Moïse

« Dieu vit qu’il avait fait un détour. » Exode 3,3

La manne et les cailles

Exode 16, 9-15

Moïse dit à Aaron : « Ordonne à toute la communauté des fils d’Israël : “Présentez-vous devant le Seigneur, car il a entendu vos murmures.” »
Aaron parla à toute la communauté des fils d’Israël ; puis ils se tournèrent du côté du désert, et voici que la gloire du Seigneur apparut dans la nuée.
Le Seigneur dit alors à Moïse : « J’ai entendu les murmures des fils d’Israël. Tu leur diras : “Au coucher du soleil, vous mangerez de la viande et, le lendemain matin, vous aurez du pain à satiété. Alors vous saurez que moi, le Seigneur, je suis votre Dieu.” »
Le soir même, surgit un vol de cailles qui recouvrirent le camp ; et, le lendemain matin, il y avait une couche de rosée autour du camp.
Lorsque la couche de rosée s’évapora, il y avait, à la surface du désert, une fine croûte, quelque chose de fin comme du givre, sur le sol.
Quand ils virent cela, les fils d’Israël se dirent l’un à l’autre : « Mann hou ? » (ce qui veut dire : Qu’est-ce que c’est ?), car ils ne savaient pas ce que c’était. Moïse leur dit : « C’est le pain que le Seigneur vous donne à manger »

Méditation

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Derrière les dons, il y a un donateur

Dans le désert, jour après jour, le peuple est totalement dépendant de Dieu. Il est comme un nourrisson qui reçoit sa nourriture quand et comment ses parents veulent bien la lui donner. Certains gardent la nostalgie de cette période enfantine de grande sécurité. Ainsi, dans la mémoire commune, rafraîchie chaque année avec la fête des tentes, la traversée du désert joue le rôle de l’âge d’or, elle se trouve totalement idéalisée.
« Je te conduirai au désert et tu répondras comme au temps de ta jeunesse », annonce le prophète Osée face à l’infidélité. C’était le temps béni où, par nécessité plus que par vertu, s’était établie une intimité totale entre Dieu et son peuple, comme entre la mère et son nourrisson. Le manque de pain permettait de se souvenir que la nourriture ne venait pas automatiquement, mais se recevait quotidiennement comme un don. « Qu’est-ce que cela ? », « D’où cela vient-il ? » Derrière le don, le nourrisson doit découvrir la personne qui donne, la mère dont le sein, parfois, tarde à être disponible. Derrière le sein, il y a quelqu’un. Derrière la manne, derrière les cailles, il y a Dieu qui donne et qui, le septième jour, cesse de donner pour que, dans l’absence, la mémoire commence à percevoir la stabilité d’une relation.
Deux dangers menacent cette relation fondamentale : la fusion et l’oubli. Pour que la source du don ne soit pas oubliée, à chaque repas, la prière d’offrande rappelle que la terre a porté la nourriture et l’on fait mémoire de cette terre de la promesse, elle-même reçue. Ainsi, le peuple, produisant les fruits qu’il consomme, devenu adulte et autonome, n’oublie pas la relation vitale qui l’unit à Dieu, une relation aussi vitale que celle de la nourriture dont il a besoin.
Pour retrouver tout cela, Jésus et ses disciples se mettent en condition de dépendance. Quand il se présente comme un mendiant, il invite à la relation, au don. En ouvrant sa porte, en partageant le pain, on découvre le Dieu qui donne et qui sommeille en notre propre cœur.

Méditation enregistrée dans les studios de Radio RCF Bruxelles.

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42 commentaires

Bonjour, j'ai lu avec interet cette méditation sur les don et le Donateur- Le Seigneur Dieu. Soyez en béni au nom de Jésus Christ.
Pourier -vous me donner des passages bibliques qui confirment que Dieu a aussi pourvu à Son peuple, des tentes dans le desert, pendant leur marche vers la terre promise
Merci.

Par Anselme 2 juillet 2020 à 14 h 28 Répondre à ce commentaire

Bonjour Croyante et Croyant
Ci-dessous la traduction d un verset du Coran concerne la manne et les cailles:
Et Nous vous couvrîmes de l`ombre d`un nuage; et fîmes descendre sur vous la manne et les cailles: - «Mangez des délices que Nous vous avons attribués!» - Ce n`est pas à Nous qu`ils firent du tort, mais ils se firent tort à eux-mêmes.

Par BEN AMOR 1 avril 2020 à 20 h 31 Répondre à ce commentaire

fabulateur la manne de moïse n est pas celle que vous décrivez, pourquoi dieu aurais t il donné de la viande contaminé ? vous ne savez rien

Par Pierre-Alain Ricordeau 24 février 2020 à 12 h 52 Répondre à ce commentaire

Très bien écrit et clair et beau à la fois avec mes remerciements Christophe

Par Mayer 12 août 2018 à 21 h 02 Répondre à ce commentaire

Avec nos frères et soeurs réfugiés

Pour celui qui se croyait en pays d'abondance
et ne sait pas écrire ''j'ai faim'' !
dans la langue de l'étranger.

Pour celui qui se croyait en terre de liberté
et se retrouve menotté aux frontières de l'étranger.

Pour celui qui se croyait au pays des lumières
et doit se cacher pour travailler
dans les caves de l'étranger.

Pour ces bébés nés dans l'exil,
qui seront de nulle part.

Pour les jeunes qui n'ont plus la mémoire de là-bas
et pour les vieux qui maudissent ici leur présent.

Ta miséricorde Seigneur !

Avec celui qui dit non! en gardant sa dignité,
avec celui qui accueille, accompagne et partage
et se bat pour construire un monde juste et solidaire.

Avec celui qui dit : Dieu de Justice.
Avec celui qui dit : Allah le Miséricordieux.
Avec celui qui veut croire en la Paix.

Nous Te louons,Seigneur !

Par Partage 27 juillet 2017 à 19 h 51 Répondre à ce commentaire

Le peuple n'a pas une foi terrible, il est même toujours prêt à regretter le temps de l'esclavage. A vrai dire, ça se comprend : 40 ans dans le désert...Les enfants étaient des hommes et femmes d'âge mur quand ils sont rentrés en Israël. Quand on a perdu sa liberté, il faut beaucoup de temps pour la reconquérir, et donc beaucoup de foi, ou beaucoup de soutien, beaucoup d'humilité aussi. Pas question d'avoir des exigences, mais être reconnaissant de tout ce que la vie offre.
Ca me fait penser à cette émission qui repasse en ce moment : "Nus et culottés". Deux jeunes belges partent d'un endroit sans vêtements et sans argent, pour un but défini à, par exemple, 200 km, et ils se font le pari , en allant au devant des gens, d'obtenir habits, nourriture, logement, transport. Ils n'y arrivent pas toujours, mais toujours ils remercient en aidant ou en offrant un objet de leur fabrication, ou en faisant un spectacle...Ils retrouvent ainsi la réalité de la vie, que l'argent peut cacher.

Par Antoinette G 27 juillet 2017 à 18 h 24 Répondre à ce commentaire

"Je suis le Seigneur, celui qui vous guérit."
Entendions nous dans le passage de l'exode, hier.

Et aujourd'hui : "C'est le pain que le Seigneur vous donne à manger."

Pourquoi douter, pourquoi avoir peur, Le Seigneur prend soin de nous, Lui, le consolateur, subvient lorsque nous mettons toute notre confiance en Lui.

Seigneur, nous aussi dans notre longue marche, nous nous demandons parfois "-qu'est-ce-que c'est?"

Nous nous posons de multiples questions.

Mais nous savons que par Ton Esprit saint Tu nous donnes discernement, force, AMOUR infini pour franchir tous les obstacles. Merci!

En union de prières avec chacun de vous.

Par MARIE 27 juillet 2017 à 16 h 15 Répondre à ce commentaire

Seigneur s'émerveiller devant le pain quotidien que tu me donne chaque jours de différentes façons,
tu nous nourrit tout les jours de ton amour, et moi je me pose bien souvent les mêmes questions,
"Qu'est-ce que c'est?qui est-ce?
"N'ayez pas peur "
Merci pour le pain en partage, pour ta sainte parole, " Car tu et la tous les jours jusqu'a la fin des temps "
Découvrir toutes c'est petite choses, c'est tout petits riens de notre vie, mettre un regard nouveau, sans crainte et de contempler le coeur de Dieu dans celui que l'on ne connaît peu être pas aujourd'hui ou si peu,par un sourire, une main ouverte,
une parole échangé, un regard complice, une union dans la prière, car il est le pain de ce jour que tu me donnes,
Je te rend grâce pour cela, Béni le Seigneur pour tout c'est bien fait. ...bien fraternellement

Par brig 27 juillet 2017 à 15 h 10 Répondre à ce commentaire

HYMNE : PÈRE DU PREMIER MOT
D. Rimaud — CNPL

Père du premier mot
Jailli dans le premier silence
Où l’homme a commencé,
Entends monter vers toi,
Comme en écho,
Nos voix
Mêlées aux chants que lance
Ton Bien-Aimé.

Père du premier jour
Levé sur les premières terres
Au souffle de l’Esprit,
Voici devant tes yeux,
Comme en retour,
Le feu
Qui prend au cœur les frères
De Jésus Christ.

Père du premier fruit
Gonflé de la première sève
Au monde ensemencé,
Reçois le sang des grains
Qui ont mûri,
Et viens
Remplir les mains qui cherchent
Ton Premier-Né.

Par Hymne 27 juillet 2017 à 10 h 10 Répondre à ce commentaire

"Mann hou?" "Qu'est-ce que c'est?" Sommes-nous toujours capables de discerner la nourriture que Dieu nous donne? De réaliser pleinement comme nous nourrit sa parole? Comme sa présence en nos frères, à travers eux, aussi est pain de route. Comme la beauté de la création qui parfois nous saisit tout entiers, nous fait ouvrir les bras comme pour mieux l'absorber, nous nourrit elle aussi. Il faut parfois s'arrêter de manger pour prendre conscience de tout ce qui nous est donné. Cesser de remplir son corps, presque machinalement, sans y penser vraiment, pour enfin l'écouter. Sa douleur nous parle, nous dit sa faim véritable. Pour enfin écouter. S'ouvrir et tout recueillir. Recevoir et donner.

De la manne récoltée par les Hébreux il est dit que "chacun avait recueilli ce qu'il pouvait manger" (v.17), qu'il en ait recueilli peu ou beaucoup. Cette manne qui paraît uniforme, identique, répond cependant aux besoins spécifiques de chacun. N'en est-il pas ainsi de la Bible, de la Parole donnée à tous, mais qui, s'il se penche pour la recueillir, nourrit chacun selon ses propres besoins? Unique et neuve, chaque matin. Pain de vie quotidien.

"Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur" (Ps 33)! Heureux sommes-nous.

Par Audrey 27 juillet 2017 à 7 h 41 Répondre à ce commentaire

Que c'est beau Audrey...

Par fred 27 juillet 2017 à 19 h 03

Pourquoi dis-tu, Jacob, Pourquoi dis-tu, Israël: Ma destinée est cachée devant l'Éternel, Mon droit passe inaperçu devant mon Dieu?
40.28
Ne le sais-tu pas? ne l'as-tu pas appris? C'est le Dieu d'éternité, l'Éternel, Qui a créé les extrémités de la terre; Il ne se fatigue point, il ne se lasse point; On ne peut sonder son intelligence.
40.29
Il donne de la force à celui qui est fatigué, Et il augmente la vigueur de celui qui tombe en défaillance.
40.30
Les adolescents se fatiguent et se lassent, Et les jeunes hommes chancellent;
40.31
Mais ceux qui se confient en l'Éternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles; Ils courent, et ne se lassent point, Ils marchent, et ne se fatiguent point.
Merci soeur Monette , ce passage est un lien qui fait du pain et des cailles , un hors d'oeuvre avant de connaître cette
relation , qui mène Au Père au Fils et au Saint Esprit .Dieu se donne en toute simplicité de coeur , ainsi le vouloir , peut
nous amener trop loin à demander trop , vanité ! Dieu est Celui qui reprends avec amour , pour dire :ma grâce te suffit ;
Ma puissance donne toute la mesure dans la faiblesse , Il sait ce dont nous avons besoin , le lait ne risque pas de cailler
Jésus confirme notre existence , le toucher , l'approcher , le voir ,heureux ce qui voient ce que vous voyez .Le Pain de Vie
le Verbe fait Chair , donnant à ceux qui l'ont reçu Vraiment ,une relation du don de soi .

Par fred 27 juillet 2017 à 6 h 29 Répondre à ce commentaire

" Et le peuple récrimina contre Moise " que boirons-nous ? "
Le Seigneur-Dieu répondit : "J'ai entendu les murmures des fils d'Israel"
Après la traversée de la mer des roseaux le peuple récrimine, le peuple murmure : pas d'eau, rien à manger!
La récrimination est une complainte, une plainte amère, un reproche, une protestation dont le but est de faire honte et de donner du regret. Le murmure est un bourdonnement constant, un marmonnement, une rumeur.
Pauvre Moîse , 40 ans dans le désert ! Pauvre Seigneur-Dieu depuis des éons ! qui entendent sans cesse nos plaintes, nos reproches , nos récriminations !
A chaque don que je reçoit je me dit bien souvent , trop souvent tout comme les fils d' Israel " Mann hou ?" " qu'est ce que c'est ?" Oui à chaque don reçut je me dit "Mais ce n'est pas ce que je veux !" " c'est cela et pas ceci que je veux !"
" Vraiment c'est injuste, vraiment ce Seigneur-Dieu est sourd ! dur de la coquille ! comprends-t-i l? entends-t-il?"
Mais à bien y réfléchir suis-je ouverte au Don de Dieu? Mon coeur n'est-t-il pas trop dur, trop coriace? Mon esprit n'est-il-pas trop étroit, trop limité, trop mesquin?"
Au puits de Jacob Jésus dit à la Samaritaine ' Si tu savais le Don de Dieu ! "
Oh Seigneur apprends moi la vertu de gratitude ,gratitude qui est reconnaissance de celui qui donne, et qui nous donne obligation à le reconnaitre.....
Oh! Seigneur apprends moi à reconnaitre tes dons, dons de vie, dons d'amour, mais aussi dons des épreuves qui nous permettent de grandir, de nous purifier, d'ouvrir nos oreilles, de nettoyer nos yeux et nos narines, d'ouvrir la porte scellée de notre coeur et de notre esprit....;
Oh! Seigneur apprends -moi à te glorifier, Toi seul peux me donner la Force et La Grâce d'arrêter ces gémissements incessants, ces plaintes amères ..... Toi SeuL...
En union de prières Amitiés

Par IDA 3 décembre 2016 à 21 h 35 Répondre à ce commentaire

Bonsoir Sœur Marie !
Donner, s'entraider, secourir particulièrement lors de catastrophes, on ne peut fléchir, face à la souffrance du frère.
Venir en aide à des associations financièrement c'est un peu délicat quand on entend, parfois des situations pas très claires.
En tout cas DIEU est présent et nous invite à partager le fruit de notre travail.

Par Colette 9 septembre 2016 à 23 h 53 Répondre à ce commentaire

Merci Soeur Marie Monnet pour cette belle méditation. ..chacun de nous reçoit un don, le don de Dieu. quel que soit le contexte de notre vie....En toutes situations rendons grâce à Dieu notre Père , à son Fils Jésus Christ , louange au Saint Esprit, Amen.... Rita

Par Rita Giuliani 13 juillet 2016 à 17 h 27 Répondre à ce commentaire

Merci Sœur Marie pour chacune de vos explications, vous m'aidez à ouvrir mon cœur, mon esprit et mon intelligence à tout cela qui est très beau, Véritable nourriture pour l'âme que vous nous partagé. Merci Sœur Marie pour votre vie donnée. Bonne journée à vous tous.

Par isabelle 10 juillet 2016 à 19 h 25 Répondre à ce commentaire

Corinthiens - chapitre 3 :
J'aurais beau parler toutes les langues des hommes et des anges , si je n'ai pas la
charité , s'il me manque l'amour , je ne suis qu'un cuivre qui résonne , une cymbale retentissante .
J'aurais beau être prophète , avoir toute la science des mystère et toute la connaissance de Dieu ,
j'aurais beau avoir toute la foi jusqu'à transporter les montagnes , s'il me manque l'amour , je suis
rien .
J'aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés , j'aurais beau me faire brûler vif , s'il me
manque l'amour cela ne sert à rien .
L'amour prend patience ; rend service ; l'amour ne jalouse pas , il ne se vante pas , ne se gonfle
pas d'orgueil ;
il ne fait rien d'inconvenant , il ne cherche pas son intérêt , il ne s'emporte pas , il n'entretient pas
de rancune ;
il ne se réjouit pas de ce qui est injuste , mais il trouve sa joie dans ce qui est VRAI ,
il supporte tout , il fait confiance en tout , il espère tout , il endure tout .
L'amour ne passera jamais .Les prophéties seront dépassées , le don des langues cessera , la connaissance
actuelle sera dépassée .
En effet , notre connaissance est partielle , nos prophétie sont partielles .
Quand viendra l'achèvement , ce qui est partiel sera dépassé .
Quand j'étais petit enfant , je parlais comme un enfant , je pensais comme un enfant , je raisonnais comme un enfant .
Maintenant que je suis un homme , j'ai dépassé ce qui était propre à l'enfant .
Nous voyons actuellement de manière confuse , comme dans un miroir ; ce jour-là nous verrons face à face .
Actuellement , ma connaissance est partielle , ce jour -là je connaîtrai parfaitement , comme j'ai été connu .
Ce qui demeure aujourd'hui , c'est la foi , l'espérance et la charité , mais la plus grande des trois , c'est la charité .
Commentaire: Dieu est amour , cet amour c'est la source , c'est le tien , le mien , comme tu l'aura compris , très
proche du coeur ...Lire la bible , c'est lire cet amour qui nous a été confiés .Selon nos partielles rations charité .Faim
et soif d'amour ...C'est nourrir le Christ vraiment .JEAN 7 37 .

Par lait maternel 10 juillet 2016 à 7 h 38 Répondre à ce commentaire

Sans doute avons nous besoin d'avoir un jour faim ! D'avoir besoin d'une nourriture et que celle-ci se fasse tout à coup rare, voire absente.
Alors , nous qui recevons des assiettes pleines de si bonnes choses chaque jour nous réaliserons alors tout
ce que nous avons reçu en abondance, sans remercier.
Dieu a pu et peut un jour nous soumettre au manque de nourriture terrestre -
Mais le jour où il nous rendra cette nourriture vitale et incomparable.... nous l'apprécieront alors comme jamais !
Du mal le Seigneur tire toujours du bien !

Par marie josèphe 9 juillet 2016 à 17 h 21 Répondre à ce commentaire

A la fin de la méditation nous pouvons lire : En ouvrant sa porte, en partageant le pain, on découvre le Dieu qui donne et qui sommeille en notre propre cœur.
Si je prête à mon Dieu des traits humains, je ne pense pas qu’IL « sommeille » en mon cœur Lui qui est en perpétuelle état de veille. C’est moi qui n’écoute pas !
Prions pour que nous laissions la présence de Dieu en nous, prendre le dessus de notre petitesse humaine et que la nourriture de Dieu, qui c’est fait homme en Jésus le Christ, rende son humilité au monde, et qu’il « n’oublie pas la relation vitale qui l’unit à Dieu ».

Par Christine 9 juillet 2016 à 8 h 35 Répondre à ce commentaire

Père des cieux , merci !
Tu nous as choisis ,
Tu as désiré chacun d'entre nous , merci !
Grâce à Toi chacun reçoit sa vie comme une pierre unique
une pierre magnifique qui vient construire le corps de Ton Fils
Père des cieux , merci
pour l'Esprit Saint qui nous soutient .
Pour l'église qui nous accompagne et nous aide à trouver une place
où notre pierre sera plus belle , là où chacun donnera comme en transparence
cet amour qu'il reçoit de Toi .
Auteur : Anonyme , pour tous .

Par Auteur anonyme 9 juillet 2016 à 6 h 12 Répondre à ce commentaire

"Chacun reçoit sa vie comme une pièce unique, une pierre magnifique qui vient construire le Corps de ton Fils".

Oui, mais ...

Comment accueillir les plaintes d'une personne âgée, laquelle est en dépression continuelle depuis des décennies, dépression qui s'amplifie avec les années ? Pas de graves maladies physiques mais balayée de cliniques psychiâtriques en maison de repos qui cherche à s'en débarrasser car "trop négative". Plusieurs tentatives de suicide avortées, elle n'attend plus que la mort selon ses propres termes et a demandé l'euthanasie. Pas de graves maladies physiques.

Pourquoi, Seigneur tant d' êtres fragiles sans avenir ? Toi, le Maître de l'impossible, pourquoi ne viens-tu pas à leur secours ?

Par Marie-Thérèse L. 10 juillet 2016 à 20 h 08

Notre Père,
Que d'incertitudes face à l'absurdité.
Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour et ne nous laisse pas entrer en tentation.
Donne-nous aussi l'appétit de la vie et éloigne-nous de la consommation.
Sois bénis pour cette manne et cette rosée...
Fais de nous des marcheurs (r)assurés à tes côtés.

Par Sonia 8 juillet 2016 à 20 h 15 Répondre à ce commentaire

Quel bonheur de pouvoir partager cette manne de réflexions qui nourrissent le cœur et l'esprit !
Quelle bonne initiative, Sœur Marie, d'avoir choisi et brillamment commenté ce beau passage qui décrit l'abandon au don de Dieu, dans l'humilité d'une ignorance toute naturelle éveillant à un questionnement tout aussi spontané face à l'inconnu.
Ici, pas de "Dieu pervers", pas de guerre ignoble, pas de calculs sournois, pas de tricheries sur le droit d'aînesse et autres joyeusetés qui nous accablaient dans les précédentes chroniques. L'esprit d'enfance est là, c'est l'Esprit Saint qui est à l'œuvre pour tous les peuples affamés de Dieu. Merci !

Par Bernard (Bruxelles) 8 juillet 2016 à 18 h 48 Répondre à ce commentaire

Mann hou ? Question que posent souvent les enfants : c'est quoi ça ? Cette nourriture qui tombait du ciel, inconnue des Hébreux, les surprend; Mann hou ? C'est le pain quotidien qui leur était nécessaire pour subsister, que nous-mêmes demandons dans notre prière et que le Seigneur donne à profusion. C'est le pain du partage; en avoir pour soi et pour donner à celui qui n'en a pas.
"Donnez-leur vous même à manger". Avec cinq pains et deux poissons, il y en a eu assez pour cinq mille hommes et il en resta 12 paniers. On peut faire des prodiges quand on est généreux, savoir partager pour que chacun ait sa part, ait droit à la vie. Comment subsister sans nourriture dans le désert ? Notre monde est aussi un désert aride, quand on vit du chacun pour soi, tant pis pour ceux qui n'ont rien.
La générosité de Dieu pour ses enfants, n'a pas d'égal, il donne avant même que nous ayons demandé; il connaît nos besoins. Savoir recevoir et savoir rendre grâce pour le pain de chaque jour et le pain Eucharistique, don doublement gratuit qui nous restaure et affermit notre foi.
Dieu donne et se donne, il attend en retour que nous répondions à cette générosité; que notre coeur soit assez grand pour l'accueillir et accueillir nos frères.

Par Marjeanne 8 juillet 2016 à 18 h 40 Répondre à ce commentaire

Les mots de sœur Marie sont porteurs d'une grand douceur et d'une grande consolation. La participation à l'infinie bonté de Dieu qu’elle nous propose "in fine" résonne en moi comme la parole de St Jean : "et le Verbe s'est fait Chaire et Il a habité parmi nous". Dieu est venu au milieu de nous, par Jésus, et même en nous.
Parfois je suis étonné de constater à quel point l'esprit de réglementation, dans l'église, peut masquer cette proposition de la présence divine au milieu de nous.

Par Michel (occitanie) 8 juillet 2016 à 18 h 08 Répondre à ce commentaire

Oui tout est don pour nous sur cette terre,nous dépendons de notre Dieu, un Père qui Aime ses enfants...nous ne devons pas rester amnésie, mais rendre gloire à Dieu en tout temps...Fais que nous soyons toujours en relation avec toi, qui es la source d'eau vive Amen !!! merci pour cette méditation très riche!!!

Par Marie-Noëlle HONORE 8 juillet 2016 à 17 h 21 Répondre à ce commentaire

Merci, Sœur Marie, pour ce magnifique partage, éclairé de psychanalyse et de tendresse.

Dans la tradition bouddhiste, la méditation qui précède un repas invite parfois le méditant à penser à tous ceux qui ont labouré le champ, planté le riz, et récolté celui-ci. A ceux qui l'ont acheminé, ceux qui l'ont vendu, ceux qui l'ont apporté à la maison, et ceux qui l'ont préparé. C'est une magnifique proposition qui nous invite à ne pas voir ce que nous possédons uniquement comme une propriété personnelle. Mais plutôt comme une chance magnifique, dans l'extraordinaire tissu qui relie tous les hommes et les femmes dans le monde.
Nous pourrions regarder de la même façon tous les biens qui se trouvent dans notre maison.

Nous avons en plus reçu l'incroyable chance - et la charge - d'avoir appris que dès l'origine, tout est don.
Et que l'origine du don nous vient de Dieu.
Et que ce don est lui-même animé par Son Amour pour chacun des hommes.

J'ai été ému par le rapprochement entre la vie du peuple a désert et la relation d'un enfant avec sa mère.
Après ce moment très apaisant, - merci, Sœur Marie -, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à ceux dont l'enfance ne s'est pas déroulée dans la sécurité d’un amour chaleureux et vivant.
Je les rencontre dans mon travail.
Je pense aux reproches que nous pourrions parfois faire, à nos parents, à ceux qui nous ont précédés.
Je pense également aux erreurs que j'ai faites dans l'éducation de nos enfants.

Dieu nous nourrit.
Nous nous sommes trompés, nous nous sommes lassés, nous avons eu peur, et nous nous sommes détournés.

Jésus nous accompagne, chacun de nous, dans notre humanité, là où nous sommes.
Il nous pardonne et nous invite à le suivre, c'est-à-dire à nous aimer les uns les autres comme il nous a aimé, et nous aime encore aujourd'hui.
C'est ainsi que je comprends ce qu'il me dit : « Je suis le pain de vie ».
Dieu nous a donné la vie.
Jésus nous a ouvert les portes de la Résurrection.
Tout se tient.

Bonne journée, et bonne fin de semaine, à tous vraiment.

Par Paul (Belgique) 8 juillet 2016 à 16 h 00 Répondre à ce commentaire

Magnifique votre commentaire Paul ;
vraiment , c'est beau de vous lire et de ressentir
au travers de ce que vous écrivez , ces liens , qui
manquent à tant de gens , qui sont abandonnés
dans l'errance d'un désert de cris et de solitude ,
des petits , n'ayant aucun soutien , rien que des
yeux , des bras qui se tendent , dans l'attente d'être
eux aussi aimés ...Qui regarde vers Lui resplendira
et sur son visage point de honte .L'ange du Seigneur
campe autour de ceux qui le craignent et Il les délivre . C'est Jésus
cet ange , notre Seigneur , notre Unique lien , venu sur terre tout près de nous , quelle chance de voir La Parole faire des transformations , et nous ramener
à l'essentiel . L'Esprit Saint vous enseignera tout ce qu'il faut savoir , vous tous chers internautes , regardons cette étoile du matin , qui brille et qui reste fidèle , pour nous tous , où que nous soyons dans le monde ....On lève les yeux ...Dieu , berger de toute humanité , venu sauver ceux qui étaient perdu ...

Par Fred 8 juillet 2016 à 19 h 47

Il est judicieux de relier le don à la personne et de façon très "terre à terre" j'ai une pensée pour tous ceux et celles qui travaillent, dans des conditions parfois pénibles, à cette grande chaîne de la nourriture terrestre. Une pensée aussi pour tous ceux et celles qui voudraient y avoir accès et qui en sont privés. Que Dieu et les hommes les assistent.

Par mahona 8 juillet 2016 à 14 h 54 Répondre à ce commentaire

Merci, soeur Marie, pour cette magnifique méditation. Penser que derrière le don il y a un donateur. Prenons-nous le temps de penser à cela?
Et ces dangers de la relation : la fusion et l'oubli. Quelle grande vérité. Que l'on passe vite de la fusion à l'oubli! Que l'on oublie vite ! La fusion est tellement confortable... L'oubli permet vite de remplacer une relation pour commencer une nouvelle, toujours à la recherche de cette fusion... Il y a du travail à méditer tout ce que vous nous donnez aujourd'hui! Merci pour votre don, ma Soeur.

Par Marie-José 8 juillet 2016 à 14 h 36 Répondre à ce commentaire

Merci, sœur Marie, de cette magnifique méditation qui nous rappelle notre devoir de gratitude envers ce Dieu dont la Providence pourvoit à nos besoins.

Rose-Alma

Par Rose-Alma Lemire 8 juillet 2016 à 12 h 30 Répondre à ce commentaire

Nourrisson -nous de ta parole Seigneur,
Des le matin, avant que les occupations de la journée n'en aient fait échapper l'occasion,
nous ne passerons pas un jour sans donner de nourriture a notre corps (sauf les jours de jeûne )
Ne privons jamais notre âme du seul aliment qui la fait vivre et prospère jésus, le pain de Vie,
Partager cette manne, ce pain,cette prière, aujourd'hui nous célébrons ta parole de vie,
Aujourd'hui qu'il faut me réjouir et vivre de toute mon âme
Merci pour ce don "PAIN DU CIEL"
"FAIS DE L'ÉTERNEL TES DÉLICES ET IL LE DONNERA CE QUE TON COEUR DÉSIR "
brig

Par brig 8 juillet 2016 à 11 h 08 Répondre à ce commentaire

"Dieu invite à la relation, au don. En ouvrant sa porte, en partageant le pain, on découvre le Dieu qui donne." Merci, sœur Marie.

Dieu a donné la manne au désert, préfiguration du pain partagé, de l'Eucharistie.

Seigneur tu nous conduis et Tu nous envoies.
Nous avons toute confiance en Toi!
UDP avec chacun de vous.

Par MARIE 8 juillet 2016 à 10 h 48 Répondre à ce commentaire

c'est l'abondance qui pourri l'homme

partager donner toujours gardé l’esprit le soucis des autre s nos Frères

ce texte me renvois vers le ministre Rocard qui nous a quitter ces jours -ci un exemple de vie

Merci Sœur Marie et bonne journée

Par albatre 8 juillet 2016 à 8 h 54 Répondre à ce commentaire

Derrière les dons , il y a un donateur .... Nous sommes tous né avec un ou plusieurs dons , mais avons-nous su les découvrir , ouvre mon esprit Seigneur afin que je mettre ce don au service des autres et que je sache le faire fructifier......

AMEN

Par Ninine 8 juillet 2016 à 8 h 36 Répondre à ce commentaire

Donner sans attendre en retour, mais ne pas oublier que derrière un don il y a un donateur.
Donner, c'est partager avec les autres, aider les pauvres et les sans grade.
Merci Seigneur de tous les dons que tu fais en notre faveur.

Par SYLVESTRE14 8 juillet 2016 à 8 h 32 Répondre à ce commentaire

donne moi Seigneur la grâce de découvrir ta présence
dans celui que je rencontrerai aujourd'hui.Ouvre mes yeux Seigneur

Par fourmanoir 8 juillet 2016 à 8 h 00 Répondre à ce commentaire

"Qu'est-ce que c'est?" Réaction teintée de méfiance face à la nouveauté. Oser s'approcher, oser goûter, prendre ce risque. Est-ce bon? Est-ce bon pour moi? Et quel est ce pain étrange donné par Dieu?
"Ce n'est pas de pain seul que vivra l'homme, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu," rappellera Jésus. Dieu se vit, se donne et se fait faim. S'expérimente comme une faim, une faim qui n'est pas métaphore mais tiraillement au ventre, réel, physique. Un appel. 'Viens. Approche. Goûte ma parole.' Elle est neuve chaque jour. Et elle est risque, consenti, de me laisser changer par elle, elle qui agit en moi. Comme du pain dont mon corps fait chair il en est de cette parole. 'Pain étrange', mais plus étranger, qui fait un avec moi. C’est bien d’incarnation dont il est question. Non pas image mais réalité à vivre. Pleinement, et librement. Donnée, il me faut aussi me donner à elle pour qu'elle prenne chair en moi. C’est un acte de confiance, telle celle du nouveau-né, oui, parce qu'elle me fait naître de neuf chaque jour un peu plus.

"Moi, je suis le pain de vie," dira Jésus, parole devenu homme. Homme donné, un jour, qui se donne, chaque jour. Mémoire mais pas image. Présence réelle, concrète, vivante, du Christ en ce pain qui s'intègre à mon corps qui le reçoit. Viatique, pain de route, littéralement, parce que le Christ toujours me met en mouvement. Cela ne va pas sans une certaine souffrance - ça brasse, ça remue, au dedans. Mais il s'agit bien ici de vie, de ce qui est vital, de ce qui donne vie.

La manne avait goût de miel (v.31), ainsi en est-il du petit livre avalé par le visionnaire de l'Apocalypse. Aliment lumière qui ouvre les yeux. Soleil qui se lève en moi, immémorial et neuf, pourtant, chaque jour.

Par Audrey 8 juillet 2016 à 6 h 40 Répondre à ce commentaire

Audrey , peut-être serait-il plus juste de dire: ce pain qui m'incorpore en le recevant, plutôt que " ce pain qui s'intègre à mon corps qui le reçoit". Le processus de la digestion est inversé...

Par Suze 9 juillet 2016 à 1 h 15

Audrey , peut-être serait-il plus juste de dire: ce pain qui m'incorpore en le recevant, plutôt que " ce pain qui s'intègre à mon corps qui le reçoit". Le processus de la manducation est inversé...

Par Suze 9 juillet 2016 à 1 h 23

Merci, Suze, de nous emmener plus loin. Et si, au lieu de "plutôt", il fallait dire "et"? Dans un double mouvement, de Dieu en soi, de soi en Dieu. Dans une dynamique constante, un flux de vie.

Par Audrey 9 juillet 2016 à 7 h 13

Oui , c'est ainsi ayant tous de la nourriture , nous
pouvons constater que nous pensons être , "gaver" si je puis dire .
Mais on parle de nourriture solide , or la spirituelle est autre .
On parle nature , or nous sommes dans une ère d'industrie humaine .
Sans doute un avant gout de la perte de l'humanité , des conserves ,
des surplus en gaspillage , on veut , on à . On ceci , est on cela , sans faire
la part du partage , on accepte , la pollution , les conservateurs , les colorants .
Contre nature , je dirais sans aller trop loin , mais dans le désert ils voulaient
de la viande , les murmures ont rendu MOÏSE ; en danger de tomber , lui aussi
dans ce raisonnement , ON VEUT ! Donc on demande pas au Seigneur , on fonce
et puis , maman bobo .Le pain des anges dit-on dans le désert prenaient le gout
que l'on voulaient ? C'est une symbolique forte , on veut du solide avent le liquide !
Donne- t-on à un nourrisson du solide ? non du Lait . Apprendre pas à pas à manger
dans un discernement correct , Un Père donne- t- Il une mauvaise nourriture ?
Je t'ai graver sur la Paume de Ma Main , c'est dire l'amour , même face à des enfants
rebelles .La relation du Don de Dieu , est une relation , de fusion ; donner par amour ,
accueillir vraiment le don de Dieu , c'est une disposition , qui donne à Dieu , le temps
d'une vie , de chercher , de ramené , de panser , de fortifier , nous , et les autres , des liens de
solidarité , de charité , de respect , dans la connaissance , une culture d'un jardin , ou seul Dieu
le 7 jours , met un repos , là ou l'homme n'en met plus que pour lui -même et non pour Dieu .

Par Lait maternel 8 juillet 2016 à 6 h 26 Répondre à ce commentaire
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