Moïse

« Dieu vit qu’il avait fait un détour. » Exode 3,3

La marche au désert

Exode 15, 22-27

Moïse fit partir les fils d’Israël de la mer des Roseaux, et ils sortirent en direction du désert de Shour. Ils marchèrent trois jours à travers le désert sans trouver d’eau.
Ils arrivèrent à Mara mais ne purent boire l’eau de Mara car elle était amère ; d’où son nom de « Mara ».
Et le peuple récrimina contre Moïse en disant : « Que boirons-nous ? »
Alors Moïse cria vers le Seigneur, et le Seigneur lui montra un morceau de bois. Moïse le jeta dans l’eau, et l’eau devint douce. C’est là que le Seigneur leur fixa un statut et un droit, là où il les mit à l’épreuve.
Il dit : « Si tu écoutes bien la voix du Seigneur ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à ses commandements, si tu observes tous ses décrets, je ne t’infligerai aucune des maladies que j’ai infligées aux Égyptiens, car je suis le Seigneur, celui qui te guérit. »
Les fils d’Israël atteignirent ensuite Élim, où il y a douze sources et soixante-dix palmiers. Et là, ils campèrent près de l’eau.

Méditation

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La promesse

La mer rouge s’est fendue pour laisser passer les fils d’Israël. Et ils ont traversé ! Libres, enfin. Et Myriam de chanter : « Chantez le Seigneur, il a fait un coup d’éclat. Cheval et cavalier, en mer il les jeta ! » Mais voilà, il faut déjà repartir. Marcher encore et encore. Ces hommes sont arrachés à la joie, au repos du moment. Ils reprennent l’incessante marche des patriarches depuis Abraham *. Et déjà les voilà qui doutent, murmurent, car arrivés à cette étape, impossible de boire.
Mais alors quelle sera notre vie, qu’allons nous boire ? Ces anciens esclaves ne savent pas encore comment vivre libres, debout. Nous le savons tous, la liberté est souvent plus compliquée que la soumission. Choisir sa vie est parfois plus ardu que de la subir. Il faut apprendre la liberté.
Sur l'ordre de Dieu, Moïse jette un bâton dans l'eau pour en retirer son amertume. Le bâton, c'est ce qui permet de tenir debout, de se redresser quand on est plié, cassé… Pliés, comme des esclaves qui ont toujours avancé le dos courbé sous les fardeaux et les coups… En jetant ce bâton, le Seigneur donne une colonne vertébrale au peuple, il le constitue comme peuple.
Au bord de l’eau devenue fraîche et désaltérante, Il l’enseigne, il lui donne les lois et les coutumes qui lui permettront de se redresser, d’être un peuple neuf et libre. Ces hommes pourront ainsi repartir, rempli de vie et de la force puisée en Dieu, et atteindre l’oasis d’Elîm. 12 sources : une pour chacune des douze tribus d'Israël, chacun des fils de Jacob, réunis désormais en un seul peuple… 70 arbres, symboles de vie et de croissance, chiffre de l'universalité, de la perfection. Promesse de vie en abondance, du cœur, pourtant, d’un avenir bien incertain.
Et nous ? À quelle promesse de liberté, de vie, nous confions-nous ? Au creux de nos existences parfois bien malmenées et de nos avenirs embrumés.

* Gn 12,9
Méditation enregistrée dans les studios de Radio Notre-Dame Paris


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72 commentaires

Nous benissons notre Dieu car lorsqu, il promet il realise il a demontre sa force face au pharaon il a essuè les larmes des enfts d, israrel. Laisse que son nom soit glorifiè. Amen

Par kalombo muya 25 mars 2021 à 5 h 31 Répondre à ce commentaire

Je suis totalement très content pour cette bonne parole . Que Dieu vous bénisse abondamment

Par Zachee 8 mars 2020 à 10 h 08 Répondre à ce commentaire

Commenter ce texte.bonjour mes chers frères et sœurs en Christ jésus suis vraiment égayer de vous lire à travers les messages évangéliques que vous nous transmettez à travers les réseaux sociaux

Par Jean-Paul mukalay moket yumba 24 janvier 2020 à 6 h 23 Répondre à ce commentaire

super

Par Edoh 19 août 2019 à 12 h 20 Répondre à ce commentaire

Vraiment je suis content de votre message très édifiant pour tous ceux qui liront !

Par Bompoloonga 28 mai 2019 à 10 h 49 Répondre à ce commentaire

On oublie vite les emploies du Seigneur , ton peuple a la nuque raide, oublie vite tes biens faits et récrimine pour tout, au lieu de rendre grâce dans les bons et les moments difficile...Seigneur prend pitié de nos cœur si dure !!!Amen !!!

Par honoré marie-noëlle 14 septembre 2017 à 19 h 02 Répondre à ce commentaire

Ah, soeur Véronique ! .. Mais quelle sublime méditation qui m'a fait piger un peu mieux certains mystères de cette grande marche qu'est l'Exode ! .. Un grand merci à vous.

Par Philippe J 5 août 2017 à 11 h 50 Répondre à ce commentaire

Vos méditations , sœur Véronique sont remplies d 'humanité et elles me donnent l ' énergie pour vivre pleinement ! Comme les Hébreux , j'ai vécu ma traversée du désert , ce fut dur mais j 'ai toujours gardé au fond de moi , l'espoir de la terre promise .Je pense au film "Les 10 commandements" , film galvanisant , que j'ai vu comme des millions de personnes si souvent . Nous ne sommes pas seuls dans nos difficultés comme dans nos joies . Nous sommes tout un peuple d 'êtres humains , le peuple des enfants de Dieu à avancer dans la même direction .
Que le Seigneur nous garde tous !

Par Séverine 2 août 2017 à 15 h 59 Répondre à ce commentaire

J'ai entendu récemment sur la radio RCF que ce débat sur la suppression ou la maintenance de l'Ancien Testament avait déjà donné lieu, il y a très longtemps, à des controverses : les partisans de conserver les écrits de l'AT avaient gagné sur ceux qui souhaitaient les supprimer. Pour (essayer d' ?) expliquer les scènes de grande violence de l'AT, l'interlocuteur disait que le monde en ces temps était très violent et que les récits s'en inspiraient. Je pense que ces textes ne sont pas faciles à déchiffrer ; qu'une interprétation trop personnelle en dénature le sens (et je me range dans cette catégorie). Ce que je ressens, c'est la présence de Dieu dans ces écrits (comme vous l'écrivez Bernard) qu'elle soit traduite de façon vengeresse ou directive, ou compatissante; Merci à tous/toutes pour les commentaires enrichissants et bonne fin de journée dans l'apaisement de "Celui qui guérit".

Par mahona 27 juillet 2017 à 18 h 04 Répondre à ce commentaire

Marie Jeanne, tu m'ôtes les mots de la bouche!! Qui n'a pas soif de recevoir,ne serait-ce qu'une miette d'amour?
Surtout lorsque la vie devient cruelle,quand je vois mon mari souffrir,diminuer,sans force,pour moi c'est insupportable,mon coeur saigne! C'est une rude épreuve,mais à chaque jour suffit sa peine,un jour,un jour encore,un petit moment de répit qu'il faut savoir apprécier.
Dimanche après-midi,j'ai rencontré un Frère moine,grâce à un ami commun qui nous a mis en relation.Ce moment de partage à bâton rompu,j'y repense à chaque moment de faiblesse,parler spiritualité,poésie,vie courante,maladie(un peu,pas sans cesse)un réel partage,simple,j'en suis revenue avec un grand sourire et une joie immense à transmettre aussi à mon mari.
Dieu est donc toujours présent,toujours.Je voulais partager cela avec vous, Marie Jeanne,Brig,Fred,Bernard et tant d'autres!! Gardons confiance et espérance!! Vivre chaque instant comme il vient.

Par monette 27 juillet 2017 à 15 h 18 Répondre à ce commentaire

De tout cœur avec vous par la pensée et le prière chère Monette. Et puissiez-vous percevoir de plus en plus qu'un Autre vous accompagne dans votre souffrance.

Par Esperanza 27 juillet 2017 à 16 h 30

Que vous dire Monette ? Partager votre peine, personne ne le peut. J'admire la force qui vous permet de communiquer avec nous et de pouvoir savourer quelques minutes de répit. Vous nous faites participer très simplement à votre vie,
ce qui n'est pas donné à tout le monde. Que vous puissiez partager de nombreuses " miettes d'amour" avec les personnes qui vous sont chères, c'est la grâce que je vous souhaite.

Par mahona 27 juillet 2017 à 18 h 14

Chère Monette,
Toutes les discussions, interprétations et ratiocinations à propos des écrits controversés de la Bible se révèlent tellement insignifiantes face à ce que vous évoquez. Avec Esperanza et avec Mahona (que je remercie au passage pour son autre commentaire), je vous adresse tous mes encouragements. Si nos réflexions exégétiques n'ont servi qu'à cet échange de sensibilité compatissante, alors oui, merci à Dieu de nous rassembler ainsi dans le même désir de tendresse et de soulagement.

Par Bernard (Bruxelles) 27 juillet 2017 à 18 h 35

Oui comme vous dite si bien,Monette,
Des miettes d'amour,il nous en manque tant, surtout quand la maladie est longue et difficile,aussi assumé l'épreuve, j'ai l'impression bien souvent que bientôt sa sera pour certains, comme un naturelle, car les petites miettes son si rare,nous sommes tellement centré sur nous même quelquefois, que nous passons a côtés en ferment les yeux, je suis de tout coeur avec vous et vous touse,bien chaleureusement

Par Brig 27 juillet 2017 à 20 h 46

A Antoinette, 20h57 - "C'est une question de points de vue" et de traductions peut-être. Selon ce que j'ai appris, la Bible a été traduite en différentes langues. Je vous rejoins dans votre pensée ; ces récits ont été écrits par et pour des personnes de leur temps. Je pense qu'il faut l'accepter comme un témoignage d'une foi s'exprimant avec les moyens de l'époque. Je reste étonnée par cette opposition AT/NT ; pourquoi vouloir transformer ce Dieu "terrible" de l'AT en Dieu uniquement bon, miséricordieux, secourable ? Je m'exprime mal. Je voulais dire : trouve-t-on dans les Ecritures, les évangiles ou autres textes une condamnation ou une mise à l'écart de l'AT par Jésus ? Nos frères/sœurs Dominicains pourraient sans doute apporter des précisions intéressantes.

Par mahona 27 juillet 2017 à 11 h 05 Répondre à ce commentaire

Chère Mahona,
Pardonnez-moi d'insister. Je ne critique pas à plaisir les limites et aveuglements de l'Ancien Testament par rapport à l'éclairage radical des Évangiles. Ce que je déplore, c'est ceci : les anciens qui nous ont livré ces pages précédant le message du Christ étaient chargés, je veux bien le croire, d'exprimer à leur manière l'inspiration qu'ils recevaient de l'Esprit Saint, toujours à l'œuvre depuis le commencement du monde. Mais cette révélation a été filtrée par leur culture, leurs préjugés, le ressentiment qui était le leur en raison de toutes les tribulations subies. Alors, qu'on trouve dans la Bible des passages belliqueux, voire haineux, quoi de plus normal ? Les romancier de tout temps ont fait appel à notre imagination pour susciter compréhension, compassion, réaction, identification ou rejet, quoi de plus humain ? Mais là où cela devient vicieux, c'est lorsque le scribe de service prétend que c'est Dieu qui revendique et qui dicte, mot pour mot, les injonctions les plus abominables, comme de tuer les premiers-nés des Égyptiens, génocide crapuleux, massacre des Innocents avant la lettre.
Rassurez-vous, je découvre très clairement, même si c'est en filigrane, les confidences de Dieu dans d'autres passages, comme certains psaumes, ou encore le Cantique des cantiques. Mais pourquoi attendre de Jésus ou des apôtres une mise en perspective de l'Ancien Testament, comme si nous n'avions pas notre conscience qui nous interdit d'accepter n'importe quoi ?

Par Bernard (Bruxelles) 27 juillet 2017 à 14 h 35

Je suis aussi très perplexe quant à certains textes de l' A.T.
Cette violence et cette haine soi-disant inspirée par Dieu sont pour moi un non sens et il est de notre bon sens justement, de la dénoncer et de l' interpréter correctement... sauf que c'est parfois très très compliqué. Et tout cela rejoint sans doute les récits mythiques d'autres cultures ou l'homme "inspiré" avait besoin de merveilleux, de magique, de surnaturel... tout cela était peut être voulu par Dieu lui-meme, par pédagogie ? Par étape ? Pour que ce peuple élu sorte de son enfermement et chemine tout en validant certaines violences. Peut être, mais en attendant la lecture des textes belliqueux demeure une énigme, ces textes la étant écrits par des humains, l'Esprit soufflant sur eux certes mais ????

Par Blandine 27 juillet 2017 à 15 h 04

@ Praud , 15H32 hier ,

Merci d'avoir pris le temps de me répondre , j'espère que vous verrez ma réponse " La soumission peut amener aussi la souffrance comme la liberté , l'exemple de votre ami est "parlante" mais est-il heureux ainsi ? j'en doute , est-il libre de penser ou d'agir comme il l'entend ? , excusez-moi mais j'en doute aussi , j'ai en envie de mettre pAnser ou lieu de pEnser car je pense que votre ami ? vit de grandes souffrances...
Belle journée

Par annie 27 juillet 2017 à 9 h 09 Répondre à ce commentaire

"...Au creux de nos existences parfois bien malmenées et de nos avenirs embrumés" comme vous le dites sœur Véronique, et, comme l'on vécu le peuple en proie au doute, au Malin, et comme nous pouvons le vivre nous aussi aujourd'hui. Le peuple avait Moïse... Mais nous, nous avons je dirais encore plus:
JÉSUS. QUI M'A VU À VU LE PÈRE.

Même si nous doutons, croyons qu'il a existé, croyons aux actes que Jésus a posés, aux témoignages que nous avons reçu. Croyons que le Père nous aime et qu'il nous a envoyé son Fils bien-aimé. LE NOTRE PÈRE que nous laisse Jésus nous apprend beaucoup, qu'il est avec nous pour nous délivrer du mal, de la tentation, qu'il nous aime par Jésus Christ son fils bien aimé. Yahvé nous a donné son Fils unique chemin qui mène à LUI.
Unie avec tous dans la prière.

Par Marilou 27 juillet 2017 à 8 h 56 Répondre à ce commentaire

La vie est faite de départs, de recommencements... que de déserts il faut parfois traverser. De la servitude du péché, du mal être, du doute, de la peur, la route de la liberté est dure, aride, longue, pleine d'embûches; ce chemin qui mène au but qu'on atteindre, demande de l'endurance. Marcher, tomber, se relever...
Quand on marche à l'aveugle, sans savoir où l'on met les pieds, que de désillusions, que de chutes...
Nous sommes tous des nomades, des voyageurs en quête d'un pays où coule le lait et le miel.
Mais où est-il ? on marche, on trébuche, on se relève.
On essaie du moins de se relever, de tenir debout.
Mais quand on traverse des épreuves trop douloureuses, qu'on est perdu, abandonné, mal aimé, qu'on a soif d'amour, de tendresse, qu'on se croit seul, qu'on ne sait plus qui on est...Où trouver la source d'eau vive pour étancher sa soif d'amour ? On n'a de cesse tant qu'on ne la pas trouvée.
Le temps suit son court, la paix fait place aux doutes aux angoisses...
On quitte ses chaînes et la liberté, enfin acquise, on continue sa route en attendant le jour de la rencontre. On s'abandonne dans la confiance en Celui
qui a fait la traversée du désert avec nous.
Seigneur, je te rends grâce pour ton soutien, ta présence discrète; tu marchais avec moi et je ne le
savais pas. Merci, que ton nom soit béni.

Par Marie Jeanne 26 juillet 2017 à 23 h 28 Répondre à ce commentaire

Quelle admirable leçon d'espérance tu nous adresses, chère Marie Jeanne !
Oui, les épreuves, tu les as douloureusement traversées, et tu reconnais Celui qui t'a fidèlement aidée à dépasser l'incompréhensible, à ne pas sombrer dans la vaine révolte, à te relever de toutes les chutes (au sens propre comme au sens figuré), à transformer la rancœur en un cœur-à-cœur.
Merci pour cet enthousiasme qui transparaît dans tes messages, et pour cette Présence dont tu portes témoignage !
Douce nuit à toi et à nos sœurs et frères internautes !

Par Bernard (Bruxelles) 26 juillet 2017 à 23 h 46

Cette vie,nous ressemble, ma chère Marie Jeanne, et nous rassemble, un jour au l'autre, mais uni dans le christ, pas toujours facile, mais confiante, bien fraternellement

Par brig 27 juillet 2017 à 11 h 56

Pour ma part je ne me confie plus à aucune promesse de liberté ou de vie, même malmenée par la vie ou dans le brouillard pour l'avenir...
Mais j'ai encore besoin de croire parfois en l'amour gratuit qui ne promet rien, ne donne rien. Je ne sais s'il libère, mais il n'opprime en rien ni personne, il n'exige rien, il ne reproche rien. Il ne se nomme pas.
Et pour toutes ces raisons il reste le plus souvent silencieux...

Par & 26 juillet 2017 à 22 h 46 Répondre à ce commentaire

Chère &,
À propos de gratuité, un conseil avisé m'a permis de me connecter en toute liberté, là où je me trouve, alors que je ne m'attendais pas à cette faveur. J'ai donc bonheur à vous répondre, à vous dont le pseudonyme recourt justement au symbole graphique du lien, pour vous souhaiter tout le bien possible, indicible sans doute mais perceptible, je l'espère du moins de tout cœur pour vous.
Merci pour votre franchise, votre mordant parfois, votre réserve (dans tous les sens du terme), toute cette attente de l'amour vrai qui nous rassemble au-delà de nos différences et de nos incompréhensions.

Par Bernard (Bruxelles) 26 juillet 2017 à 23 h 37

Heureux de constater que je ne suis pas le seul à réagir contre les incongruités de l'Ancien Testament. Merci pour les questionnements postés par Micheline, Blandine, Breizh et Marie Jeanne. Et désolé de devoir m'insurger (très amicalement et pacifiquement) contre les conclusions d'Antoinette G, toujours soucieuse de préserver le caractère inspiré de la Bible et donc de relativiser la perception que nous pouvons avoir de ces écrits très datés.
Et à propos de date, l'anachronisme de nos réflexions a bon dos. Si la Bible est la Parole de Dieu, elle doit avoir un caractère intemporel et interpeller n'importe qui, n'importe quand, sans qu'il faille excuser le contexte choquant des Écritures.
Pourquoi chercher à en faire simplement l'expression naturelle de la souffrance des Hébreux (qu'il n'est pas question de nier, bien d'accord) au point qu'il serait tout à fait normal d'accepter leur "besoin de vengeance" ? C'est un comble, précisément, que la Parole de Dieu consiste à se réjouir de la défaite des ennemis d'Israël ! Dieu est au-dessus de nos mésententes et de nos attitudes revanchardes et cherche au contraire, comme le feront découvrir les Évangiles, à nous persuader de vivre dans la paix et l'absence de peur. La peur engendre la haine, et un "Dieu" qui terrorise en s'en prenant aux Égyptiens (y compris par cette sordide manipulation du cœur de Pharaon) n'est pas plus digne d'estime que Baal et autres divinités concurrentes. Désolé, je ne mange pas de ce pain-là !

Par Bernard (Bruxelles) 26 juillet 2017 à 22 h 29 Répondre à ce commentaire

Merci chèrs Bernard,
c'est les mots que j'aimerais dire,mais je ne trouve pas, le vocabulaire pour,je tout a fait d'accord avec ceux que vous dite,
restons plutôt dans la paix et je voie un Dieu d'amour, tout le reste je tourne la page,je préfère le voir ainsi,et croire Dieu de miséricorde, bonne journée a vous touse, bien fraternellement

Par Brig 27 juillet 2017 à 11 h 47

Oui... Choisir sa vie est souvent plus ardu que de la subir....
j'étais debout et bien droit et je marchais sur le chemin de ma vie...
maintenant je suis courbé et j'ai besoin d'un bâton pour marcher en m'appuyant dessus...
Est-ce la poids des ans ?
Est-ce que je ne veux plus me tenir droit ?Seigneur aides moi...
MERCI Seigneur !!!

Par Cl@udio 26 juillet 2017 à 22 h 03 Répondre à ce commentaire

La dernière phrase de votre méditation répond bien à notre recherche "A quelle promesse de liberté, de vie, nous confions-nous ?" Il y a des moments où on ne se pose même plus la question, on se laisse entrainer par la fatalité de l'existence et puis à d'autres moments il y a un sursaut, "au bord de l'eau devenue fraiche" nous nous redressons . Merci de nous redonner du cpurage.

Par Elisabeth 26 juillet 2017 à 21 h 54 Répondre à ce commentaire

Avec mes excuses Sr Véronique... mais c'est un passage qui m'a toujours posé question ?... quant à la conclusion !!!... du devenir des guerriers Egyptiens ?....!!
... pour moi çà ne "colle" pas avec la notion de "Dieu est amour" ...
Ces pauvres " 2° classe" de l'armée égyptienne qui ont été noyés dans cette aventure... n'y étaient pour rien ?... n'est-ce pas une autre version du massacre " des Innocents ?.."
Peut-être que Sr Véronique nous éclairera dans un prochain épisode ?... (merci d'avance )
Cordialement

Par breizh 26 juillet 2017 à 19 h 36 Répondre à ce commentaire

Je le souhaiterais aussi.

Par Esperanza 26 juillet 2017 à 22 h 44

Je vous rejoins, Nad. Et merci pour le poème de Charles Péguy, qui a bien sa place ici ! Merci à Sr Véronique Margron pour TOUTE la méditation, mais surtout pour le dernier paragraphe qui me pousse à plus grande et profonde méditation.
Moïse, lui aussi, avait un avenir bien incertain, mais il a cru en Lui. Il Lui a fait confiance. En plus il avait la charge d'autres personnes. Et moi ? Quelle est ma confiance ? Dieu me laisse ma liberté et, je l'avoue, je n'aimerais pas en être privée, bien que, quelquefois, ce serait plus confortable : nous sommes tous des êtres humains ; mais que serait la vie, même immensément dure et difficile, sans la confiance, sans la liberté, elle qui est si chère à chacun !
Une femme parmi tant d'autres.

Par Une femme parmi tant d'autres 26 juillet 2017 à 19 h 35 Répondre à ce commentaire

J'ai relu le partage d'Audrey de 2016, qui me parle énormément. Je me suis rendu ma vie amère en n'en faisant qu'à ma tête. Elle aurait été bien plus douce si j'avais écouté mon coeur. Je pense que Dieu n'est pas là pour alourdir notre fardeau, ni pour le supprimer, mais il peut l'alléger ("Mon joug est léger et facile à porter..."). C'est nous le plus souvent qui nous rajoutons beaucoup de souffrances. Si j'écoute (mets en pratique) la parole de Dieu, je ne serai ni égarée ni accablée, mais pas non plus commandée et remplacée, juste guidée et soutenue. J'ai mis beaucoup de temps à comprendre ça, que l'homme est fait pour l'alliance.

Par Antoinette G 26 juillet 2017 à 19 h 32 Répondre à ce commentaire

HYMNE : DIEU S'APPROCHAIT COMME LE FRUIT
CFC — CNPL

Dieu s'approchait comme le fruit
D'un long désir,
Comme le sceau d'une alliance
Dont il était l'avenir.
Il répondait à l'espérance
D'un peuple en marche vers lui.

Toute une race de croyants
Guettait son Jour ;
La foi patiente des pauvres
Tenait la veille d'amour.
Devinaient-ils les feux de l'aube
Dans le regard d'une enfant ?

L'ultime étape commençait
Avec Marie.
La Vierge était l'héritière
De la promesse de vie.
Bienheureux ceux qui façonnèrent
Le cœur que Dieu choisissait.

Ils préparèrent le chemin
Du Dieu Sauveur
Qui changerait en exode
L'ancien exil des pécheurs.
Il s'approchait... Il vient encore,
Nous attendons son matin.

Par Hymne 26 juillet 2017 à 19 h 07 Répondre à ce commentaire

Beaucoup d'angélisme, je prie, j'attends et Dieu exauce.

Alors pourquoi les camps d'extermination, la faim en Afrique (ils prient moins que nous) et je ne cite pas tous les maux qui restent toujours

Je crois au Dieu AMOUR , la lutte entre le bien et le mal ?

je me pose, des questions, et au fond de moi il me semble croire : suis-je sur le bon chemin...

Par Micheline 26 juillet 2017 à 18 h 54 Répondre à ce commentaire

Moi aussi je me pose un tas de questions... je suis révoltée souvent et ne comprends pas cet angélisme qui occulte parfois le mal sous toutes ses formes. Je ne peux pas ne pas y penser.

Par Blandine 26 juillet 2017 à 19 h 28

Désolée pour l'envoi prématuré : Elle essaie de nous faire sentir la présence de Dieu dans la longue marche des fils d'Israël. Cette marche pour satisfaire aux recommandations de ce Dieu tout puissant n'est pas interrompue. Nous aussi, comme Moïse nous crions vers le Seigneur. Sommes-nous entendus ? Il n'y a pas de bâton miraculeux pour apporter la solution à nos maux. Il nous faut trouver le bâton suffisamment solide sur lequel s'appuyer et s'adapter à l'instant présent. Le petit homme qui commence à marcher ne renonce pas à vouloir grimper sur le siège malgré les chutes. Quelle victoire quand il a atteint son but. Il nous donne l'exemple du cour

Par mahona 26 juillet 2017 à 18 h 18 Répondre à ce commentaire

La Bible raconte la longue histoire des tribulations humaines. Ecrite par des hommes, elle essaie de nous faire sentir la présence de Dieu d

Par mahona 26 juillet 2017 à 18 h 04 Répondre à ce commentaire

Merci Sr. Véronique,

Oh! oui, liberté chérie, chaque jour je recommence!

Bel été à vous.

Par Françoise 26 juillet 2017 à 17 h 14 Répondre à ce commentaire

Ce qui m'a toujours fait interrogée dans ce passage de la mer rouge est entr'autre la parole de Dieu :"je vais endurcir le cœur des égyptiens", les rendre plus mauvais donc.
Pourquoi alors ne pas les rendre meilleurs ? Ca aurait évité bien des désagréments.
Visiblement ici le liberte de l'homme est bien remise en question non ?

Par Blandine 26 juillet 2017 à 17 h 01 Répondre à ce commentaire

Je pense que là, il faut se remettre dans le contexte historique : les Hébreux avaient souffert sous le fouet des contremaîtres égyptiens, ils avaient un besoin de vengeance ! L'auteur veut dire que les malheurs qui frappent les égyptiens sont de leur faute, c'est une juste punition de leur coeur endurci. C'est sûr que de nos jours, on ne s'exprimerait plus comme ça, on dirait par exemple : "les nazis se sont enfoncés de plus en plus dans la folie, jusquà conduire l'Allemagne à la catastrophe".

Par Antoinette G 26 juillet 2017 à 19 h 45

"Nous le savons tous, la liberté est souvent plus compliquée que la soumission.
Choisir sa vie est parfois plus ardu que de la subir. Il faut apprendre la liberté. "

Oui ! la liberté est un travail permanent... Le chemin est exigeant, car nous vivons sous occupation intérieure...
Mais, la foi nous donne de croire et de vivre petit à petit cette liberté promise, acquise par le Christ.
Ainsi, une fois de plus, nous pouvons doucement nous redresser, à l'écoute de Sa voix qui nous invite à continuer notre marche vers notre terre promise :-)

"Mon petit, dit Dieu
mon petit, je veux que tu marches.
Je t'ai fait, au commencement,
pour de longues randonnées,
pour de grands voyages.
Je t'ai bien bâti, dit Dieu.
Je t'ai fait bien droit, dit Dieu,
tout prêt pour le voyage.
(...)
J'ai pensé, mon petit, dit Dieu,
que tu marcherais.
Et j'ai même pensé, mon petit,
qu'à force de marcher
avec des repos et des chutes,
mais qu'à force de marcher
tu arriverais chez moi
et que nous serions toujours,
pour toujours ensemble.

Alors, mon petit, dit Dieu
Je veux que tu marches"

(C.Péguy)

Par Nad 26 juillet 2017 à 16 h 21 Répondre à ce commentaire

"Nous le savons tous, la liberté est souvent plus compliquée que la soumission.
Choisir sa vie est parfois plus ardu que de la subir. Il faut apprendre la liberté. "

Oui ! la liberté permanent... Le chemin est exigeant, car nous vivons sous occupation intérieure...
Mais, la foi nous donne de croire et de vivre petit à petit cette liberté promise, acquise par le Christ.
Ainsi, une fois de plus, nous pouvons doucement nous redresser, à l'écoute de Sa voix qui nous invite à continuer notre marche vers notre terre promise :-)

"Mon petit, dit Dieu
mon petit, je veux que tu marches.
Je t'ai fait, au commencement,
pour de longues randonnées,
pour de grands voyages.
Je t'ai bien bâti, dit Dieu.
Je t'ai fait bien droit, dit Dieu,
tout prêt pour le voyage.
(...)
J'ai pensé, mon petit, dit Dieu,
que tu marcherais.
Et j'ai même pensé, mon petit,
qu'à force de marcher
avec des repos et des chutes,
mais qu'à force de marcher
tu arriverais chez moi
et que nous serions toujours,
pour toujours ensemble.

Alors, mon petit, dit Dieu
Je veux que tu marches"

(C.Péguy)

Par Nad 26 juillet 2017 à 16 h 19 Répondre à ce commentaire

Autant je souscris à l'interpellation qui conclut la méditation de notre sœur Véronique, autant je déplore qu'il faille se réjouir de paroles et d'actes délétères prêtés injustement à un Dieu d'amour. Ainsi donc, il faudrait louer ce "coup d'éclat" qui terrasse l'adversaire. Si encore on désignait par ce dernier mot le "diable", le diviseur ; hélas non, il s'agit d'un homme, certes imbu de son pouvoir, mais ne le sommes-nous pas toutes et tous, toujours prompts à faire valoir nos avantage contre ceux d'autrui ? Est-ce donc tout ce que l'Ancien Testament peut nous apprendre sur l'attitude à adopter vis-à-vis de ses ennemis ?
Dieu merci, c'est ici vraiment le cas de le dire, le Christ a remis les pendules à l'heure, mais au prix de la Croix.
Et alors que la Bible vengeresse se focalise sur un seul peuple élu, toujours béni, en définitive, au bout de maintes tribulations, mais souvent au mépris des populations dont il usurpe les terres, il faudra les Évangiles, bonne nouvelle de paix, pour comprendre qu'aucun peuple n'a le droit de proclamer "Dieu le veut", "Gott mit uns", "God bless America" et autres hochets d'autosatisfaction.
Voilà, le message frondeur est lancé, mais je ne prétends pas disposer d'un bâton désinfectant capable de purifier tous les messages xénophobes de la Bible.
Belle journée à toutes et à tous !

Par Bernard (Bruxelles) 26 juillet 2017 à 16 h 12 Répondre à ce commentaire

Cher frondeur,
Je m'y attendais à celle-là ! te connaissant, j'étais sûre qu'il y aurait un commentaire de ce genre !
Quand nous lisons les textes à la messe, nous disons comme si c'était une évidence : "Parole du Seigneur" !
Pour l'Evangile, OK ! ce sont les paroles et faits de miséricorde de Jésus que nous rapportent les évangélistes.
Quant à l'A.T. c'est vraiment difficile à voir en notre Dieu clément et miséricordieux, un Baal sanguinaire.
Bonne continuation, profite bien de tes derniers jours de vacances !
Marie Jeanne

Par Marie Jeanne 26 juillet 2017 à 18 h 48

Bernard, je pense que c'est un anachronisme de juger ce récit avec notre mentalité mondialiste du 21 ème siècle. Je vous rappelle que l'Ancien Testament est l'histoire, réelle ou mythique, du peuple des Hébreux et de la difficile fondation d'Israël, après beaucoup de tribulations et de combats. Eh oui, c'est finalement la même chose que maintenant, un combat pour l'existence d'un petit peuple différent de ses grands voisins. Et des minorités luttant pour garder leur identité, il y en a dans le monde entier, et peut-être encore plus maintenant en raison justement de la mondialisation. Bref, c'est une question de points de vue.

Par Antoinette G 26 juillet 2017 à 20 h 57

Comme vous, Eliane, je reprends le psaume 22 que m'inspire ce passage:

Refrain: Tu es mon berger, ô Seigneur, rien ne saurait manquer où tu me conduis.

Dans tes verts pâturages tu m'as fait reposer,
et dans tes eaux limpides, tu m'as désaltéré.

Dans la vallée de l'ombre, je ne crains pas la mort
ta force et ta présence seront mon réconfort.

Tu m'as dressé la table d'un merveilleux festin,
ma coupe débordante m'enivre de ton vin.

Ton huile vivifiante rayonne sur mon front ;
je trouve l'abondance au sein de ta maison.

Vers ta justice sainte tu traces mon sentier,
pour mieux faire connaître ta grâce et ta bonté.

Ta grâce et ta lumière sans fin me poursuivront,
et jusqu'en ta demeure, un jour m'introduiront.

En union de chants et de prières avec chacun de vous.

A chacun de nous Dieu dit:
"je suis le Seigneur, celui qui te guérit". Et nous pouvons répondre:
Oui, Seigneur! Nous gardons confiance!

Par MARIE 26 juillet 2017 à 15 h 32 Répondre à ce commentaire

Reprenons, notre plume avec vous soeur Véronique,

Seigneur, j'ai confiance en ta bonté et ton tendre souci de mon bien et de celui de toutes les personnes de la terre, mais je ne suis qu'un faible instrument mais je sais que tu peux faire tout par l'intermédiaire de ceux qui te font confiance, non dans L'amertume, car je me repose sur t'on coeur "son coeur était ému par ses foules parce qu'elle étaient fatiguée et abattues comme des brebis sans berger"
je me tourne vers toi,est ce que je pense parfois comme le coeur de jésus a besoin d'être consolé à cause de l'indifférence et du rejet,de mon amertume, toi qui aime tant d'ames infiniment?

Dieu, nous ne savons guère
te tenir compagnie en ta passion.
Maistoi,tu sais rester avec nous en nos malheurs.

Apprend-nous donc à combattre le dérisoire
et l'opaque de la souffrance
par la liberté, la force et la persévérance de l'amour.

Délivrés nous de nos envies
de contourner les obstacles;
comme de nos complaisance à y sombrer.

Donner nous l'impatience de ceux qui aiment
et la patience de ceux qui comprennent.
Afin que nous devenions aptes à écouté,
désireux de guérir et actifs pour lutter.
La liberté de l'amour, par André Dumas-pasteur

Par Brig 26 juillet 2017 à 14 h 35 Répondre à ce commentaire

Re-bon...jour,

Une phrase de Sr Véronique m'interpelle , qui peut m'éclairer ? Sr Véronique ? " La liberté est souvent plus compliquée que la soumission " a-t-on toujours le choix ?
Merci d'avance pour vos réponses
Union de prièreS
Belle fête à toutes les " Anne "

Par annie 26 juillet 2017 à 11 h 04 Répondre à ce commentaire

Oui, je pense effectivement que la liberté est plus dure à vivre que la soumission. Pour moi, la soumission c'est dire oui à tout, c'est ne pas regimber. C'est tout accepter.
La liberté, au contraire, peut amener de la souffrance. Etre libre de faire ce que je fais, être libre de m'exprimer, d'avancer malgré les retenues que l'on pose à travers notre chemin.
Pour appuyer mes propos et aller dans le concret, je citerai une personne à qui je pense fort et que j'admire pour son humilité. Dans sa belle famille, on le démolit, tous les jours, malgré tout, il fait ce qu'il pense être son devoir, il se veut libre de penser ou d'agir comme il l'entend. Si dans son environnement direct, il est maltraité, méprisé, traité de toutes sortes de qualificatifs malsains. Au nom de sa liberté, et de ses croyances en l'homme, il continue, il persévère à rendre service.
Pour moi, sa liberté lui coûte chère, car il continue à rendre service malgré les insultes. S'il était soumis, il se tairait et retrouverait, peut-être, de la part de ceux qui le détruisent, une certaine image, mais pour lui, cette soumission ne correspondrait en rien à sa liberté d'action et au respect qu'il doit à son prochain et au respect qu'il doit se porter.
colombine44

Par PRAUD 26 juillet 2017 à 15 h 32

je cite 2 expressions du texte: "existences malmenées", avenirs embrumés". Comme cela semble déprimant, décourageant de parler ainsi de sa vie, de soi. Pensons à ces merveilleux versets:
Psaume 139, verset 7: "oò irais-je loin de tzon Esprit? si je monte aux cieux, tu y es; si je me couche au séjour des morts, t'y voila. Verset 11: Si je dis: au moins les ténèbres me couvriront, la nuit devient lumière aurour de moi...Je te loue de ce que je suis une créature merveilleuse." Oui, chaque être humain a le droit de se considéere comme une créature Merveilleuse puisque crée par Dieu. Cela ne doit pas être compris à être un encouragement à se sentir le plus Grand, la plus grande, mais à louer Dieu qui nous a créés, à son Image. Alors cette pensée fait que chaqur humain peut se sentir une personne bien, dans une vie oû même ce qui nous semble au 1er abord comme des ténèbres, est éclairé par Dieu.
Le psaume 23, verset 4: "quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains aucum mal, car tu es Avec moi."
Comme l'enfant qui, ayqant peur du Noir, se sent rassuré quand une personne aimante est Avec lui, nous pouvons nous sentir rassurés lors des difficultés. Je souhaite à tous ceux et Celles qui se sentent aujourd'hui mal dans leur vie de pouvoir méditer ces versets qui donnent force et Courage.
Denise

Par moesch-Benry eliane 26 juillet 2017 à 11 h 03 Répondre à ce commentaire

@ Eliane ( 11H03 ) , merci à vous pour ces références qui font du bien , je les ai inscrite pour les méditer

Par annie 26 juillet 2017 à 12 h 32

Excellent votre commentaire
Soyons d'abord dans le bon le beau
Les sermons sont si souvent negatifs et culpabilisants!!!! Mais j'aime beaucoup l'approche de V Margron

Par Justin marie Solange 26 juillet 2017 à 12 h 40

Merci de votre témoignage ! Ce psaume, je le récite par bribes, entre 2 urgences importantes, cela me touche beaucoup de voir le corps réagir, lutter , parfois je lui murmure allez tiens le coup !
Concernant ces passages surcommentés de la Bible, je pense qu'une bonne partie tient à latraduction, aux traducteurs et commentateurs, et notre histoire personnelle, notre petite histoire relève de nombreuses sources : famille, région, époque, éducation, et qu'il ne faut pas la brandir comme un étendard, ou faire passer les évènements à travers ce filtre ! La vie se déroule pendant 24 heures, 365 jours, etc.... et nous voudrions la fixer ? l'organiser ?

Par biniou 27 juillet 2017 à 17 h 31

le doute ,l'incertitude, le désespoir est humain; cependant tous cela nous apprend qu'il faut espérer, attendre;cela me rappelle la morale d'une fable;"patience et longueur de temps ,font plus que force et que rage; mettons notre espoir dans le Seigneur.

Par penelope 26 juillet 2017 à 10 h 48 Répondre à ce commentaire

Atteindre l'oasis d'Elim, transcrit de nos jours, serait d'atteindre le bon sens, de notre gouvernement actuel, afin qu'il n'alourdisse pas nos finances.
Peut-on croire, et, espérer, qu'un Président, fusse-t-il de la République, ne se voit pas en Pharaon, mais en ¨Moïse".

C'est ma Prière de ce jour, bonne journée.

Par Florine 26 juillet 2017 à 10 h 23 Répondre à ce commentaire

Vœu pieux !

Par mahona 26 juillet 2017 à 14 h 45

Je reçois ces méditation quotidiennement et je te les partagés parce qu elle sont nourit santé et s incarne dans notre quotidien

Par Dib nathalie 26 juillet 2017 à 10 h 11 Répondre à ce commentaire

A Jésus qui avait soif on a donné du vin aigre... même assoiffé? il n'en a pas voulu...
Certes, il avait soif d'eau... Mais quelles étaient ses autres soifs ? Ne lui donnons-nous pas nous aussi de l'amertume ? Quelles sont nos soifs ?

Par ninon 26 juillet 2017 à 10 h 03 Répondre à ce commentaire

Pour moi, ce n'est pas l'amertume qui m'empêche de vivre, mais plutôt la culpabilité, ce que j'ai fait, ce que je n'ai pas fait...
Sous le regard du Seigneur, je peux démêler cet écheveau de culpabilité existentielle et de culpabilité réelle, et sortir ainsi du cercle vicieux. "Je suis le Seigneur, celui qui te guérit" : Dieu ne me sauve que de la destruction intérieure, mais c'est la plus amère. C'est en cela que la loi de Dieu nous allège ( "Mon joug est facile à porter et mon fardeau, léger"), parce que c'est une loi de vie.
Je crois que le commencement de ma foi a été cette pensée : "Tu es autre et tu me laisses exister". Je n'avais jamais vraiment cru que l'écoute de la parole de Dieu, la mise en pratique de principes spirituels, autrement dit de vertus, pouvait rendre ma vie plus douce. Mais pas plus facile : le désert reste ce qu'il est, mais il y a des sources.

Par Antoinette G 26 juillet 2017 à 9 h 32 Répondre à ce commentaire

Je dois combattre le poison de l'amertume.Il ya beaucoup d'amertume dans les vies celles de nos parents de nos grands parents, nous recoltons cette accumulation,et en prendre conscience ,est un pas vers un adoucissement .
Je ne goute pas la mievrerie,,et ce matin j'ai bien apprécié la meditation de Soeur Véronique.
Souvent les préches ou meditation sont mievres , c'est insupportable.

Pourtant Jesus était un Etre viril dans sa façon réflechie et directe de s'adrresser aux autres .
J'apprecie dans vos meditations vos fàçon de nous porter a penser
Merci beaucoup, Je rend Gràce au Seigneur

Par jnc 26 juillet 2017 à 9 h 30 Répondre à ce commentaire

merci; le bâton est bien utile, je veux dire la canne! je n'en peux plus de fatigue et de solitude; heureusemt le Dr m'envoie au repos, et l'un de mes fils me reçoit chez eux, ; n'ermpêche k je suis inquiète, j'ai peur, je marche à peine,
et je n'ai pas confiance.....
MAlmenée,cabossée, mais une p'tite graine claire, malgré mon grand âge.

ce soir je prierai pour vous.;v OUs êtes sûremen t qq'un de tonique;! sûrement , donnez m'en un peu...

Tiens,ça me fait du bien d'écrire; françoise

Par ronze françoise 26 juillet 2017 à 20 h 11

Mara !
L'amertume ,
soeur Véronique , c'est comme manger son pain avec des larmes .Sans Jésus qui est cette Source douce , nous aurions tous
des fameuses crises d'"acidité. Vouloir boire à la Coupe , Jésus l'a fait pour nous , afin qu'en vivant Sa Présence devant certaines réalités , situations , maladies , adoucir tout ce qui est amertume , vous parlez des tribus , des douze sources !
7o arbres , chiffre de l'universalité , Jésus en Lui renferme toutes ces tribus , aujourd'hui je suis très faible , mais je sais
que c'est dans nos faiblesses , que Dieu nous abreuve , de nos jours on nous apprends à respirer , sophrologie , la mienne
c'est de respirer dans le souffle de Dieu , et comme dans romains ,je rends grâce à mon Dieu par Jésus Christ , au sujet de vous tous , de ce que votre foi est renommée dans le monde entier .Si les prémices sont saintes ,la masse l'est aussi ,et si la racine est sainte , les Branches le sont aussi .Pour combattre l'amertume et ne pas couler , le bouclier ,est une source d'amour , jetons -nous dans les bras du Seigneur tout contre "Son Coeur ".Le Consolateur suprême .

Par fred 26 juillet 2017 à 8 h 20 Répondre à ce commentaire

Merçi Fred pour ton commentaire et ton courage nous montre la puissance de l'Amour de Dieu
Dany

Par Dany 26 juillet 2017 à 9 h 00

Merci chèrs fred,
redonné confiance, espoirs, que je retrouve toujours dans vos commentaires,
merci aussi a soeur Véronique, vos meditation nous porte dans ceux que je vie aujourd'hui, elle me rassure, bien fraternellement

Par brig 26 juillet 2017 à 10 h 23

Bon...jour,

Je n'ai qu'un mot ce matin suite à la méditation le lâcher prise...
Belle journée

Par annie 26 juillet 2017 à 8 h 09 Répondre à ce commentaire

L'amertume est un poison. Elle contamine chaque moment de la vie qui pourrait être douce. Elle vient, et revient, sans crier gare. Un mot innocent dit au hasard, un souvenir évoqué par certains, anodin, joyeux à leurs yeux, mais qui réveille la douleur. Savoir qu'elle m'empêche de vivre vraiment n'est pas assez. Vouloir s'en défaire ressemble à cette eau au désert, quoi que je tente, il n'est rien que je puisse faire. Comment peut-on changer le goût de l'eau?
"Alors Moïse cria vers le Seigneur"... L'impossible était de croire qu'il me fallait le faire seule. Ce bâton qui jusque-là me tenait debout, oui, avec Dieu, il me fallait le jeter au loin. Le jeter à l'eau, me jeter à l'eau, entre les mains de Dieu. Avec toi, Seigneur. Seule, je ne peux rien. Il est long ce chemin. Il est traversée du désert. Errance, tâtonnements, confiance qui s'apprend. Douleur qui se donne et ouvre enfin mes mains serrées par la peur, impuissance qui s'offre. Il a eu pour moi un nom: le pardon. Il y fallait mon cœur, il y fallait mon oui, mais celui qui a pardonné, c'est le Seigneur. Le pardon est venu de lui. "[J]e suis le Seigneur, celui qui te guérit." Qui te donne l'eau de la vie,"force puisée en Dieu", comme vous le dites si bien, Sr Véronique, qui libère en vérité et redresse.
"A quelle promesse de liberté nous confions-nous?" Ce chemin au désert m'a appris qu'il n'est de liberté véritable qu'en Dieu, de vie véritable qu'à marcher avec lui, ou plutôt, peut-être, de le laisser marcher avec moi.

Par Audrey 26 juillet 2017 à 7 h 28 Répondre à ce commentaire

C'est Seigneur Dieu qui nous donne la Puissance et la Puissance de Moise viens de Dieu. C'est de son bras tendu que la Force de Dieu agit, assèche la mer, permet aux fils d'Israel d'entrer au milieu de la mer, de boire l'eau douce de la mer amère Mara.
Dieu , la Puissance de Dieu est toujours là mais c'est au dernier moment , c'est au plus profond de l'obscurité que le Seigneur frappe de panique l'armée des Egyptiens. C'est alors que les Egyptiens prennent conscience "Fuyons devant Israel, le Seigneur combat avec eux et contre nous" La Puissance de Dieu, le bras de Moise s'étendit sur la mer, les eaux reprirent leur place et les Egyptiens furent précipités jusqu'au milieu de la mer.
Puissance de Dieu, Puissance du bras de Moise. Au dernier moment, au point du jour les Fils d'Israel son sauvés.
Au point du jour Seigneur apprends moi la confiance, la certitude et la clarté d'esprit d'observer tes commandements.
Au point du jour apprends -moi à écouter ta Parole, à l'aimer, à l'apprécier. Ta Parole qui est force agissante, protégeant du mal et de la faiblesse, Force qui donne la Vie à chaque instant des jours de notre vie, Force qui éclaire de sa Lumière les ponts de croix de la toile de notre destinée
Oui Seigneur que sans cesse et pour toujours permets à mon bras et à mon âme de se tendre, d'avancer vers Ta Lumière éternelle!
En union de prières Amitiés

Par IDA 27 novembre 2016 à 15 h 24 Répondre à ce commentaire

Notre Père,
Que d'incertitude face à l'absurdité.
Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour et ne nous laisse pas entrer en tentation.
Donne-nous aussi l'appétit de la vie et éloigne-nous de la consommation.
Sois bénis pour cette manne et cette rosée...
Fais de nous des marcheurs (r)assurés à tes côtés.

Par Sonia 8 juillet 2016 à 20 h 13 Répondre à ce commentaire

Cette longue histoire qu’est la Bible qui nous a peut-être été contée dans notre enfance ; (histoire qui finit bien puisqu’il y a le Paradis au bout !!!!! ........) Histoire que j’aie visitée tout au long de ma vie au cours de mes lectures de la Bible, au cours des offices et des homélies, de bien d’autres lectures et retraites, l’ai-je bien comprise ? Ai-je vu que cette histoire « ancienne » est ma vie de tous les jours, dans laquelle j’avance à petits pas en trébuchant, en tâtonnant bien souvent, en cherchant ce Dieu qui m’aime et voudrait que je l’aime, que nous l’aimions tous comme Il nous aime !

Depuis que tu nous a fait traverser la mer rouge, depuis que tu nous as tirés de l’esclavage pour faire de nous « Ton peuple », Seigneur, j’ai compris que je dois marcher, marcher toujours conduite par ceux que tu as choisis et en m’acceptant comme je suis , bien pauvre ..... car comme le dit si bien Sœur Anne Lécu, dans son petit livre : « Tu as couvert ma honte » malgré mes chutes Tu les couvres encore, et Tu m’aimes encore et toujours. !

Dans l’Eglise d’un Monastère que je connais bien, sur le mur tout au fond est un Grand Christ en Croix. Il est Illuminé entièrement et sur son visage, j’imagine un petit sourire (peut—être est-ce vrai ? » qui me dit : « Tu vois je t’ai sauvé, je vous ai tout sauvés ! continue je t’attends

Merci Frères et Sœurs, vous marchez avec nous, vous me faites entendre des Paroles du Seigneur qui m ‘étaient restées cachées.....

Par Marie-Madeleine 7 juillet 2016 à 19 h 21 Répondre à ce commentaire

Exode chapitre 15,oui que dire de plus,Audrey votre écriture et tellement belles et complète, moi j'ai que mais simple petit mots, un plaisir de passer, c'est moments de partage.

Quel belle image ce Bois"n'est il pas de celui qui part une grâce infinie, fut - jeté dans les eaux amères de la mort,afin que ces eaux fussent rendues douces pour nous toujours,
Nous pouvons dire en vérité " L'amertume de la mort rupture avec le passée et avec le péché "et il reste pour nous que les douceurs éternelle de la résurrection, nos désert sert,c'est comme une école dans laquelle nous apprenons a connaître sa grâce pattiente de Dieu et ses abondantes ressources, l'homme spirituelle reconnaîtra qu'il vaut la peine de rencontrer des
eaux amères que Dieu vienne adoucir, nous ,nous gloriffion dans les tribulations, sa chant que ici,la tribulation produit la patience, et la patience l'expérience, et l'expérience l'espérance; et que l'amour de Dieu est versé dans nos coeurs par
l'esprit Saint qui nous a été donné ,il est de même pour nous,du ministère dans l'église ; il est une ressource pour nos besoin, qui doit servir à nous désaltérer à nous fortifier et nous encourager,
"Jusqu'a ce que nous parvenions a nous unir et faire un dans la plénitude du christ "
Venez, ma consolation;venez ma joie,venez ma paix, ma force, ma lumière, venez éclairez - moi pour trouver la source où je doit me désaltérer "une goutte de vous me suffit pour me montrer jésus tel qu'il est"
"Toutes mes sources sont en toi " fraternellement

Par brig 7 juillet 2016 à 14 h 51 Répondre à ce commentaire

J'ai trouvé le commentaire d'Audrey tellement vrai que je n'ai rien à redire.Seulement, je me suis remise à lire le livre de la Genèse pour suivre pas à pas MARCHE DANS LA BIBLE.Merci de me restituer dans ce temps de Parole de Dieu et de méditation. Line

Par FRANCOIS BERNARD LINE 7 juillet 2016 à 12 h 14 Répondre à ce commentaire

"Je mettrai ma Loi au fond de leur être et je l'écrirai sur leur cœur," dira Dieu par Jérémie, prophétisant "une alliance nouvelle". "[J]e la conduirai au désert et je parlerai à son cœur. [...] Là, elle répondra comme [...] au jour où elle montait du pays d'Egypte," prophétisera, lui, Osée. Le désert, âpre et brûlant, où l'homme se retrouve face à lui-même, où le superflu s'efface pour ne laisser qu'un impératif: trouver ce qui sauve sa vie.

"Et le peuple récrimina contre Moïse". Encore, et déjà. Début dans le désert d'une longue série de "je veux" saupoudrés de "c'est ta faute". Moïse crie et Dieu donne; le peuple boit, mange, et oublie qu'il a eu faim, qui l'a nourri. Puis la soif revient. D'une ingratitude bien puérile, le peuple de Dieu, alors Dieu fixe les règles: "si tu... je...", "car je suis le Seigneur, celui qui te guérit." Quelle est donc l'épreuve? N'est-ce pas, au delà des règles à suivre, de voir enfin, de reconnaître en Dieu celui qui guérit?
Cette eau amère est-elle autre chose que cet océan de "je veux"? Seule la parole de Dieu la rend douce. "Ecoute-moi" répond à "je veux". La Loi n'est pas une série de règles, elle est inscrite au cœur de l'homme. A lui de l'y entendre. 'Je suis celui qui te guérit, je suis celui qui te sauve.' N'est-elle pas là, la Loi?

L'eau et la parole, l'eau d'une parole :"si tu savais le don de Dieu", l'eau vive. Vive, vivante, elle est Verbe et le Verbe est donné. La parole est un homme, un homme vivant, et la parole est Dieu qui prend chair en moi. Dieu qui parle à mon cœur dans tous les déserts qu'il me faut traverser et me sauve. Par lui, en lui, avec lui. "Seigneur, dis seulement une parole..."

Par Audrey 7 juillet 2016 à 6 h 49 Répondre à ce commentaire
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