Abraham

« Marche en ma présence. » Genèse 17,1

La naissance d'Ismaël

Genèse 16, 1-6

Saraï, la femme d’Abram, ne lui avait pas donné d’enfant. Elle avait une servante égyptienne, nommée Agar, et elle dit à Abram : « Écoute-moi : le Seigneur ne m’a pas permis d’avoir un enfant. Va donc vers ma servante ; grâce à elle, peut-être aurai-je un fils. » Abram écouta Saraï.
Et donc dix ans après qu’Abram se fût établi au pays de Canaan, Saraï, femme d’Abram, prit Agar l’Égyptienne, sa servante, et la donna pour femme à son mari Abram. Celui-ci alla vers Agar, et elle devint enceinte. Quand elle se vit enceinte, sa maîtresse ne compta plus à ses yeux.
Saraï dit à Abram : « Que la violence qui m’est faite retombe sur toi ! C’est moi qui ai mis ma servante dans tes bras, et, depuis qu’elle s’est vue enceinte, je ne compte plus à ses yeux. Que le Seigneur soit juge entre moi et toi ! »
Abram lui répondit : « Ta servante est entre tes mains, fais-lui ce que bon te semble. » Saraï humilia Agar et celle-ci prit la fuite.

Méditation

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Affaires de famille compliquées

Abraham, le « père des croyants », n’échappe pas à ce qui fait notre humanité et parfois nos souffrances : la famille. Saraï, stérile, donne sa servante à son mari. Ce qui devait arriver arriva : Saraï étouffe de jalousie et humilie sa servante qui s’enfuit, seule, enceinte, au désert. Rien ne peut calmer la fureur de Saraï.
La violence éclate et fait loi. Les patriarches, des modèles de vertu, vivant une vie idyllique ? Sûrement pas. Les patriarches sont saints parce qu’ils ont entendu l’appel de Dieu et y ont répondu : quant à leur vie, elle n’est souvent pas meilleure que la nôtre. Ils croulent sous les difficultés, laissent les injustices prospérer et sont empêtrés dans de difficiles problèmes familiaux.
Pas de sainte famille donc, mais plutôt des hommes faits de chair et de sang, vivant dans des familles déchirées où les enfants sont rejetés par leurs parents, où les femmes d’une même famille sont jalouses les unes des autres.
Abraham ne nous vend pas du rêve et, précisément pour cela, il est la figure du croyant véritable qui reste fidèle à Dieu malgré tout.
Dieu marche avec Abraham sur les routes de cette nouvelle Terre sainte qui lui est donnée, une terre marquée jusqu’à ce jour par les divisions et le rejet. Au cœur de nos errances, de nos erreurs et de nos souffrances familiales, Dieu nous attire à lui, nous fait quitter « notre pays, notre parenté et la maison de notre père »* pour nous conduire sur la terre du repos, un repos qui ne peut exister qu’en lui et que par lui.

Méditation enregistrée dans un studio du Christian Media Center

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70 commentaires

C'est juste et vrai!!!!! La bénédiction de l'Éternel enrichie et L'Eternel ne la fait suivre d'aucun chagrin. Un libre ne peut pas avoir pour enfant des esclaves! En plus, Dieu a promis se souvenir d'Ismaël. Nous ne pouvons pas arranger ce que nous même avons gâté sans le Seigneur. En plus, il y a des esclaves (musulmans) et même beaucoup qui deviennent libre aujourd'hui !!!!! DIEU connaît tout d'avance. C'est pourquoi Il nous prévient. Ayons l'assurance que si nous nous sommes écartés de son chemin et que nous en revenions, Il gère notre vie!!!!! Soyez bénis !!!!!!!!

Par Joelle 22 janvier 2018 à 9 h 22 Répondre à ce commentaire

Le bonjour de Mazamet,dans le Sud de la France.N'etant pas religieux,je peux confirmer sans problème,que la jalousie,entre les memebres d'une mème famille,avec la mentalité detestable d'avoir plus de moyens financiers que l'autre,est une des causes de divisions familiales.Je l'ai constaté depuis une vingtaine d'années,et j'ai pourtant 45 ans,en fin 2017 AD.La jalousie et la calomnie,qui sont les deux faces d'une mème pièce.Très difficile à vivre;mais j'ai pu faire le tri et du vide,dans ma vie.Je le reprecise;la jalousie a eté la base de nos plus gros problèmes:ca engendre calomnies et divisions,et des mechancetés funestes,puisque les personnes en ont payé le prix fort.J'ai toujours rejeté cette jalousie maladive,et ses consequences.Mes salutations de Mazamet,en France.

Par Chemakh Ahmed 3 septembre 2017 à 1 h 17 Répondre à ce commentaire

Cette méditation m'a fait comprendre que mes difficultés sont de tous temps et me redonne espoir... Ce soir j'offre tous mes manquements a Dieu

Par Danielle Chaput 10 juillet 2017 à 21 h 32 Répondre à ce commentaire

Trop macho votre réflexion.
les femmes sembleraient être les problématiques et Abraham le pauvre garçon...
ce que devait arriver arriva ?
«...sont empêtrés dans de difficiles problèmes familiaux » Il aura pu s'abstenir non ?
mmm. sombre le lien entre la tromperie et le quitter son pays...

en fin
personne a LA Vérité !
Amén

Par Evelyn 30 juin 2017 à 20 h 31 Répondre à ce commentaire

Un grand merci du coeur pour tous ces commentaires riches d'humilité et de vérité.
Oui le récit d'Abraham nous renvoie à notre propre humanité si complexe si fracassée et si blessée.
L'homme a soif d'amour mais plus encore Dieu a soif de l'homme pour le combler, pour le bénir et le rendre vivant.
Il se tient derrière notre porte, à nous de le saisir et de l'accueillir fort de notre foi.
Bel été à chacun, soyons pèlerins derrière le Christ.

Par Francoise 21 juin 2017 à 9 h 28 Répondre à ce commentaire

Cher frère Olivier, chers amis, si vous saviez ce que ces histoires de familles évoquent en moi ! j'en sais quelque chose ! j'en ai souffert.J'ai été confrontée dans ma petite enfance à ce problème de deux femmes vivant sous le même toit. La souffrance de la mère, voyant partir sa fille avec son beau-père en balade, ou rire ensemble; j'imagine maintenant son humiliation, sa souffrance; j'étais petite, mais je m'en souviens, je la voyais pleurer ma chère grand-mère. Comment les choses s'étaient passées ? qui était coupable ? je ne sais pas.
La vie n'était facile pour personne. Ma mère avait-elle été consentante ? moi je ne savais qu'une chose, j'avais deux mères, la grande et la petite, comme je les appelais. J'ai tété les deux, car ma grand-mère avait une petite Juliette, plus jeune que moi. Elle a eu ensuite un fils avec lequel j'ai grandi, car j'avais fait le choix de rester avec ma grand-mère malgré les pleurs de ma mère qui a quitté la maison et refait sa vie; elle a eu dix enfants. J'ai mis longtemps avant de renouer avec elle. Je ne me sentais pas de cette fratrie

Mes parents étaient-ils plus pécheurs que d'autres ? qui suis-je pour moi pour juger ? Je les ai aimés comme ils étaient.

Chers amis il y a quelque temps, je m'étais un peu dévoilée, parce que je me suis sentie en confiance dans ce forum fraternel; je remercie tous ceux qui m'avaient alors témoigné leur sympathie et avec lesquels, nous avons tissé des liens très forts. Ils se reconnaîtront

Par Marie Jeanne 20 juin 2017 à 21 h 19 Répondre à ce commentaire

Chère Marie Jeanne, je ne peux qu'imaginer ce qu'écrire ces lignes a pu représenter pour vous. Il n'est pas deux expériences identiques, mais ce que la mienne m'a appris c'est que la confiance est chemin de libération. Faire confiance, je l'ai vécu comme une grâce, et je crois profondément que cela en était une. Et que cela était chemin avec Dieu. Cela l'avait toujours été, il m'était maintenant donné de le voir. Et c'est bien en cela que la Bible éclaire nos vies, jour après jour, n'est-ce pas? Elle nous parle de notre vie, au présent. Elle nous ouvre des chemins de compréhension, de vérité, de guérison, si difficiles qu'ils soient parfois. Elle nous dit qu'il n'est pas de terre, pas de chair, si désolée, "maudite" pour en revenir à Canaan (qui m'éclaire de neuf tous ces textes depuis quelques temps), qu'elle ne puisse porter fruits, qu'elle ne puisse être source de bénédiction. Ce chemin même, pas à pas, avec les hommes et les femmes qui peuplent ses pages, est bénédiction. Partager ce chemin, ensemble, l'est aussi, je le crois. J'espère de tout cœur qu'il l'est pour vous, Marie Jeanne! Et vous garde en ma prière.

Par Audrey 20 juin 2017 à 23 h 14

Bien chère Marie Jeanne,
Je t'avoue humblement qu'après avoir lu ton message, hier soir, je me sentais incapable de répondre tout de go, et j'avais laissé mûrir tes confidences en moi en espérant trouver ce matin les mots qui puissent exprimer mon amitié pour toi, après cette marque de confiance de ta part à l'égard de notre communauté. Audrey s'est reconnue à juste titre dans celles et ceux qui ont tissé des liens très forts avec toi, et je suis heureux qu'elle ait pu réagir, si vite, de manière si adéquate.
Laisse-moi dès lors te dire tout simplement : je t'aime très fraternellement.

Par Bernard (Bruxelles) 21 juin 2017 à 10 h 38

Chère petite Audrey, je savais que tu me comprendrais; tu m'as déjà témoigné ton soutien quand j'ai commencé à évoquer mon passé; oui, c'est vrai, ça m'a été difficile d'évoquer ces souvenirs gravés dans mon esprit, dans mon coeur depuis plus de quatre vingts ans. Il y a des blessures qui ont du mal à se cicatriser, il faut parfois les brûler au fer rouge.
Parler de soi, de ses angoisses, du poids que l'on porte du péché que l'on n'a pas commis et qu'on garde secret de peur d'être l'accusateur, le dénonciateur des auteurs qui vous sont si proches..
Petite, je n'y comprenais rien, mais je retenais tout ce qui se vivait sous ce toit : les cris, les chamailles, les pleurs et mes propres cris et mes cauchemars... Ah cette mémoire ! elle m'a pourtant servi pour rattraper mes années de retard scolaire.
Plus tard, je ne comprenais pas non plus comment je rebondissais toujours avec optimisme ?
"Le Seigneur était là et je ne le savais pas"... J'ai mis du temps à le connaître et à lui faire confiance.
C'est ce qui m'a sauvée du pessimisme, à me libérer de ma rage, de ma colère.
Celui qui marchait "incognito" à mes côtés m'a affranchie, je suis devenue libre, libre de choisir ma vie et de lui faire confiance.
Chère petite soeur, tes paroles sont douces, un baume pour mon vieux coeur qui est têtu et
garde toujours cette folle envie d'aimer, d'être aimée, de vivre en harmonie avec Dieu et toute la création.
Que Dieu te bénisse et te garde dans la "Bee Attitude"

Ta grande soeur MJ

Par Marie Jeanne 21 juin 2017 à 11 h 38

Merci Marie Jeanne,
De pouvoir témoigné, pas choses facile,mais libérateur surment avec la grâce du seigneur, qu'il vous bénis pour votre courage, et votre confiance,bien fraternellement en union avec vous dans la prière

Par Brig 21 juin 2017 à 16 h 50

Chère Marie Jeanne, vivent les cœurs têtus! Vive cette faim d'amour! C'est elle qui nous tient debout, qui nous fait avancer, toujours. L'espérance n'est-elle pas la foi en l'infini amour qui, sans relâche, même dans les moments les plus noirs, murmure "je suis là"? "Je Suis avec toi."
Le contexte est différent, mais ce que tu écris, je l'entends intimement, là où d'autres blessures ont laissé leur trace. C'est un baume sur ces blessures-là si ces quelques mots t'ont fait du bien. Mal refermées, ou toujours ouvertes? Peut-être sont-elles la porte par où circule la lumière, par où se répand la bénédiction. Ne reste dès lors qu'à rendre grâce, non pour les coups reçus, mais pour le chemin qu'ils nous ont fait faire ( et n'en est-il pas de même pour Abraham et Sara?). Il est beau, ce chemin-là.
Je t'embrasse, chère Marie Jeanne, grande sœur! Avec ma prière. Et que Dieu te bénisse, qu'il nous bénisse tous!

Par Audrey 21 juin 2017 à 20 h 57

Quelle histoire pleine d'humanité que celle d'Abraham! Nous pouvons aisément nous reconnaître en lui, et reconnaître nos familles modernes, déchirées, éclatées, recomposées... J'aime ce que vous dites à ce propos, frère Olivier: "les patriarches sont saints parce qu'ils ont entendu l'appel de Dieu et y ont répondu." C'est réconfortant pour nous, chrétiens du 21 siècle! L'essentiel est donc d'être à l'écoute de ce que veut Dieu pour nous: il veut qu'on l'aime, il est mendiant de notre amour. Peu importe nos erreurs, nos manques, Jésus a donné sa vie pour les pardonner et les effacer. Dieu ne nous veut pas sans péchés, mais plein d'amour pour lui et nos frères en humanité.

Par Mamoune 20 juin 2017 à 16 h 59 Répondre à ce commentaire

Bien ,chacun de nous,a sa propre histoire,
l'histoire de sa propre famille, de sa communauté, de sa vie. Illuminé ses espoirs, ses projet,ses désillusion, ses fracas,
mais éclairons les de la paroles de Dieu pour que nous vivions toujours de foi et d'espérance
Je n'oublie pas que c'est le seigneur qui nous appelle, le seigneur est avec nous,
Seigneur fidèle *l'important est d'aller de l'avent*cette promesse qu'il nous a fait,avec cette promesse de fécondité, et de le dire aux autres,le seigneur il nous a choisi, il nous donne a tous cette envie d'aller de l'avent même avec nos difficultés,
avec la certitude d'abraham que l'esprit saint de Dieu nous inspire et nous soutienne dans notre marche. ...

Par Brig 19 juin 2017 à 23 h 50 Répondre à ce commentaire

Aïe aïe, que ça vole bas ! Pauvres humains empêtrés dans leurs contradictions, leurs fantasmes, leurs frustrations, sous le regard plus ou moins distant d'un Dieu présenté comme celui qui, apparemment, laisse faire, puis qui donne soi-disant ses conseils (pas toujours cohérents, semble-t-il).
Je me réjouis sincèrement que plusieurs parmi nous trouvent dans ces chroniques très colorées matière à édification personnelle. Quant à moi, je ne découvre pas dans ces écrits le signe de la présence de Dieu, mais un théâtre que, entre-temps, Shakespeare, Racine ou Feydeau ont décrit de manière encore plus dramatique ou truculente.
À part l'incitation fondamentale à quitter le train-train de ses habitudes pour se mettre en quête du pays où Dieu nous attend, et qui n'est jamais celui qu'on croit, toute cette chronique d'Abram, de sa famille et de son entourage me laisse plutôt perplexe.
Et si la sainteté consiste à suivre envers et contre tout l'appel de Dieu, quitte à commettre les pires erreurs parce que notre interprétation de cette "vocation" est totalement biaisée (comme on le voit dans les errements de ces antiques marcheurs), qui peut nous montrer le chemin, sinon Jésus-Christ ? L'Ancien Testament ne serait alors qu'une longue gestation, nécessaire sans doute pour faire émerger la Voie, la Vérité et la Vie, mais que de temps perdu à décortiquer ces vieilles histoires de familles !
Pardon pour ce mot d'humeur, et bon vent de l'Esprit Saint, malgré tout, à toutes et à tous !

Par Bernard (Bruxelles) 19 juin 2017 à 23 h 07 Répondre à ce commentaire

Je suis vraiment triste que vous dites que ça vole bas, moi qui ai vu Abraham dans le commentaire du frère, enfin comme quelqu'un de très proche et pas comme un surhomme... mais aparemment, chacun lit et reçoit lecture ou il se trouve et moi je ne suis pas une personne érudite, je vis mon quotidien le mieux posible, je médite la vie de Jéus à partir de ma vie de tous les jours... alors quand je lis le premier paragraphe de votre intervention, je suis triste et perplexe! En toute amitié, Kat Namur

Par Valère De Pryck 20 juin 2017 à 10 h 50

Bernard, je prends volontiers votre commentaire comme un mot d'humour aussi, je ne suis pas à même de juger les démêlées de ce passage de l'Ancien Testament, qui peut l'être d'ailleurs?
Mais c'est vrai qu'il ne faut pas le prendre au pied de la lettre, Dieu merci.
Ha, les histoires de famille, notre vie en fourmille aussi. Cela ravive certaines épines dans mon parcours, mais avec l'âge,
je pense avoir acquis un tout petit peu de sagesse, et je relativise beaucoup les petits "pépins" que je voyais grands comme les montagnes auparavant.
Chers internautes, je confie à votre prière, ma belle-fille, Marie, elle va donner la vie demain à une petite Anaëlle, je la confie à Marie notre mère, que tout se passe bien!!

Par monette 20 juin 2017 à 15 h 07

Monette,
La naissance d'un petit être, qu'elle belle nouvelles, qu'il remplisse vos coeur d'amour et de bonheur, que la bénédiction du Seigneur soit sur toute votre petite famille en ce beau jour, je pense bien a vous dans ma petite prière, fraternellement

Par Brig 20 juin 2017 à 18 h 15

Désolé, chère Kat Namur, d'avoir heurté votre sensibilité. Mon message exprimait aussi que je trouvais réjouissant l'épanouissement que de nombreux membres de notre communauté trouvent dans ces événements évoqués et commentés.
Et Monette a raison de souligner que ma réaction d'humeur se voulait également mot d'humour, car c'est ma façon de réagir à ce qui me dépasse dans tous ces racontars bibliques chargés d'animosité, de calculs sournois, de procédés sordides. Oui, je persiste et signe, cela vole très bas, mais ce constat amer peut être fait à toutes les époques, et si le seul enseignement biblique à retenir est que Dieu nous aime envers et contre tout et reste toujours fidèle à son alliance de tendresse, alors oui, j'applaudis. Mais cette belle leçon transite par des scénarios foireux que je déplore.
Au bout du compte et de ces contes mythiques, le plus important sans doute est la prière que Monette sollicite pour Anaëlle, et Brig ne s'y est pas trompée. J'y souscris sans réserve, en réitérant mon amitié pour toutes et tous, au-delà de mes récriminations !

Par Bernard (Bruxelles) 20 juin 2017 à 20 h 15

Cher frondeur et taquin, même sans signature, je t'aurai reconnu entre mille !

Bonne journée et affectueuses pensées.

Marie Jeanne

Par Marie Jeanne 21 juin 2017 à 10 h 14

Oh Seigneur l'homme est compliqué, et tu ne désespère pas de nous. Tu es patient lent à la colère et remplie d'Amour, Seigneur notre cœur est en repos tant qu'il demeure en toi ne permet pas que nous détournons de ta face , garde nous de rester fidèle à tes commandements ....Merci pour cette Méditation si riche ....!!!

Par honoré marie-noëlle 19 juin 2017 à 21 h 04 Répondre à ce commentaire

On pense au bien que l'on veut faire et au mal que l'on ne voudrais pas faire , toute la Bible , nous raconte , des familles ,
des peuples , des femmes , des hommes , des guerres ...
La foi ne se sanctifie pas par soi-même elle trouve grâce au Yeux de Dieu , dans nos faiblesses , étant un Dieu d'amour et
de paix , Il ne sévit pas comme nous , hommes , femmes , Il donne pas des coups sur coup , pas de jalousie , de violences ,
mais nous invite de mettre dix fois plus d'ardeur à chercher Dieu , Jésus nous convie à nous laver les pieds les uns des autres
et aussi à ne pas chercher d'être plus grands , mais tous égaux .Quand aux Saints , la litanie de ceux -ci nous montre que dans
la persévérance , parfois en donnant leurs vie , ils , elles eux aussi issus de tout milieux , peuples , ont trouver dans la foi , un Dieu qui exauce , accomplit , Jésus l 'Emmanuel :Dieu avec nous , et non contre nous ! La sainteté est le témoignage d'une vie
conduite en Dieu ; David était très attiré par les femmes , mais il n'a jamais renié Dieu , ces enfants ! Un Bazar , le frère qui couche avec sa soeur , c'est aussi dire que du milieu de tout un chacun , on ne choisit pas sa famille , que tous ne sommes pas la propriété de nos parents , enfants .Dieu ainsi nous laisse libre de faire notre propre jugement , avant de juger les autres ; Il se donne sans conditions .Tu sais toutes choses Seigneur , Tu sais que je T'aime .Reste avec nous Seigneur car le soir tombe à son terme .Luc 24, 29.

Par fred 19 juin 2017 à 19 h 28 Répondre à ce commentaire

Merci Paul de votre commentaire...moi aussi,j'avance plus librement dans ma vie et dans ma Foi....question d'âge !!!!petite question "je vois que nous sommes deux Pénélope "comment nous différencier ?je ne sais comment faire ....

Par Penelope 19 juin 2017 à 19 h 17 Répondre à ce commentaire

Merci beaucoup, frère Olivier, pour votre partage vigoureux.
Voilà au moins des personnages auxquels nous pouvons nous identifier.
Ou, au moins, essayer.

Il me semble que dans « notre pays, notre parenté et la maison de notre père »
dont vous parlez, se trouve le berceau de ce qui nous a construit
à l'époque où nous acceptions tout comme des enfants.

Puis vient le moment où j'accède à l'âge adulte,
- et c'est parfois très tard dans la vie -, j'en sais quelque chose...
J'avance alors plus librement, avec Tout ce que j'ai appris.
mais également avec ma soif et ma faim de bonheur.
Pour moi et avec les autres.

Heureusement, je ne suis plus seul.
Le Fils est présent.
Il me pardonne mes erreurs et mes doutes,
il se réjouit avec moi de mes joies.
Il me demande de faire de même avec les autres.

Cher frère Olivier Catel,
Votre partage de ce jour m'a réjoui par son humanité.
Beaucoup d'autres l'ont dit sur le site aujourd'hui.
Merci, vraiment.
J'ai lu que vous serez ordonné prêtre le 2 juillet.
Je vous souhaite de vivre votre mission
dans une grande joie, fréquente, quotidienne,
et vigoureusement incarnée.

Bonne soirée à tous, vraiment

Par Paul (Belgique) 19 juin 2017 à 19 h 03 Répondre à ce commentaire

Esprit Saint,

Fais-moi tendre vers la sainteté
à laquelle Dieu m’appelle.

Fais-moi vivre dans cette sainteté,
puisqu’en habitant dans mon âme,
tu y fais demeurer la sainteté divine.

Que ta sainteté prenne de plus en plus
possession de mon être,
en le dilatant dans la vie même de Dieu !

Comme chaque confession
fait pénétrer plus profondément en moi
ta grâce de pardon et de rénovation,
qu’elle soit l’origine d’un plus grand effort
vers une sainteté plus généreuse !

Veuille purifier le fond de mon coeur,
le dégager des passions
qui voudraient l’accaparer,
le libérer des mauvaises inclinations.

Veuille me recréer en homme nouveau,
recréer ma pensée pour qu’elle adhère à Dieu,
recréer mes sentiments et ma volonté
pour qu’ils se fixent en lui.

Rends-moi capable d’accomplir
ce que je n’ai pu faire jusqu’à présent,
en me communiquant une force
qui m’élève au-dessus de moi-même.

Entraîne-moi dans l’élan de ton amour,
et anime de ton souffle divin
l’essor de ma vie spirituelle !

Par Prière 19 juin 2017 à 18 h 23 Répondre à ce commentaire

Dans le déroulement de la vie la croissance s'accompagne de découvertes, La sainteté, telle que décrite démontre la connaissance de cette créature de Dieu qui est l'homme qui, au long des siècles et des années, fit la découverte de ce monde qui l'entourait et de
ses manifestations.
Il était donc normal que ceux qui s'approchaient de ce monde inatteignable et indescriptible soient déclarés saints.
Non pas que je les critique, non, mais qui mérite-de nos jours- cette sainteté ?

Par sabine 19 juin 2017 à 18 h 04 Répondre à ce commentaire

Lire votre commentaire Frère Olivier, me rassure en quelque sorte constatant que ce genre de situation a toujours existé !!! Certes, aujourd'hui comme hier, les enfants adultérins sont parmi nous. A cette époque, cette réalité n'était pas cachée, et c'était dans la tradition judaïque, donc normale ! Aujourd'hui, beaucoup de géniteurs fuient leur responsabilité, et laissent dans l'ignorance ces enfants qui souffriront toute leur vie de cet " inconnu " resté dans l'ombre. Je voulais évoquer ce cas car j'ai recueilli il y a peu de jours, les préoccupations d'une jeune fille de 25 ans en quête d'identité. Je pense lui avoir fourni quelques pistes pour qu'elle puisse répondre à ses questions, et j'en suis heureuse. Malheureusement sur le plan spirituel je n'ai pu lui être d'aucun secours, et pour cause ... une vie avec handicap injuste !!

Par Rodrigues Liliane 19 juin 2017 à 17 h 44 Répondre à ce commentaire

Je ne partage pas du tout votre analyse. Sara était l'épouse d'Abram et aussi sa demi-soeur. Ses droits d'épouse et de maîtresse de maison ne dépendaient pas de sa stérilité. Agar se trompe sur sa place réelle : sa grossesse ne lui donne aucun droit mais voilà qu'elle s'imagine prendre la place de l'épouse et commander à toute la maisonnée. Son arrogance l'aveugle et Saraï va devoir lui rappeler qu'elle est toujours sa servante (16, 6). Il en va de l'équilibre de l'économie familiale : il n'y a pas de jalousie ni de fureur dans l'attitude de Sara mais bien la conscience très claire de sa situation et de ses responsabilités avec les choix douloureux qui s'imposent. Dans le désert, Agar comprend que tout ce qu'elle a, elle le doit à la générosité d'Abram et de Sara (16, 8-9). C'est le commencement de sa conversion et du retour vers Abram. Ce sont les décisions difficiles que les patriarches ont du prendre, dans la conscience de leur pauvreté de coeur. Il me semble que c'est en cela qu'ils nous annoncent le Christ : dans cette tension entre le meilleur et le pire qui cohabite douloureusement dans notre coeur, avec la difficulté à ouvrir une voie vers la réconciliation et la conversion.
Ce n'est pas en salissant les patriarches que l'on trouvera l'annonce du Christ dans leur vie ni en supposant qu'une femme ne peut être animée que par la jalousie et incapable de faire un choix fondé sur une analyse objective de ses droits et de ses devoirs d'épouse.

Par Claire 19 juin 2017 à 17 h 44 Répondre à ce commentaire

Je suis d'accord avec Claire , ce n'est pas la jalousie de Sarai qui la pousse contre Agar mais l'attitude de sa servante qui est fautive envers sa maîtresse, il faudra l'intervention de l'ange du Seigneur pour la faire retourner auprès de ses maîtres . Les patriarches comme nous tous aujourd'hui ont des histoires de famille à résoudre. Le contexte historique compte pour résoudre ces problèmes. Disons que le point que nous devons retenir de nos patriarches c'est la foi en Dieu inébranlable que nous n'avons pas aujourd'hui aussi fortement et que nous devons retrouver pour résoudre tous nos problèmes de famille et autres

Par Papineau 19 juin 2017 à 19 h 29

Chère Claire,
Il ne s'agissait pas de salir les patriarches comme vous le dites.... Bien au contraire. L'attitude de Saraï est on ne peut plus problématique car le Seigneur lui promet un fils, naturellement, et elle choisit une pratique courante à l'époque de mère de substitution. Abraham obéit à sa femme...ce qui n'est pas un très bon signe dans le monde de la Bible... C'est ensuite elle qui a l'initiative en donnant Agar à son mari, là encore un signe un peu suspect de la part de l'auteur biblique... Saraï accuse Abram de la violence qui lui est faite alors que c'est bien elle qui a insisté pour donner sa servante à son mari. L'attitude d'Agar est en effet contestable mais Saraï est comme aveuglée. Le terme hébreu que choisit l'auteur biblique pour "humilier" est un un terme très fort puisque c'est le terme utilisé pour parler de l'esclavage des Hébreux en Egypte. Mon but n'est donc pas de salir Saraï mais simplement de faire ressortir ce que le texte dit en profondeur en utilisant un vocabulaire spécifique qui montre à quel point le rédacteur est critique de l'attitude de Saraï et de la faiblesse d'Abram devant cette situation. Je crois qu'en montrant la vie des patriarches telle qu'elle est, la Bible ne cherche pas à idéaliser ces figures. En revanche, j'accepte tout à fait que le texte puisse avoir des résonances personnelles variées. Belle soirée!
Fr Olivier

Par Fr Olivier 19 juin 2017 à 21 h 07

Cher Frère Olivier,
Merci de votre réponse. Cette conversation pourrait nous entraîner fort loin. Mais il me semble que vous vous appuyez davantage sur des préjugés que sur le texte. Abram n'obéit pas aveuglément à Saraï et écouter son épouse n'est pas mauvais signe : il consent librement au projet de Sara (16,3). Le reproche de Sara n'est donc pas sans fondement, c'est aussi la décision de son mari. Quand Sara exigera l'éloignement d'Ismaël et Agar, Dieu ordonne à Abraham d'écouter Sara (21, 12) : "quoique te demande Sara, consens-y". Mauvais signe dites-vous ?
Ce ch.16 ne peut se comprendre que dans une analyse fine des relations conjugales et de la personnalité de chacun des protagonistes (personne n'étant irréprochable, ce qui ouvre dans leur vie, la voie au Christ). Si l'auteur désapprouve l'attitude de Sara, ce n'est pas tant le bien-fondé de sa décision que la dureté de la punition infligée à Agar (l'humiliation dont vous parlez). Sara aurait du faire preuve de plus de patience avec sa servante. De là à en faire une femme furieusement jalouse, je pense que c'est une lecture abusive des motivations de Sara : elle a les idées claires et nettes, (un peu trop justement).
Curieusement, la tradition juive considère qu'Abraham était un homme sage notamment parce qu'il écoutait son épouse. Je crains donc que vos soupçons soient infondés quant au fait qu'un mari écoute sa femme.
L'enjeu est trop grand pour réduire cette histoire à une vulgaire affaire de jalousie.

Par Claire 19 juin 2017 à 22 h 00

Votre analyse de la Sainteté me touche vraiment car je la partage . C'est Dieu qui rend saints ses enfants de la terre. C'est Lui qui appelle et qui parle : dans notre réponse réside la sainteté : vous avez écrits « Les patriarches sont saints parce qu’ils ont entendu l’appel de Dieu et y ont répondu : quant à leur vie, elle n’est souvent pas meilleure que la nôtre. » Nous sommes tous des êtres de chair et de sang oubliant de vivre en accord avec la Volonté de Dieu, à part Marie et Jésus nés sans péchés et fidèles la Volonté de Dieu , nous sommes tous et toutes corruptibles humains et ne laissons pas notre âme parler avec notre Père Créateur et s'entretenir avec Lui.

Par Joanne Renaud 19 juin 2017 à 16 h 47 Répondre à ce commentaire

merci merci de me donner du courage Il me faut être vaillante et vous êtes là Merci ..le programme de l'après-midi :écrire à quelques petits enfants ,prier le Saint du Jour ROMUALD et ,garder la JOIE (J'ai 24 petits enfants et quelques arrières que j'oublie ! ) Je suis paralysée ,mais j'ai beaucoup de bonheur avec mon mari !Je l'ai connu ,j'avais 13 ans et lui 19 ..Un LONG BAIL ! Très unie à vous dans la prière

Par desmichelle colette 19 juin 2017 à 16 h 32 Répondre à ce commentaire

de nos jours cela serait mal vu, et la servante ne s'est pas échappé, elle aurai été chassé après que Dieu est appris a Abraham que Sarah enfanterait malgré son âge et que la descendance de cet homme serait nombreuse, les musulmans revendiquent cette reconnaissance comme descendant du prophète.L'histoire de notre religion est complexe, surtout l'ancien testament; le nouveau est plus clair puisque Jésus à vécu sur notre terre ,et pourtant rejeté par certain cité de mythe; il faut revendiquer toujours notre héritage chrétien, sans faiblir.

Par penelope 19 juin 2017 à 15 h 47 Répondre à ce commentaire

Ismaël n'est pas arabe car l'Egypte à l'époque n'est pas peuplé par des arabes
c'est dur de coller à l'actualité!

Par sc 19 juin 2017 à 14 h 48 Répondre à ce commentaire

Selon la loi...

Agar, bien qu'esclave... devait se "refuser" à Abram ! ... sous peine d'adultère... ?

Qui suis-je pour juger ?... répond notre pape François...

Par breizh 19 juin 2017 à 14 h 40 Répondre à ce commentaire

"Un repos qui ne peut exister qu'en lui et que par lui", merci, frère Olivier, je reprends vos paroles car elles montrent bien que malgré nos errements humains Dieu est présent, il nous accueille et nous accompagne.

Seigneur, Tu connais nos doutes, nos blessures, nos erreurs, éclaire-nous!

Par MARIE 19 juin 2017 à 14 h 34 Répondre à ce commentaire

Y a t il une famille qui n'a pas de problèmes de ... famille ???
Certes parfois ce sont des broutilles .... parfois de choses graves...
Comment un enfant peut il peut il interdire à des petits enfants de voir leur grand-père ?
J'en connais beaucoup dans ces cas là pour ne citer que ces cas douloureux d'une vie quelque peu gâchée pour TOUS !
Seigneur éclaires les coeurs même les plus endurcis... Tu le peux !!!
MERCI Seigneur !!!

Par Cl@udio 19 juin 2017 à 14 h 00 Répondre à ce commentaire

À point ce matin ..!
Merci pour ce texte et vos commentaires qui me rassurent :ainsi je ne suis pas seule chrétienne à souffrir ou d .injustice ,d humiliation..de rejet , d'abandon,de trahison (c es 5 blessures qui nous empêchent d être soi "Lise Bourbeau)
Que nous sommes nombreux à rêver , à espérer l'entente et l'harmonie familiale !
mes yeux s éclairent d'un nouveau regard ,plus large.sur mon espérance ..et ma confiance en un Dieu qui lui connaît toute chose et sait .Il est venu pour nous sauver .Alleluia.!

Par Dominique 19 juin 2017 à 12 h 50 Répondre à ce commentaire

Merci pour cette méditation qui rassure. Dieu connait nos faiblesses, Il nous accepte tel que nous sommes, ce qu'il nous demande c'est de le reconnaître comme notre Dieu et de mettre en pratique ses Paroles malgré nos imperfections.

Par Gilles 19 juin 2017 à 11 h 43 Répondre à ce commentaire

Nous sommes imparfaits ! Certains sans doute plus que d'autres !
Il n'empêche, il est des choix plus ou moins judicieux, comme il est des Croix plus ou moins difficiles à porter...
la notion de justice vient alors interférer dans nos pensées, car beaucoup de sacrifiés au passage... et il est parfaitement humain et généreux de se demander pourquoi ? De se révolter aussi... devant l'inconcevable, l'ignoble, la monstruosité...ne jamais s'habituer.
C'est pourquoi la confiance en Dieu est souvent fragile, aléatoire voire inexistante...
Comment sommes nous faits ? Qu'avons nous demandé ? Quel sens prennent alors les maux ?
Abraham écoute sa femme, fait un enfant à sa maîtresse et servante !!!!
Sarah est en colère...
Mais que croyait elle donc ? La servante enceinte s'enfuit ! Et l'enfant qu'elle porte, portera lui aussi ce patrimoine "familial" assez terrible... mais il n'a rien demandé !
Je sais qu'il faut interpréter ces textes beaucoup plus fondamentalement mais je persiste à dire que pour que le royaume de Dieu se construise, il faut beaucoup de misère et souvent sur les mêmes ! Paradoxe du bien qui n'en finit pas d'interroger ????

Par Blandine 19 juin 2017 à 11 h 07 Répondre à ce commentaire

P.s.
La rivalité entre ismael et Isaac à malheureusement eu des conséquences graves chez les juifs et musulmans !
Faut il,dépasser la théologie, y voir d'autres signes ! J'aimerais comprendre !

Par Blandine 19 juin 2017 à 11 h 14

Merci Fr Olivier pour ce commentaire.
Dieu est si proche, tout proche de nous. Sa proximité est faite d'une telle écoute, d'un tel regard. A Moïse, Dieu dit "j'ai vu la misère de mon peuple en Egypte et je l'ai entendu crier sous les coups de ses chefs. Oui, je connais ses souffrances. Je suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens. .. "Ex 3, 7-8.
En famille ou sous l'emprise d'un chef tyranique dans un pays où autre, Dieu est là avec nous marchant et portant avec nous le poids de nos souffrances. Il n'a qu'un désir, venir nous en délivrer.
Car il nous veut libre avec lui, par lui et en lui.
Un grand merci Fr Olivier.

Par Shaïda 19 juin 2017 à 15 h 04

Oh oui, comme les problèmes familiaux sont compliqués !
Sans Dieu, tout est complexe. Mais il faut suivre Dieu au delà de nos souffrances et dr nos peurs.

Par Jean Michel Joffres 19 juin 2017 à 10 h 59 Répondre à ce commentaire

merci Frère OLIVIER et Fred Cacheux , le vent de la Pentecote est puissant d'espérance et de GRACE ! après ....LE boulevard de la victoire, après Lille, à Jérusalem aujourd'hui, les frères prècheurs sont bergers du monde ,
en pleine conscience et avec reconnaissance.
marguerite

Par marguerite 19 juin 2017 à 10 h 58 Répondre à ce commentaire

Très belle méditation, pleine de bon sens. Le réalisme de ce texte effraie, voilà pourquoi, nous devons nous en remettre à Dieu, lui, seul connaît nos chemins de croix.
" Abraham ne nous vend pas du rêve, et, précisément pour cela, il est la figure du croyant véritable qui reste fidèle à Dieu malgré tout."

Toutefois, Saraï, n'a pas pris une sage décision, malgré, son désir légitime de devenir mère.
Son souhait aurait pu être comblé, par l'adoption d'un enfant, ce qui aurait éviter l'humiliation
faite à Agar.

Par Florine 19 juin 2017 à 10 h 43 Répondre à ce commentaire

Magnifique méditation ! L'imperfection des hommes de Dieu ne peut que nous rassurer et nous motiver pour poursuivre notre recherche..

Par Philippe J 19 juin 2017 à 10 h 23 Répondre à ce commentaire

Merci frère Olivier, Mon espérance est ravivée en vous écoutant......comme Abraham je dois continuer à marcher avec le Seigneur au sein de ma grande famille avec toute notre humanité. Merci de prier pour moi pour qu'en toute humilité je me relève à chaque faux pas en comptant que sur notre Seigneur. Christiane

Par christiane Duthil 19 juin 2017 à 10 h 09 Répondre à ce commentaire

Merci beaucoup au Frère Olivier Catel pour ce texte honnête: oui, les patriarches et "matriarches" n'étaient pas des Saints, mais des Humains comme nous et cela les rend très sympatiques et redonne confiance: Leur vie, en général de la naissance à la mort était comme la nôtre semée d'embûches, mais comme il est écrit dans le psaume 18, verset 30: "avec mon dieu je surmonte des murailles..." et ils, elles continuaient à avancer avec confiance et endurance. Cela est vraiment humain, à notre hauteur.
De plus Abraham n'a pas quitté sa famille, puisque son pèreTerach et le fils de son frère décédé, son neveu Lot et son épouse..plus sans doute toute sa "maison", c'est-à.dire ceux qui habitaient chez lui et le servaient, sont partis avec lui. Donc pas de solitude héroïque, mais un cheminement avec chaleur humaine, plus le sentiment rassurant que quoiqu'il arrive Dieu les accompagne, même s'ils ne sont ni Saints ni héros, héroïnes...
Je souhaite à tout le monde de pouvoir s'abandonner à ce sentiment rassurant...
Eliane

Donc merci beaucoup de nous rendre proches ces frères et soeurs dans la foi à visage bien humain.

Par eliane moesch 19 juin 2017 à 10 h 05 Répondre à ce commentaire

J'aime cette vision de la sainteté qui n'est pas aseptisée. Oui, gardons les yeux ouverts! Une vie de famille comme toute vie n'est pas un long fleuve tranquille. Nous sommes bien souvent loin de la perfection. On se tromperait d'ailleurs, me semble-t-il, à mettre toute notre énergie à être parfait. La sainteté n'est-elle pas offerte dans cette disponibilité à l'autre, au Tout Autre? Merci.
Jean-Luc

Par Kerdraon Jean-Luc 19 juin 2017 à 9 h 58 Répondre à ce commentaire

Merci pour ce bon et juste commentaire, qui en nous remettant les pieds sur terre, nous permet de continuer à regarder les étoiles. Que cela est porteur de vie en cette approche de l'été période de retrouvailles!

Par marie-Jo 19 juin 2017 à 9 h 55 Répondre à ce commentaire

Le réconfort de lire votre commentaire Frère Olivier : la famille, source de joies mais aussi de beaucoup de difficultés. Que le cœur miséricordieux de Jésus apaise les esprits des personnes en souffrance ; que l'Esprit leur apporte clairvoyance, courage et sérénité et ce "repos" si nécessaire à l'équilibre.

Par mahona 19 juin 2017 à 9 h 24 Répondre à ce commentaire

MERCI MERCI !!! hier nous étions en famille .... et la méditation de ce matin me fait beaucoup de bien.
j'ai parfois le sentiment d'avoir tout raté, n'avoir pas su donner à chacun de nos enfants l'amour dont il avait besoin (cause de ses échecs) d'être passée à côté de tellement de choses ....
le divorce de l'un, l'homosexualité de l'autre .... et le reste ....
Malgré toutes les difficultés, dans les coups durs ils savent se serrer les coudes ! être là pour celui qui a besoin, en râlant mais ! un peu comme dans l'évangile ou Dieu appelle et celui qui répond est celui qui a commencé par dire non !!!
Au milieu de tout cela je crie vers Dieu, je m'assois, je pleure parfois oui .... mais l'amour de Dieu est plus fort et il m'aide à repartir, voilà ce la méditation m'a donnée envie de partager avec vous - encore MERCI.

Par mamité 19 juin 2017 à 9 h 15 Répondre à ce commentaire

Merci Mamité ! :-)

Par Joanne 19 juin 2017 à 16 h 53

ce texte est bien d"actualité

Par de morgues 19 juin 2017 à 9 h 13 Répondre à ce commentaire

"Saraï dit à Abram: écoute-moi" ...comment ne pas se souvenir du "Ecoute-moi! "proposé par Dieu? la plus importante des demandes! celle d'écouter? et voilà Saraï qui veut être écoutée?
Se prendrait-elle pour Dieu? c'est elle qui décide, qui exige! elle ne s'en réfère à personne...
c'est ce que cette "histoire" donne à penser...et pour finir, "elle humilia Agar"? il est encore question , dans ces relations, de convoitise ... de jalousie...Que peut nous apprendre un tel texte aujourd'hui? peut-être l'acceptation de notre histoire? changer notre regard sur elle pour en faire une histoire sainte? écouter ce qui est bon pour l'autre, pour soi...
Cette invitation à écouter le meilleur en soi, en l'autre est ce qui peut interpeller dans cette "histoire"? Ecouter le Bon Esprit qui "éclaire, aide à vivre le moment présent, enracine dan l'espérance "comme le dit St Ignace et non le mauvais esprit qui" décourage, inquiète sur le passé et l'avenir"...

Par Emma 19 juin 2017 à 9 h 10 Répondre à ce commentaire

Que nous apprends ce texte aujourd'hui ? comment nous fait-il avancer ?
Les femmes seraient elles les seules à être jalouses ? les seules à être lapidées pour adultère... en tout cas ...tant que l'Eglise sera dans ce régime ou seuls les hommes sont au pouvoir nous n'avancerons pas. J'attends vainement la canonisation d'une mère de famille, l'ordination accordée aux femmes, la possibilité de communier en étant divorcé (la communion n'étant pas une récompense mais un soutien)... je précise que je ne suis pas divorcée et heureuse après 60 ans de mariage.
la réponse à mes 2 questions du début de mon texte est RIEN
Notre Eglise telle qu'elle est , est terminée. Le Seigneur la ressuscitera plus forte, plus humaine plus solidaire et...Sainte.
gardons précieusement nos textes fondateurs ils sont notre passé, c'est tout.

Par Marie 19 juin 2017 à 10 h 11

Je ne suis pas d'accord avec la jalousie de Saraï mais c'est la servante qui la nargue et l'oblige ainsi à la remettre à sa place.
Elle a certes des vues bien humaines en donnant sa servante à Abraham mais elle est plus lucide que lui.
Merci pour vos commentaires
Je vous suis régulièrement
Union de prières

Par Fornage 19 juin 2017 à 8 h 43 Répondre à ce commentaire

Terre du repos,dites vous frere Olivier? Terre de la quete de notre moi interieur , terre d'exil,surement pour retrouver la vraie terre interieure , notre "ressemblance"divine. Oui nous devons faire face, depasser nos erreurs et nos errances , lacher prise , pour suivre le chemin qui nous conduira vers le repos ....Bonne quete à tous en union de priere

Par buchin domi 19 juin 2017 à 8 h 02 Répondre à ce commentaire

L'histoire humaine raconte que les femmes doivent se debrouiller avec ce que les hommes laissent faire .
Agar est enceinte et Saraî ne peut savoir que cet état provoque un changement d'humeur , et elle est offusqué de ne plus compter aux yeux de son esclave .agar est dans une posture de superiorité et le montre ,une dignité qu'elle prend , elle n'est pas une porteuse d'enfant ,elle est Mere ,la realité est insupportable pour Saraî, elle ne comprend pas, elle ne savait pas qu'elle proposait sa souffrance et son indignité et Abram dit :fais ce que tu veux elle est entre tes mains , autrement dit je m'en lave les mains , c'est souvent cette même situation que les femmes ont a vivre.

bonne journée

Par jnc 19 juin 2017 à 7 h 36 Répondre à ce commentaire

La saintete ce n'est pas l'absence de peche ou de difficulte, c'est regler les difficultes a la lumiere de la parole de Dieu

Par paul marie Djamen 19 juin 2017 à 7 h 35 Répondre à ce commentaire

L'humiliation est violence. Elle touche au plus intime, au plus fragile, là où déjà souvent règne la souffrance. Souffrance de n'avoir pas pu donner d'enfant à Abram pour Saraï, d'être servante dont on dispose pour Agar. Saraï croit savoir. Savoir la raison de son malheur - Dieu, qui ne lui a "pas permis d'avoir un enfant" - et ce qu'il faut faire alors, sans demander à Dieu ce qu'il en pense. Première femme de consistance dans la Bible depuis Eve, n'a-t-elle pas elle aussi mangé trop tôt le fruit de l'arbre de la Connaissance? Et n'y a-t-il pas de l'Adam en cet Abram qui écoute sa femme sans, lui non plus, en référer à Dieu? Qui lui donne pouvoir sur sa servante quand Saraï lui reproche ce dont elle est la cause. "[F]ais lui ce que bon te semble" - autre fruit de la connaissance du bien et du mal cueilli sans Dieu. Et quand Saraï enfin en appelle au Seigneur, ce n'est pas pour le prier de donner la vie, mais de départager les torts. "Que le Seigneur soit juge entre moi et toi." Saraï croit savoir, et là est son malheur véritable. Le mien, le nôtre, bien souvent.
Où est Dieu, justement? A-t-il choisi un camp? Il est au côté de l'humilié. De chaque humilié(e), Agar comme Saraï. De tous les pauvres Adam et Eve de ce monde, "empêtrés" dans leurs problèmes, comme vous le dites si bien fr. Olivier, non pour juger, mais pour donner vie, là où elle paraît impossible. Pour apprendre à le connaître et cueillir avec lui, des fruits mûris à son soleil.
Merci fr Olivier! Prière pour tous

Par Audrey 19 juin 2017 à 6 h 56 Répondre à ce commentaire

Il est difficile de connaître ses erreurs, parfois par ignorance,,,,,,,la prière nous aide. Merci

Par GARCIA Marie Cosuelo 19 juin 2017 à 8 h 35

Très beau texte. Tout réside dans la confiance que l'on a pour notre Dieu tout puissant.
Sarah a tellement souffert de sa stérilité, de ne pouvoir donner une descendance à Abraham, cette descendance promise "en milliers d'étoiles". Désespérée, elle propose à son époux de concevoir un enfant avec sa servante ; Abraham l'accepte. Ils ont tous deux (en bons humains qui se respectent), posé des limites à ce que Dieu peut réaliser dans nos vies.
Rien n'est impossible à Dieu, la foi soulève des montagnes. Louons le Seigneur.
Bonne journée à tous.

Par Marilou 19 juin 2017 à 5 h 49 Répondre à ce commentaire

Merci pour ces jolies textes.
Que Dieu m'accorde la grâce de ne vivre que pour lui.

Par bill 2 juin 2016 à 21 h 15 Répondre à ce commentaire

Je m'abandonne à toi mon dieu,que ta volonté soit faite,et non la mienne, entre tes mains je remets toute ma petite vie, tout ce que je suis,tout ce que j'ai ,que j'accepte avec amour ce que tu veux pour moi,seigneur sans m'en détourner.

Par brig 31 mai 2016 à 14 h 08 Répondre à ce commentaire

Tres beau texte !

Par Roger 31 mai 2016 à 12 h 32 Répondre à ce commentaire

Faisons comme Abram, avant d'agir prenons une pause, bâtissons un autel . Ne confondons pas nos désirs , nos impulsions avec le dessein de Dieu sous le prétexte que nous jugeons , nous, que c'est bon ! Demandons à l'Esprit Saint de nous éclairer.

Par Nicole 31 mai 2016 à 10 h 16 Répondre à ce commentaire

Si Abraham apprend pas à pas la confiance, à laisser la promesse de Dieu modeler sa vie, c'est un chemin que Sarah doit emprunter aussi. Sa souffrance de ne pas avoir d'enfant, de n'avoir pas donné la vie, elle aussi la dit.

Son corps est usé, croit-elle, alors elle prend l'initiative. Si Abraham n'a pas d'enfant d'elle, il en aura grâce à elle. Elle bâillonne sa fierté, Sarah. L'humiliation qu'elle fera connaître à Agar, déjà elle la vit. Une femme blessée, Sarah, mais une femme qui parle, et qu'Abraham écoute.

C'est le seul moyen, pense-t-elle. Mais Sarah, comme Abraham, a encore à apprendre de Dieu ce qu'elle croit connaître. Elle a elle-même fixé les limites du possible et de l'impossible mais, à elle aussi, Dieu va parler. Elle aussi a encore à entendre, à encore à comprendre.

Assigner à Dieu mes propres limites, n'est-ce pas un travers dans lequel je tombe bien souvent?
Pas à pas, comme Sarah, j'apprends. J'apprends à voir plus grand. A offrir mes manques à Dieu, tous mes impossibles, tous les déserts de ma vie.

C'est dans ces déserts-là qu'il m'attend. Lui seul a l'eau pour les faire fleurir. Lui seul a la lumière pour faire grandir l'arbre de ma vie, pour en faire naître les fruits. Pour faire croître, pour faire donner, ma vie.

Par Audrey 31 mai 2016 à 7 h 15 Répondre à ce commentaire

Si Abraham apprend pas à pas la confiance, à laisser la promesse de Dieu modeler sa vie, c'est un chemin que Sarah doit emprunter aussi. Sa souffrance de ne pas avoir d'enfant, de n'avoir pas donné la vie, elle aussi la dit.

Son corps est usé, croit-elle, alors elle prend l'initiative. Si Abraham n'a pas d'enfant d'elle, il en aura grâce à elle. Elle bâillonne sa fierté, Sarah. L'humiliation qu'elle fera connaître à Agar, déjà elle la vit. Une femme blessée, Sarah, mais une femme qui parle, et qu'Abraham écoute.

C'est le seul moyen, pense-t-elle. Mais Sarah, comme Abraham, a encore à apprendre de Dieu ce qu'elle croit connaître. Elle a elle-même fixé les limites du possible et de l'impossible mais, à elle aussi, Dieu va parler. Elle aussi a encore à entendre, à encore à comprendre.

Assigner à Dieu mes propres limites, n'est-ce pas un travers dans lequel je tombe bien souvent?
Pas à pas, comme Sarah, j'apprends. J'apprends à voir plus grand. A offrir mes manques à Dieu, tous mes impossibles, tous les déserts de ma vie.

C'est dans ces déserts-là qu'il m'attend. Lui seul a l'eau pour les faire fleurir. Lui seul a la lumière pour faire grandir l'arbre de ma vie, pour en faire naître les fruits. Pour faire croître, pour faire donner, ma vie.

Par Audrey 31 mai 2016 à 6 h 26 Répondre à ce commentaire

Nous vous remercions, pour ce bref historique et rappel à la foi.

Par Josh 24 mai 2018 à 19 h 03
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