Moïse

« Dieu vit qu’il avait fait un détour. » Exode 3,3

Les ordres de Pharaon

Exode 5, 1-4 ; 6-9

Ensuite, Moïse et Aaron s’en vinrent déclarer à Pharaon : « Ainsi parle le Seigneur, Dieu d’Israël : Laisse partir mon peuple pour qu’il célèbre en mon honneur une fête au désert. »
Pharaon dit : « Qui est le Seigneur pour que j’écoute sa voix et laisse partir Israël ? Je ne connais pas le Seigneur et je ne veux pas laisser partir Israël. »
Ils dirent : « Le Dieu des Hébreux s’est présenté à nous : il nous faut aller à trois jours de marche dans le désert pour offrir un sacrifice au Seigneur notre Dieu. Sinon, il nous frappera de la peste ou de l’épée. »
Le roi d’Égypte leur dit : « Moïse et Aaron, pourquoi voulez-vous détourner le peuple de ses travaux ? Retournez à vos corvées ! »
Ce jour-là, Pharaon ordonna aux surveillants du peuple et aux contremaîtres :
« Vous ne fournirez plus au peuple, comme vous le faisiez auparavant, la paille pour fabriquer les briques. Ils iront eux-mêmes ramasser la paille.
Quant au nombre de briques imposé jusqu’à présent, continuez à l’exiger. Ne réduisez en rien la cadence. Ce ne sont que des paresseux ! C’est pourquoi ils crient : “Allons offrir un sacrifice à notre Dieu !”
Que la servitude pèse sur ces gens et qu’ils travaillent, sans rêvasser à des paroles mensongères ! »

 

Méditation

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Qu’y a-t-il à trois jours de marche ?

Moïse réclame à Pharaon de pouvoir aller au désert, mais pour quoi faire ? Dieu ne peut-il pas être célébré en tout lieu ? Que peut-il y avoir à trois jours de marche dans le désert ? Trois jours, c’est le temps d’une mort et d’une résurrection. C’est le temps de sortir d’un tombeau. C’est le lieu où Dieu veut rencontrer son peuple et le rassembler sous son regard pour lui redonner vie.
Dans ce désert, le peuple des Hébreux restera 40 ans, pour apprendre à connaître son Seigneur. Le message que Moïse porte à son peuple comme au roi qui les opprime est bien la parole du Seigneur. « Mensonges ! » dit le roi d’Égypte. Car c’est un appel qui retentit depuis le désert, ce désert où Moïse a déjà rencontré le Seigneur au buisson ardent : seul lui peut l’entendre et le relayer.
Le buisson brûle toujours, car l’amour de Dieu est éternel et patient.
Le peuple, d’ailleurs, mettra du temps à entendre cet appel qui résonne dans le silence du désert, et il trouvera souvent le moyen de s’opposer à Moïse qui le guide, malgré des prodiges plus grands que le buisson ardent : la colonne de nuée, la manne et les cailles, l’eau jaillie du rocher, rien de tout cela n’emportera l’adhésion définitive de leur cœur.
Quant à Pharaon, c’est peine perdue : la tête et le cœur trop pris du vacarme de sa vie et du poids de sa charge, il refusera jusqu’au bout d’entendre qu’il y a bien une parole du Seigneur derrière cette exigence de Moïse, et un appel à une vie nouvelle. Et moi, ai-je un désert à trois jours de marche de ma vie où retrouver un buisson ardent ?

Méditation enregistrée dans les studios d'Alsace Média

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44 commentaires

le peuple a la nuque raide ,mais ton cœur est rempli de compassion pour ton peuple tu essaie tout pour que le peuple se détourne des mauvaises voie...oh mon Dieu quand ton peuple entendra ton appel... seigneur aide moi à rester fidèle à ton appel !!!Amen !!!

Par honoré marie-noëlle 13 septembre 2017 à 19 h 26 Répondre à ce commentaire

Chère Marie Jeanne, je vous remercie de votre baiser fraternel et de votre prière. Cela est toujours aidant. Je me sens supportée par la prière de chacun. Merci à tous.

Blandine, lorsque le Seigneur se fait trop discret, trop longtemps, tu peux vraiment lui dire ton questionnement, ta frustration. Je crois sincèrement qu’IL préfère notre sincérité dans nos rapports avec Lui. De toute façon il connaît le fond de notre pensée avant même que nous en prenions connaissance nous-mêmes.
Il y a un mois, après qu’on m’eut enfin diagnostiqué une maladie auto-immune (ce qui viens expliquer mes différents symptômes, alors que je me croyais devenue hypocondriaque), cela fut suivi d’une très mauvaise entorse, dans les jours suivants, alors, je lui ai dis : « Seigneur je veux bien accueillir tout ce que tu permets, surtout si je ne comprends, mais s’il-te-plait, donne-moi un « break ». Je ne sais pas comment Dieu a réagi, mais, moi, cela m’a défoulée et je ne le regrette pas.
Dieu est proche de notre humanité et il a le sens de l’humour. Je vous porte dans ma prière et je vous souhaite une bonne fin de nuit. Chez-moi il est 19 h 30.

Par Micheline (Canada) 24 juillet 2017 à 1 h 30 Répondre à ce commentaire

Merci, frère Marie-Augustin de nous avoir accompagné durant cette semaine sur le chemin de notre itinérance.

Par Esperanza 23 juillet 2017 à 22 h 23 Répondre à ce commentaire

Cher frère Marie-Augustin,
Merci pour ces trois jours de marche que nous avons passé ensemble. Vos méditations m'ont nourrie, apaisée, poussée à continuer le chemin dans la sérénité et la confiance en ce Dieu qui nous aime si tendrement. Merci aussi à vous tous frères et soeurs pour vos commentaires.
Ce matin à la messe j'ai déposé toutes vos, nos souffrances, nos prières. J'ai pensé plus particulièrement à Fred, Brig.
En recevant l'Hostie, j'étais en communion avec vous tous.
J'espère que mon message sera lu.
Soyez assurés de mon affection fraternelle.

Par Marie Jeanne 23 juillet 2017 à 21 h 27 Répondre à ce commentaire

C‘est avec un bouquet d’hysope, c’est par le sang, que Dieu marqua et montra à son peuple sa
présence et sa protection. Le jour de notre baptême, lorsque nous recevons l’eau du Seigneur sur notre
front, Il se penche vers nous, nous entrons alors avec Lui dans SA MAISON, son EGLISE, nous sommes
ainsi devenus nous aussi, son peuple, ses enfants. Alors, soyons confiants en son Amour Il nous
guidera aussi, prendra soin de nous, tout au long de notre vie sur la terre et nous conduira à son
Royaume. Seigneur, prends pitié de nous, protège-nous lors des tentations tout au long de notre désert
sur la terre

par Marie-Madeleine

Par Madeleine AULANIER 23 juillet 2017 à 20 h 25 Répondre à ce commentaire

Trois jours, quarante ans... je ne comprends pas tout et ne vois pas la présence lumineuse de Dieu pendant ces jours de détresse, d'obscurité, de désillusion, de déprime...

Dieu est si discret qu'on en oublierait jusqu'à son existence ! Pourquoi cette discrétion ?
Ce silence ?

certains passent leur vie dans le désert ou la traversent sans en comprendre le sens ?
Ou donc est Dieu alors ?

Par Blandine 23 juillet 2017 à 19 h 30 Répondre à ce commentaire

Je suis dans la « troisième partie » de ma vie, qui sera longue ? courte ? Qu’importe, j’essaie de garder ma lampe allumée car je ne sais « ni le jour ni l’heure ».
Ce long chemin au bord duquel le Seigneur m’a déposée à l’aube de ma vie, fut jusqu’ à ce jour un temps fait de déserts semblables à celui que Moïse et son peuple ont traversés. Tous ces jours d’élans vers notre Dieu, des jours de liesse, d’autres de découragements, de péchés.... mais toujours dans l’Espérance de ta miséricorde, des retours brûlants de son pardon. C’est le chemin de vie que ton Fils Jésus est venu partager avec nous pour nous guider. Seigneur Jésus, j’aurais tant voulu marcher près de Toi, sans fléchir, sans céder à la tentation...... et pourtant, jamais tu n’as cessé de me reprendre lorsque je m’égarais. Merci pour la vie que tu m’as donnée..........
Notre monde change, Seigneur, donne lui la force de résister à l’orgueil qui a déjà pris bien des formes. Fait-nous découvrir le Guide de notre temps, celui qui nous aidera et nous mènera à Toi !
Merci Frère Marie-Augustin, vos méditations me font aller toujours plus loin et avec tous nos frères de ce site prions ensemble pour l’avenir de nos enfants.

Par Marie-Madeleine

Par Madeleine AULANIER 22 juillet 2017 à 17 h 18 Répondre à ce commentaire

L’apôtre des apôtres
Tous les matins du monde,
Feront-ils oublier ce tombeau de malheur
Dont l'œil noir me fixe à cette heure
Comme une bête immonde ?


Tout à mon deuil et à mes larmes,
Que peuvent pour moi des anges vêtus de blanc ?
Le corps de mon Seigneur absent
Ajoute au deuil un autre drame.


Ne pourrais-je plus avoir ce réconfort ?
Mon cœur dans ma poitrine s'est enfui.
Je désirais pleurer, prendre soin de lui
Et sceller la pierre d'un mort.


Et toi, nouvel Adam dans ce jardin, le sais-tu ?
Où est le corps qui fut emporté ?
D'un geste, montre-moi où tu l'as déposé
Je cherche mon Seigneur qui n'est plus.


« Femme, pourquoi pleures-tu ? »
Mais n'est-ce pas naturel de pleurer lorsque l'on aime ?
« Qui cherches-tu ? » Mais n'est-ce pas l'évidence même ?
Je cherche celui que l'on appelle Jésus.
Dans un seul mot, j'ai reconnu son amour.
Par mon nom, Marie, Il m'a appelée !
Toute ma vie, par ce mot unique, fut retournée.
Plus les âmes s’aiment, plus leur langage est court.


Jésus se tient là, vivant, devant moi.
Les mêmes plaies, les mêmes yeux.
Vraiment homme et vraiment Dieu.
Il est ressuscité celui que j'ai vu mourir sur la croix.


Êtes-vous troublés par la Résurrection ?
Y pensez-vous le soir ou le matin ?
N'est-elle pour Jésus qu'une heureuse fin ?
Notre histoire ne commence-t-elle pas plutôt pour de bon ?


Levez-vous, allons !
N'ayez pas peur de croire !
Que votre vie change, enfin !, n'est-ce pas une libération ?
Par le Fils, nous recevons du Père l'éternelle adoption.
Priez, aimez et pardonnez afin de Le voir.



Méditation enregistrée dans les studios de Radio RCF Tours S. Martin

Par d'un buisson Ardent . 22 juillet 2017 à 15 h 03 Répondre à ce commentaire

Seigneur notre Dieu, c'est à Marie Madeleine que ton Fils bien-aimé a confié la première annonce de la joie pascale ; accorde-nous, à sa prière et à son exemple, la grâce d'annoncer le Christ ressuscité et de le contempler un jour dans ta gloire. Lui qui règne.

Par Oraison 22 juillet 2017 à 7 h 10 Répondre à ce commentaire

Merci infiniment Marie -Jeanne ,
je suis revenue de très loin , j'ai même une escorte qui vient chez moi , pour continuer certains soins .
Je ne m'appelle pas Frédérique , juste par souci de précision , fred est vraiment mon diminutif , qui est
employer par ma famille que l'on fête le 15 août , mais ce jour -là comprenez ; je fête Marie .
Merci frère Marie Augustin , pour le buisson ardent ; Jésus a dit :je ne suis pas venu appeler les justes ,
mais les pécheurs , comme Marie Madeleine , qui ensuite est devenue l'exemple oserais-je dire des apôtres .
D'ailleurs bonne fête en ce jour qui rappelle , combien la conversion transforme ,elle qui a vu Le Soleil de justice
se levé , pour ensuite aller le dire aux apôtres .
Puis vous savez mes amis , quand mon pied chancelle Le Seigneur me soutient .Avec difficultés je me suis rendue
à la Chapelle de l'hôpital , ouvert jour et nuit , il était 3h du matin , et devant le Tabernacle , et dans le silence , ma
souffrance , j'ai eu honte , entre ma voix et celle de Dieu , le choix est sans réponse .Je me suis souvenue de ce verset:
Pour toi va trouver mes frères ;et dis-leurs que je monte vers le Père ,votre Père ,vers Mon Dieu qui est votre Dieu.
J'ai prier pour l'église , les consacrés , puis il faudra que je demande de mettre sur pieds une équipe , pour apprendre
à faire la messe quand il n'y pas (plus de prêtres ) ,afin donner à l'épuiser Une Parole de réconfort.

Par fred 22 juillet 2017 à 6 h 58 Répondre à ce commentaire

Tous mes souhaits les meilleurs pour votre rétablissement Fred et l'assurance de mes prières.. Vos messages me manquent,
Sabinw

Par sabine 22 juillet 2017 à 12 h 41

comment allez-vous Fred ? Prenez-vous le temps de vous reposer longuement ? Témoigner-certes- mais cela prend du temps et nécessite des forces physiques, une conviction ?
Acceptez-vous des envois de patience et de courage avec les prières ?
Bon dimanche.
Sabine

Par sabine 22 juillet 2017 à 16 h 15

Quel bonheur, chère Fred d'avoir de tes nouvelles.
Quelle forme, quel enthousiasme ! incroyable cette foi chevillée au coeur ! Merci.
Que m'importe le nom que l'on te donne, c'est tien; et si en plus tu le fêtes le 15 Août, on le fêtera ensemble.
Je t'embrasse très tendrement et te garde dans mes pensées et mes prières, ainsi que notre chère Brig, qui j'espère nous donnera rapidement de ses nouvelles.
Ta grande soeur
Marie Jeanne

Par Marie Jeanne 22 juillet 2017 à 18 h 46

Mon désert, c'est partout où je suis : dans ma chambre, sur un banc, dans cet avion, en vacances ; c'est partout où je peux prier et Le sentir encore plus proche de moi, au tréfonds de mon cœur. Sans Toi Seigneur nous ne pouvons rien.
Bon dimanche à tous dans la prière qui vient du coeur.
Avec l'aide de notre Seigneur nous pouvons tellement !!!

Par Marilou 22 juillet 2017 à 5 h 13 Répondre à ce commentaire

Merci, cher Paul, d'associer vos compatriotes à cette célébration de la fête nationale belge. J'entendais , il y a un quart d'heure à peine, crépiter à quelques centaines de mètres à vol d'oiseau de chez moi le feu d'artifice qui clôture les festivités du jour.
Et je me dis : Dieu merci, nous ne sommes plus au temps des affrontements entre pays européens, je vis depuis 70 ans dans la paix de l'après-guerre, et à propos de feu d'artifice, j'ai ressenti dans de nombreuses interventions, la vôtre en particulier, un feu sans artifice. Bonne fête sans frontières, à toutes et à tous !
Ce sera mon dernier mot, peut-être, avant quelque temps, car la semaine prochaine, je vais séjourner en France, pays que j'affectionne particulièrement, mais probablement sans connexion Internet. Petite retraite au désert (en fait de sable, ce seront les jolies dunes de Wissant) qui ne m'empêchera pas d'accompagner en pensée et en prière toute notre communauté d'internautes.
Bon vent à chacune et à chacun, avec toute mon amitié !

Par Bernard (Bruxelles) 21 juillet 2017 à 23 h 52 Répondre à ce commentaire

Cher Bernard,
Bon séjour à Wissant ! merci pour tes pensées et tes prières pour les pauvres internautes qui n'ont pas pris le large ! Reviens-nous, plus frondeur que jamais !
Je t'embrasse
Marie Jeanne

Par Marie Jeanne 22 juillet 2017 à 22 h 36

Louison, suite à votre réponse au commentaire de Paul (Belgique) 11 h 19. Moi aussi je m’exprime beaucoup moins que par le passé. Je trouve difficilement les mots pour exprimer ce que je vis. Peut-être est-ce une façon de vivre 3 jours au désert. Espérons qu’ils me seront aussi profitables que le désert de Moïse.
Il semble qu’il faille une certaine forme de rébellion pour se sortir de l’esclavage. Cuba a vécu la même chose : il y a eu plus d’esclave africains à Cuba que dans tout le sud des États-Unis.
Même sans rébellion ouverte, le Canada a aussi eu ses esclaves africains, (dans les provinces maritimes entre autre) en même temps qu’il y avait un tunnel entre les États-Unis et le Canada, dans le sud de l’Ontario, pour permettre aux esclaves pourchassés de passer la frontière et être accueillis et retrouver leur liberté. Beaucoup de Canadiens ne connaissent pas cette partie de notre histoire, on n’en parle pratiquement pas. Si on garde le silence c’est moins honteux ??
Alors il semble que nous sommes tous, à un moment ou un autre entre la position de Pharaon et de Moïse.
Seigneur, ouvre nos cœurs à l’accueil, à l’amour, etc. afin que diminue, à défaut de ne pas cesser complètement, les souffrances, le rejet, l’assujettissement de nos frères et sœurs. Nous aurions tellement à apprendre d’eux, à recevoir et pas seulement à donner.
Répands ta bénédiction, Seigneur, sur tous nos esclavages. Libère=nous. Merci.

Par Micheline (Canada) 21 juillet 2017 à 23 h 38 Répondre à ce commentaire

Chère Micheline,
Je vous comprends parfaitement quand vous dites que vous avez du mal à trouver les mots pour dire ce que vous vivez. Ces trois jours au désert sont parfois très longs, très difficiles à vivre, j'en ai fait l'expérience. Quant à certains actes qu'on garde cachés, parce qu'on n'est pas fier, c'est encore plus honteux; c'est comme dans les familles, on laisse faire les choses et on se tait...
Nous en savons quelque chose, vous, Blandine, moi...
Garder le silence, jusqu'au jour, où on ne peut plus se taire. Je vous souhaite courage et persévérance, le Seigneur fait la traversée avec vous, avec nous.
Je vous garde dans ma prière et me permets de vous embrasser bien fraternellement.
Marie Jeanne

Par Marie Jeanne 22 juillet 2017 à 22 h 25

Pharaon et Moïse ne peuvent pas se comprendre car ils ne sont pas sur la "même longueur d'onde"
chacun a sa propre idée
Et moi je me situe entre les deux.... j''ai des idées et j'essaie de tenir la ligne droite ...
mais si je pars 3 jours ... où en serai-je en fin de période ?
dans quel état ? dans quelles dispositions ?
Alors cela vaut le coup d'essayer ?
CHICHE !!!
Seigneur aides moi dans cet essai ...
MERCI Seigneur !!!

Par Cl@udio 21 juillet 2017 à 21 h 36 Répondre à ce commentaire

oui, Claudio,chiche! pourquoi pas? c'est ce que je m'apprête à faire, mais pas pour 3 jours mais pour 6. Je ne connais que depuis peu l'existence de ces retraites grâce à un prêtre et je me lance en espérant que ce ne sera pas la seule. Ondoyée puis baptisée (autrefois les enfants étaient ondoyés dés les premiers jours de leur vie en attendant que la maman puisse se relever après l'accouchement- ce qui était long en ce temps là_ et assister au baptême. certains de vous ont certainement connu cela ( j'ai 76 ans) , élevée par des religieuses très strictes en pension, ayant été guide de France je vivais ma foi dans la routine. Certes je croyais et crois fermement en Dieu mais je vivais sur mes acquis.
oui, Claudio ,je pense que cela vaut le coup d'essayer. Je penserai à vous durant ces 6 jours. En udp. bon web à tous

Par luison 22 juillet 2017 à 13 h 49

En trois jour de marche, que de choses peuvent se vivre. Dans un premier temps se préparer à affronter les difficultés que l'on peut rencontrer.
Se délester de ce qui empêche d'avancer, qui alourdit la marche; se rendre libre pour des activités spirituelles; s'ouvrir à Dieu et aux autres. Prendre le temps de la rencontre avec soi-même.
Faire le vide dans son coeur, dans son âme,de tout le cahot, le trouble d'une vie perturbée, s'alléger de tout regret, de toute honte, de toute colère; moment charnière pour se remettre en selle dans le silence du désert. Chasser les pensées mortifères qui emprisonnent; se libérer de l'esclavage,respirer enfin ! Croire en la beauté de la vie, prendre le temps d'aimer, le temps d'oublier ce qui a fait mal; faire confiance tout simplement.
Trois jours de marche avec soi-même, retrouver la sérénité, la paix.
Le buisson ardent n'a pas cessé de brûler. Ne cessera pas, tant qu'il y aura des "Moïse" qui feront un détour. Il est en moi; il ne m'a jamais quittée même dans les traversées du désert.

Par Marie Jeanne 21 juillet 2017 à 20 h 13 Répondre à ce commentaire

J'ai relu le partage d'Audrey de 2016, qui me parle énormément. En effet, j'ai beaucoup vécu dans le mensonge, car je n'étais pas capable d'être libre. Déjà, la libération de l'esclavage n'est pas facile, loin de là. Mais en plus, il faut encore traverser le désert, affronter révoltes et regrets, combats et désespérance, avant de pouvoir rencontrer le buisson ardent de notre coeur, si longtemps étouffé, mais toujours vivant.
"Entre nos mains, voici ta vie qui renaît de nos cendres" : c'est ce que j'espère pour moi.
Les moyens de rester en esclavage sont nombreux : "toujours plus de la même chose", c'est à dire la fuite en avant, ou "diviser pour régner", c'est à dire désigner des coupables. C'est bien ce que fait Pharaon, en tyran avisé : si les Hébreux ont encore l'énergie de songer à un projet personnel, c'est qu'ils ne sont pas assez abrutis de travail. Et bien sûr, , il faut amener le peuple à se retourner contre ces dangereux agitateurs. La tactique est universelle : resserrer la vis pour étouffer dans l'oeuf toute vélléîté de rébellion. Elle vaut pour les peuples comme pour moi. La logique est économique : Pharaon ne veut pas se priver d'une main d'oeuvre gratuite, et les Hébreux, ma foi, se contenteraient bien de la sécurité de l'esclavage.
Il faut donc bien toute la puissance de Dieu, incarnée dans son serviteur Moïse, pour délier ces liens de péché.

Par Antoinette G 21 juillet 2017 à 11 h 44 Répondre à ce commentaire

PS : Je suis tout à fait d'accord avec Paul. Un autre exemple est la guerre de sécession américaine : bien sûr, de leur point de vue, les planteurs avaient tout à fait raison de s'opposer à l'abolition de l'esclavage, puisque leurs plantations étaient florissantes justement à cause de la main d'oeuvre gratuite. Ils ne comprenaient pas que les principes spirituels (ici la dignité humaine) devaient prévaloir sur la logique économique. Il a fallu une guerre avec des centaines de milliers de morts pour mettre fin à cette situation déshonorante.
Comme le péché est dans la nature humaine, la traite des êtres humains continue sous d'autres formes. Peut-être que ma propre libération intérieure conditionnera la libération extérieure d'autres personnes ? Le changement commence par moi...

Par Antoinette G 21 juillet 2017 à 13 h 37

Votre dernière phrase Antoinette "les Hébreux se contenteraient bien de la sécurité de l'esclavage" me remet en mémoire ce que m'avait dit une jeune femme de l'Allemagne de l'Ouest lors de la chute du mur de Berlin : le désarroi, voire le mécontentement, de certains allemands de l'ex RDA qui se trouvaient confrontés à une nouvelle vie et à de nouvelles difficultés. Il ne s'agit pas bien sûr de le regretter mais cela faisait aussi partie de leurs réactions. L'esclavage physique ou intellectuel n'a pas disparu. Pour s'en affranchir il faut de la connaissance, de la volonté, du courage, de l'aide...... Pour s'affranchir de ses propres addictions, il faut aussi de la patience et de l'humilité. Accepter de chuter et de devoir repartir. Nous savons que Jésus est prêt à "nous tendre la main" ; n'a-t-Il pas dit "moi, je ne vous abandonnerai pas".

Par mahona 21 juillet 2017 à 15 h 52

Mais il a raison, Pharaon ! … Enfin… il a ses raisons.
Les Hébreux sont à son service,
puisqu'il est un dieu, extrêmement puissant ,
autour duquel gravite tout la société.
C’était un système dont nous admirons encore de nos jours
les pyramides et les merveilles culturelles.

Moïse a entrevu le Dieu unique, éternel, Amour et source d'Amour...
Dieu est venu à sa rencontre dans son esprit et dans son cœur.
Un Dieu si grand que nous ne pouvons pas nous le représenter.
Pharaon ne peut pas comprendre.
Moïse va d'ailleurs célébrer la Présence de Son Dieu dans un endroit désert.

Mon endroit désert est celui de mon cœur,
que j’écoute, lorsque je le peux et que je le décide,
dans le silence de ma chambre.

Je dépose devant Dieu, devant le Fils
l’objet de mes joies,
mais aussi celui de mes peurs,
de mes révoltes et de ma tristesse.

J’entrevois parfois la dureté de mes jugements sur mon prochain.
Eh oui ! Comme Pharaon, je me prends parfois pour Dieu.
Je sens aussi le poids de mes peurs, de mes doutes et de mes faiblesses,
un peu comme des chaînes, que je ne suis pas toujours certain de vouloir quitter.

J’entends parfois la promesse des Béatitudes.

Et je perçois la Présence sans cesse pardonnante du Fils
au plus profond de notre humanité,
qui dit à chacun de nous :
« Aimez-vous les uns les autres,
comme je vous ai aimés.
Mes enfants, je vous donne ma Paix ».

Bonne journée à tous, vraiment.

PS : Joyeuse fête nationale, Bernard et Kat.

Par Paul (Belgique) 21 juillet 2017 à 11 h 19 Répondre à ce commentaire

^Merci pour votre commentaire que je trouve tout à fait pertinent. Pharaon est dans sa logique qui est tellement loin de celle de Moise. La question qui nous est posée est en fait se savoir ou moi je me plaçe? Probablement bien souvent entre les deux, entre Moise et Pharaon. Sachons partir dans le désert, même si nous ne savons plus ou ne pouvons plus partir 3 jours.,

Par Marc THOMAS 21 juillet 2017 à 11 h 59

merci Paul pour vos commentaires que j'apprécie particulièrement. Je ne suis dans votre équipe de réflexion que depuis la retraite cette année. Je sais que je ne me manifeste pas beaucoup car comme Moise je ne sais pas m'exprimer.J'ai réalisé cette année seulement , suite à un entretien avec un prêtre que ma foi je la vivais par routine. Certes j'assistais à la messe toutes les semaines, j'étais engagée dans plusieurs associations , dont la protection civile, je m'occupe beaucoup de 2 de mes petits enfants (11 et 5ans1/2,) mais ma vie spirituelle qu'en était-il? pas grand chose. Mais comme il est dit " mieux vaut tard que jamais" . Dimanche je pars pour une retraite de 6 jours dans un foyer de charité à Tressaints , qui ,je l'espère, me sera profitable
Si je ne m'exprime pas beaucoup je lis tous les commentaires et admire et envie la foi si profonde de certains , malgré pour quelques-uns de grandes souffrances semble-t-il.
Bonne journée à vous et a tous. En udp

Par louison 21 juillet 2017 à 14 h 07

Merci Paul de penser à moi...et à la fête nationale. Je vous lit très régulièrement et je me retrouve souvent dans vos commentaires, ils sont tellement ancrés dans la vie de Jésus montré dans l'Évangile, d'ailleurs marche dans la Bible m'apporte beaucoup et les méditations du frêre Marie m'aident bien dans mon quotidien. Bonne journée à vous aussi, Kat

Par Kat namur 21 juillet 2017 à 14 h 53

Je trouve la dernière phrase du commentaire absolument géniale; je viens de passer un WE a l'abbaye du Bec Helluin et je n'aurais pas su décrire avec autant de précision cette halte avec le Sgr que je cherchais...
Merci de cette marche dans la bible avec vous chaque jour ????

Par MENNESSON Patrick 21 juillet 2017 à 10 h 39 Répondre à ce commentaire

"Et moi, ai-je un désert à trois jours de marche de ma vie où retrouver un buisson ardent?? "
Si je suis à trois jours de marche de ma vie c'est que je suis à côté de ma vie. Soit que je m'en rapproche, soit que je m'en éloigne. Grosso modo ça voudrait donc dire que je marche à côté de mes pompes?!...
Il est bon de savoir que même là je peux bénéficier d'un peu de chaleur et de lumière d'un buisson ardent, mais ce n'est peut-être pas nécessaire de faire un détour pour aller voir?!... si? Vous pensez?!...
serais-je donc ce pharaon un peu dur de la feuille?!...

Par & 21 juillet 2017 à 9 h 37 Répondre à ce commentaire

Le désert est aussi proche que le Royaume de Dieu. Il est dans notre coeur. Pas besoin d'aller bien loin. Question distance. Question temps, ça dépend.... Il en est qui trouvent le chemin tout direct vers leur coeur, il en est qui errent longtemps.
Alors, je ne dirais pas " à côté de nos pompes", plutôt "à côté de notre coeur", à côté la pompe du coeur en somme.

Par marie 21 juillet 2017 à 14 h 48

"la colonne de nuée, la manne et les cailles, l'eau jaillie du rocher, rien de tout cela n'emportera l'adhésion définitive de leur coeur" Merci Frère Augustin de nous rappeler qu'il s'agit d'une histoire de COEUR. Tant que le coeur n'est pas rempli, le vide ressenti sème la zizanie...élucubrations intellectuelles, discours sur un dieu qui n'existe pas et surtout manque du sens de notre pèlerinage sur cette terre où nous ne faisons que passer, mais nous sommes attendus par le "buisson ardent"...

Par Béatrice S. 21 juillet 2017 à 9 h 36 Répondre à ce commentaire

Quelle est ma mission sur cette terre ?
pourquoi je dois vivre les joies les douleurs ,vers quelle compréhension?
Trois minutes de silence ,plusieurs fois par jour font peut etre trois jours dans le désert?
déplacer les murs invisbles et faire circuler l'energie font inventer du re nouveau.
Nos gestes quotidien ,en conscience sont des Energies positives .
bonne journée ,je rend Grace A Dieu

Par jnc 21 juillet 2017 à 8 h 53 Répondre à ce commentaire

Tout à fait d'accord avec vous, la respiration de3 minutes est vraiment calmante et ressourçante dans le feu de l'action, j'en ai encore fait l'expérience cet après-midi aux urgences...: après le cas.. un arrêt, ouf! reposant, éblouissant, et MERCI SEIGNEUR TU M AS GUIDEE, TOUT EST BIEN MAINTENANT ! c'est comme une douche de repos et de force.
Vraiment à recommander plusieurs fois par jour , cela coupe la frénésie de l'action et permet de retrouver douceur et sérénité.

Par biniou 22 juillet 2017 à 1 h 34

A la question: "Qui est le Seigneur", il est répondu, si désobéissance" Il nous frappera de la peste ou de l'épée"? Pas étonnant que de nombreuses personnes aient été "instruites" sur la "croyance" en un Dieu vengeur! et que de nos jours encore, elles imaginent un Dieu punisseur, autoritaire, le contraire d'un Dieu compatissant, miséricordieux...

Bien sûr, le commentaire de Frère Marie Augustin insiste sur cette belle et salutaire nécessité
de trouver un désert pour s'y ressourcer, faire le point sur notre vie intérieure et extérieure.
Cependant, la question de la lecture de l'Ancien Testament reste une question importante
à regarder en face, non?

Par Emma 21 juillet 2017 à 8 h 30 Répondre à ce commentaire

Vous est-il possible, Frère Marie-Augustin de donner un élément de réponse à la question posée? sur l'interprétation souvent erronée de l'Ancien Testament?
Ne trouvez-vous pas que cette réponse : "sinon, il nous frappera de la peste ou de l'épée" est le style de réponse qui a engendré peurs et fuite de ces lectures?

Par Emma 22 juillet 2017 à 7 h 39

Bon...jour,

Merci , je retiendrai pour la journée une phrase d'Audrey " Joie profonde de la vie qui coule en moi " cette vie s'est Dieu qui me l'offre , qui me la donne , que j'en prenne soin!!!

Belle journée

Par annie 21 juillet 2017 à 8 h 28 Répondre à ce commentaire

Trois jours de marche, trois jours de sentiers, de pierres qui parfois se dérobent sous les pieds. Trois jours face à l'immensité. Trois jours pour ouvrir les yeux sur la beauté, ouvrir les bras, s'ouvrir pour l'embrasser. Trois jours pour écouter. Ecouter son corps dire sa douleur, son trop-plein jusqu'à la nausée, de coups, de peurs, de corvées. Ecouter monter celle de ces compagnons que la route m'a donnés.
Trois jours pour se relever. Vivant, debout, dans la clarté. Nulle crainte qui puisse encore faire courber l'échine. La marche n'efface pas les marques du fouet, mais leur longue servitude est achevée. Le buisson n'est pas seulement au bout du chemin. Il est celui qui, du premier pas, a donné la force de s'y avancer. La vérité est là. La liberté. Elle est joie. Joie profonde de la vie qui coule en soi.
N'est-elle pas fête en l'honneur de Dieu cette joie-là? Elle est sienne, car cette vie-là vient de lui. En lui, avec lui. Nous sommes, je suis.
"et votre joie, nul ne vous l'enlèvera." (Jn 16, 22).

Merci fr. Augustin! Prières pour tous et avec tous. Que nos déserts, toujours, fleurissent de joie!

Par Audrey 21 juillet 2017 à 7 h 58 Répondre à ce commentaire

Et moi? Quel est mon désert à 3 jours de marche de ma vie?... là où je peux apprendre à mieux te connaître, Seigneur?...
Je voudrais mettre à profit ce temps de l'été pour désencombrer ma vie, mon cœur, de tout ce qui les parasite, pour te laisser la plus grande place à toi, mon Dieu... pour te laisser embraser mon cœur de ton amour...
Merci à tous les acteurs de "retraite dans la ville" de m'y aider!

Par Mamoune 21 juillet 2017 à 7 h 21 Répondre à ce commentaire

Oh ! comme ce texte millénaire m'apparait , ce jour si ""moderne" et répondant à mes préoccupations actuelles. Les Paroles de Dieu transmis à Moise et à Aaron sont des Paroles tissées de silence, réclamant au Roi Pharaon pour le peuple Israel un temps de marche dans le désert , un temps de célébration et d'offrande au Seigneur, un temps de mise à distance des travaux quotidiens, un temps de ressourcement et de joie. A l'opposé les paroles du Roi d'Egypte sont des paroles d'ordre et de fureur, les paroles d'un Chef d'industrie, d'un patron de multinationale dont le seul intérêt est de réduire la coût, de pousser la cadence et de faire travailler sans rêvasser à des paroles mensongères.
Oui vraiment rien n'a changer sous le ciel, sous le soleil !
Oh! Seigneur apprends moi à réduire la cadence, à ne pas vouloir imposer ma vision des choses, à surimposer les événements du passé sur les événements du présent.
Oh! Seigneur apprends moi à vivre en accord avec tes Paroles !
Apprends moi à écouter silencieusement, à écouter la Voix du désert, la voix du sacrifice et de la célébration.
Apprends moi à discerner en moi la voix de mon petit pharaon intérieur qui exige, qui impose, qui menace, qui juge de la voix bénéfique, la voix du silence et du sacrifice.
Amitiés à tous IDA

Par IDA 1 novembre 2016 à 23 h 04 Répondre à ce commentaire

Rien n’est plus important dans la vie que ces trois :
LA FOI ,
LA GRÂCE
& LA MISSION
& leur importance dépend de notre volonté à les accepter ……..
Dieu est généreux , il a tout donné en abondance …….
Le Seigneur a accompli le plus dur …..il nous a tout préparé
Le chemin est clair , lumineux & vrai
Le chemin nous attend ……
La MOISSON est à la portée de nous tous …..
Avançons comme de bons moissonneurs , en moissonneurs volontaires ….
Agissons de tout notre cœur pour lui préparer la récolte …
Avec la glaive de l’AMOUR …
Le Seigneur vient vers nous …….
LE REGNE DE DIEU S’EST APPROCHE DE NOUS !!!!
Préparons - nous à le recevoir & à l’acccueilir avec beaucoup d’amour
Ouvrons lui nos bras , Le Seigneur vient vers nous ,
Voilà … LA BONNE NOUVELLE !!!!
Bon dimanche à NOUS TOUS !!!

Par Najoi 3 juillet 2016 à 13 h 12 Répondre à ce commentaire

Pharaon devient encore plus dur après la demande de Moïse et Aaron au nom du Seigneur, il impose un sort encore plus cruel à ceux qui voulaient honorer le Seigneur.

Il arrive aujourd'hui aussi que ceux qui dominent veuille tout régenter, l'esclavage existe sous différentes formes: lorsque nous subissons des injustices, lorsque les gens ne peuvent pas s'exprimer librement, ou pratiquer leur religion...

Seigneur, toi qui a donné mission de Te représenter auprès de leurs frères à Moïse et Aaron, donne à tous ceux qui Te portent force, confiance et discernement en toutes circonstances.
Merci encore Audrey, toujours matinale, pour tous vos commentaires.
UDP avec chacun de vous.

Par MARIE 2 juillet 2016 à 14 h 02 Répondre à ce commentaire

Tuer le rêve sous le fouet. L'abrutir de travail, de souffrance. Le rêve aurait-il donc tant de pouvoir qu'il faille ainsi l'étouffer? Pharaon veut des briques pour élever des murs, or voilà bien le pouvoir des rêves: nul mur ne peut les contenir. Ils donnent la force de se lever pour les abattre. Et qu'est-ce que ce rêve? La foi en un Dieu qui libère, en une parole prononcée par ses envoyés.

C'est intolérable, s'insurge Pharaon, il n'est d'autre dieu que moi, nul autre service que celui qui m'est dû. Faisons passer ces soi-disant prophètes pour des oiseaux de mauvais augure. Leur sort, c'est leur peuple lui-même qui le règlera. "Paroles mensongères" pour lui que celles de Moïse. Il va lui falloir apprendre la force de la parole vraie, le pouvoir de la vérité. Apprendre quelle est l'illusion: un bâton qui se change en serpent ou bien de se prendre pour son propre dieu? "Vous serez comme des dieux," avait tenté le serpent au Jardin - là est bien l'illusion.

Ne sont-ils pas nombreux les pharaons qui voudraient encore aujourd'hui régner sur nous? Ces illusions d'être nos propres dieux, maîtres en tout de nos vies. Ces servitudes auxquelles elles nous réduisent. Ce monde qui estime chimère notre soif de vérité. "La vérité vous rendra libres," dira Jésus. La Parole vous libèrera de ces pharaons-là.
Etriqué le rêve d'être son propre dieu. La vérité est autrement plus inouïe et forte : Dieu s'incarne en moi. Moi seul peux bâtir les murs pour empêcher cela, mais que mes yeux et mes oreilles s'ouvrent et ces briques ne sont plus que boue et paille, séchées, balayées par le grand vent de l'Esprit. Le souffle de la vérité. De la liberté.

Par Audrey 2 juillet 2016 à 7 h 17 Répondre à ce commentaire

ST AUGUSTIN avait écrit, "L'homme bon,même s'il est esclave est libre, mais le méchant, même s'il règne, est esclave,
et non d'un seul homme, mais, ce qui est plus pesant, d'autant de maîtres qu'il a de vices "..bon dimanche fraternellement

Par brig 2 juillet 2016 à 22 h 15
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