Tobie

« J’ai marché sur des chemins de vérité. » Tobie 1,3

L'ange Raphaël

Tobie 11, 12-18

Raphaël parla ainsi à Tobit et Tobie : « Je vais vous dire toute la vérité, sans rien vous cacher : je vous ai déjà enseigné qu'il convient de garder le secret du roi, tandis qu'il convient de révéler dignement les œuvres de Dieu. Vous saurez donc que, lorsque vous étiez en prière, toi et Sarra, c'était moi qui présentais vos suppliques devant la Gloire du Seigneur et qui les lisais; et de même lorsque tu enterrais les morts. Quand tu n'as pas hésité à te lever, et à quitter la table, pour aller ensevelir un mort, j'ai été envoyé pour éprouver ta foi, et Dieu m'envoya en même temps pour te guérir, ainsi que ta belle-fille Sarra. Je suis Raphaël, un des sept Anges qui se tiennent toujours prêts à pénétrer auprès de la Gloire du Seigneur."
Ils furent remplis d'effroi tous les deux ; ils se prosternèrent, et ils eurent grand-peur. Mais il leur dit : "Ne craignez point, la paix soit avec vous. Bénissez Dieu à jamais. Pour moi, quand j'étais avec vous, ce n'est pas à moi que vous deviez ma présence, mais à la volonté de Dieu : c'est lui qu'il faut bénir au long des jours, lui qu'il faut chanter.

Méditation

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Marcher avec Dieu, ou croire que Dieu marche avec moi ?

Mais qui marche avec qui, finalement ? Si Tobit et son fils Tobie sont des justes, des hommes proches de Dieu qui observent sa loi, alors sûrement ils connaissent cette parole du prophète Michée : « Homme, le Seigneur t’a fait savoir ce qui est bien, ce qu’il réclame de toi : rien d’autre que pratiquer la justice, aimer la miséricorde, et marcher humblement avec ton Dieu. »*
Quant à pratiquer la justice et accomplir des œuvres de miséricorde, c’est une affaire de famille, et l’ange loue suffisamment le père et le fils pour cela. Mais « marcher avec le Seigneur » ? Sûrement ils se sont efforcés de le faire, mais par ce discours de l’ange, il leur est révélé qu’en réalité, c’était plutôt Dieu qui marchait avec eux !
Ce n’est pas tout à fait pareil : si nous marchons avec Dieu, nous nous efforçons de le suivre, et pouvons volontiers rester passifs, puisque nous n’avons pas à choisir de direction.
Dire que c’est Dieu qui marche avec nous, c’est lui confier nos désirs, nos projets, lui demander son aide et sa lumière dans les choix qui s’offrent ou s’imposent à nous, c’est être acteur de sa vie tout en remettant à Dieu tout ce qui fait notre vie, c’est y être totalement impliqué et en être en même temps très détaché pour accueillir les changements de direction. L’ange ne dit pas autre chose quand il révèle à Tobit et Tobie qu’il se tenait lui-même en prière au Ciel pour porter devant le Seigneur les actes de l’un et de l’autre, quand il sauvait la vie de Tobie devant le danger ou qu’il lui indiquait la route du mariage avec Sarra.
Alors, et si je me mettais à croire que c’est moins moi qui marche avec le Seigneur que le Seigneur avec moi ?

*Mt 6, 8
Méditation enregistrée dans les studios d'Alsace Média


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40 commentaires

Très intéressant

Par Hounhoui François 14 mars 2020 à 23 h 32 Répondre à ce commentaire

c'est très spirituelllement édifiant, mais je crois que chapitre 12,11-18 et non chapitre 11. soyez abondamment bénis

Par Ntiranyibagira 26 octobre 2018 à 11 h 03 Répondre à ce commentaire

Le Seigneur est toujours avec nous.
Lorsque nous sommes devant un choix le Seigneur sait déjà ce que nous allons choisir mais il n'intervient pas. Il nous laisse entièrement notre libert. Donc nous ne le suivons pas passivement.

Par DELORME Marie 4 novembre 2017 à 22 h 43 Répondre à ce commentaire

HYMNE : IL VIENDRA
CFC — CNPL

Il viendra,
Un soir
Où nul ne l’attend plus,
Peut-être.
Appelé par son nom,
Quelqu’un tressaillira.
Au cœur sans mémoire,
Qu’un temps soit accordé
Pour qu’il se souvienne !

Il viendra,
Un soir
Pareil à celui-ci,
Peut-être.
À l’orient, devant lui,
Le ciel s’embrasera.
Au pauvre, allez dire
Que tout s’accomplira
Selon la promesse.

Il viendra,
Un soir
Où rôde le malheur,
Peut-être.
Ce soir-là, sur nos peurs,
L’amour l’emportera.
Criez à tous les hommes
Que rien n’est compromis
De leur espérance.

Il viendra ;
Un soir
Sera le dernier soir
Du monde.
Un silence d’abord,
Et l’hymne éclatera.
Un chant de louange
Sera le premier mot
Dans l’aube nouvelle.

Par Hymne 4 novembre 2017 à 18 h 27 Répondre à ce commentaire

Oui, pour dire la même chose de façon plus prosaïque : "Il convient de ne pas se prendre au sérieux, mais de tout faire avec sérieux", ou bien : "Il faut vivre ici-bas comme si on ne devait jamais mourir, et vivre pour l'au-delà comme si on devait mourir demain", ou encore : "L'homme a droit à l'action, mais non aux fruits de l'action".
Tant de choses échappent à notre pouvoir, je ne peux contrôler ni ce qui me tombe dessus, ni les conséquences à plus ou moins long terme de mes actions. Pourtant, accompagnement ou pas, c'est bien moi qui doit prendre des décisions et vivre avec. Certes, on dit aussi qu'un bonheur partagé est augmenté, et un malheur partagé diminué, ce qui évite de se laisser emporter ("prendre la grosse tête") ou écraser ("'tomber dans le désespoir"). Notre relation à Dieu ne nous protège que de la destruction intérieure, ce qui est l'essentiel.
Ainsi, le Christ au Mont des Oliviers, et plus encore sur la croix, s'est senti bien seul : disciples endormis, Père aux abonnés absents. Cette dernière parole de Jésus m'a longtemps troublée ("Pourquoi m'as-tu abandonné"). J'avais l'impression que c'était un reproche à un Dieu lâcheur, mais je la comprends maintenant plutôt comme un appel à abréger ses souffrances.
Et puis, c'était le Christ, l'homme- Dieu seul à même de porter la souffrance universelle et éternelle. Tandis qu'à moi, simple humaine, Dieu me demande juste d'avoir souci des autres et d'avancer comme je peux avec humilité (simple mais pas facile).

Par Antoinette G 4 novembre 2017 à 15 h 33 Répondre à ce commentaire

C'est souvent que je demande au Seigneur de me montrer le chemin, de me guider sur la route de ma vie..;
Et pour tout cela je lui rend grâces !!!
Car je voudrais que Dieu marche toujours avec moi à chaque moment de la vie et surtout dans les périodes difficiles, mais c'est souvent Lui qui marche avec moi !
Seigneur guides moi et conduis moi sur le bon et vrai chemin : le Tien
MERCI Seigneur !!!

Par Cl@udio 4 novembre 2017 à 10 h 07 Répondre à ce commentaire

Merci pour ma vie avec Toi, Dieu Providence
Auteur : Une religieuse perpétuelle

Dans le livre ouvert de ma vie,
Sur une nouvelle page blanche,
Ensemble, nous écrivons, en lettres d'or :
(une date importante de votre vie)

Voici que pour toujours,
Ta main guidant ma main,
Je te laisse écrire ma vie
Ma vie avec Toi, Dieu Providence.

Don merveilleux que ton Amour.
Je m'abandonne, sans réserve, en tes mains.
Merci de combler ma vie
Ma vie avec Toi, Dieu Providence.

Avec moi, Tu parcours
La route qui s'ouvre aujourd'hui, demain.
Merci de conduire ma vie,
Ma vie avec Toi, Dieu Providence.

Renouvelle en moi, chaque jour,
Cet émerveillement qui est le tien.
Merci d'inonder de bonheur ma vie
Ma vie avec Toi, Dieu Providence.

A la prière, Tu m'invites toujours.
Que ma vie chante ton refrain.
Action de grâce que ma vie
Ma vie avec Toi, Dieu Providence,
Ma vie accordée au diapason de ta vie
pour l'éternité !

Par Partage 4 novembre 2017 à 6 h 29 Répondre à ce commentaire

HYMNE : COMMENT ES-TU FOYER DE FEU
Syméon le Nv. Théo (adapt. J.F Frié) — Levain

Comment es-tu foyer de feu
et fraîcheur de la fontaine,
une brûlure, une douceur
qui rend saines nos souillures ?

Comment fais-tu de l'homme un dieu,
de la nuit une lumière,
et des abîmes de la mort
tires-tu la vie nouvelle?

Comment la nuit vient-elle au jour ?
Peux-tu vaincre les ténèbres,
porter ta flamme jusqu'au coeur
et changer le fond de l'être ?

Comment n'es-tu qu'un avec nous,
nous rends-tu fils de Dieu même ?
Comment nous brûles-tu d'amour
et nous blesses-tu sans glaive ?

Comment peux-tu nous supporter,
rester lent à la colère,
et de l'ailleurs où tu te tiens
voir ici nos moindres gestes ?

Comment de si haut et de si loin
ton regard suit-il nos actes ?
Ton serviteur attend la paix,
le courage dans les larmes !

Par Hymne 4 novembre 2017 à 6 h 24 Répondre à ce commentaire

Merci pour ce beau poème prière, ainsi que pour tous les beaux textes que vous nous proposez, discrètement, avec le titre pour pseudo; vous lire est un plaisir et un réconfort.
Union de prières, que le Seigneur avec Marie et tous les saint et les anges vous protège, vous soutienne et vous garde.

Par MARIE 4 novembre 2017 à 10 h 31

Merci pour la phrase du prophète Michée : « Homme, le Seigneur t’a fait savoir ce qui est bien, ce qu’il réclame de toi : rien d’autre que pratiquer la justice, aimer la miséricorde, et marcher humblement avec ton Dieu. »
Il y a déjà trois ans de cela. Cette phrase m'a bouleversé profondément, dans une période pénible à vivre dans ma vie de couple. Je cherchais la vérité et ce que Dieu attendait de moi, dans cette situation si difficile.
Et ce fut cette phrase «le Seigneur t’a fait savoir ce qui est bien», qui m'a touché profondément et aussi de devoir «pratiquer la justice». Dans la prière j'ai compris que le Bon Dieu me demandait d’aimer mon mari. Et c’est devenu un impératif, une certitude que ce que Dieu attendait de moi, c'était de cesser de voir ses défauts que je trouvais ÉNORMES. Qu’à partir de ce moment il m’aiderait par sa grâce à apprécier les qualités de mon mari.
Une grâce merveilleuse aussi de changer mon coeur avec celui de Jésus qui est doux et humble de coeur en «Marchant humblement avec mon Dieu». Mon orgueil a été déboulonné et je me voyais si choyée par Dieu en gaspillant ses grâces dans le mépris de l’autre. Nous avons célébré une année plus tard notre 50e anniversaire de mariage et nous étions devenus de nouveau amoureux comme aux premiers jours.
Gloire à Dieu pour sa grandeur et son plan d'amour sur chacun de nous!

Par Micheline Raymond 4 novembre 2017 à 5 h 17 Répondre à ce commentaire

Je crois que dieu marche avec moi
Je crois que dieu me guide
jecrois que ce que je vis,je pense est son oeuvre.
cela veut dire que je dois etre attentive a l'acceuillir
cela me laisse libre.. aussi .

Par jnc 3 novembre 2017 à 19 h 45 Répondre à ce commentaire

Prière
Auteur : Saint Basile de Césarée

Seigneur, Dieu éternel,
lumière sans commencement ni fin,
artisan de toute la création,
source de pitié, océan de bonté,
abîme insondable d'amour pour les hommes,
fais briller sur nous la lumière de ton visage.

Luis dans nos coeurs, soleil de justice
et remplis nos âmes de ta joie.

Apprends-nous à méditer sans cesse,
à nous inspirer de tes commandements
et sans cesse témoigner pour toi,
notre Maître et notre Bienfaiteur.

Aide-nous à faire ce que tu aimes,
pour que, malgré notre indignité,
ton nom soit glorifié,
Père, Fils et Saint-Esprit.

Par Prière 3 novembre 2017 à 16 h 45 Répondre à ce commentaire

Libre de choix. Voilà qui nous sommes. C'est aussi la cause de notre chute devant les multiples tentations. Marcher avec Dieu semble juste et bon mais encore il est important d'être réceptif à la subtilité de ses pas et choisir son chemin.

Par André 3 novembre 2017 à 11 h 32 Répondre à ce commentaire

merci pour ce point précis et qui aide à continuer avec la dernière question ? Merci pour la clarté de ce jour et la réponse donnée quand parfois on ne sait plus et je me sens comblée en ce jour par cette direction et rends grâce pour ce mois et que Les Saints nous accompagnent et que la Joie de Dieu nous envahissent comme un Feu en nous intérieurement pour rayonner de Lui .

Par Genevieve 3 novembre 2017 à 11 h 18 Répondre à ce commentaire

Dieu est Amour. C'est à nous d'accepter de marcher avec Dieu. Accepter Dieu comme l'unique Vrai Dieu et notre Sauveur Personnel. Nous devons cultiver l'amour du prochain en tout temps et en tout lieu. Que Dieu veille sur nos comportements de chaque jour. Amen

Par Williams 3 novembre 2017 à 11 h 09 Répondre à ce commentaire

nous posons nous vraiment la question, où simplement essayons de suivre Dieu,selon ce qui nous à été enseignée essayant de bien faire tout en sachant que l'on nous n'y parvenons pas toujours, alors nous lui demandons le pardon pour nos faiblesses; mais Dieu sait que nous ne sommes que des humains, pétris de défauts mais essayant souvent de mieux faire.Merci

Par penelope 3 novembre 2017 à 10 h 52 Répondre à ce commentaire

Le Seigneur est avec nous, Dieu marche avec nous, gardons toujours à l'esprit cette grande nouvelle, soyons confiants en la permanente présence de Dieu à nos côtés en toutes circonstances.

Merci Seigneur d'être toujours avec nous; par Ton Esprit saint donne force et courage à tous ceux qui doutent, donne le discernement à ceux qui sont soumis à des choix difficiles, entoure de tout ton AMOUR ceux qui sont affligés. Amen

Par MARIE 3 novembre 2017 à 10 h 51 Répondre à ce commentaire

« Marcher avec Dieu, ou croire que Dieu marche avec moi ? »
... »et si je me mettais à croire que c’est moins moi qui marche avec le Seigneur que le Seigneur avec moi ? »
Peut-être...
mais peut-être aussi que même si je ne crois pas que Dieu marche avec moi, je marche avec lui sans le savoir, et il marche avec moi, nous marchons ensemble, sans tambour ni trompette...
Je vais opter pour cette dernière hypothèse, elle correspond mieux à la distance que je mets maintenant par rapport à toutes les croyances en Dieu...
Ce qui ne m’empêche pas de penser que ce qui se passe dans ma tête et dans mon cœur peut se fondre dans ce Mystère que certains nomment Dieu avec son royaume des cieux et la vie éternelle...

Par & 3 novembre 2017 à 10 h 10 Répondre à ce commentaire

"La paix soit avec vous!...bénissez Dieu"! Bien sûr, les voies du Seigneur sont impénétrables disait notre père, quand nous étions enfants...par cette expression, il tentait de nous faire approcher le mystère! car il est question de mystère? tout ce concerne la volonté de Dieu nous dépasse largement! nous croyons, nous imaginons, parfois, faire Sa volonté! mais est-ce toujours le cas?
Ce passage d'aujourd'hui nous invite-t-il pas à faire davantage silence pour se mettre à l'écoute de ce que la Parole a à nous dire?
Donne-nous, Seigneur, un cœur qui T'écoute vraiment.
Sans doute, alors, entendrons-nous Quelque chose de l'Invisible?
Merci Frère Marie-Augustin de nous faire comprendre cette subtilité: "à la fois être acteur de notre vie tout en remettant à Dieu ce qui fait notre vie", "être impliqué et en même temps détaché": cette réflexion va nourrir ma journée; elle l'allège déjà car cela me donne le désir de me laisser "faire" par le Seigneur!
Merci beaucoup!

Par Emma 3 novembre 2017 à 10 h 06 Répondre à ce commentaire

Seigneur, je te confie mes désirs et ma vie. J'accepte ce qui viendra parce que je ne suis pas seule, et tu marches avec moi. Aujourd'hui je viens de comprendre que l'effort est nécessaire mais que je ne suis pas seule, tu illumines mon chemin. Quelque fois m'arrive de désespérer de moi même et des autres. Donne moi la grâce de continuer ma route dans la confiance et d'accepter les imprévus sans avoir peur. Je te confie aujourd'hui mon fils aînée qui fête ses 41 ans. Qu'il marche avec toi Seigneur.

Par Carmen 3 novembre 2017 à 10 h 03 Répondre à ce commentaire

Prière de ce jour, bonne journée.

Par Florine. 3 novembre 2017 à 10 h 01 Répondre à ce commentaire

Merci ,
fais-toi reconnaître comme Dieu ...
Le Notre Père me fait écho.Jésus , le verbe fait chair , "Pain de vie".Le chemin ...au bout l'aboutissement
des promesses de Dieu . Mais pour cela , il faut vouloir connaître Dieu , comme dans le cantique des
cantiques .Pose-moi comme un sceau sur ton coeur .Un mariage , une communion , pour vivre des jours
sans fin ...Le Seigneur est mon Berger .

Par fred 3 novembre 2017 à 9 h 47 Répondre à ce commentaire

Je pencherais plutôt pour la formule "c'est Dieu qui marche avec moi" ; non pas pour Lui faire emprunter les chemins que je veux mais pour être accompagné par Sa présence, là où je vais, par tous les temps. A moi de maintenir le contact ; de lui demander conseil sur la route à emprunter ; de le remercier pour l'aide apportée pendant le voyage. Les anges très présents dans les Ecritures sont parfois accusés d'entretenir une imagerie irréelle. Que ces compagnons invisibles nous communiquent un peu de leur sérénité qu'ils puisent en Dieu.

Par mahona 3 novembre 2017 à 9 h 35 Répondre à ce commentaire

Merci pour cette question ô combien essentielle: est-ce moi qui marche avec le Seigneur ou le Seigneur qui marche avec moi ? Quand je marche avec le Seigneur, je le suis, je m'efforce de vivre selon ses lois. Quand le Seigneur marche avec moi, il m'accompagne, et il arrive que cet accompagnement fasse changer de direction, comme ce fut le cas pour les disciples d'Emmaüs. Je peux donc être un excellent "suiveur", mais je peux être aussi un compagnon tâtonnant aux côtés de "l'accompagnateur" par excellence. En somme, très souvent, il s'agira pour moi de passer du statut de "suiveur" à celui de compagnon, pour faire route ensemble vers des hauteurs de vie insoupçonnées.

Par pepitou 3 novembre 2017 à 9 h 22 Répondre à ce commentaire

merci seigneur pour ta présence dans ma vie, je te rends grâce pour tes merveilles toi qui m'aime sans conditions, gloire et louange à toi seigneur, reste prés de moi et de ma famille à jamais, Amen

Par viviane dongmo 3 novembre 2017 à 9 h 21 Répondre à ce commentaire

N'y aurait-il pas ici une différence entre l'ancien et le nouveau testament ? Pour le peuple élu, en appliquant la loi. le peuple marche avec Dieu. Avec le Christ, le chrétien apprend de lui que Dieu marche avec lui. "Je suis avec vous...Je suis en vous"

Par Descamps Gérard 3 novembre 2017 à 9 h 18 Répondre à ce commentaire

Oui! je vous rejoins! avec le Christ, une autre relation à Dieu se propose par la façon d'être du Christ avec son Père, se fiant à Lui chaque jour , en L'écoutant toute sa vie, même si c'est difficile: "non pas ce que je veux, mais ce que Tu veux"...oui, le Christ est le compagnon de route de tout être humain...c'est une amitié proposée à tous, sans exception, et c'est un cadeau !un trésor! Vous notez la différence entre l'application de la loi... et la Loi de l'Amour !
Oui, sur le chemin de nos vies, l'amour veille! belle journée Gérard!

Par Emma 3 novembre 2017 à 10 h 20

Merci pour ce léger déplacement de perspective, plein de simplicité et de vérité...C'est stimulant.

Par Marc Tesnière 3 novembre 2017 à 9 h 00 Répondre à ce commentaire

oui je marche avec Dieu en confiance vers l'inconnue

'l' espérance me donne la joie

Par albatre 3 novembre 2017 à 8 h 46 Répondre à ce commentaire

Merci pour nous rappeler que Dieu nous veut libres, co-constructeurs du monde et qui nous accompagne dans le mouvement

Par Marie G 3 novembre 2017 à 8 h 42 Répondre à ce commentaire

Pardonnez moi, il est parti trop vite mon commentaire.
La Vie au quotidien. Nous nous emballons un peu n'est ce pas. Mais je suis sûre que vous avez ressentis, et perçus qu'il était là. Que les choses nes sont pas arrivées toutes seules. Combien de fois devons nous remercier notre Seigneur. Pardonner 77 fois 7 fois. Et remercier alors ...... Oui il est là, et comment !! Mais on va vite, et on ne voit pas des fois. Merci à notre Ange Gardien, présent à nos côtés. Merci, Mon Seigneur et Mon Dieu, merci pour cette nouvelle journée que tu nous offres. Odile

Par Odile 3 novembre 2017 à 8 h 00 Répondre à ce commentaire

Ala vie au quotidien. Combien de fois glissons nous ??? Combien de gois realisons nous que notre S

Par odile 3 novembre 2017 à 7 h 51 Répondre à ce commentaire

Bénir Dieu et le chanter, "révéler dignement les œuvres de Dieu", toutes ces choses prescrites par l'ange, Tobit déjà les a faites. La bénédiction a coulé de ses lèvres au retour de Tobie, et c'est "louant Dieu dans sa joie" qu'il va à Sarra. Devant l'émerveillement des ninivites "Tobit proclama devant eux que Dieu avait eu pitié de lui, et lui avait ouvert les yeux." Approchant Sarra enfin "il la bénit en ces termes: "(...) Béni soit ton Dieu" avant de bénir son père, Tobie et elle-même, et que parents et amis ne viennent "partager [sa] joie" (Tb 11,16-17)
Bénir Sarra c'est bénir Dieu qui l'a envoyée vers eux. Elle est absente lorsque l'ange révèle qui il est, mais les mots de Tobit disent assez combien déjà elle sait Dieu dans sa vie, qui marchait avec elle et elle avec lui. "Béni soit ton Dieu" dit Tobit - ton Dieu - le sien, dans cette relation personnelle et unique du chemin partagé, sans en avoir pleinement conscience tout d'abord, puis un jour, enfin révélé. C'est le chemin de Tobit dans sa nuit, de Sarra dans la sienne, tous deux manifestés en celui de Tobie avec Raphaël.
Tobie et l'ange "marchèrent tous deux ensemble" vers la maison de Tobit (ch11), "et le chien les suivait." Déjà il avait "suiv[i] derrière" quand Tobie était "part[i] avec l'ange" (Tb 6,2). Lui suit, mais c'est ensemble qu'avancent Tobie et l'ange, l'ange marchant au pas de l'enfant, l'enfant se laissant guider par lui, dans cet 'avec' qui fait de Dieu son Dieu, ton Dieu, mon Dieu. Loué soit-il!

Par Audrey 3 novembre 2017 à 7 h 20 Répondre à ce commentaire

La vie au quotidien pose des questionnements et nous demande des efforts. Quelle joie et quel soutien je trouve en toi Seigneur ! Je ne pourrais plus vivre sans tes recommandations et sans Ta Parole, j’y trouve tout ce dont j’ai besoin pour avancer dans la vie. Merci Seigneur d’être présent à mes côtés et d’être à mon écoute.

Par Dorothee 3 novembre 2017 à 7 h 07 Répondre à ce commentaire

HYMNE : RETOURNEZ-VOUS, VOICI L'ESPRIT
La Tour du Pin — CNPL

Retournez-vous, voici l'Esprit
Du Seigneur, au vent de la nuit,
Qui passe au monde ;
Accueillez-le, ne craignez rien ;
A la croisée de vos chemins,
Laissez-vous couvrir de son ombre.

N'alliez-vous pas vous desséchant
Dans vos lois de chair et de sang,
A perte d'être ?
Hébergez-le, vous renaîtrez,
Car Dieu travaille au plus secret :
Sa lumière luit aux ténèbres.

Ouvrez la fente de vos coeurs,
Et voyez celle du Seigneur,
L'arbre de vie ;
Rapprochez-les, restez greffés,
Buvez la sève désormais
Dont la plaie du Christ est remplie.

Et son Esprit brise les joints
Avec l'arbre mort du jardin
De sève humaine ;
Ne manquez pas ici le bond
Des derniers temps de création
Où l'amour de Dieu nous entraîne.

Ne rompez pas vos nouveaux liens :
Vous croîtrez avec l'Esprit Saint
Jusqu'à cette heure
Du Fils de l'homme éblouissant
Par tous les hommes de son sang
Qui l'auront choisi pour demeure.

Par Hymne 3 novembre 2017 à 4 h 49 Répondre à ce commentaire

Merci, Chantal, je continue à chanter avec vous, en UDP:

Je mets mon espoir dans le Seigneur, Je suis sûr de sa parole !
Des profondeurs, je crie vers Toi, Seigneur : Écoute mon appel !
Que Ton oreille se fasse attentive au cri de ma prière.
Si Tu retiens les fautes. Seigneur, qui donc subsistera ? Mais près de Toi se trouve le pardon :
Je Te crains et j'espère.Mon âme attend le Seigneur, je suis sûr de Sa parole ; Mon âme attend plus sûrement le Seigneur
Qu'un veilleur attend l'aurore.
Puisqu' auprès du Seigneur est la grâce. L'abondance et le rachat.
C'est Lui qui rachètera Israël de toutes ses fautes.
Rendons gloire au Père Tout puissant, A son Fils, Jésus-Christ, le Seigneur, A l'Esprit qui habite en nos cœurs. Pour les siècles des siècles. Amen

Par MARIE 16 octobre 2016 à 19 h 50 Répondre à ce commentaire

il me vient ce refrain :
je mets mon espoir dans le Seigneur, je suis sûr de sa parole.
Merci Seigneur de m'accompagner tous les jours de ma vie.
Montre moi le chemin que tu m'as tracé. Amen

Par chantal 16 octobre 2016 à 9 h 51 Répondre à ce commentaire

Ce qui est étonnant, c'est que l'ange dit qu'il a été envoyé d'abord pour éprouver la foi de Tobit, et non avant tout pour le guérir. De fait, les Tobi père et fils ont dû lui faire confiance, et leur foi les a sauvés. Dieu répond à nos prières pour la guérison de notre âme, ce qui est l'essentiel.

Par Antoinette G 16 octobre 2016 à 8 h 42 Répondre à ce commentaire

L'Ange envoyé de Dieu se révèle, il est intervenu à maintes reprises pour Tobie et Sarra.

"Je suis Raphaël, un des sept Anges, qui se tiennent toujours prêts à pénétrer auprès de la gloire du Seigneur."
Devant l'effroi et la "grand-peur" qui les remplissent il les rassure:
"Ne craignez point, la paix soit avec vous. Bénissez Dieu à jamais. Pour moi, quand j'étais avec vous, ce n'est pas à moi que vous deviez ma présence, mais à la volonté de Dieu: c'est lui qu'il faut bénir au long des jours, lui qu'il faut chanter."

Dieu nous guide, Il intervient en notre faveur, même si. parfois, nous ne décelons pas les signes de sa présence,

"Seigneur quand je traverse les ravins de la mort je ne crains aucun mal, car Tu es avec moi, Ton bâton me guide et me rassure.

Tu es mon berger, ô Seigneur, rien ne saurait manquer où Tu me conduis!"

Votre commentaire, chère Audrey, très juste, me fait penser au chant:
"JE VAIS OUVRIR VOS TOMBES CRI DE FEU ET DE VENT
JE VAIS OUVRIR VOS TOMBES ET VOUS SEREZ VIVANTS" UDP avec chacun de vous.

Par MARIE 15 octobre 2016 à 11 h 42 Répondre à ce commentaire

"Dieu m'envoya en même temps pour te guérir, ainsi que ta belle-fille Sarra," dit l'ange, mêlant, dans un même élan Tobit et Tobie, toutes générations. "[T]oi et Sarra", "lorsque tu enterrais les morts". Le "tu" de l'ange passe de l'un à l'autre, sans transition. Avec Dieu, la 2ème personne est toujours au singulier, même au pluriel.

"Quand tu n'as pas hésité à te lever, et à quitter la table, pour aller ensevelir un mort, j'ai été envoyé pour éprouver ta foi," insiste Raphaël. Qu'est-ce qu'ensevelir les morts? Au-delà du devoir, au-delà de l'affirmation de la dignité de chaque homme, de chaque vie, n'y a-t-il pas là invitation? Et si c'était cela: se lever, quitter son confort, pour, se tournant vers Dieu, avec lui, enfouir toutes nos morts dans la terre dont il fait jaillir la vie?
"Laisse les morts enterrer leurs morts; pour toi va-t-en annoncer le Royaume de Dieu," dit Jésus (Lc 9, 60). Et si être mort ou vivant était une manière d'être à la vie? Il est des vivants morts, confits d'eux-mêmes, et il est des morts, habitants de ce Royaume que le disciple doit annoncer, dont la vie, ancrée dans la vie de Dieu, retentit encore, parle encore, bien longtemps après qu'ils aient cessé de respirer.

'Où est ta vie, Tobit?' Peut-être est-ce là "l'épreuve" de l'ange, le révélateur de ce qui fait sa vie. Ce n'est pas l'ange, envoyé pour le guérir, qui pose ses mains sur lui. Ce n'est donc pas le geste qui est d'abord porteur de guérison. C'est d'avoir suivi l'ange sur l'inconnu des chemins, de s'être fié à sa voix. L'histoire de Tobit finit comme elle avait commencé. Dans sa nuit, il s'est levé, et, sans voir, à la voix du fils, s'est avancé. Hors du tombeau, vers la Vie.

Par Audrey 15 octobre 2016 à 7 h 23 Répondre à ce commentaire
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