Israël, c’est-à-dire Jacob, se mit en route avec tout ce qui lui appartenait. Arrivé à Bershéba, il offrit des sacrifices au Dieu de son père Isaac, et Dieu parla à Israël dans une vision nocturne. Il dit : « Jacob ! Jacob ! » Il répondit : « Me voici. »
Dieu reprit : « Je suis Dieu, le Dieu de ton père. Ne crains pas de descendre en Égypte, car là-bas je ferai de toi une grande nation.
Moi, je descendrai avec toi en Égypte. Moi-même, je t’en ferai aussi remonter, et Joseph te fermera les yeux de sa propre main. »
Dieu reprit : « Je suis Dieu, le Dieu de ton père. Ne crains pas de descendre en Égypte, car là-bas je ferai de toi une grande nation.
Moi, je descendrai avec toi en Égypte. Moi-même, je t’en ferai aussi remonter, et Joseph te fermera les yeux de sa propre main. »
Jacob partit de Bershéba. Ses fils l’installèrent, avec leurs jeunes enfants et leurs femmes, sur les chariots que Pharaon avait envoyés pour le transporter.
Ils prirent aussi leurs troupeaux et les biens qu’ils avaient acquis au pays de Canaan. Jacob arriva en Égypte avec toute sa descendance.
Ils prirent aussi leurs troupeaux et les biens qu’ils avaient acquis au pays de Canaan. Jacob arriva en Égypte avec toute sa descendance.
Dieu gère.
Je n'apprécie guère le retour à 2016 dans les commentaires, je ne comprends pas qu'il soit nécessaire d'additionner 2 récits d'épisodes douloureux.
Enfant j'ai vécu le désastre de 1940,l'évacuation et certaines scènes sont imprimées en moi, mais il en reste une conviction qui s'est développée avec tous les refus que l'on nous a opposés,à ma mère et nous ses 7 enfants: ne jamais refuser un service, même dans la plus grande pauvreté, et cette conviction je l'ai transmise à ma famille et nous essayons de l'appliquer, voyez-vous le pain a meilleur goût étant partagé,
groupe des 5
Je me joint a vous Colette, les exilés, MARIE,Antoinette, toujours une joie de vous lire que le seigneur vous bénis
Après l'exil de la terre, j'espère aller jouir de vous dans la patrie,mais je ne veux pas amasser de mérites pour le ciel,
je veux travailler pour votre seul amour. ...
Au soir de cette vie,je paraîtrait devant vous les mains vides,
Car je ne vous demande pas,seigneur, de compter mes oeuvres.
Toutes nos justices ont des taches à vos yeux.
Je veux donc me revêtir de votre propre justice et recevoir de votre amour la possession éternelle de vous - même. ..
St Thérèse de l'enfant - jésus. ..
Je ne suis pas trop d'accord. Si les Hébreux sont bien accueillis en Egypte, c'est parce que Joseph est le favori de Pharaon, et la situation changera à sa mort.
C'est vrai qu'il faut venir en aide aux populations dans le besoin, par faits de guerre ou de catastrophes naturelles, sans faire de distinctions. La charité et la solidarité n'ont pas de frontières , d'où les nombreuses ONG, telles "Médecins sans frontières" et autres ...
L'émigration de masse pose un autre problème, de nature politique. Un pays a besoin de cohésion sociale, les démocraties modernes sont d'ailleurs fondées la-dessus : liberté, égalité, fraternité. Accueillir temporairement des réfugiés est une action humanitaire et nécessaire. Partager durablement son territoire avec une foule de gens venus d'ailleurs suppose que ceux-ci cessent d'être des étrangers. Ce n'est pas une question de culture, mais d'intégration sociale, c'est à dire qu'ils doivent bénéficier des mêmes droits et assumer les mêmes devoirs. Sinon, la cohabitation risque d'être très fragile. Il est toujours dangereux d'être dans un pays une communauté à part, qu'elle soit riche (donc susceptible d'être dépouillée) ou pauvre (sujette à être exploitée). C'est bien ce qui va arriver aux Hébreux, car ils ne sont pas sur un pied d'égalité avec les Egyptiens..
La résolution de problèmes politiques passe par du réalisme, attitude à égale distance de l'idéalisme et du cynisme. Je crois me rappeler que le pape en a dit quelque chose ?
Avec Toi nous ne craignons rien, Seigneur, comme Jacob chacun de nous peut répondre "me voici" , nous voulons faire Ta volonté.
Aide-nous à affronter au mieux les situations difficiles que nous ne pouvons transformer, que nous ne comprenons pas, mais qui sont sans doute des étapes vers une amélioration.
Rendons grâce pour tous les signes de Ton AMOUR qui nous encouragent
Sans être fatalistes nous savons que Tu nous donnes La force de Ton Esprit saint et que Tu nous fais participer à Ton projet de VIE et d'AMOUR. Merci!
Avec chacun de vous unie dans la prière
Ils sont partis les cœurs affligés
Les larmes aux yeux, les regards figés
Ils errent partout dans le monde
Fuyant cette bête toute immonde
Ce sont des êtres très fragiles
Auxquels on impose l’exil
Artistes, poètes et chanteurs
Qui gardent leur pays au cœur
Ils ressemblent à des fantômes
Hantant les rues de Paris, de Rome
Partout, ils souffrent en silence
Priant Dieu dans sa Clémence
On peut éteindre des étoiles
Aux femmes imposer des voiles
On peut forcer les gens à fuir
Que le soleil ne cessera de luire
Les exilés brilleront toujours
Ils ont pour ciel notre amour
Il nous faut créer cette chaine
Qui les sortira de cette haine
Le savoir est un don de Dieu
Sa place est dans les cieux
Mais des hommes aux têtes folles
Lui ont inventé des geôles
Auteur :Said Chourar .
Trouver la vie en terre d'exil de nos jours pas si évident. Il est vrai que la souffrance est terrible et qu'il faut tout abandonner pour aller ailleurs, mais où, à ses risques & périls, se faire comprendre, trouver un gîte, protéger sa famille, subir tourments, injures.... quelle tristesse, et quand on est accueilli, entreprendre des démarches d'adoption, chercher du travail.
Que la miséricorde du SEIGNEUR descende sur ceux qui éloignent les autres de leurs pays et changent leur cœur.
Salut
Bonsoir Frère Pascal !
Trouver la vie en terre d'exil, de nos jours, pas si facile. Quel combat à affronter, que de parcours, où se diriger, se nourrir, loger, prendre soin de sa famille.....Je ne sais que dire, quand nous ne vivons dans cette situation, et de plus faire confiance
à ces migrants. Que la miséricorde de DIEU intervienne.
merci merci .je viens d'écouter une seconde fois !! Mais le combat est parfois rude ! Merci de me faire mieux comprendre ..qu'au-delà de Gethsémani ,il y a la V IE avec Lui
Merci Frère Pascal Marin, pour cette méditation, je me pose des questions, sur ce texte, par rapport a ce que nous vivons aujourd'hui, ...Jésus a rencontré beaucoup d'opposition , Jésus a souffert sur la croix , il a vécu une mort horrible , il s'est incarné pour vivre la vie des hommes. il a rempli sa mission.. . son message est de faire le bien, et répandre l'amour sur terre,... il pardonne a ses bourreaux. , .... l'humanité peut offrir l'amour a ceux qui souffre , s'entraider les uns , les autres, accueillir , partager, servir, pardonner, ...mettre notre confiance dans l'amour de Dieu, car il a livré Jésus son Fils, pour nos fautes sur la croix. , pour nous racheter, pour faire de nous ses enfants. et l'Amour de Dieu, nous accompagne chaque jour ..Jésus est monté au ciel, près de son Père......moi je crois.... Rita
«Le contexte actuel de la crise des migrants» J'aimerais simplement souligner la différence entre les deux crises. Du temps de Jacob, il s'agissait de fuir la famine. Les immigrants, par leur force de travail, étaient un apport positif pour l'économie égyptienne. Ils ne devenaient pas citoyens. Ils demeuraient esclaves.
Dans notre situation, les migants de la crise arabo-musulmane, fuient les guerres. Pour les migrants non-musulmans, la situation me semble très différente. Il y a deux problématiques: Le premier problème vient, à mon avis, de l'incapacité de nos sociétés de différencier ceux qui viennent pour s'intégrer et ceux qui refuseront de s'intégrer. Du temps de Jacob, celui qui refusait de s'intégrer ne demeurait pas longtemps un problème puisqu'il était esclave.
Le deuxième problème est de recevoir des immigrants qui n'ont pas l'instruction suffisante pour devenir un apport positif à l'économie. Il ne suffit plus d'avoir la santé et la force musculaire. Les migrants non qualifiés deviennent une charge pour la société qui a déjà une charge très lourde à porter en matière de services sociaux.
Votre question (Ne menace-t-il pas...) semble bien innocente, mais elle tente, à mon avis, de comparer deux situations incomparables.
Pardon pour ce qui tient lieu de "commentaire".
Pour avoir accès au 2ème texte de ce jour concernant Joseph ainsi qu'aux commentaires, n'y a-t-il pas d'autres moyen que d'envoyer un commentaire ?
Bonjour Marie-Thérèse, puis-je vous donner mon 'truc' ?
quand j'ouvre le mail, je clique sur le petit dessin : "Marche dans la Bible" et s'affichent le texte et la méditation.
Si vous souhaitez entendre, il y a à droite de l’écran, "Lecture audio" et en dessous le départ comme d'habitude.
J'espère que ce message vous aidera, fraternellement chantal p.
Texte d'actualité qui ouvre la porte à une bonne réflexion spirituelle mais qui suppose aussi un bon discernement. Oui, nous sommes tous frères et soeurs et le monde est une grande famille qui a droit de grandir dans un milieu qui favorise sa croissance physique. intellectuelle et spirituelle de tous et chacun. De là, l'obligation de prier pour tous ceux qui ont à trouver plus directement une solution équitable à cette situation dramatique
« On a tous un banc , un arbre , une rue
Où l’on a bercé nos rêves….
On a tous un banc , un arbre , une rue
Une enfance trop brève .
Un jour ou l’autre , il faut partir
Pour se construire un avenir
Chacun s’en va rempli d’espoir ,
Sur le chemin qu’il a choisi …….
Chacun a son coin d’horizon ,
Ne défend que ses ambitions
MAIS SI NOUS NE PARTAGEONS RIEN ,
QUE NOUS RESTE – t – IL EN COMMUN ???
EN COMMUN ??? . »
Sur le chemin du CHRIST , le chemin de la vérité & de la vie
Nous sommes des frères , des missionnaires , des serviteurs .
Sur le chemin du Christ , le chemin de l’AMOUR ,
Aucun n’est migrant .
Le monde appartient à tout le monde ,
&
L’humanité a tous les HUMAINS …… LES Hommes …..
Bon dimanche à NOUS TOUS !!!
"MAIS SI NOUS NE PARTAGEONS RIEN ,
QUE NOUS RESTE – t – IL EN COMMUN ??? EN COMMUN ???
Rien.
Ce petit mot qui démontre, simplement par lui-même et le fait qu'il a été "crée", que rien est toujours quelque chose...
Combien de fois un "rien" peut faire couler beaucoup d'encre, ou de l'eau sous les ponts...
C'est peut-être pas grand chose, mais ce n'est pas rien!
Ne rien partager est peut-être le début et la fin de ce qui fait/est notre plus grande unité...
Le père ne se partage pas avec le fils par l'opération du Saint-Esprit. Le père et le fils sont un, l'un en l'autre dans le même esprit.
Bonjour ,
je relisais signe dans la bible :Morts et ressuscités avec le Christ .
Avec le magnifique commentaire du frère Franck Dubois , car c'est vraiment mon état d'esprit .
Puis le mystère de la Pâque , inneffable richesse dans la rédemption , chemein faisant ,Seigneur
Jésus , tu nous entraînes à marcher dans l'humilité de tes pas , au mystère de la croix faisant de nous
des des témoins de l'alliance nouvelle, ineffable source d'eau vive abreuvée par l' Esprit Saint
dans le baptême de notre naissance .
Appuyée sur le fondement de La Parole sacrée , en esprit et en vérité , tu nous emportes au désert pour nous
séduire d'un amour éternel .Peuple du Très - Haut , trésor du Père par Jésus notre sauveur s'ouvre le parfum
de la résurrection , étoile brillante du matin pour essuyer toute larme de nos yeux car la mort ne sera plus .
Par le verbe fait chair , élevons nos coeurs et nos mains au ciel qui par la grâce du Seigneur Jésus , dans le oui
d'une vierge nous a libérés pour vivre l'éternité.
Bénissons le Père , Le Fils et l'Esprit Saint car éternel et son amour et sa miséricorde durera toujours.
Hosanna , Hosanna , béni soit celui qui vient au Nom du Seigneur .Amen viens Seigneur Jésus ..
PS: 40/ Toi Seigneur , tu ne retiendras pas loin de moi Ta Miséricorde , ta fidélité , et Ta Vérité me
préserveront toujours .
Vous comparez ce texte aux migrants actuels.,Venez donc à Calais vivre l'enfer des riverains des camps,nous en reparlerons ensuite,ou alors,accueillez les chez vous.
Aucune preuve archéologique de cet exil. Même en Égypte où l'écriture existait déjà. (Certes, on peut toujours se raccrocher à tel ou tel signe effacé...). Cela n'ôte rien à la force du message biblique, et le Frère Pascal Marin (Mer Rouge??? sic, pardon) le dit avec une grande économie de mots. Car il "actualise" le Message, comme Jésus l'actualisera en son temps. C'est le Grand Défi pour nous autres chrétiens d'aujourd'hui: sinon, pourquoi? Judas s'est suicidé, lui, mais son Inspirateur rôde et rôde autour de nous. Et en nous aussi. Merci de ne pas lire l'Ancien Testament à l'aune des sectes devenues églises dans le Nouveau Monde...
"Lire l'Ancien Testament à l'aune des sectes devenues églises dans le Nouveau Monde..."
qu'est-ce que ça veut dire? Comment ses sectes lisent-elles l'ancien testament? Et peut-être le nouveau aussi?
Pouvez-vous, s'il vous plaît expliquer un peu plus ce que vous avez voulu dire? Merci.
Tout comme Patricia, j'aimerais que vous soyez bien plus explicite....??Merci
L'exil... partir c'est un peu mourir. Mais en Jésus c'est la résurrection. Résurrection avec la Foi, l'espérance de jours meilleurs. Chemin de vérité et de vie qui nous attend si nous suivons le fils bien aimé, Jésus.
Ô Esprit de Dieu fait descendre sur nous ta lumière par Jésus-Christafin, que nous fassions ce qui plaît au Père et que nous puissions chanter sa gloire pour les bienfaits reçus.
Trouver la vie en Terre d'exil...
Accueillir ou pas, les migrants, les autres, tout le monde ou personne, chacun est libre...
Parfois la Terre d'exil, c'est ce que les autres appellent le repli sur soi, et c'est dans cette Terre d'exil que la vie peut enfin renaître, à l'abri des "bonnes intentions", des "bons conseils" et des "bonnes pensées" des autres, loin de leurs jugements et de leurs désirs, enfin libre de respirer la vie en soi, et se laisser bénir...
Certains appellent peut-être cela méditation, prière, d'autres pensent peut-être que c'est de l'égoïsme, mais c'est juste la Paix, un pur bonheur, à préserver de la culpabilité, du doute et de la crainte, parce que le monde est sauvé...
Sinon, à quoi sert de dire : "Nous t'adorons, Ô Christ, et nous te bénissons, parce que tu as racheté le monde par ta sainte croix."
Vivre l’exil, voulu ou imposé par les circonstances de la vie, qui nous ont obligés à fuir, menacés par le terrorisme, ou
l’intolérance religieuse, nous sommes nombreux à avoir vécu ces moments difficiles de notre vie ; j’ai eu un jour à en parler, je n’y reviendrai pas ; la France, notre pays, terre accueillante dans les lois, les principes, n’avait pas été à la hauteur de sa réputation en 1962. Et encore pire pour les pauvres harkis. Heureusement que Dieu est présent dans les jours heureux et encore plus dans l’épreuve ; nous avons rencontrés des gens non « pratiquants », mais d’une générosité incroyable. Quand mon bébé que j’ai failli perdre, est arrivé en bonne santé, nous n’avions pas de famille, d’amis. Personne pour être parrains. Il n’y avait que ce couple avec lequel nous avions sympathisé. Nous leur avons demandé s’ils voulaient accepter. Si vous saviez avec quelle joie ils ont oui. Nous sommes devenus amis, jusqu’à ce que la mort nous sépare. Nous sommes allés longtemps nous recueillir sur leur tombe. Mon mari les a rejoints plus tard. Je leur garde une reconnaissance, une affection éternelle.
Comme Joseph, j’ai appris que la belle hospitalité de ceux qui n’étaient pas mes frères, ce que c’est d’être frère, surtout quand, nous avons eu tant de galère avec le frère de mon mari.
La vie m’a appris que le bonheur se trouve dans le don de soi, dans le partage, la compassion, la miséricorde, le pardon.
C’est ce que j’essaie de vivre de mon mieux avec l’aide de Dieu.
Tout au long de l'histoire de la Chrétienté, l'exil a été vécu par des générations successives.
Moïse, 15 siècles avant notre ère a fuit l'Égypte avec son peuple vers la terre promise.
Aujourd'hui de nombreux peuples de certains pays du Moyen Orient fuient la terreur de Daesh
Que Dieu protège ces populations qui ne se déplacent de bon gré, mais elles n'ont pas le choix.
Dans notre confort quotidien, quel qu'en soit le niveau, pensons et prions pour tous ce migrants.
Merci Seigneur de faire en sorte que les dirigeants des Pays d'accueil s'inspirent de notre Saint Père.
Chers amis,
A vrai dire, la demande que j’adresse au Père me concerne plus moi-même que mon espérance pour les migrants.
Mon histoire est comme celle du peuple de Jacob.
Comme toutes nos histoires personnelles, d’ailleurs.
J’avais faim, j’avais soif.
J’ai essayé d’évoluer, de changer, de stabiliser ma vie.
J’ai accueilli tous les bienfaits que Dieu m’a donnés.
J’ai construit mon mode de vie actuel avec de bonnes résolutions … et de moins bonnes, influencées par mes peurs et mes pauvretés.
Jusqu’à être le prisonnier de mes options et mes systèmes.
Ma prière sera alors de ne pas m’agripper à mes constructions, lorsque le migrant sera mon prochain.
Je me sens parfois assis sur le sable du désert, comme le peuple hébreu, qui regrettait les viandes qu’ils mangeait, à l’époque où ils étaient devenus des esclaves.
Dans la sécheresse du Sinaï, ils contemplaient probablement avec désillusion ce qui traînait dans les marmites de la journée.
Lorsque le premier migrant arrivera à ma porte, ma prière sera sans doute une demande de Lumière, pour accepter de partager.
Je nous souhaite à tous une bonne journée, vraiment.
Agir en vrai frère ..... AMEN
Les hommes ont toujours eu besoin de se déplacer, de s'exiler pour diverses raisons. Depuis Abraham, parti sur l'ordre de Dieu pour la terre de Canaan où ruisselle le miel et le lait...Certains pour chercher refuge dans d'autres pays en pensant trouver une vie meilleure soit parce qu'ils sont persécutés, d'autres pour des raison de survie. Nous voyons tous les risques que des populations entières ont prit, croyant trouver l'Eldorado en France, mais hélas la réalité est tout autre.Quel avenir pour eux ?
Jacob, lui, quitte son sol natal pour trouver l'abondance en Egypte. Une terre d'exil accueillante. Période de paix, de bien être; mais la suite nous fera découvrir dans quel état de servitude va se retrouver ce peuple. Mais une chose est certaine, Dieu n'abandonnera jamais son peuple. Au plus profond de nos détresses, de nos désespérances, quand nous croyons que tout est perdu, qu'on ne s'en sortira pas, Dieu est là.Il y aura toujours un frère pour nous tendre la main.
La Bible, c'est une histoire d'amour entre Dieu et les hommes que nous continuons à écrire, parce qu'il sera toujours avec nous pour nous pousser à aller vers nos frères.Savoir reconnaître ce qu'il attend de nous pour construire son Royaume d'amour et de paix.
Il est bon de prendre l'exemple de Joseph qui a été accueilli en terre d'exil et qui s'est révélé bon pour lui... nous voyons maintenant le contraire nos frères exilés sont traités inhumainement la pus part et tués en cours de route, rien ne nous appartient sur cette terre nous sommes uniquement des gérants Seigneur ouvre l'intelligence de l'homme et remplie nos cœurs de ton amour pour que nos yeux s'ouvre aux souffrance de nos frères dans le besoins !!! Amen !!!
Merci pour cette semaine avec votre méditation qui nous ouvre grand le cœur....''revêts-moi de ta beauté Seigneur et qu'au long du jour je te révèle'' beau programme pour l'été !
merci.
Rejeter par les siens !
Nous pouvons être dans un exil intérieur , et partir avec Jésus
sur cette montagne :heureux les débonnaires , car ils hériteront
la terre ...
Nous pouvons croire simplement pour être sauvés , que l'étranger
c'est nous , qu'on peut aimer encore plus , ceux qui nous ont rejetés ,
loin des yeux , proche du coeur , on peut dans l'accueil donner
ce que l'on donnerait à ces propres frères ; la chance d'être aimer ...
Avec ou sans crise , les plus jamais ça , nous font bien hélas , comprendre
que c'est encore ça , trouverais- je encore la foi ! quels symbole
voulons -nous être ...des prisons , ou des terres d'accueil ...
Que veux _tu que Je Fasse pour toi !!!!Que je voie ma VRAIE pauvreté...
"Seigneur accompagne nous,partout ou nous allons, moi qui est tout quitter, pays, parent, famille, amis, travail, pour suivre le chemin de l'amour.... petite serviteurs de la miséricorde
Chère Brig,
Ce petit mot trop rapide vous dira que ma pensée et ma prière vous accompagneront particulièrement ce lundi où vous serez encore en terre d'exil. La VIE sera toujours au rendez-vous comme en témoigne chacun de vos commentaires.
Histoire vraie...
C'était un dimanche matin, qq. semaines avant Pâques dans la banlieue nantaise - A l'issu de cette messe il y avait présentation des enfants catéchumènes à la communauté paroissiale. Pendant la séance photo sur le parvis de l'église, une maman africaine fatiguée s'assoit en attendant ses 2 garçons - 13/14 ans (?...).
Mon gendre de passage, la salue et la félicite pour la démarche de ces garçons... puis s'éloigne ... la maman la rejoint ...--- - "" Pardon Mr j'arrive de la RDC (République Démocratique du Congo)depuis qq. semaines, je suis réfugié politique*, je suis seule avec mes 4 enfants et je ne connais personne ... je n'ai pas de parrain pour un de mes garçons ... pourriez-vous être son parrain ?..."
Après une réponse positive de mon gendre ... Invitation à prendre un verre de l'amitié, dans sa maison toute proche, pour faire plus ample connaissance ...
.... Une poignée de mains, une main tendue... le début d'une histoire !!!!
** Le mari a été kidnappé, il y a deux ans ( dont elle est toujours sans nouvelle on a retrouvé sa voiture vide ?..) et devant les menaces de mort; à son encontre ... elle a décidé de s'expatrier en France.
J'ai quitté mon pays pour fuir la maltraitance...
Je me suis sentie en exil pendant des longues années, physiquement en France mais psychologiquement sur ma terre natale. J'ai désenchanté, le racisme, la difficulté de trouver un logement, un travail stable augmenta m'a souffrance. Est ce que la France est une terre d'accueil...je ne pense pas...pour certains peut-être, ils ont la chance...
Voilà, 30 ans que j'ai quitté mon pays, je commence a trouver un équilibre psychologique, à sortir de la souffrance, me sentir mieux, GRACE A DIEU, bien que j'aimerais trouver la stabilité professionnelle et un logement plus décent.
Je trouve que faire des amis est difficile sauf avec des étrangers...
J'espère encore sur Dieu pour avoir la force de tenir et de garder la foi.
Emma!
"Jacob partit avec ses fils, leurs enfants et leurs femmes, leurs troupeaux et leurs biens, sur des chariots que Pharaon avait envoyés....". Il y a des exils plus cruels.
Je reprends cette formule d'Audrey, si éclairante sur le sens de la vie "Partir pour trouver, laisser partir pour recevoir". Il y a un temps pour tout, comme dit l'Ecclésiaste. Nous maîtrisons peu de choses, l'essentiel est de suivre le mouvement de la vie, c'est ce qui est de notre responsabilité dans notre collaboration avec Dieu. C'est vrai au niveau individuel comme au niveau social. Sur ce dernier point, je ne développerai pas plus pour ne pas entrer dans une polémique.
Partir c'est oser un chemin de confiance,d'espérance.Ce n'est pas facile...
L'arrivée en terre d'accueil ,c'est un désert de solitude,il faut changer ses habitudes, se réinstaller,ce n'est pas sans larmes ni souffrances.Pour les Chrétiens,Dieu les accompagne, qu'ils ne perdent pas la foi.
La longue marche de Jacob est accompagnée par Dieu qui le rassure sur ce qui l'attend.
Seigneur, accompagne aussi nos marches vers l'inconnu, vers une recherche d'emploi, de logement, vers une recherche de reconnaissance, d'amitié, de guérison, Tu es là, Seigneur, au cœur de nos vies, fais-nous vivre dans Ton Esprit. UDP avec vous tous
Et c'est encore une histoire de déplacement...Toute la bible en est imprégnée ...Nous sommes toujours invités à sortir de nos constructions intellectuelles ou psychologiques (censées nous rassurer personnellement). Nous sommes invités à "mourir à nous-mêmes" pour un plus grand espace: celui de la Vie de Dieu en nous. Quel exil ....Rester physiquement sur place et ne pas cesser de se décentrer de soi-même pour accueillir un autre exilé qui attend à la porte de mon coeur.(Apocalypse selon St Jean) Je crois profondément que là réside l'acte de foi que nous avons toujours à reposer, refaire tout au long de notre vie .Je pense que cet acte là (accueillir Celui qui se tient devant la porte et frappe:Jésus ressuscité) apporte sérénité, force, espérance pour aborder d'une manière Nouvelle tous nos problèmes politiques, sociétaux, etc......Hélas, nous voyons bien que dans notre vieil occident le Dieu de la Bible est quasiment inconnu et voir complètement défiguré, pour ne pas dire grimé, pour bien sûr justifier son inutilité...Les symboles des Ecritures sont forts et s'adressent à toutes les générations, comme vous nous le rappelez très justement, frère Pascal. Ils signifient bien au-delà de ce que nous comprenons à la première lecture de ces textes . Il me semble aussi qu'il faut prier pour demander l'Esprit Saint afin d' entrer pleinement dans la compréhension de ces symboles , j'ai personnellement remarqué que cela évite de projeter sur ces Ecritures nos propres raisonnements , comme j'aime le dire "notre propre tintamarre intérieur"! C'est vrai que là réside un vrai chemin d'humilité, ne pas se mettre en avant pour devenir réceptif à plus grand que moi. Il faut toujours "partir". Merci à "MARCHE DANS LA BIBLE" Jacob et Joseph , deux personnages dans le texte littéraire, sont pourtant tellement humains parce qu'au travers des péripéties de leur vie respective, ils ne cessent de marcher "au pas de Dieu". L'histoire des hommes et celle de Dieu sont intimement liées. Pour chacun de nous , je crois que c'est la Bonne Nouvelle.
Merci Béatrice pour votre méditation à laquelle je me joint pleinement.
J'essaie de marcher "au pas de Dieu " afin que l'exil se révèle fécond , et ces partages sont des pierres blanches sur le chemin ...
Seigneur, en ce jour de la victoire du brexit dans le Royaume-uni, nous avons tous besoin de ton Esprit de fraternité, d'ouverture, de solidarité pour que nos pays ne deviennent pas des forteresses aux clôtures bien étanches, hostiles à tout accueil de ceux qui recherchent une terre d'exil bonne et généreuse.
Nous t'en prions.
En UDP avec toues et tous.
L'histoire de Joseph est pour moi la plus belle de l'ancien testament. Joseph a le comportement idéal face à des situations très compliquées. C'est vraiment un modèle à suivre pour que l'humanité puisse continuer à vivre sur notre belle planète.
Nous sommes tous frères et soeurs pour le Christ et par L e Christ
C'est "drôle", (façon de parler) comme pour les gens "bien-pensant" comme par exemple une certaine "gente catholique", le "peureux" est toujours celui qui ne veut pas accueillir celui qui fuit. Mais si la fuite est parfois nécessaire et salutaire, elle n'est pas toujours la "meilleure" ou la "seule" solution. Jésus lui-même est retourné à Jérusalem sachant très bien ce qui l'attendait...
Personnellement je n'ai aucune solution miracle à proposer pour les crises migratoires, les famines, les conflits sociaux ou familiaux, et autres guerres et catastrophes naturelles ou pas, je ne m'y entends ni en politique, ni en économie (gérer mon petit budget familial est parfois déjà un casse-tête), pas plus qu'en relation humaine, et en "sciences de la vie et de la Terre", et je crois que personne ici bas n´a vraiment la solution mais beaucoup critiquent, veulent croire à des illusions, des utopies, parfois plus dévastatrices, que la misère elle-même...
Aimer, mon prochain, le plus proche voisin, mon frère de sang ou cet autre que je ne connais pas, aimer, l'autre comme soi-même.
Aimer, ce mot dont la religion me rabat les oreilles depuis la nuit des temps.
Aimer, je n'ai toujours pas la clef de ce mystère... Et je crois que malgré tous les discours "beaux ou laids" personne ne l'a cette clef...
J'ai lu la bible et je la lis encore mais je n'adhère pas forcément aux commentaires qu'on en fait, un jour peut-être je lirai le coran, par curiosité...
La vie, la dureté de la vie, a fini par m'apprendre que la seule chose que je sais c'est que je ne sais rien, que je ne connais rien dans le moindre détail, que je n'aspire qu'à ne manquer de rien et à ne pas être embêtée, que les combats et les belles idéologies irréalisables me "fatiguent"... Le monde change et se façonne chaque jour sans qu'on en maîtrise vraiment les tenants et les aboutissants, peut-être bien qu'il disparaîtra un jour... Et moi avec lui ou moi avant lui. Et contrairement à Abraham, je n'ai aucun désir d'avoir une descendance...
Il y a a un certain temps deja que le "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants" ne me fait plus rêver...
j'ai vecu l'exile par obligation, jai ete contrait a vivre comme exile ' refugie" parce que mais parents, frere et soeur etais obliger de quitter le congo pour insecurite, il etais menacer. au village de mes parents beaucoup de femme, homme, et enfants ont ete viole tuer a cause de la guerre civile. et aujourdhui nous sommes toujours en exile malgre les changements nous avons un pied toujours pret a partir malgre le retour au congo. toujours insulté, humilier au nom des memes personnes. Seul le Seigneur connait comment briser une exile sil est accompagner par sa volonte et le chemin prie est de joie et de grace, abondande et de richesse. l'exil a son fruit celui de la foie en Dieu et au christ. Prendre l'exil comme un chemin de conversion est un acte de grace parce apres cette exile la lumiere est si claire que la joie y apparait chaque jour. Paix et joie en jesus. lydie
On part en exil parce que les conditions de vie sont pénible dans son pays parce que sa vie est menacée . On part à la recherche d'une vie meilleure.Mais parfois c'est la désillusion, le pays 'accueil a peur il voit dans l’exilé non pas un frère à accueillir mais un étranger qui vient s'ajouter à ses problèmes, qui vient menacer son confort.
Seigneur en ces moments pénibles de notre vie, nous nous tournons vers Toi.Apprend nous à nous priver pour l'autre, à partager avec l'autre, à te reconnaître dans tout exilé Toi qui a connu l'exil. Seigneur ouvre nos cœur à ta miséricorde
La terre d'exil , où est-elle ?
Au coeur de la souffrance d'une famille détruite par le mensonge, je fais l'expérience de la solitude devant ce ravage.
L'accueil fraternel est une merveille, et l'amitié une bénédiction. Mais les limites sont là, et la vraie terre d'exil qui me permet de trouver l'élan de Vie dont j'ai besoin pour ma renaissance , ce qui est incontournable pour le bonheur de Tous , est le Coeur de Dieu en CHRIST. Qu' Il soit hautement loué de m'avoir donné la Grâce de la Foi . Priez pour tous ceux qui sont ainsi rejetés , afin que leur Foi ne faiblisse pas , et comme Joseph soyons toujours ouvert à l'autre , différent qui vient avec le sac à dos de sa pauvreté et de sa culture .
Merci Frère Pascal pour cette méditation sur l'apprentissage de la Fraternité : avec l'ouverture qu'il est nécessaire d'accepter dans nos cœurs.
Continue de m’enseigner Seigneur! Je suis un peu frileuse pour la confiance. Merci
C'est un phénomène très courant dans le monde entier : une minorité venant d'un autre pays et différente par la culture, la religion...réussit brillamment dans un pays d'accueil. Cela suscite de la peur et de la jalousie de la part des autochtones , et cela se termine, au mieux par des expulsions, au pire par des persécutions. En effet, comme les animaux, nous avons aussi besoin chacun de notre propre territoire pour faire communauté, et nous le défendons par instinct. C'est une réaction normale qui n'est dépassée qu'en cas de grande catastrophe. La solidarité humaine prend alors le dessus, momentanément. A l'heure de la mondialisation, de plus en plus de peuples veulent se refermer sur eux même pour se préserver, mais c'est en vain. Les capitaux s'accueillent plus facilement que les hommes...
Jacob part. De nouveau, il lui faut faire confiance, quitter ce qui faisait sa vie. Ce premier exil lui avait tout donné - la rencontre avec Dieu, avec Rachel, la bien-aimée, enfants et troupeaux - lui avait aussi appris le prix de la liberté.
De retour sur les terres de ses pères, il lui a fallu apprendre à tout laisser partir. Rachel, l'aimée, qui meurt en couches sur la route, puis les fils qu'elle lui a donnés. Joseph, puis Benjamin, réclamé par ce dernier, qu'il lui a fallu laisser aller en un vibrant : "Pour moi, que je perde mes enfants si je dois les perdre!" (Gn 43, 14). Ses terres, enfin. Mais en partant, c'est encore vers Dieu que va Jacob, vers ce que Dieu a accompli en Joseph, et à travers lui, aussi. La tunique princière dont il avait vêtu Joseph et dont il fut dépouillé, son fils la porte de nouveau, fruit de son propre chemin avec le Père.
"Qui veut en effet sauver sa vie la perdra, mais qui perdra sa vie à cause de moi la trouvera," dira Jésus. De cela Jacob n'est-il pas déjà le vivant témoignage?
"Moi, je descendrai avec toi en Égypte. Moi-même, je t’en ferai aussi remonter," dit Dieu à Jacob. Sa patrie est en Dieu, sa demeure, avec Dieu, elle l'a toujours été. L'exil dès lors est-il ce que l'on croit? Le départ, si déchirant qu'il soit, n'est pas exil s'il conduit là où attend la Vie. Partir, pour trouver, laisser partir, pour recevoir. Chemin de confiance, pas sans larmes ni souffrances, mais chemin d'espérance. Chemin dans le désert pour trouver en Dieu la source de Vie. Pour, avec Dieu, en soi, s'y abreuver, et donner la vie.
Merci Audrey pour vos commentaires éclairés. Ils donnent sens aux textes de la Bible qui me sont toujours un peu extérieurs, ils m'aident à les intérioriser. Il est temps, je suis très âgée, mais toujours désireuse de progresser dans l'approche de Dieu.
Merci Audrey, j'avais tant besoin de lire que mes larmes ne sont pas "folie" , que je ne marche pas vers l'exil, mais vers le lieu où m'attend LA VIE ! vie donnée à ABBA Père Amour, en confiance et fidélité ! On prie ensemble ?? avec Marie... Coco
On prie ensemble! :-) Et pour tous les exilés, quel que soit leur exil. Pour tous ceux qui ont confié leur témoignage à cette page. Pour un monde plus humain. Pour que la peur ne gagne pas. Pour que la lumière de la Saint Jean éclaire notre route et réchauffe nos cœurs quand l'hiver se rapproche. On prie, ensemble.
Prendre le chemin de l'exil, chacun peut être conduit à le faire, il est aussi des exils discrets où il nous faut quitter des réalités quotidiennes pour aller vers des pays nouveaux qui ne sont pas pour autant lointains. Prendre le risque, faire confiance à Dieu et partir, accepter. Seigneur rends moi attentive aux personnes que je rencontrerai aujourd'hui, permets que je rejette les carapaces qui m'emprisonnent pour revêtir l'armure de ta Parole et avancer au souffle de ton Esprit.
Oui,frère,vous avez raison.Nous ne sommes jamais assez ouverts aux autres.Et pourtant l'écriture dit:ce que vous ferez au plus petit c'est à moi que vous le ferez.Si chacun s'occupait un peu d'une de ces personnes devenues apatrides malgré elles,nous aurions déjà franchiun grand pas,mais voila,nous sommes prisonniers des obligations que nous nous créons.A nous de demander au Seigneur de nous aider à mieux comprendre,à mieux intégrer l'autre même si cela nous pèse parfois.Nous avons des devoirs et nous devons les assumer.Anne-Marie.
Allez! Remettez-moi un peu de sauce migrants, s'il vous plaît!...
La différence entre Joseph et les migrants c'est que Joseph n'a pas fui son pays. Ce n'est pas lui qui a décidé de partir pour sauver sa peau ou parce que l'herbe n'était pas suffisamment "tendre" où il était...
Et, comme esclave, Joseph était le "bienvenu"... Dans son "malheur" il a eu la chance de tomber sur un maître "sympa", c'est vrai. Encore une histoire avec une "happy end", mais combien d'histoires identiques ont fini et finissent mal?
D'ailleurs, la seule "happy end" de l'histoire de Jésus c'est qu'il ressuscite mais il n'est pas plus aimé et reconnu par bon nombre de ceux qui l'ont crucifié ou le crucifie!...
Alors oui, il faut rester "ouvert", mais peut-être que celui qui veut être accueilli doit être attentif à ne pas être trop envahissant et à ne pas s'imposer... Si lui a ses pauvretés, ceux dont il attend l'accueil ont les leur, qui ont autant besoin d'attention...
"Seigneur ayez pitié le jour où je partirai!"
Dieu Tout Puissant que jamais nous ne perdions de vue que
nous n'avons pas choisi de naître où nous sommes nés, d'être ce que nous sommes que ceux qui risquent leur vie pour fuir leur terre, ceux qui choisissent l'exil ne le feraient pas si nous, peuples de colonisateurs, n'avions pas asservis et appauvri d'une façon ou d'une autre les peuples qui viennent à nous. DP