Jonas

« Jonas se mit en route pour fuir à Tarsis. » Jonas 1,2

Le dépit de Jonas

Jonas 4, 1-4

En voyant la réaction des gens de Ninive, et comment ils se détournaient de leur conduite mauvaise, Dieu renonça au châtiment dont il les avait menacés. Jonas en eut un grand dépit, et il se fâcha. Il fit une prière à le Seigneur: "Ah ! Seigneur, dit-il, n'est-ce point là ce que je disais lorsque j'étais encore dans mon pays ?
C'est pourquoi je m'étais d'abord enfui à Tarsis; je savais en effet que tu es un Dieu de pitié et de tendresse, lent à la colère, riche en grâce et te repentant du mal. Maintenant, Seigneur, prends donc ma vie, car mieux vaut pour moi mourir que vivre." le Seigneur répondit: "As-tu raison de te fâcher ?"

Méditation

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Jonas, dur d'oreille

Le livre de Jonas est un récit édifiant, souvent familier de beaucoup d’entre nous. Non sans humour, il nous conte les péripéties du prophète appelé à se rendre à Ninive – actuellement en Irak – pour exhorter le peuple à la conversion et qui, apeuré par l’invitation de son Dieu, décide de prendre la direction inverse, et de s’embarquer pour Tarsis, dans le sud de l’Espagne, limite du monde occidental à l’époque.
Jeté à l’eau par les marins lors d’une tempête, Jonas est englouti par une baleine. Après trois nuits et trois jours dans les entrailles du poisson, Jonas est rejeté par la baleine sur la terre ferme. Acceptant alors de se rendre à Ninive, le prophète prévient le peuple païen que s’il ne se convertit pas à Dieu, Dieu détruira Ninive. Contre toute attente, le peuple et le roi lui-même se convertissent et « se détournent de leurs conduites mauvaises et de leurs actes de violence », nous dit le texte biblique.
Or Jonas ne consent pas à ce que Dieu renonce à son châtiment. Il sait depuis un savoir appris, répété sans doute, devenu quasi mécanique que son Dieu est un « Dieu de pitié et de tendresse, lent à la colère, riche en grâce et qui se repent de châtier ».
Il ne comprend pas que Dieu n’exécute pas sa sentence envers les païens, lui qui pourtant a été racheté de sa fuite, sauvé des eaux de la mort et remis debout sur un sol fiable. Lui qui a expérimenté dans sa chair la justice de Dieu ne parvient pas à s’y convertir. Ninive a cru aux paroles de Dieu qui protégeraient ses habitants d’eux-mêmes. Chacun, des gens les plus simples jusqu’au roi, a entendu la parole de vie qui prévient des pas qui enlisent, enferment, empêchent ou font mourir. Ninive a choisi d’écouter en vérité.
Ninive a choisi de vivre. Et Jonas en est tout contrit. « As-tu vraiment raison de te fâcher ? », demande Dieu. N’y a-t-il pas, en effet, plus précieux désir que de vouloir qu’un être, un peuple, reprenne le chemin de ce qui fait vivre, respirer amplement, de ce qui donne sens et avenir ? Écoutons la « puissance de la douceur » de la question de Dieu.

Méditation enregistrée dans les studios de Radio Notre-Dame Paris

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52 commentaires

As tu vraiment raison de te fâcher? Oh Seigneur nos pensées ne sont pas tes pensées , toi le maître de la vie ...Tu nous montre le chemin de la miséricorde, nous oublions vite que nous sommes des pardonnés et qu'à notre tour nous devons aller au delà du pardon ...mon Dieu apprends nous à aimer ... Merci sœur pour cette méditation !!!

Par honoré marie-noëlle 19 octobre 2017 à 22 h 32 Répondre à ce commentaire

Je pense aussi agir comme Jonas dans certaines occasions.
Pour un peu de sourire, je me demande comment une baleine qui a des fanons pourrait avaler un personnage, même s'il s'agit de Jonas.

Par roêssel 19 octobre 2017 à 17 h 12 Répondre à ce commentaire

OUI... cela m'arrive d'être "un Jonas"...
OUI.... cela m"arrive de râler alors que je devrais remercier pour la grâce obtenu par mon voisin..
OUI.... cela m'arrive de ronchonner au lieu de louer Dieu pour ses merveilles
Seigneur donnes moi les forces de lutter contre ma ronchennerie..;
MERCI Seigneur !!!

Par Cl@udio 18 octobre 2017 à 21 h 46 Répondre à ce commentaire

Bonjour à tous,

Ce site marche-dans-la-bible est absolument génial. Est-ce qu'il y a une équipe des 'anciens' qui explique comment ça marche aux 'nouveaux' ?
Est-ce que quelqu'un voit un inconvenient à ce qu'on puisse écrire soit de manière plus ou moins anonyme,
soit en indiquant son département et/ou son pays afin qu'on se rencontre pour voir comment on pourrait faire connaitre ce site à ceux qui ne le connaissent pas encore.
J'habite dans le 64, Pyrénées atlantiques, je suis persuade qu'il y a plusieurs personnes qui ont accès à l'internet dans le 64
et qui ne connaissent pas ce site. dites moi si vous avez le meme problem dans votre department (ou province pour le Canada) D'après ce que j'ai compris vous pouvez me répondre en commentant mon commentaire ! Merci !

Par gilles renous 64160 18 octobre 2017 à 11 h 52 Répondre à ce commentaire

Bien venu sur notre site,comme je dit une grande famille une belle chaîne de prière et de partage, une union dans l'invisible, mais visible par le coeur de chacun,très belle route pour vous dans les chemin de la foi,fraternellement

Par Brig 18 octobre 2017 à 15 h 15

Merci, soeur Véronique pour votre méditation, nous sommes bien comme Jonas, durs d'oreille. On pourrait même dire "durs de coeur".
Tous les jours, nous sommes abreuvés de faits divers odieux. Tant de victimes du terrorisme, tant d'innocents tués, par des meurtriers fanatiques, on voudrait les voir périr à leur tour. Comme Jonas, nous avons du mal à prier pour eux, pour qu'ils se convertissent.
Il nous faut faire appel à toute la miséricorde dont nous sommes capables pour prier pour ces gens-là afin qu'ils changent de vie, et ce n'est pas facile.
Et Dieu insiste pour que tous soient sauvés. Il faut déjà, que de notre côté, nous nous convertissions, que nous nous débarrassions de tous nos préjugés, de nos jugements hâtifs. Qui sommes-nous pour juger ? Dieu nous aime et veut sauver tous les hommes.
Nous devons convertir nos comportements, nous laisser transformer par Dieu. Savoir écouter son message de paix; savoir être le prochain de tout homme quel qu'il soit.
Jonas, c'est l'éternel homme avec ses peurs, ses doutes, ses entêtements...Et il y aura toujours des "Ninive" à sauver... Et des Jonas entêtés... Et un Dieu infiniment tendre et miséricordieux qui ne veut pas la mort du pécheur.
Notre Dieu attend un geste de repentir pour nous accueillir comme le fils prodigue, sans reproche, avec amour.

Par Marie Jeanne 17 octobre 2017 à 21 h 50 Répondre à ce commentaire

Bonjour,
J'ai lu avec plaisir votre texte sur Jonas. merci beaucoup à toute votre équipe.

Par renous 17 octobre 2017 à 12 h 29 Répondre à ce commentaire

je continue, donc, un doux jasmin, pour donner de la l'ombre. Mais Dieu lui, fait, enfin après tant de patience, comprendre, le gracieux jasmin se déssèche, et Jonas de râler. Et Dieu, tout doucement, : Tu te fâches pour un jasmin et Moi, je ne devrais pas épargner, ne serait-ce un village limousin, ou mieux, Paris, Berlin, Stockholm ou même Moscou et tous les gosses, du privé ou du public ou encore hors contrat, maintenant, Jonas, à toi de jouer, la balle est dans ton camp. signé : "Je suis Celui que je suis" recopié par Gaby

Par Gaby 17 octobre 2017 à 10 h 38 Répondre à ce commentaire

Gaby,
Merci pour l'humour dans votre commentaire. Cela nous représente trop souvent, malheureusement. Seigneur, donne-moi la grâce de me regarder trop souvent le nombril et plus souvent vers toi et ton infinie bonté et tendresse.

Par micheline (Canada) 17 octobre 2017 à 13 h 20

Jésus, pédagogue, Il pose des questions, il demande de réfléchir au lieu de vous balancer les réponses toutes prêtes. Ici, Dieu aurait pu se fâcher : Comment, tu as eu tout ce que tu voulais : un bateau, des copains compréhensifs, ils veulent tirer au sort lequel est coupable du Hurrikan ! La baleine, au lieu de le croquer, il est là tout près, lui offre un ventre maternel, et avec le raffut qu'il doit faire, le jette dehors, sur la terre ferme, en plus, à l'abri de toute autre baleine. - Jonas, un râleur de la belle sorte, il a tout ce qu'il a voulu, à peine est-il allé de la gare du Nord, à la gare de l'Est, tout Paris, y compris Monsieur le Président, peu importe lequel, se convertit. Mais ce n'est pas encore cela qu'il a voulu, Jonas, mais non, que sais je, une tempête 1999-2000, le Lothaire, je crois, pour le moins. Et Dieu toujours patient et miséricordieux, lui envoie d'abord, juste pour voir, un beau soleil sur le crâne ! Pas d'accord, Monsieur Jonas ? Bon, un doux j

Par Gaby 17 octobre 2017 à 10 h 22 Répondre à ce commentaire

Oui, merci Marie,moi aussi je vais prier N.D. de la Patience,j'en ai tellement besoin!
J'accompagne ma sœur en soi s palliatifs pour un cancer des os.Elle est en pleine révolte et trouve le temps long...Très long avant de partir.
Quand je vais la voir,elle séjourne dans un autre département,j'y arrive fatiguée et ,d'écouter ses obsessions me donne des envies de partir à Tarsis....Mais non, le Seigneur ne m'attend pas là bas et me fait signe dans mon accompagnement.C'est là que tu dois être...je t'accompagne en te donnant la main...Voyons!

Par Geneviève 16 octobre 2017 à 22 h 43 Répondre à ce commentaire

20. Geneviève, je suis avec vous par ma prière. J’imagine qu’accompagner votre sœur doit être très lourd, avec toute la fatigue physique, émotive qu’une telle situation implique. Et votre soeur doit souffrir beaucoup, car le cancer des os est celui dont il est le plus difficile de contrôler la douleur. J’inclus également votre sœur et toute votre famille dans mon humble prière. Courage.

Par micheline (Canada) 17 octobre 2017 à 1 h 54

Jonas est un impulsif. Il ne raisonne pas. Il subit les impulsions de sa nature. Au début c'est la peur du travail demandé par Dieu. Ensuite c'est la colère : pourquoi Dieu l'a-t-Il embarqué dans cette galère puisque, de toute façon, Il savait bien qu'Il pardonnerait. Car Dieu est toute miséricorde.

Moi aussi, je m'énerve facilement. Aussi j'ai inventé une nouvelle Madone : N.D. de la Patience. Je l'invoque lorsque que je sens que quelque chose bout en moi. Et ça marche. Merci Marie.

Par Marie DELORME 16 octobre 2017 à 22 h 01 Répondre à ce commentaire

Ma douce vierge Marie, plein de tendresse et de douceur, puissions nous a son exemple la suivre,et faire découvrir ce grand bonheur à ceux qui nous entourent, par ta lumière purifié notre coeur et enseigne nous comment aimer Jésus comme toi tu l'aime,puissions nous lui répondre avec empressement "oui seigneur Jésus, viens"fraternellement

Par Brig 16 octobre 2017 à 21 h 26 Répondre à ce commentaire

Chère et courageuse Brig,

C'est toujours une joie pour moi de te lire. Tu as raison de prier notre Sainte Mère qui nous aime et nous comprend. Elle nous soutient dans nos moments de lassitude, de doute. Ce soir, je suis fatiguée, un peu démoralisée de voir qu'il n'y a pas grand progrès depuis ma chute. Demain, j'irai voir le rhumatologue. Il me tarde de pouvoir marcher sans souffrir. Mon mal n'est pas grave, mais c'est handicapant.
Je m'inquiète au sujet de Monette que l'on ne voit plus depuis un moment; il me tarde qu'elle nous donne signe de vie. Je pense aussi à Colette Desmichelles, Gaby...
J'espère que nous aurons bientôt de leurs nouvelles.
Restons unis dans la prière. Que le Seigneur nous aide à surmonter nos peurs, nos inquiétudes.
Je te souhaite, chère petite Brig une nuit paisible, ainsi qu'à tous, toutes.
Je t'embrasse affectueusement
Marie Jeanne

Par Marie Jeanne 16 octobre 2017 à 22 h 03

Que le coeur de Marie et de Jésus vous soutienne et soulager vos douleur, physique et morale, je pense tout ceux qui sont dans la souffrances sur le site,et qui reste dans le silence,une pensée à vous Monette, aussi à Lise,avec tout ceux avec qui nous avons tant partagé, dans chemin de la foi,merci en union de partage dans cette grande famille de marché dans la bible

Par Brig 17 octobre 2017 à 22 h 04

C'est difficile d'entendre la douceur la puissance de la douceur dit Soeur Veronique
As-tu vraiment raison de te facher?
souvent je me dis cela ,mais avec brusquerie.je me rudoie ,comme si j'avais un censeur en moi ,je vais essayer de penser a la douceur du Christ,et a sa puissance je vais réecouter cette méditation

Par jnc 16 octobre 2017 à 20 h 45 Répondre à ce commentaire

HYMNE : FRAPPE À MA PORTE
P. Griolet — Fleurus

Frappe à ma porte,
Toi qui viens me déranger.
Frappe à ma porte,
Tu viens me ressusciter.

R/ Je ne sais ni le jour ni l’heure,
Mais je sais que c’est toi, Seigneur.

Frappe à ma porte
Tout le vent de ton Esprit.
Frappe à ma porte
Le cri de tous mes frères.

Frappe à ma porte
Le cri de tes affamés.
Frappe à ma porte
La chaîne du prisonnier.

Frappe à ma porte,
Toi, la misère du monde.
Frappe à ma porte
Le Dieu de toute ma joie.

Par Hymne 16 octobre 2017 à 20 h 03 Répondre à ce commentaire

Je reprends ma prière de l'an dernier:

"As-tu raison de te fâcher?"

Seigneur, aide-nous à garder notre sang-froid, nous sommes tes messagers, donne-nous TA PATIENCE.

Par MARIE 16 octobre 2017 à 19 h 54 Répondre à ce commentaire

Je reprends ce que je disais l'an dernier : Jonas est un enfant, il prête à Dieu ses propres désirs. Au début, il ne se sentait pas capable de remplir la mission que Dieu lui demandait, puis il a pris peur que son refus lui porte malheur, ensuite il s'en est acquitté le plus vite possible, la trouille au ventre, et maintenant il voudrait sa récompense : la punition des méchants. Mais la justice de Dieu n'est pas ce qu'il croit : "Mes pensées ne sont pas vos pensées et mes chemins ne sont pas vos chemins". Le centre de cette histoire, ce n'est pas la conversion des ninivites, mais bel et bien l'éducation de Jonas. C'est un réflexe tellement humain, que de vouloir enrôler Dieu pour être le seul élu, le seul sauvé, le préféré.
Jules Renard, fin connaisseur de la nature humaine : "Il ne suffit pas d'être heureux, il faut encore que les autres ne le soient pas". Dans l'Ancien Testament souvent si sombre, ce conte est un intermède délicieusement humoristique.

Par Antoinette G 16 octobre 2017 à 14 h 58 Répondre à ce commentaire

Claude, comme je comprends votre situation l'ayant vécue aussi. Des phrases intellectuelles quand on se sent si pauvre et petit sont désarçonnantes bien que très belles. Mais votre prière fidèle est belle même si elle vous semble poser question.
De toute façon le Seigneur en est touché , l'écoute avec joie et y répond à sa manière. Nous ne sommes que de petits enfants malgré notre âge : heureusement c'est une " béatitude" dans l'évangile, et même des préférés si nous écoutons les appels si discrets de Dieu. Bien fraternellement sur nos chemins.
"Marmonette"(Belgique)

Par du Bois de Vroylande Marie-Antoinette 16 octobre 2017 à 14 h 27 Répondre à ce commentaire

Ce texte nous montre que nous ne comprenons pas facilement la miséricorde divine. Pour nous la justice est punitive et la notion de grâce nous échappe.

Par MARIE 16 octobre 2017 à 13 h 13 Répondre à ce commentaire

Reprenons le contexte biblique de Jonas.
......
" La nouvelle parvint au Roi de Ninive, qui décréta l'état d'alerte : Pour la rédemption de ses habitants.
Dieu vit leur réaction,: ils revenaient de leur mauvais chemin. Aussi revint-il sur sa décision de leur faire le mal.
....Dieu fait le bien...
Jonas, le prit mal, il réagit en humain déçu, et va vivre dans une hutte.
Le Seigneur dépêcha une plante qui fit de l'ombre à Jonas, elle lui causa une grande joie.
Le Seigneur dépêcha un ver qui fit décimer la plante....
Jonas était fâché à mort.
Alors le Seigneur, lui dit " Toi tu as pitié de cette plante pour laquelle tu n'as pas peiné et que tu n'as pas fait croître ...
"Et, moi, je n'aurais pas pitié de Ninive la grande ville ....
Ecoutons la " Puissance de la douceur ", de la question de Dieu.

Par Florine. 16 octobre 2017 à 12 h 00 Répondre à ce commentaire

Je me demande où le Seigneur voit de la pitié chez Jonas pour le ricin mort?...
J’ai plutôt l’impression que son insolation le fait trop souffrir... Tant de soleil a fait bien mal à sa tête et à tout son être. Plutôt mourir que de devoir accepter toute cette lumière et cette chaleur qui lui tombe dessus...
Boire cette coupe jusqu’à la lie et lui-même être calice...

Par Jonas juniore 16 octobre 2017 à 13 h 10

Jonas Junior : Peut importe la plante, c'est le symbole qui est ici mit en cause.

Dieu met Jonas à l'épreuve, il lui ouvre les portes de la question de " la douceur de Dieu ", envers ses épreuves et ses semblables.
Jonas ne veut pas réellement trépasser, il est au bord du gouffre et appelle à l'aide.
En acceptant la sentence de Dieu, il accepte de se convertir au pardon, et, non à la vengeance.

" Le Seigneur est mon berger, ..." Rien ne saurait me manquer.

Par Florine. 16 octobre 2017 à 16 h 12

Je ne partage pas souvent avec vous tous. Beaucoup de questionnements en moi..... Reconnaître l'Amour de Dieu en moi n'est pas si évident que ça, de plus le voir en en ma vie, et, surtout celle des autres l'est encore moins. Cela n'est pas facile de comprendre les écritures, de voir que cela nous parle toujours aujourd'hui. Je prie mais j'ai l'impression que le Seigneur est sourd à mes appels ? J'ai du mal à m'accepter tel que je suis maintenant avec les difficultés de l'âge. Je m'unis à vous, priez pour moi, et avec moi, merci.
Claude

Par claude 16 octobre 2017 à 11 h 01 Répondre à ce commentaire

Claude, vous n'êtes pas seul, rassurez-vous, moi non plus je ne comprend pas toujours, loin sans faut, les lectures et les commentaires de ces textes ..... je les trouve très éloigné de l vie d'aujourd'hui et les explications ne sont pas toujours très clairs pour moi même celles d'AUDREY pour qui j'ai une grande admiration ces explications sont parfois plus claires (pour moi) que celles des commentateurs bien qu'ils aient beaucoup de connaissances : c'est leur métier ils sont formés pour cela .... je prie pour vous CLAUDE que l'ESPRIT SAINT éclaire nos pauvres cerveaux

Par Lulu 16 octobre 2017 à 14 h 10

Claude,
je suis avec vous dans la prière, je ne comprends pas toujours, déjà avec la difficulté parfois avec l'écriture en français que j'aime beaucoup, mais nous sommes en union, ceux qui est important, bien fraternellement

Par brig 16 octobre 2017 à 14 h 27

Merci beaucoup Lulu, je ne sais que dire! Oui, que le Seigneur ouvre nos esprits, nos lèvres et nos cœurs! Et merci Claude, de vous joindre à nous! Oui, nous prions pour vous, et avec vous.
C'est bien, je crois, que les textes nous interrogent, parce qu'ils nous font nous tourner vers Dieu. Je n'ai pas la prétention de tout comprendre, oh non! Et je ne suis pas théologienne, mais je crois qu'en la Bible Dieu nous parle et nous invite à laisser résonner sa parole en nous. Qu'elle est lieu de la rencontre, cette parole. Elle est à la fois pour tous, et en cela elle nous unit en elle, autour d'elle, et pour chacun dans les méandres de sa vie, dans sa relation unique et personnelle avec Dieu. Dieu qui s'offre à nous, à chacun de nous... Elle est bien là, cette tendresse, la force de la douceur de son amour, non?
Un immense merci aux frères et sœurs dominicains qui, chaque matin, nous mettent ainsi en chemin de Parole, et à toutes et tous!
Prières pour et avec tous!

Par Audrey 16 octobre 2017 à 20 h 56

Claude et Lulu, moi non plus je ne comprends pas toujours les commentaires, et parfois aussi les méditations me sont plus ardues. Mais je crois fermement que la Parole de Dieu fait son chemin en moi sans que je ne le réalise. « Ma Parole tombe en terre et ne me reviens pas sans avoir agis. » Parole du Seigneur. Alors je demeure dans l’abandon et la compréhension me viendra un jour ou l’autre, même si je ne me souviens pas où et quand je l’ai entendue.
Restons unis dans la prière et l’Esprit Saint s’occupera de nous.

Par micheline (Canada) 16 octobre 2017 à 21 h 13

Ne serait-ce pas la crainte que, contrairement à Israël, Ninive ne se convertisse qui conduit Jonas à décider de ne pas s'y rendre ? Une leçon pour nous, les "christiano-païens" d'aujourd'hui, sans doute...
Romain.

Par Divisia 16 octobre 2017 à 10 h 39 Répondre à ce commentaire

Grand merci à vous comme aux deux frères qui êtes là pour nous parler des textes priès, commentés en ce moment.
Je ne connaissais rien à l'ancien testamen, trouvant que j'avais à faire avec le nouveau.
Je le découvre, alors que je suis une vieille dame
C'est super.

Par Jeannine DELEAU 16 octobre 2017 à 10 h 12 Répondre à ce commentaire

« et le tissage de liens avec les habitants de Ninive, qui devront eux-aussi reconnaître leur erreur de jugement, et, de comportement vis à vis de Jonas, et, lui rendre Justice.« 
Peut-être que ça arrivera, que ça arrive, et que c’est arrivé. Mais ce n’est pas écrit dans le livre de Jonas. Et ce n’est pas indispensable au chemin de Jonas, au nôtre, au mien.
C’est peut-être d’ailleurs là la (ou une) cause et raison du dépit et de la rage de Jonas.
Le pardon, total et vrai, est gratuit. Il ne nécessite, ne demande, n’exige, rien de l’autre, des autres...
C’est ainsi que j’ai découvert la « puissance de la douceur »...

Par I. 16 octobre 2017 à 10 h 02 Répondre à ce commentaire

Non, bien-sûr, ce n'est pas écrit dans la bible, puisque cela est ma vision du regard de Dieu sur Jonas.

Le pardon est source de gratuité, vous avez raison, mais la reconnaissance est aussi une grâce.

Il est bien agréable de pouvoir échanger nos points de vue, et, ainsi tisser un lien internaute, via " La Bible en Marche ".

Je vous souhaite une très bonne journée.
Florine.

Par Florine. 16 octobre 2017 à 11 h 15

Mon commentaire a été rédigé sans avoir pris connaissance des autres messages ; il rejoint les propos d'Antoinette sur quelques points. Ce côté râleur de Jonas, qui argumente, discute les ordres est très compréhensible.

Par mahona 16 octobre 2017 à 9 h 59 Répondre à ce commentaire

Avoir multiplié les tentatives de fuite, franchi des milliers de kilomètres, enduré de grandes épreuves (le naufrage - la baleine) Jonas a enfin annoncé le terrible sort qui attendait les habitants de Ninive. Et Dieu abandonne son projet de châtier le roi et les habitants pour leur mauvaise conduite. Il y a de quoi provoquer de l'irritation et de l'incompréhension chez Jonas. Tant d'efforts qui ne sont pas suivis d'effet. Le découragement l'amène à vouloir mourir.
Tant de choses paraissent incompréhensibles, injustes à nos yeux d'humains qui veulent de la logique, de la reconnaissance des efforts, de la récompense. Le Seigneur dit à Jonas "as-tu raison de te fâcher ? ". Dans l'évangile, le maître reprend les premiers ouvriers qui contestent le salaire reçu par rapport à ceux qui n'ont travaillé qu'en dernier, donc moins longtemps. Nos pensées ne sont pas celles de Dieu. Ce que nous condamnons, Dieu, par ces exemples, montre qu'Il est prêt à manifester "de la pitié et de la tendresse". et à accueillir tous ceux/celles de bonne volonté. Que nous puissions nous aussi accueillir cette journée avec bonne volonté, dans un dialogue de confiance avec notre Créateur.

Par mahona 16 octobre 2017 à 9 h 52 Répondre à ce commentaire

Le Seigneur répondit: "As - tu raison de te fâcher?"
Ah! si nous aussi posions des questions! comme Jésus le fait tout au long de ses rencontres.
En questionnant l'autre et en se questionnant nous-mêmes , nous ouvrons un chemin de réflexion, une ouverture du cœur, qui change notre vision des choses...d'une situation...
C'est réjouissant de voir comment Jésus questionne: "Veux- tu guérir?"
Jésus nous invite à questionner plutôt qu'à donner des conseils, aussi judicieux soient-ils car c'est à chacun de nous de trouver le chemin vers plus de joie, de vie, de bonheur...
A chacun de nous de découvrir la Source vivifiante....
Fasse Seigneur qu'au long de ce jour, je sache T'écouter me questionner au point que cela rejaillisse en fruits de vie bonne sur les autres!

Par Emma 16 octobre 2017 à 9 h 45 Répondre à ce commentaire

"As-tu vraiment raison de te fâcher ? ", demande Dieu à Jonas !

Dieu inculque à Jonas le pardon, et, non la vengeance.

Le pardon apportera à Jonas, la plénitude de ses sentiments, la réconciliation de lui-même avec lui-même, et le tissage de liens avec les habitants de Ninive, qui devront eux-aussi reconnaître leur erreur de jugement, et, de comportement vis à vis de Jonas, et, lui rendre Justice.
Jonas sera de nouveau un homme vivant et debout.

Prière de ce jour, bonne journée.

Par Florine. 16 octobre 2017 à 8 h 59 Répondre à ce commentaire

Écoutons la puissance de la douceur de DIEU .
Là Il n'y a pas de ténèbres , tout est lumineux, pas " d'arrière pensée " comme celà nous arrive si souvent , et parfois à notre corps défendant...
Là où LA VIE nous parle , Il n'y a pas de place pour colère , rancune , amertume : voilà les poisons de notre conscience.
DIEU nous veut Vivant et debout , et nous appelle sans cesse et inlassablement, dans sa miséricorde infinie. Voici sans aucun doute l'apprentissage le plus difficile pour nous !!
Notre Libération !!!
Merci Soeur Véronique.
En union de prière avec vous tous.

Par Nicole.B 16 octobre 2017 à 7 h 51 Répondre à ce commentaire

Merci soeur Véronique ,
Et nous ?
Avons-nous reconnu l'amour de Dieu pour nous , y croyons -nous "vraiment ...
Et cette Parole fait écho , dans celle-ci :Je vous donnerai des pasteurs selon mon coeur .
La charité , demeure un acte qui dans tout nos actes envers autrui , est un pas qui nous
invite à vivre la tendresse de Dieu ,l'amour et la foi , ....
Puis l'aveugle qui ne veut pas voir ...

Par fred 16 octobre 2017 à 7 h 47 Répondre à ce commentaire

"[J]e savais en effet que tu es un Dieu de pitié et de tendresse, lent à la colère, riche en grâce et te repentant du mal." Oui, cela Jonas l'a expérimenté en sa chair, lors de sa fuite, et ici, au présent, en son dépit. Le prophète ne fait qu'un avec les mots qu'il énonce. Nulle colère de Dieu face à celle de Jonas, mais tendresse et pitié face à la souffrance de cet homme qui réclame la mort. Si l'humour est bien présent en ce récit, jamais Dieu ne se moque. Toute la tendresse, la "puissance de la douceur" de Dieu (quelle belle expression!), en sa question.
"Mais de la fosse tu as fait remonter ma vie", disait Jonas, dans le ventre du poisson. Il est fosse ce dépit qui conduit à vouloir la mort. Dans la nuit où il était englouti, Jonas a vu, et il lui faut voir encore. A chaque pas voir Dieu en sa vie, et, à cette lumière, en celle de tout autre. Il est des choses qui ne se mesurent qu'à l'aune de la tendresse infinie de Dieu.
"Le Puissant fit pour moi des merveilles" s'écrie Marie, avant d'étendre sa vision à tous humbles, à tous les riches de ce monde qu'en rendant pauvres Dieu sauve. Marie, "comblée" de cette grâce dont Dieu est "riche" et prodigue sans compter. Cette grâce qui en elle engendre la Vie, est offerte au prophète, à chacun, aussi.
La douleur de Jonas est sincère, et elle est prière, le cœur du prophète à nu devant son Seigneur. "Venez donc et discutons, dit le Seigneur" (Is 1,18). En sa prière, Jonas vient à Dieu. "Discutons", lui dit Dieu.
Merci ma sœur!

Par Audrey 16 octobre 2017 à 6 h 48 Répondre à ce commentaire

Citation :

"Il n'y a rien de plus fort au monde que la douceur"

Par France G. BRUN 16 octobre 2017 à 6 h 39 Répondre à ce commentaire

« C'est pourquoi je m'étais d'abord enfui à Tarsis »
Cette phrase me fait dire que Jonas ne s’est pas enfui par peur. C’est pour moi tout autre chose qui l’a fait fuir sa « mission » la première fois. Lorsque Dieu renonce au châtiment il en est dépité et se fâche. A croire qu’il voulait que les gens de Ninive soient puni. Peut-être a-t-il lui-même beaucoup souffert à cause d’eux? Et lui s’enfuit pour que eux n’échappent pas au châtiment qu’il estime peut-être qu’ils ont bien mérité. Il n’a pas forcément envie de mourir avec eux et la destruction de la ville. Est-ce qu’il a peur? Je n’en suis pas convaincue. Mais maintenant qu’il n’y a pas de vengeance, plus de châtiment pour les « méchants »... Il va lui falloir évacuer cette rage qui l’habite et ne le quitte plus... L’ombre d’un ricin le consolera un temps. Cette consolation est éphémère et une fois disparue, pourquoi continuer à vivre dans tant de souffrances?
son Dieu ne le quitte pas. Il dialogue encore avec lui, et il lui montre et lui explique pourquoi et comment il aime et prend en pitié, comme le fait le père avec le fils aîné au retour du fils prodigue. Mais ce petit livre de Jonas ne nous dit pas si Jonas parvient à sortir de sa colère et de sa déception...
Mais il se finit sur ce dialogue entre Jonas et son Dieu, si tendre et si doux avec son prophète blessé, comme avec tous les gens de Ninive, autant avec le fils prodigue qu’avec le fils aîné...

Par & 16 octobre 2017 à 6 h 31 Répondre à ce commentaire

Merci pour ce point de vue.

Par Célestine 16 octobre 2017 à 10 h 41

Et merci pour votre prière svp &.

Par Célestine 16 octobre 2017 à 11 h 10

Merci pour votre commentaire &, il m'éclaire vraiment et m'as révélé une partie intime de mon intérieur profond, fraternellement et en union de prière avec vous tous,

Par Kat namur 16 octobre 2017 à 13 h 45

Jonas semble jaloux du pardon accordé par le Seigneur, le "dépit" dont il fait preuve peut être attribué à la non réalisation de l'avertissement qu'il avait annoncé, il est heurté dans sa fierté et son amour propre, comme le dit AntoinetteG, des réactions similaires sont souvent mises en scéne dans la bible, elles corresondent tout à fait à des comportements que nous pouvons déplorer de nos jours. La crédibilité des situations et des personnages permet de rendre le message éloquent.

"As-tu raison de te fâcher?"
Seigneur, aide-nous à garder notre sang-froid, nous sommes tes messagers donne-nous Ta patience! UDP

Par MARIE 27 septembre 2016 à 16 h 40 Répondre à ce commentaire

C'est claire que Dieu a voulu que jonas comprenne une deuxième ou troisième fois que Dieu est un Dieu de patience et de miséricorde, .Est-ce que c'est différent pour moi,pour nous ou chez des autres? Ce chapitre du livre de jonas nous appelle vraiment a m'engager dans l'évangélisation, Dieu veut que ce monde entende la bonne nouvelle de jésus christ, sa mort sa ressurection et la promesse de la vie éternelle pour quiconque croit en lui
Seigneur combien de fois je m'irrite pour de toute petite choses,sens importances, alors pardonne moi,car voilà que la tempête viens dans mon esprit. Alors que la vie éternelle de multitudes d'être humain est en question autour de nous.

" Louez l'éternel, car il est bon! Oui,sa bonté dure éternellement " bonne journée

Par Brig 27 septembre 2016 à 15 h 09 Répondre à ce commentaire

Suivre le Christ c’est bien

Par Rachel 27 septembre 2016 à 11 h 40 Répondre à ce commentaire

En somme, Jonas reproche à Dieu de faire grâce bien trop facilement. Lui a pris des risques en son nom et il a l'impression que Dieu le désavoue. Il se sent ridiculisé aux yeux des Ninivites. C'est vrai que Dieu ne lui a pas tout dit dès le début, mais Jonas le soupçonnait ("Je savais ..."). Il est de plus ou moins bonne foi, mais c'est quand même curieux qu'il redevienne dépressif parce que Dieu est bon pour tout le monde ! Quoique dans l'Evangile, on trouve des réactions de colère semblables (les ouvriers de la 1ère heure, le frère du fils prodigue, les pharisiens qui s'indignent de l'indulgence de Jésus).
Dieu donne à chacun sa chance, il compose avec la faiblesse humaine, et il est même très patient envers Jonas. Je pense de plus en plus que toute cette histoire est un récit d'initiation. La mission que lui a concoctée Dieu était relativement sans danger (Jonas avait l'autorité d'un envoyé étranger). Mais c'était pour lui apprendre ce qui fait le sens et la valeur de la vie (courage, humilité, honnêteté, compassion...). Jonas est un enfant, il n'est pas encore "né d'en haut".

Par Antoinette G 27 septembre 2016 à 9 h 20 Répondre à ce commentaire

Jonas réagis en homme, en humain comme chacun de nous réagirais. Mais la grâce de Dieu est daller plus loin. Devenir comme Dieu Lui-même. Réagir comme Dieu. Aller jusqu'à se laisser remplir de la miséricorde de Dieu. Il Aim? et fait grâce.

Par Congo 27 septembre 2016 à 8 h 10 Répondre à ce commentaire

"As-tu raison de te fâcher?" Toute la tendresse de Dieu en quelques mots. Ce que Jonas sait de Dieu est vrai, et il en est le premier bénéficiaire. "[L]ent à la colère" Dieu l'est, qui ne s'emporte pas face à son dépit. "[R]iche en grâce" aussi, et la grâce qu'il fait à Jonas est d'entrer en dialogue avec lui. Il ne lui dit pas qu'il a tort mais lui demande s'il a raison de se fâcher. La nuance est de taille. Dieu n'impose pas à Jonas sa manière de voir, il l'invite à faire le chemin pour lui-même comprendre, pour lui-même voir comme lui, Dieu, voit.

Jonas a-t-il raison de se fâcher? La question est posée, et posée par Dieu, à méditer, donc. Ce que Jonas dit de Dieu est vérité, mais pourquoi tant de dépit? Sait-il que la belle conversion des Ninivites est feu de paille? En cela, il aurait raison. Leur "conduite mauvaise", avant sa venue et après, est offense à Dieu et c'est au nom de ce Dieu qu'il aime et qu'il sait bafoué que Jonas s’insurge. C'est ce tourment qu'il porte, cet abysse entre ce qu'il sait de l'amour de Dieu et ce que les hommes en font. Mais la seule réponse qu'il y trouve est, de nouveau, la mort. La sienne, puisque les Ninivites vont vivre par la grâce de Dieu, par tendresse de ce Dieu qui fait grâce.

"Prend ma vie" prie Jonas, cette vie que Dieu a sauvée, cette vie qu'il lui a donnée. Et c'est bien une réponse de vie que Dieu donne encore à son désir de mort. Il va l'aider à ouvrir les yeux. Les Ninivites sont libres d'aimer et de croire, d'accorder leur cœur et leurs actes, ou non. Si Jonas se désespère, Dieu jamais ne désespère des hommes. Sa vie est offerte à tous et chacun, toujours. La liberté d'accueillir ce don, ou non, également.

Par Audrey 27 septembre 2016 à 6 h 47 Répondre à ce commentaire
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