Nicodème, Simon & Emmaüs

« De quoi discutez-vous en marchant ? » Luc 24,17

Jésus crucifié

Marc 15, 15-25

Pilate, voulant contenter la foule, relâcha Barabbas et, après avoir fait flageller Jésus, il le livra pour qu’il soit crucifié. Les soldats l’emmenèrent à l’intérieur du palais, c’est-à-dire dans le Prétoire. Alors ils rassemblent toute la garde, ils le revêtent de pourpre, et lui posent sur la tête une couronne d’épines qu’ils ont tressée. Puis ils se mirent à lui faire des salutations, en disant : « Salut, roi des Juifs ! » Ils lui frappaient la tête avec un roseau, crachaient sur lui, et s’agenouillaient pour lui rendre hommage. Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau de pourpre, et lui remirent ses vêtements.
Puis, de là, ils l’emmènent pour le crucifier, et ils réquisitionnent, pour porter sa croix, un passant, Simon de Cyrène, le père d’Alexandre et de Rufus, qui revenait des champs. Et ils amènent Jésus au lieu dit Golgotha, ce qui se traduit : Lieu-du-Crâne (ou Calvaire). Ils lui donnaient du vin aromatisé de myrrhe ; mais il n’en prit pas. Alors ils le crucifient, puis se partagent ses vêtements, en tirant au sort pour savoir la part de chacun. C’était la troisième heure (c’est-à-dire : neuf heures du matin) lorsqu’on le crucifia.

Méditation

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Porter le joug

« Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive »* disait Jésus aux foules. Simon de Cyrène semble être le premier de l’histoire à obéir à ce commandement. Mais pas tout à fait : il ne porte pas sa propre croix, mais celle de Jésus, et la longue poutre relie leurs épaules alors qu’ils gravissent le Golgotha. Avez-vous déjà aidé un ami à déménager en portant avec lui meubles et cartons ?
Quand on porte ensemble quelque chose de lourd, on est obligés de se coordonner et d’avancer au même pas, sans quoi le meuble tombe ou bien on se cogne dedans. En portant avec Jésus sa Croix, Simon fait cette expérience : mettre ses pas dans ceux du Christ, mais en partageant avec lui le fardeau, et en avançant au même rythme que lui.
« Prenez sur vous mon joug »** : c’est peut-être plutôt cette parole-là de Jésus à laquelle Simon de Cyrène obéit. Le joug n’est pas d’abord un poids supplémentaire, mais ce qui relie les deux bœufs pour qu’ils partagent l’effort. Loin de nous ajouter un poids, le Seigneur nous dit par cette parole qu’il porte avec nous nos fardeaux en marchant à nos côtés. Sa Croix est la nôtre, ses fardeaux sont les nôtres, car c’est bien « nos souffrances qu’il portait ».*** Quand le poids de l’existence semble trop lourd, quand les jours gris s’enchaînent sans relief, mettons-nous à la place de Simon de Cyrène, aux côtés de Jésus qui compatit et porte avec nous ce fardeau qui nous pèse. Ce fardeau, ce joug, c’est sa Croix, par laquelle il nous a sauvés.

*Mt 16,24
**Mt 11,30
***Is 53,4
Méditation enregistrée dans les studios d'Alsace Média


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66 commentaires

Je pense à "l'Auvergnat" de Georges Brassens
Bonne prières du soir

Par Micheline 23 novembre 2017 à 20 h 14 Répondre à ce commentaire

Merci encore pour cette méditation et pour tous les commentaires

Simon de Cyrène m'a interpellée surla phrase sur le jugement dernier" venez les bénis de mon Père, car j'avais faim et vous m'avez donné à manger, nu et vous m'avez habillé, ..." je ne sais pas garder les références mais il y a aussi est-ce saint jean? qui dit " au jugement dernier, nous serons jugés sur l'Amour"?

que ta volonté soit faite Père, donne -nous ton AMOUR

Par Béatrice 23 novembre 2017 à 14 h 36 Répondre à ce commentaire

Il y a cette rencontre, si bien décrite et commentée, entre Jésus et son compagnon de joug. Il y a aussi, parfois, des rencontres moins tragiques qui vous apportent votre dose de courage et d'enthousiasme pour la journée.
Ce matin, marchant d'un bon pas sur le chemin de l'église, je viens tout juste de dépasser une jeune femme que je ne connais pas, lorsque je l'entends prononcer un bonjour bien sonore. Je réponds de même, tout en continuant sur ma lancée, un peu interloqué, et c'est elle, alors, qui lance dans mon dos ces paroles : "Je vous souhaite de vivre une belle journée !" J'étais pressé, je lui dis, sur le même ton bienveillant, mais sans ralentir mon pas, "c'est vraiment gentil, j'espère qu'il en sera de même pour vous", et puis je reviens à sa hauteur pour lui exprimer que c'est plutôt exceptionnel de recevoir un bonjour aussi explicite sans qu'on s'y attende, et nous voilà devisant à bâtons rompus sur les relations humaines tellement timorées et l'heureux culot qu'elle avait eu à mon égard, nous permettant ce dialogue en vérité et simplicité. Ma route a été un peu plus longue que prévu, car j'ai pris le temps de faire un bout de chemin avec cette personne chaleureuse mais considérée, selon son propre témoignage, comme excentrique. Me quittant, elle se présente : "Moi, c'est Chris. À la prochaine, peut-être !"
N'était-ce pas le Christ en cette Chris qui défie l'anonymat des villes ? Alors moi aussi, je conjugue pour vous le verbe "vivez une vraie belle journée" !

Par Bernard (Bruxelles) 23 novembre 2017 à 13 h 08 Répondre à ce commentaire

Oui Bernard, c'est important de prendre le temps, et s'arrêter un petit instant, rare le bonjour, de plus en plus rare parfois sa nous interpelle, moi je part dans quelque instant je me suis promis pendant 25jours de sourire à toute les personnes rencontré, sur le chemin que je prend chaque jour maintenant, car tellement de visage si triste si jeune,mais un petit sourire pas grand chose,qui qui rend une journée heureuse, trouvé le visage du Christ ,le voir en chacun de nous,merci seigneur pour toute c'est belle rencontre sur nos chemin ,merci Bernard très fraternellement

Par Brig 23 novembre 2017 à 14 h 49

Merci pour cette belle méditation, qui met l'accent sur certains points auxquels je ne fais pas suffisamment attention, tellement le texte est connu: le fait de marcher au même rythme que celui que l'on aide à porter un fardeau (déménagement); le fait de partager le poids du joug pour porter ensemble le fardeau (ce qui rend le "fardeau léger"). Dans nos vies où les fardeaux ne manquent pas, il est bon de nous rappeler que le Christ les porte avec nous (ou même, dans certains cas, qu'il donne l'impression de n'être pas là, car il nous porte et il n'y a donc plus que ses traces de pas sur le sable, comme le dit si bien l'histoire des "traces de pas sur le sable"). Merci encore de tout cœur !

Par pepitou 23 novembre 2017 à 9 h 50 Répondre à ce commentaire

Merci pour cette méditation Frère Marie-Augustin.

Par Harilanto 23 novembre 2017 à 8 h 18 Répondre à ce commentaire

Merci Frère Marie-Augustin, et tous ceux qui participent aux commentaires. Merci à vous tous. Odile

Par Odile 23 novembre 2017 à 8 h 02 Répondre à ce commentaire

Je suis fatiguée mon Seigneur et Mon Dieu. e n'ai jamais compris comment on pouvait te demander, encore et encore, de nous aider dans nos malheurs. Tu portes tout, et on te demande de porter encore. Mais je suis fatiguée. Je t'ai déjà demandé tant de chose, et que je sais que tu as exaucé. Alors pitié et miséricorde, toujours et toujours mon Seigneur et Mon Dieu.
Pitié et Miséricorde. Il n'y a que toi qui peut m'aider. Odile.

Par odile 23 novembre 2017 à 7 h 56 Répondre à ce commentaire

Le seigneur vous porte Odile dans tout sont amour,je pense bien vous dans ma prière ce soir si vous le voulez bien ,courage en union de prière

Par Brig 23 novembre 2017 à 17 h 50

Oui, si je suis arrivée à porter mon fardeau de peine et de détresse c'est bien parce que Jésus était à côté de moi . Je me remercierai jamais assez.

Par Carmen 23 novembre 2017 à 2 h 32 Répondre à ce commentaire

Merci pour cette méditation qui m'éclaire d'une nouvelle lumière cette parole
Oh combien mon fardeau va me paraitre plus léger avec Jésus à mes cotés.

Par Catel Caroline 22 novembre 2017 à 23 h 35 Répondre à ce commentaire

Il était méprisé, abandonné de tous, homme des douleurs...
Dans sa marche vers le Calvaire, Jésus n'en peut plus; épuisé, il a besoin d'aide pour y arriver. Simon de Cyrène, c'est un homme robuste, il est réquisitionné pour l'aider à porter sa croix. Ca n'a pas été tout d'abord, un geste spontané, mais en aidant Jésus à porter sa croix, il se transforme, il voit les yeux du condamné, il touche sa main, il le suit, se mettant à son rythme. La paix, le silence du condamné entrent en lui. Ce n'est plus le même homme; sa vie est chamboulée, transformée. Porter à deux, une charge, une souffrance, les rend plus légères.
Pour porter un poids à deux, il faut marcher au même rythme, se mettre au diapason, sinon, gare à la casse.
Parfois dans la vie, on se croit capable de s'en sortir tout seul; et là c'es la catastrophe, on s'enlise, on s'épuise, on se croit abandonné de tous, Dieu semble absent, et pourtant il marche avec nous, à nos côtés, il souffre avec nous.
Nous avons tous connu des moments où tout allait mal, exil, changement radical de vie, maladie, perte d'êtres chers...
On se croit les plus malheureux, les plus démunis...
Et puis, il suffit qu'on ouvre les yeux pour voir qu'on n'est pas les seuls et qu'il y a d'autres croix plus lourdes encore.
Soyons les uns pour les autres des "Simon de Cyrène", portons ensemble nos croix, le Seigneur l'a fait avant nous.
Bonne nuit à tous en union dans la prière

Marie Jeanne

Par Marie Jeanne 22 novembre 2017 à 23 h 09 Répondre à ce commentaire

Porter le joug,porter sa croix.+

Aujourd'hui toute c'est croix porté, à son acceptation dans ma vie"comment disons-nous que ta volonté soit faite?
A toutes les croix que j'essaie d'esquiver...alors que toi Jésus tu la portée pour nous sauvé
Seigneur Jésus comme c'est dur de portée notre croix seul puisque:Tu as connu le poids de la tienne,signe de ton amour pour nous. Aide-moi pour que j'accepte la mienne comme signe d'amour pour toi
"Venez à moi je referai vos force car je te laisse agir en moi comme un baume d'un calmant et en même temp elle assaini et revigore ,quand la douleur m'ecrase et que la foi me manque,donne nous et au tour de nous le courage et ta force de dire seigneur Jésus merci toi qui a mis un jour sur mon chemin des personnes qui m'aide à porter cet croix et qui souffre plus que tout eux aussi devant l'impuissance. ..
Comme Simon que je n'oublie pas de posé mon regard sur celui qui porte la souffrance de lui venir en aide,par ma simple prière
Donne nous seigneur de repartir avec toi porteur d'une espérance nouvelle reste avec nous afin que le chemin de croix de notre vie soit avec toi un chemin de sérénité
Je m'appuie sur toi mon Dieu,et sur tout ceux qui nous aime de prier pour que notre fardeau devienne plus léger .

Avec Jésus, c'est gravir le calvair,c'est regarder la croix comme trésor. ..St Thérèse de l'enfant Jésus
Que votre nuit soit douce

Par Brig 22 novembre 2017 à 22 h 56 Répondre à ce commentaire

@ Brig

Très chère Brig , merci pour votre mail , que vous dire ? les mots sont pauvres...merci d'avoir le courage, la force d'écrire sur le site , vous nous aidez, vous m'aidez...
Union de prières

Par annie 23 novembre 2017 à 7 h 04

Merci pour toute les intentions de prière, Annie,bien chaleureusement en union avec vous..

Par Brig 23 novembre 2017 à 17 h 54

Beaucoup de gens qui auraient pu être terrassés par une épreuve s'en sont sortis en venant en aide à d'autres portant le même type de croix. L'an dernier, je citais ces paroles de Mère Térésa : "Si vous avez faim, cherchez quelqu'un à nourrir, si vous êtes seul, cherchez quelqu'un qui a besoin de compagnie, si vous êtes dans la peine, cherchez quelqu'un à consoler...". C'est aussi la prière de St François : "Seigneur, faites que je ne cherche pas tant à être consolé qu'à consoler, car c'est en donnant que l'on reçoit.... , à être compris qu'à comprendre , car c'est en pardonnant que l'on est pardonné..., à être aimé car aimer, car c'est en mourant que l'on nait à l'éternelle vie".
Je pense par exemple à une jeune femme qui est restée plus d'un an otage en Somalie, et qui a beaucoup souffert : maintenant elle s'occupe d'une fondation pour aider de jeunes somaliens, qui pourraient devenir aussi des kidnappeurs. Ou bien cette femme mère du premier soldat tué par MERAD à Montauban, et qui maintenant a voué sa vie au dialogue avec les jeunes des cités pour leur éviter de prendre le même chemin.
Le Christ peut seul porter toute la misère du monde, mais dans notre vie limitée, nous pouvons, avec lui, en porter aussi une petite partie, celle qui nous concerne le plus. En effet, c'est ce qui nous sauve du repli sur notre malheur, donc nous rattache à la vie. Et à mon faible niveau, ce que je peux faire compte, c'est le levain dans la pâte.

Par Antoinette G 22 novembre 2017 à 19 h 42 Répondre à ce commentaire

J'apprécie beaucoup la comparaison avec le déménagement, car en aidant à un déménagement, c'est le joug que l'on partage , on ne peut être chrétien seule et aider c'est " ce que vous ferez au moindre d'entre les miens c'est à moi que vous le faites"
Merci pour cette méditation, je suis très mal voyante et remercie Dieu de m'envoyer de l'aide tous les jours
Jm belgique

Par Brulard-François jm 22 novembre 2017 à 18 h 01 Répondre à ce commentaire

Se coordonner pour porter un fardeau avec une personne!

Le joug et les 2 boeufs.....image parlante. Le poids du labour sera partagé.

Labourons ensemble pour que la graine "amour" puisse s'enraciner,germer et produire de belles moissons!

MERCI

Par Michèle THIERCELIN 22 novembre 2017 à 17 h 31 Répondre à ce commentaire

Merci de ce commentaire, le premier, qui dit exactement les mots justes pour parler de la façon de porter nos croix, de porter avec Christ, la croix des sauvés !

Par Ginette de Belgique 22 novembre 2017 à 15 h 30 Répondre à ce commentaire

Chaque vendredi saint nous faisons le tour de l'église en faisant les stations du chemin de croix....
A Jérusalem nous avons fait le chemin de la "Via Dolorosa" avec les stations que Jésus a connu...
Sur cette terre chacun porte sa croix de chaque jour...parfois légère... parfois pesante... parfois seule.. parfois en couple... parfois à plusieurs...
Un jour en vacances en Vendée j'ai croisé une fermière qui menait sa charrette de foin trainée par 2 boeufs. Je lui ai demandée la permission et j'ai pris ces photos... sue l'une surtout on voit bien le joug qui relie les 2 bêtes accouplées pour le travail et l'effort... je ne sais pas faire mais j'aurais bien voulu vous l'envoyer et la montrer à tous...
Seigneur tu as fais que mon joug de ce jour soit très léger... Bénis sois tu !!!
MERCI Seigneur !!!

Par Cl@udio 22 novembre 2017 à 14 h 04 Répondre à ce commentaire

un grand merci pour le commentaire
aux jmj de 1997 , dans ma commune, on avait effectue un chemin de croix:
chacun avait un role.
ce fut emouvant et memorable, c etait LA PAROLE que l on lisait

Par kkkkkkk 22 novembre 2017 à 13 h 13 Répondre à ce commentaire

Bon...jour,

Une phrase lu et qui m'interpelle " Toujours nous portons, dans notre corps, la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus, elle aussi, soit manifestée dans notre corps " je trouve cela très beau, je pense alors à la Résurrection
Belle journée

Par annie 22 novembre 2017 à 12 h 27 Répondre à ce commentaire

Merci, J'apprécie beaucoup ce commentaire . Plus particulièrement ce passage "Prenez sur vous mon joug" . Il me sera utile avec l'homélie lors de sépultures en reprenant votre expression: "Le joug n’est pas d’abord un poids supplémentaire, mais ce qui relie les deux bœufs pour qu’ils partagent l’effort"

Par Alain 22 novembre 2017 à 12 h 16 Répondre à ce commentaire

Merci pour cette méditation, certes un texte connu mais qui demande toujours et encore redécouvert

Par WILLIGSECKER Jean-Marc 22 novembre 2017 à 12 h 10 Répondre à ce commentaire

Méditation d'un texte "connu", déjà médité mille fois - croit-on -, et qui, pourtant aujourd'hui, m'a éblouie, comme une révélation.
Merci infiniment, Frère Marie-Augustin.

Par Monique Loret 22 novembre 2017 à 11 h 11 Répondre à ce commentaire

nous avons tous une croix à porter, plus où moins lourde, elle n'occulte ni ne s'ajoute à celle de son prochain;essayons de la porter du mieux possible car la vie n'a jamais été un long fleuve tranquille.

Par penelope 22 novembre 2017 à 10 h 34 Répondre à ce commentaire

Je voudrais juste ajouter cette remarque : Simon de Cyrène est père d’Alexandre et de Rufus. Deux personnes dont on ne parle plus dans le reste de la Bible. Qu'est ce que cela signifie? De plus dans la tradiction juive, on est "fils de", jamais "père de". Est ce que Marc n'a pas perçu là quelque chose qui nous dépasse complètement. Est ce que ce Symon de Cyrène ne représente pas le Père portant la Croix avec son Fils? La présence du Père qui semble si absent pendant toute la passion de son Fils? Le Père qui nous semble si absent quand nous sommes dans la souffrance.
Que Dieu notre Père tout proche et si plein de tendresse nous accompagne chaque jour et que dans la détresse nous puissions percevoir Sa présence à nos côtés.

Par Géraud 22 novembre 2017 à 10 h 09 Répondre à ce commentaire

Merci pour cette remarque. Je n'avais jamais entendu cette explication. Que Simon symbolise le PERE avec nous, c'est une force.

Par ninon 22 novembre 2017 à 10 h 57

Simon de Cyrène a été appelé à porter la lourde croix avec Jésus.

Aujourd'hui, nous aussi nous sommes parfois appelés à porter ensemble de lourdes croix.

Seigneur, par TON AMOUR INFINI fais-nous comprendre que ce fardeau qui nous pèse c'est Ta croix qui nous sauve.

Aide-nous à trouver la force, par la grâce de Ton Esprit saint, de porter nos croix ensemble, dans l'entraide, le partage, l'écoute, la bienveillance. Amen

Par MARIE 22 novembre 2017 à 9 h 45 Répondre à ce commentaire

Merci pour cette belle explication sur " Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive ». Pour moi cela prend vraiment du sens, souffrir n'est pas un but ni une nécessité mais on peut et il faut partager les épreuves avec Jésus pour qu'il nous aide à "tenir". J'aime aussi l'idée de pouvoir Lui offrir nos épreuves car, du coup, nous ne sommes plus soumis mais devenons "acteur". Par cette action d'offrir nous sommes donc sous le même joug que Jésus.

Par christiane 22 novembre 2017 à 9 h 22 Répondre à ce commentaire

Ce matin je suis en grande détresse j'ai l'impression de perdre la foi , moi celle que l' on dit "la femme forte" . dans quatre jours c'est le 2eme anniversaire de la mort de Pierre Yves 54 ans, il y a 8 jours c'était le 3 eme mois qu'Emmanuelle 51ans est dcd ces événements chez des personnes solides père et mère de famille . Marc lui est parti a 47 ans il y a quelques années marié 3 enfants quand à leur papa il m'a quitté fauché aussi par un cancer il y a 32 ans....
Je suis alors partie travailler auprès de + pauvres ...10 ans et "l'acharnement" a repris... cette fois je n'en peux plus .....je suis Job sur son fumier...mais j'ai beau prier, hurler, IL LUI mon DIEU n'entend pas, aujourd’hui je me dis existe t il ?
Quand j'étais enfant ma question à ma maman: ou j'étais avant? avant ton ventre? elle me répondait tu étais dans la pensée de Dieu . depuis je n'ai jamais eu peur de la vie, j'ai marché, donné, attentive aux autres engagée. Je me retrouve écrasée j'ai perdu 3 enfants sur 4.
Porter ma croix, sa croix, j'ai l'impression de ne plus pouvoir ....et pourtant je n'ai pas d'autre choix. Je ne peux même plus pleurer.Je prie encore mais dans le vide.

Par françoise langlois 22 novembre 2017 à 8 h 54 Répondre à ce commentaire

Nous prions avec vous Françoise et puissent nos prières être autant d'épaules qui se joignent pour porter avec vous ce poids.

Par Audrey 22 novembre 2017 à 9 h 30

Chère Françoise, je ne vous connais pas, mais je veux vous aimer, d'un amour fraternel, en ce matin de novembre, vous faire un peu de bien, vous aider à porter le fardeau qui est le vôtre ... vous serez dans mes pensées aujourd'hui. Vous avez l'air d'être une femme très généreuse, mais n'oubliez pas de penser un peu à vous aussi, vous le méritez. Jésus vous aime, soyez en certaine.

Par eva 22 novembre 2017 à 9 h 44

Je pars à la messe. Je vais aussi y prier pour vous. Françoise

Par Françoise 22 novembre 2017 à 10 h 16

Je ne peux rien ajouter, sinon ma prière jointe à tous ainsi qu'à vos 3 enfants et à votre mari.

Par ninon 22 novembre 2017 à 10 h 48

Françoise, je vous apporte ma petite part à vos souffrances en allumant la petite bougie devant la croix du Christ de St François dont la flamme continuera à monter vers le Christ après ma prière, affectueusement kat

Par Kat namur 22 novembre 2017 à 12 h 24

courage Françoise, avec toutes les prières des internaute le soleil va briller à nouveau, je vous porte moi aussi dans mon coeur et surtout dans ma prière

Par Lulu 22 novembre 2017 à 16 h 28

Chère Françoise, chère soeur en Christ, que nos prières vous apportent réconfort et consolation.
La vie ne vous a pas ménagée, mais ne perdez pas confiance en l'avenir. Le Seigneur marche avec vous, Lui qui a eu besoin d'un Simon de Cyrène, pour porter sa croix, saura vous aider à porter la vôtre.
Confiance, nous prions pour vous.
Marie Jeanne

Par Marie Jeanne 22 novembre 2017 à 19 h 39

Françoise, si par moment nous ,nous trouvons dans une tel détresse même si nous ne pouvons plus priée, le seigneur li dans nos coeur,et nous reprenons le relais dans la prière pour chacun qui peine,il ne vous abandonne pas il vous aime plus que tout,un geste,un sourire,aimé c'est une des plus belle prière, le seigneur demande pas grand chose,simplement d'être aimé, courage,nous somme pré de vous de tout coeur, chaleureusement

Par Brig 22 novembre 2017 à 21 h 54

... Je comprend et partage...
Je sais que tu crois dans la Communion des Saints... alors courage et... à très bientôt ...

Breizh dixit robert L.

Par breizh 22 novembre 2017 à 21 h 58

Chère Françoise,
Je croyais m'abstenir de commentaire ce soir, mais votre détresse me touche beaucoup, tout comme elle a déjà suscité bien des témoignages de solidarité. Je ne dispose pas de recette miracle pour vous aider à trouver un minimum de sérénité, mais je ne puis que vous offrir toute ma sympathie. On découvre parfois dans les pires épreuves que le Christ était là, (trop ?) discret mais soucieux de porter avec nous le fardeau apparemment insupportable. Que l'Esprit Saint éclaire votre chemin !

Par Bernard (Bruxelles) 22 novembre 2017 à 22 h 06

Françoise, je suis très touchée par votre témoignage et je compatis à votre grande tristesse.
Votre maman avait sans doute raison : vous devez être sans doute sans cesse dans les pensées de Dieu, ainsi que tous vos enfants, quelques soient les épreuves subies. Du moins, je veux y croire.
Si vous aimez vous ressourcer en lisant je vous conseille le témoignage de la théologienne marion muller collard "L'autre Dieu : la Plainte, la Menace et la Grâce" qui elle aussi s'est posée ces questions face à la maladie de son enfant et puis en ensuite en s'occupant d'une aumônerie à l'hôpital.
Et Si vous aimez la littérature, j'affectionne beaucoup le roman de Joseph Roth 'Job, roman d'un homme simple" ( le titre de l'ancienne édition est "Le poids de la grâce" : dense, dur, mais tourné vers l'Espérance. Respectueusement,

Par Célestine 22 novembre 2017 à 22 h 45

Jésus crucifié a fait l’expérienceà des ténèbres et de l’abandon, l’enfer (manque d’amour), rejeté, moqué ; humilié, battu et crucifié) et a crié « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Marie désolée, écrasée par la douleur était là, au pied de la croix, perdant son unique et saint fils de manière atroce. « Entre tes mains, je remets mon esprit » Jésus, s’adresse à son père qui semblait « absent ».
Le troisième jour, Dieu l’a ressuscité. JESUS est ce ROI VAINQUEUR DE LA MORT POUR TOUJOURS.
Jésus a crié « Mon dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné parce qu’il n’en pouvait plus mais s’est laissé abandonné dans les mains de son père. Tout cela put moi, toi, nous tous afin de nous obtenir le salut éternel et osons dire « NOTRE PERE »
Je viens de lire les commentaires et il y avait la messe juste après sur internet dans mon pays, je t’ai confiée e Françoise et lors de l’adoration je te porterai avec tous ceux qui s’expriment sur ce site(Annie 12h 27, Brulard-François jm 22 novembre 2017 à 18 h 01 . Brig 22 novembre 2017 à 22 h 56, POUy faucon, WATRIGANT)
Je parle aussi en référence à Antoinette G 22 novembre 2017 à 19 h 42 ; Marie Jeanne 22 novembre 2017 à 23 h 09 et parce qu’hier lors de cette neuvaine qui nous prépare à la fête du Christ RoI ce dimanchei, il ya eu un témoignage sur une personne qui n’en pouvait plus «( pardonner aux assasssins qui ont tué ses parents en sa présence) . Grâce au pas qu’elle a fait de se confier à la commaunauté des croyant dont elle fait partie ; elle a été aidé par le fait d’aller ensemble avec elle à l’adoration pour demander cette grâce. Au xème jour après l’adoration, elle a sent beaucoup d’AMOUR pour ces assassins en prison et a pardonné en suivant leur dossier jusqu’à la sortie de cette prison

Par Béatrice 23 novembre 2017 à 14 h 15

Merci à vous Béatrice, pour nous nous remettre dans les main du seigneur par votre humble prière, bien fraternellement

Par Brig 23 novembre 2017 à 18 h 07

La méditation de ce jour, est une superbe traduction.
Image du joug :
- que porterait le Christ, qui nous révèle le poids de nos fardeaux, à porter, partager par l'Amour de Jésus.
- Marcher au même rythme que Jésus, partager l'effort ensemble, cela me rappelle une ascension en Montagne, où nous étions en cordée, soudés, les uns aux autres, avançant au même pas, dans un même Esprit.
Bénissez Seigneur, cette journée, cette très belle méditation.


Prière de ce jour, bonne journée.

Par Florine. 22 novembre 2017 à 8 h 22 Répondre à ce commentaire

La description faite dans ce texte, avec des détails durs, difficiles à entendre, pose question. Pourquoi tant d'acharnement sur cet Homme, "doux et humble de cœur?" ?
Si les évangélistes éprouvent le besoin de faire mémoire de tels faits, est-ce pour que l'on n'oublie pas? pour nous encourager à combattre toute forme de discrimination?
à dénoncer, comme le fait l'ACAT, la torture? Ne pas oublier que nous pouvons, aujourd'hui encore , nous "moquer", et faire mourir?
Et ne pas oublier aussi, que des femmes et des hommes ne baissent pas les bras et soutiennent de toutes leurs forces les martyrisés, et tous ceux dont la croix est lourde à porter seuls. Merci frère Marie-Augustin pour cette comparaison du déménagement!
Porter ensemble pour "partager l'effort" est bien le contraire de l'isolement...
Donne-nous Seigneur de voir comment porter ensemble nos "jougs" mutuels avec Toi.

Par Emma 22 novembre 2017 à 8 h 03 Répondre à ce commentaire

Emma : Donne-nous, Seigneur, de voir comment porter ensemble " nos jougs mutuels", voilà une très belle réponse à votre interrogation. C'est au rythme de la lecture de L'Evangile que nous apprend à mieux discerner, les choses de la vie, en suivant les enseignements du Christ.

Bonne journée.

Fl@rine.

Par Florine 22 novembre 2017 à 8 h 34

super , Emma ,
comme je le disais il y a quelques temps , Jésus est mort à cause de la religion , en même temps la vie est un don
pour tous , quel que soient les peuples , les religions , quand il y a appel du Christ , c'est avoir une vision très élargie
qui ne tient compte que du respect et de la justice , dans la dignité des êtres humains , il y a ceux qui regardent , puis
il y a ceux qui aident .Je pense à Marie au pied de la croix , l'âme brisée ! Pourtant c'est elle qui intercède pour nous
porter secours, un signe qui porte le besoin de consoler ...d'agir et de prier dans les profondeurs des ténèbres de
ce monde .

Par fred 22 novembre 2017 à 8 h 34

Très cher Watrigant, voila une croix particulière, pour laquelle et devant laquelle, on est bien démuni, nous pauvres petits humains. Sauf la bonté, et la prière. Je ne connais rien d'autres. Toutes les pilules qui seront administrées ne feront rien, si ce n'est l'éloignement, l'incomprehension, la douleur. On vit une pauvre époque. Prions cher Watrigant. Et si tu le peux, prie avec Khadija. Il entend LUI.

Par Odile 22 novembre 2017 à 7 h 58 Répondre à ce commentaire

La vie terrestre nous réserve beaucoup de fardeaux, peines , séparations de ceux que nous aimions souffrances.
Seigneur pourquoi ??

Par Pouyfaucon 22 novembre 2017 à 7 h 50 Répondre à ce commentaire

Porter le joug, Le Seigneur nous demande de le partager avec Lui. Car il est doux et léger. Qu'il est beau Simon de Cyrene. Qu'il est beau. Il ignore qui est l'Homme qu'il est en train d'aider. Il vient des champs. Il a fait sa journée. Et il prend sur son épaule les péchés du monde. Leur regard ont dû se croiser. Que se sont-ils dit ces regards. Un bras de la croix sur chaque épaule. Pour porter la croix il faut être deux. Mais dans cette figure, Simon est celui qui marche à côté. Etre tous les jours des Simon de Cyrène. Encore un héros pour moi. Et moi, qu'est ce que je suis ?? Vraiment qu'elle est loin la compréhension des choses. Et d'ailleurs ça sert à quoi, comprendre. FAISONS. PORTONS, AIMONS. Odile

Par odile 22 novembre 2017 à 7 h 44 Répondre à ce commentaire

Une lourde croix est sur mon épaule. Depuis 14 mois, mon fils Adam est soigné pour une leucémie. Cette maladie nous a atteint Khdaija et moi-même. Mais le joug a c. Khadija s'est enfermé dans ses pensées qui, pour mou, sont devenues des paranoïa. Lundi 13 elle est partie de la maison avec Adam et son petit frère Naêl tout en déposant plainte à la gendarmerie contre moi pour pédophilie.
Je reconnais que comme tout homme, j'ai plaisir à admirer la nudité naturelle que Dieu à créé pour l'homme, c'est la mal personnifié par le serpent qui nous a poussé à nous vêtir!;
Mais aujourd'hui, je suis seul accusé alors que j'ai une complicité énorme avec mes garçons.
Je n'arrive plus à porter cette croix et pourtant le Seigneur me l'a mise sur mes épaules pour une bonne raison..... Aidez-moi, je n'ai pas la force de Jésus, je ne suis qu'un simple humain. et Comment soigner "la tête" de khadija

Par Watrigant 22 novembre 2017 à 7 h 25 Répondre à ce commentaire

Je ressens très fort la lourdeur de cette croix que tu portes. Si je pouvais être un petit Simon de Cyrène pour toi ! ... J'ai porté moi-même d'autres croix terribles, mais me tenant près de Jésus j'ai toujours pu tenir. Je prie pour toi et les tiens !

Par Gilles 22 novembre 2017 à 8 h 05

WATRIGENT, Je ne crois pas que la plainte puisse être prise au sérieux. Je ne crois pas qu'il y ait quoique se soit de mal à aimer regarder un en enfant ou un adulte nu. C'est la manière dont on regarde qui peut être déjà une offense. C'est le désir pervers qui est déjà une tentation. Si ce regard amène à la louange de Dieu et au respect de l'enfant, alors il est pur me semble-t-il. Bon courage pour la suite, faits-vous aider.

Par ninon 22 novembre 2017 à 11 h 18

Il y'a quelques jours , vous m'avez permis, Cher Frère Marie Augustin, d'ouvrir mon esprit à une nouvelle compréhension qui a été lumineuse et libérante : j'ai découvert que , même si le Christ est toujours le chemin , la Vérité , la Vie , il ne me demande pas de le suivre à tous prix : c'est Lui qui marche avec moi : il me rend libre et surtout il me rend actrice dans ma propre vie . Il y a une responsabilité dans mes actes personnels qui m'empêche de vivre la FOI comme un coup de baguette magique : Oui DIEU marche avec nous et désire un coeur à coeur constant qui éclaire notre route ; pour moi tout a changé, l'Amour de Dieu est présent dans ma Vie , par la confiance en lui , même si je ne sens rien , même si je ne comprends plus rien . Je peux reposer ma tête sur son coeur, comme un enfant sur le sein de sa Mère . Merci infiniment, Frère , et vous tous mes frères et sœurs dans ce chemin de Foi .

Par Nicole.B 22 novembre 2017 à 7 h 15 Répondre à ce commentaire

"Heureux l'homme qui n'entre pas au conseil des méchants, qui ne suit pas le chemin des pécheurs, ne siège pas avec ceux qui ricanent (...)". Premier verset du premier psaume. Heureux Simon de Cyrène! Il n'est pas de ces hommes qui, ce jour-là, se moquent et flagellent, qui réclament la mort de l'innocent.
Etranger à ces hommes, étranger de toutes les manières , lui qui vient de Cyrène, en Afrique du nord. Il est long le chemin qui l'a mené là, et en chemin il l'est encore, ce matin-là. Ne revient-il pas des champs? N'a-t-il pas œuvré déjà? "Le Seigneur connaît le chemin des justes" dit encore le Ps 1. Simon, "qui entend" ou "qui a été entendu", "exaucé". Cette rencontre, sur le chemin du Golgotha, fruit du hasard, à première vue, ne l'est peut-être bien pas. Simon qui entend, et qui, dans le même mouvement, a été entendu. De son chemin on ne sait rien, si ce n'est qu'il aboutit là, à Jésus, à la croix. Ce pas qu'il met dans les siens, ce sont les pas de toute une vie, qu'il l'ait su ou non, à sa suite déjà.
Le chemin des justes est le Golgotha, n'est-ce pas ce que dit Jésus en invitant celui "qui veut marcher à [sa] suite" à porter sa croix? Il le connaît ce chemin, il l'a gravi en premier, le monte avec lui. Concrètement, physiquement, dans la douleur du quotidien.
"Il est comme un arbre planté près d'un ruisseau, qui donne du fruit en son temps" dit le psaume du juste. Et cet arbre est la croix, arbre de vie. Et ce fruit, avec le Christ ne fait qu'un.
Merci f M-Augustin!

Par Audrey 22 novembre 2017 à 7 h 07 Répondre à ce commentaire

Merci Audrey pour votre beau commentaire remplis des textes bibliques. Je ne me suis jamais posée la question sur Symon de Cyrène.
Lucja

Par Lucja 22 novembre 2017 à 19 h 05

Merci Frère Marie-Augustin, pour ces belles paroles qui peuvent faire du bien à ceux qui sont dans la peine, à ceux qui souffrent. Je vais les partager avec les personnes concernées. Bonne journée.

Par Myriam 22 novembre 2017 à 6 h 40 Répondre à ce commentaire

Merci frère Marie -Augustin ,
cela me ramène vers un psaume , le 45, 17:
Tes enfants prendront la place de tes pères ;
Tu les établiras princes dans tout le pays .
Je rappellerai ton Nom dans tout les âges :
Aussi les peuples te loueront éternellement
et à jamais .

Par fred 22 novembre 2017 à 5 h 53 Répondre à ce commentaire

Merci frère Marie-Augustin vous m'avez ouvert les yeux sur une nouvelle façon de comprendre comment le Christ-Jésus peut-être à chaque instant difficile de ma vie, où la souffrance est vraiment insupportable dû à la maladie qui envahie tout mon corps la Poly-Neuropathie-diabétique depuis 1993. Sachant qu'il l'a porte avec moi me parait un peu plus facile et acceptable. Je ne sais pas si je me trompe dans l'interprétation de vos paroles mais maintenant je crois que je sentirai mon joug un peu plus léger si Jésus est situé de l'autre côté, en marchant avec moi et moi avec lui pouvant l'aider à mon tour à le soulager un peu de son lourd fardeau et marcher au même rythme que LUI. Merci de tout coeur. Marquita Brignone Ville de Québec Canada

Par Marquita Brignone 22 novembre 2017 à 5 h 01 Répondre à ce commentaire

e me remets entre tes mains, mon Dieu.

En cette fin de journée, je te confie le sommeil qui répare et prépare.

Guéris la fatigue de ce jour, répare le corps et le cœur pour que demain, ils soient libres et disponibles aux tâches du jour nouveau.

En les fermant, nettoie mes yeux, pour que demain, ils soient clairs et habités de ta lumière. Délivre mon regard des voiles de la lâcheté et de la paresse, de l’égoïsme et de la dépendance aux apparences. Rends-le capable de retrouver ton sourire partout où il se trouve, et d’y être fidèle dans mes gestes, mes paroles, ma pensée.

Régénère l’énergie de mon corps et de mon amour, pour être au monde ce que Tu attends de moi. Rends-moi capable de la vraie présence.

Nettoie mon cœur de toute trace de rancœur, d’amertume ou de crainte qui pourrait s’y trouver en cette fin de jour. Pardonne-les, et permets que demain, elles ne puissent pas s’accrocher à mon âme.

Dans le sommeil, tisse-moi un cœur capable de communion avec Toi tout le long du jour nouveau, capable de se laisser rejoindre d’amour, envahir et transformer.

Bonne nuit, mon Dieu.

Trouvé sur le net sur le site de la paroisse de Saint Hugues de Bonnevaux

Par sonia2 3 novembre 2016 à 18 h 47 Répondre à ce commentaire

Complément de réflexion: Jésus me demande, non seulement de porter ma croix pour le suivre, mais en plus, d'aider les autres à porter la leur. Je pense que c'est ce que voulait dire Mère Térésa : "Quand tu as faim, cherche quelqu'un à nourrir, quand tu es triste, cherche quelqu'un qui a besoin d'être consolé..." C'est en aidant d'autres porteurs de la même croix que je peux alléger la mienne, et non en attendant comme un enfant d'être nourri, consolé, etc...Chemin vers la résurrection ?

Par Antoinette G 3 novembre 2016 à 11 h 13 Répondre à ce commentaire

Très juste, Antoinette, nos croix portées ensemble, allégées par l'entraide, la compréhension, l'écoute...

Seigneur, le chemin vers la Vie commence lorsque nous partageons Ton AMOUR, Simon de Sirène a porté avec Toi la lourde croix, et nous, que pouvons-nous faire pour lui ressembler et Te ressembler?
À chacun de nous de recevoir Ta réponse!

UDP avec chacun de vous

Par MARIE 3 novembre 2016 à 17 h 34

Seigneur, Tu as partagé le chemin des hommes jusqu'à la mort, et à la mort sur une croix.

Mais nous savons que cette croix, comme nos croix, mène à la résurrection.

Agneau de Dieu Toi qui portes le péché du monde, prends pitié de nous.
Tu chemines avec nous, tu connais nos larmes, regarde chacun de nous avec miséricorde. Amen.
UDP avec chacun de vous.

Par MARIE 3 novembre 2016 à 10 h 25 Répondre à ce commentaire

L'Evangile de Marc est le plus ancien, donc le plus prêt de la vérité historique. Chaque année, au dimanche des Rameaux, cette lecture de la passion de Jésus m'est très pénible. Après avoir essuyé souffrances et humiliations, Jésus a agonisé sur le croix pendant plusieurs heures. Franchement, cela ne fait pas envie de le suivre, si l'histoire se termine ainsi !
Mais c'est la réalité du monde : l'amour appelle la haine, le bien appelle le mal, je dois m'attendre au chemin de croix. Je pense au magnifique poème de Francis James, mis en musique par Brassens . " Par la croix du fils sur Simon de Cyrène, et par le juste mis au rang des assassins... je vous salue Marie ". Il y a aussi ce tableau d'un peintre flamand, où le Christ, les yeux clos sur sa douleur, porte sa croix, entouré d'une foule aux visages haineux et grimaçants...Est ce que je prends parfois sur moi la croix du Christ (le poids de l'hostilité face à l'amour), ou bien est ce que je fais partie du troupeau des persécuteurs ?

Par Antoinette G 3 novembre 2016 à 8 h 38 Répondre à ce commentaire

Simon de Cyrène. L'homme a un nom, une famille, une histoire. Ce "passant" n'est pas un quidam, ou alors il ne l'est plus. Il a un nom. Il a rencontré Jésus. Rencontré le Christ sur son chemin de douleur, dans ce passage terrible où chaque mot semble un coup, où chaque mot semble un clou enfoncé dans la chair. Celle du Christ, celle de tout homme, toute femme, qui souffre pour lui, avec lui.

C'est un homme qui vient de loin. Cyrène, en Afrique du Nord; des champs, ce jour-là. Et toutes les routes de sa vie semblent converger vers ce point: celui où elle croisa la souffrance de Jésus. Celui où il lui fallut prendre sur lui le poids de sa croix, marcher avec lui sous les quolibets de la foule, à travers les larmes des femmes. "Quiconque ne porte pas sa croix et ne vient pas derrière moi ne peut être mon disciple," avait averti Jésus (Lc 14, 27). C'est très concret, la croix. C'est le poids de ce bois qui pèse sur Simon, qui doit mordre sa chair à chaque pas.

Pourtant, il devait être déjà fatigué - il revenait des champs, ignorant du drame qui se nouait alors qu'il travaillait. Il n'a pas eu le choix, non plus. "Ils réquisitionnent" dit Marc, ils "le requirent" dit Matthieu, "ils mirent la main sur un certain Simon de Cyrène," dit Luc. Mais il marche là, avec Jésus, à moins que ce ne soit Jésus qui marche avec lui. La souffrance de l'un se mêle à la souffrance de l'autre. Associés dans cette vie qui mène à la mort, qui meurt sur la croix. Associés dans la Vie qui au matin du troisième jour renaîtra. Sur le chemin de douleur, sans que Simon le sache, l'aube point déjà.

Par Audrey 3 novembre 2016 à 6 h 44 Répondre à ce commentaire
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