie.
Nous ne sommes pas le produit accidentel
et dépourvu de sens de l'évolution.
Chacun de nous est le fruit d'une pensée de Dieu.
Chacun de nous est voulu, chacun est aimé,
chacun est nécessaire.
Il n'y a rien de plus beau que d'être rejoints,
surpris par l'Evangile, par le Christ.
Il n'y a rien de plus beau que de le connaître
et de communiquer aux autres l'amitié avec lui.
La tâche du pasteur, du pêcheur d'hommes,
peut souvent apparaître pénible.
Mais elle est belle et grande,
parce qu'en définitive elle est un service rendu à la joie,
à la joie de Dieu qui veut faire son entrée dans le monde.

Par partage 13 octobre 2017 à 16 h 45 Répondre à ce commentaire

"Ce qui compte, ce n'est pas la Parole seule, c'est l'œuvre qu'elle accomplit en moi."

"C'est le Seigneur qui nous convertit à Lui."

Merci, frère Marie-Augustin pour cette belle méditation.

Je chante avec vous:

Le Seigneur fit pour moi des merveilles, saint est son nom!

Et ce passage m'inspire cette prière pour chacun de nous:

Merci, Seigneur, Tu nous donnes TON AMOUR INFINI, TU NOUS MONTRES TON PARDON, nous Te rendons grâce!

Par MARIE 13 octobre 2017 à 16 h 39 Répondre à ce commentaire

HYMNE : LE SOIR PEUT REVENIR
P. Fertin — CNPL

R/Le soir peut revenir
Et la nuit,
Si Jésus nous redit
De quel Esprit nous sommes.

Vienne Jésus pour dissiper
Le brouillard et les doutes :
Sa parole donnée
Est soleil sans déclin.

Vienne Jésus pour surmonter
La fatigue des jours :
Il est l’eau de la source
Et le pain de la vie.

Vienne Jésus pour dominer
La frayeur du naufrage :
N’est-il pas le seul Maître
Du navire et des flots ?

Vienne Jésus pour consoler
De la mort implacable,
En frère premier-né
Relevé du tombeau !

R/Le soir peut revenir
Et la nuit,
Si Jésus nous redit
L’Amour qui nous fait vivre

Par hymne 13 octobre 2017 à 16 h 36 Répondre à ce commentaire

Me voilà devant toi seigneur,
Donne -moi un coeur humble, un esprit de lumière
Donne -moi des paroles simple
Des paroles qui touche les coeurs
Donne -moi la confiance pour ceux qui m'entourent
Donne -la tolérance
Qui permet de comprendre l'autre
Donne -moi l'amour, l'amour des plus démunis
Et un peu de patience et d'écoute
Et puis Seigneur
Encore une chose une toutes petites chose,
Je te demande la JOIE,
La JOIE pour dire ta parole.....

A Fatima le 13 octobre 1917,un grand signe éclate dans le ciel,aussi puissant que le signe de jonas,ce signe qui bouleverse l'humanité dans le silence de la mort et de la résurrection du christ, les enfants de Fatima nous ramènent enccre aujourd'hui a l'évangile :aimer,prier, pardonner, comme et avec le chtrist.
Notre Dame de Fatima priez pour nous touse pauvre pêcheur : Je vous salue Marie. .....petite serviteurs de la miséricorde

Par brig 13 octobre 2017 à 15 h 11 Répondre à ce commentaire

Cette méditation est très belle. Quand je parle aux miens de la foi qui m'anime, je ne vois souvent qu' indifférence qui me chagrine. Si mes paroles deviennent l'oeuvre de Dieu dans leur coeur, c'est un grand bonheur pour moi , tout pour la gloire de Dieu. Merci!

Par acsaljen 13 octobre 2017 à 13 h 43 Répondre à ce commentaire

Les mots qui nous parviennent a notre insu, ils sont ceux du Seigneur,ils sont guides dans ma vie Merci Frere Augustin

Par jnc 13 octobre 2017 à 13 h 04 Répondre à ce commentaire

Oui... nous pouvons être interpellé par bien des choses....
un cri, un appel, un mot, une situation, un geste, un regard....
mais ce qui compte c'est ce que va déclencher cette interpellation...
comment vais-je réagir ? quelle va être ma réaction ?
C'est alors que le Seigneur va agir en nous et nous guider pour que cela soit bien pour l'Autre
MERCI Seigneur !!!

Par Cl@udio 13 octobre 2017 à 10 h 18 Répondre à ce commentaire

MERCI pour ces lumières sur ma route, je ne chercherai pas Dieu si je ne l'avait déjà trouvé en toute chose,de celà j'en suis assurée, sa sirène est silencieuse, l'Esprit Saint est à l'oeuvre, au moment ou l'on ne s'y attend pas, la Patience, de Dieu est IMMENSE, PRIER est une histoire d'Amour, ou Dieu sait attendre.

Par LAURENT Huguette 13 octobre 2017 à 9 h 47 Répondre à ce commentaire

La sirène nous alerte, c'est le signe que nous devons nous garer, pour laisser passer les secours.

La parole de Jonas à Ninive, nous avertit de l'œuvre de Dieu, qui s'accomplit en chacun d'entre nous.

Peuple de baptisés, croyons et marchons dans les pas de Jésus Christ, notre Seigneur.

Prière de ce jour, bonne journée.

Par Florine. 13 octobre 2017 à 9 h 07 Répondre à ce commentaire

Grand merci Frère Marie-Augustin! Comme il est bon de méditer vos propos si clairs, nets et précis! je retiens surtout et comprends bien votre "c'est le Seigneur qui nous convertit" et "ce qui compte , ce n'est pas la Parole seule, mais l'œuvre qu'Elle accomplit en moi".
Oui! comme le dit St Paul, j'aurais beau avoir la science ou connaître beaucoup la Bible, si je n'ai pas la charité, c'est lettre morte! Fasse Seigneur que Ta Parole se concrétise dans nos vies. Fasse que Ta Parole nous touche au point de nous faire changer de regard, de langage, de vie. Pour cela, n'est-il pas précieux de relire chaque soir comment notre journée a été en conformité ou non avec l'Evangile?
Merci Frère Marie-Augustin pour votre judicieuse comparaison avec la sirène des pompiers qui fait penser aussi aux sirènes de ce monde! Est-ce ceux qui crient le plus fort qui sont réellement entendus? ou est-ce plutôt Celui qui nous parle au cœur dans un fin silence?

Par Emma 13 octobre 2017 à 9 h 05 Répondre à ce commentaire

Bonjour et merci Frère Marie-Augustin,
Quelle belle méditation !
En bref et en Vérité, restons disponible à la Parole de Dieu et soyons comme des enfants qui se laissent guider !
Bonne journée

Par TRIBOULOT 13 octobre 2017 à 9 h 05 Répondre à ce commentaire

Encore une fois , Frère Marie Augustin,vous élargissez l'horizon de ma compréhension, à tel point que cette méditation vient contribuer à accueillir mieux encore , tout ce qui m'arrive aujourd'hui. Les événements actuels me semblent un peu fous et me déstabilisent , mais je me souviens que la Parole peut être tranchante comme un glaive. Merci Seigneur du travail de l'Esprit Saint dans nos cœurs . Donnes nous le discernement nécessaire pour agir selon la Volonté du Seigneur.
Recevez chers amis internautes , mes prières fraternelles, vos commentaires sont une Présence sur ma route .

Par Nicole.B 13 octobre 2017 à 7 h 54 Répondre à ce commentaire

Bon...jour,

Seuls les actes comptent , les mots peuvent être mal perçus, dérangés , à travers les actes, seul le coeur parle
belle journé

Par annie 13 octobre 2017 à 7 h 50 Répondre à ce commentaire

Merci pour ce beau rappel que c est Dieu qui appelle et qui nous comble de sa grace.On l oublie facilement .
Comme disait le slogan d un politicien avant le vote en Allemagne, < Les discours ne servent pas, c est l action qui compte > , ma traduction.
Bonne journee
Marie Michelle

Par van Kisfeld Marie Michelle 13 octobre 2017 à 7 h 38 Répondre à ce commentaire

Bonsoir,
Je rejoins Marie Michelle, d'un DIEU qui nous appelle et qui nous comble de grâce, et pour le slogan, les discours ne servent pas, c'est l'action qui compte, le OUI pour l'engagement, la responsabilité, et que par la prière il y a action dans notre vie de tout les jours par de petites choses qui sont grandes devant le SEIGNEUR

Par Suzanne K. 13 octobre 2017 à 15 h 56

"La parole reçue n’a été qu’un signe"... Le signe n'est-il pas là encore, le prophète lui-même? Qui donne la force à Jonas de parcourir en un jour ce qui en demanderait trois, sinon le Seigneur? Elle "divinement grande" cette ville, aux dimensions de Dieu. N'y était-il pas déjà à l'œuvre, travaillant, comme en sourdine, le cœur, la chair de ses habitants? Des mots enfin répondent à ce qui depuis toujours sourdait en ces cœurs. Des mots qui révèlent à eux-mêmes tant celui qui les dit que ceux qui les reçoivent.
Le prophète n'est pas exempt de son message. Donné au rythme de ses pas, il fait corps avec lui. N'en est-il pas ainsi de toute parole véritable? Ne faut-il pas qu'elle soit incarnée pour être entendue?
Un chapiteau de l'église de Mozac exprime me semble-t-il cela, avec toute la force du roman. D'un côté, il montre le prophète plongé nu dans la gueule du poisson, de l'autre, il ressort, aux portes de Ninive, à l'ombre du ricin, dont les feuilles semblent autant de cœurs. Nu, la tête appuyée sur son bras, les yeux dans le lointain. A lui aussi est demandé de voir plus loin, d'exposer sa peau, d'exposer son cœur. Les dents sont toujours là, celles du monstre marin qu'effleure sa main. Là où le retournement, la conversion, pour lui a commencé et tout à fait concrètement : il partait dans la direction opposée. Mais le regard est ailleurs. Peut-être bien en Dieu. C'est lui qui lui ouvre les yeux.
Merci beaucoup fr. Augustin! Belle journée à tous! Avec ma prière.

Par Audrey 13 octobre 2017 à 6 h 28 Répondre à ce commentaire

oui c'est vrai quand on a fait la rencontre avec Dieu il est impossible de le garder pour soit on a envie que tout le monde soit envahi de cette amour....Comme la samaritaine laissant sa cruche, va à la ville pour dire aux gens venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait ... C'est pour cela dès que possible je ne reste pas muette quand il faut annoncer le Christ...Jésus a payé pour nous, et nous avons reçu la vie éternelle, ne soyons plus jamais muet comme des morts...

Par Marie-Noëlle HONORE 25 septembre 2016 à 23 h 11 Répondre à ce commentaire

Jonas:un petit mots pour ce Dimanche
Dieu est un Dieu juste ne suportant pas la méchancetés, mais quand les gens change,Dieu manifeste sa bonté et sa clémence.
Notre Dieu de la mission ne réserve pas exclusivement son amour et son salut à ceux qui croient déjà en lui,mais aussi aux étrangers repentant a tous les temps, l'éternel est le maître de l'univers, il peut utiliser n'importe quel éléments du cosmos, la tempête, le poisson, le ricin,pour atteindre son objectif de salut,il est le maître de la vie et de la mort,il est miséricordieux,
Mon Dieu reconnaître que je suis pêcheur, et accepter jésus pour sauveur,
Me poser la question, suis je vraiment repenti ,converti,totalement a toi mon Dieu, !
Aurais -je moi un sursis de 40 jours!
Suis -je bien prête a chaque instant de ma vie pour toi seigneur! Car oui maintenant est le jour du salut...Fraternellement

Par Brig 25 septembre 2016 à 14 h 52 Répondre à ce commentaire

Bonjour,je souhaite poser une question pourquoi aujourd'hui l'église catholique occulte le paradis le purgatoire l'enfer elle n'en parle plus es ce parce que c'est un mystère inaccessible aux vivants,même à notre cher pape François. Merci pour votre reponse

Par valon 25 septembre 2016 à 11 h 20 Répondre à ce commentaire

Quelques éléments pour vous répondre, on n'en parle pas dans les mêmes termes, mais on n'occulte pas non plus ces notions :« L’Eglise (je vous cite un texte romain qui fait autorité), dans la fidélité au Nouveau Testament et à la Tradition, croit à la félicité des justes qui seront un jour avec le Christ. Elle croit qu’une peine attend pour toujours le pécheur qui sera privé de la vue de Dieu, et à la répercussion de cette peine dans tout son être. Elle croit enfin pour les élus à une éventuelle purification préalable à la vision de Dieu, tout à fait étrangère cependant à la peine des damnés. C’est ce que l’Eglise entend lorsqu’elle parle d’enfer et de purgatoire »3
2 Document de la Commission théologique internationale « quelques questions actuelles concernant l’eschatologie publié en 1999
3 Lettre de la CDF (1979) , comme les autres citations précédents sans référence. Vous pouvez approfondir sur le catéchisme de l'Eglise catholique: 1030 et 1031, bonne lecture et bon cheminement! Union de prières!

Par MARIE 25 septembre 2016 à 20 h 20

Encore une précision utile: en cherchant sur le catéchisme de l'église catholique 1030 1031, vous pouvez lire directement les passages qui vous préoccupent, et sur le site du Vatican, vous pouvez accéder directement à tout le catéchisme: http://www.vatican.va/archive/FRA0013/_P2J.HTM

Par MARIE 25 septembre 2016 à 20 h 27

Ciel, enfer et purgatoire, jugement dernier : 1023 à 1041 dans le catéchisme de l'Eglise catholique, je viens grâce à vous de les relire!

Par MARIE 25 septembre 2016 à 20 h 34

encore une coquille: a fait mûrir/.../ fait mûrir. (La tablette)

Par MARIE 24 septembre 2016 à 12 h 15 Répondre à ce commentaire

Jonas écoute le Seigneur et se met rapidement en route, pressé de transmettre à Ninive la mise en garde, sous forme de prédiction: "encore 40 jours, et Ninive sera détruite."
En lisant la suite, nous savons qu'il faut comprendre implicitement : encore 40 jours de ce comportement indigne et la ville sera détruite ou encore 40 jours pour en changer et cette prédiction sera caduque. C'est ce second choix que s'est empressé de faire aussitôt le peuple puis le roi.

Lorsque l'avenir nous paraît funeste, nous pouvons continuer d'espérer et de réagir.

Seigneur, l'épreuve à fait mûrir et agir Jonas, l'imminence de la mort à fait réagir "aussitôt" les ninivites.

Donne à chacun de nous la grâce de faire les bons choix, de prendre les bons chemins, même lorsqu'il faut réagir très vite.
Esprit saint accorde-nous le discernement en toute circonstance! UDP

Par MARIE 24 septembre 2016 à 12 h 11 Répondre à ce commentaire

Marie, ce que vous dites est très vrai : Dieu nous avertit et dans les cas graves, il nous met un peu la pression, mais il ne nous prend pas en traître. J'ai tendance à ne pas croire les avertissements, c'est à dire à penser que j'aurai toujours bien le temps de me convertir, je fais la politique de l'autruche. Mais le temps passe et un jour je n'ai plus le choix. C'est la parabole de la maison bâtie sur le sable et de celle bâtie sur le roc.
En ce moment, je suis très tracassée, mais je vais demander à Dieu qu'il me donne la grâce de surmonter ma peur et de choisir la vie.

Par Antoinette G 24 septembre 2016 à 15 h 55

Pour moi, Jonas, reste, jusqu'au bout de "l'histoire" racontée dans ce livre, celui qui finit par faire, ce qu'il doit faire, ce que Dieu veut, mais de gaité de cœur... Et s'il parcourt en un jour ce qui se fait habituellement en 3 c'est peut-être bien parce qu'il se "débarrasse" de sa "tache" au plus vite, et peut-être aussi pour éviter de se faire "harponner" par des ninivites qui pourraient être "un peu récalcitrants", sait-on jamais...
Et ensuite Jonas sort de la ville pour aller "bouder"...

Par Cédric 24 septembre 2016 à 11 h 43 Répondre à ce commentaire

"Lève-toi, lui dit-il, va à Ninive [...]. Jonas se leva et alla". Jonas, au sortir du ventre du poisson, fort de ce qu'il a vécu avec Dieu, obéit sans hésiter. Cela ne le transforme pas pour autant en mouton sans volonté: il reste Jonas, au caractère bien trempé. Il obéit mais son chemin avec Dieu ne s'arrête pas à cette obéissance. Il a encore tant à apprendre, à comprendre. De même, Dieu ne se contente pas d'avoir trouvé un messager. Patiemment, avec tendresse, il va continuer de se révéler à Jonas à travers tout ce qu'il fait, tout ce qu'ils vont faire, ensemble. Jonas a appris la confiance, il lui faut maintenant apprendre à marcher avec Dieu.

Dieu veut qu'il vive, cela Jonas l'a compris. Il veut que tous et chacun vivent, vivent vraiment en s’ouvrant à ce don, quoi qu'ils aient fait auparavant. Mieux encore, cette vie que lui, Jonas, a reçue et accueillie, c'est à lui maintenant de la transmettre, d'en être l'agent. Vers cela, déjà, il est en chemin et c'est bien à l'allure de Dieu qu'il va à présent: Ninive, cette ville "divinement grande" - à la mesure de Dieu, donc - c'est au pas de Dieu qu'il y entre, parcourant en une journée la distance de trois. Lui reste maintenant, avec Dieu, à agrandir son cœur aux dimensions du cœur de Dieu.

Quarante jours et Ninive sera détruite, tel est le message de Dieu aux habitants de la ville. Quarante, un nombre éminemment significatif dans la Bible. C'est le nombre de l'attente, le nombre de l'épreuve. Jours ou années, c'est le temps qu'il faut pour que soit révélé le cœur des hommes en vérité. Pour que Dieu soit révélé à leurs yeux. Et cela vaut tout autant pour les ninivites que pour le prophète de Dieu.

Par Audrey 24 septembre 2016 à 7 h 25 Répondre à ce commentaire

On ne sait pas exactement ce que Dieu a demandé à Jonas de dire, les termes sont restés vagues (" Prophétise contre elle, annonce leur ce que je te dirai"). J'ai l'impression que Jonas en rajoute , tout gonflé de son importance (n'est il pas l'envoyé spécial du Seigneur ?) Il va avoir une sérieuse déconvenue !

Par Antoinette G 24 septembre 2016 à 7 h 09 Répondre à ce commentaire

Je rajoute ; un envoyé n'est pas un substitue !

Par Antoinette G 24 septembre 2016 à 7 h 26
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