Josué

« Dieu nous a protégés tout le long du chemin. » Josué 24,17

Josué, chef de la communauté

Nombres 27, 18-23

Le Seigneur dit à Moïse : « Prends Josué, fils de Noun, un homme habité par l’esprit. Tu poseras la main sur lui, puis tu le placeras devant le prêtre Éléazar et devant toute la communauté, et tu lui donneras tes ordres sous leurs yeux. Tu mettras en lui une part de ton rayonnement pour que toute la communauté des fils d’Israël l’écoute. Il se tiendra devant le prêtre Éléazar qui le soumettra, devant le Seigneur, au jugement des Ourim. À sa parole, tous les fils d’Israël sortiront ; à sa parole, ils rentreront, lui et tous les fils d’Israël avec lui, toute la communauté. »
Moïse fit comme le Seigneur le lui avait ordonné : il prit Josué et le plaça devant le prêtre Éléazar et devant toute la communauté.
Il posa les mains sur lui et lui donna ses ordres. Et il en fut comme le Seigneur l’avait dit par l’intermédiaire de Moïse.

Méditation

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Josué, de la guerre sainte au combat spirituel

Disons-le d’emblée, le livre de Josué n’a pas bonne presse. Il raconte les guerres d’Israël pour la conquête de la terre de Canaan. Ce pays leur a été promis par Dieu, mais il est déjà habité.
Des populations y vivent. Elles doivent céder la place. Et comment ? En périssant au fil de l’épée ! Dans la première ville occupée, Jéricho, hommes et femmes, jeunes et vieux et tous les animaux, vont être mis à mort, voués à l’anathème, c’est-à-dire massacrés et brûlés en sacrifice à Dieu.
Ainsi, le livre de Josué compromet Dieu dans ce qui a tout l’air d’une violente guerre d’agression. Du temps des croisés, cela pouvait ne pas faire trop problème. Autres temps, autres mœurs. Notre époque, elle, désavoue et condamne sans appel toute violence commise au nom de Dieu. Quant aux fidèles, ils veulent comprendre la présence de Josué dans un ensemble d’écrits où Dieu révèle un tout autre visage, celui de la Miséricorde.
Le travail des historiens peut toutefois venir ici au secours des fidèles. Ils nous proposent en effet une explication libérante. Les exégètes ont pu établir que le livre de Josué a été rédigé dans le contexte de l’oppression subie par le petit peuple d’Israël du fait de ses puissants et cruels voisins, Assyriens, Babyloniens. Le vaincu, l’humilié, s’y représenterait sous les traits de celui qui triomphe, manière sans doute de refuser tout enfermement dans la condition de victime avec le ressentiment qu’elle peut provoquer.
L’enjeu est alors d’un autre combat, spirituel, où le vrai ennemi à sacrifier n’est ni l’Assyrien, ni le Babylonien, mais ce ressentiment, cette soif de revanche, qui corrompt les esprits et détruit en chacun la capacité d’aimer.

Méditation enregistrée dans les studios de Radio RCF Lyon

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62 commentaires

Je vois peu à rajouter à ce que je disais l'an dernier. Oui, cette partie de l'Ancien Testament est pleine de morts, pas seulement des ennemis, mais beaucoup aussi parmi les Hébreux "au cou raide". Ainsi, quand Moïse redescend de la montagne et voit que le peuple s'est détourné de Dieu, il ordonne une "épuration" , où chacun doit tuer son parent, ami...Plus loin, après une victoire où des femmes et enfants ont été fait prisonniers, il prescrit de les tuer tous, sauf les jeunes filles qui seront pour les officiers... Pourquoi donc nous indignons nous des pratiques de Daesh ? Nous évidemment, nous faisons maintenant des guerres "propres" : les bombes tuent toujours autant femmes et enfants, mais ce ne sont pas des meurtres "directs" . C'est bien la réalité de la guerre, technologie ou pas. J-Cl. GUILLEBAUD a écrit récemment un gros livre sur la guerre, de l'Antiquité à nos jours, et ce sont toujours des massacres. Pire, les pacifistes, non seulement n'empêchent rien, mais sont eux-même assassinés (Jaurès, Gandhi...).
Et beaucoup de livres saints mélangent violence (guerres de conquête ou de pouvoir), prescriptions sociales (code civil) et religieuses (rites). Formes primitives d'organisation ...
Heureusement, il y a une évolution : par exemple, Dieu dira plus loin qu'il a en horreur les sacrifices d'animaux, et que le seul qui lui plait est le sacrifice de nos mauvais penchants (orgueil, convoitise, hypocrisie, vengeance.). Et le combat spirituel peut aussi être très violent.

Par Antoinette G 30 juillet 2017 à 16 h 17 Répondre à ce commentaire

Je complète : le combat spirituel peut aussi être très violent, mais, il ne tue ou n'opprime personne. Au contraire, il est pour la vie dans la vérité, la justice, l'amour.

Par Antoinette G 30 juillet 2017 à 16 h 30

"Tu mettras en lui une part de ton rayonnement pour que toute la communauté des fils d'Israël l'écoute."

Cette transmission solennelle "devant toute la communauté " en suivant les ordres du Seigneur, nous rappelle l'importance de partager notre foi, avec force et conviction; Josué est choisi parce qu'il est "habité par l'esprit, donc digne de transmettre à son tour.

Ce passage du rayonnement, de la LUMIÈRE qui se transmets, évoque pour moi l'Esprit saint qui habite en nous, je chante avec vous comme prière:

Viens Esprit de feu, Esprit de Dieu, Esprit d ?amour. Viens, Esprit de vérité, Esprit créateur

Visite l'esprit de tes fidèles, Emplis de la grâce d'En-Haut Les cœurs que tu as créés.
Toi qu'on nomme le Consolateur, Le don du Dieu très-Haut, La source vivante, le Feu, la Charité, L'Onction spirituelle.
Toi l'Esprit au sept dons,
Le doigt de la droite paternelle, Tu es sa solennelle promesse,
Enrichissant notre gorge par la parole.
Fais jaillir la lumière dans notre intelligence, Répands l'amour dans notre cœur,
Soutiens la faiblesse de notre corps
Par ton éternelle vigueur !
Repousse au loin l'Ennemi,
Donne-nous la paix sans délai ;
Que sous ta conduite qui nous ouvre la voie, nous évitions toute nuisance.
Fais que par toi nous connaissions le Père
Et découvrions le Fils,
Et qu'en toi, leur commun Esprit,
Nous croyions en tout temps.
Gloire soit à Dieu le Père,
Au Fils ressuscité des morts, à l'Esprit saint consolateur. Amen

Par MARIE 30 juillet 2017 à 15 h 53 Répondre à ce commentaire

Seigneur, c'est toi notre guide ton amour est la boussole qui nous indique le juste chemin,
Aide-nous a te suivre à garder chaque jour le regard tourné vers toi....bon dimanche en union avec vous.

Par brig 30 juillet 2017 à 11 h 57 Répondre à ce commentaire

Tu mettras en lui une part de ton rayonnement .Il posa ces mains sur lui et lui donna ses ordres .
Avez-vous vraiment compris tout cela ?
C'est ainsi que tout scribe devenu disciple du Royaume des cieux est comparable a un maître de
maison qui tire son trésor du neuf et de l'ancien .
Comment présentons -nous notre travail , avec âme ? Celle-ci n'a besoin que de l'eau qui est source
de vie , pour présenter nos offrandes , il faut connaître la véritable réconciliation .Ce combat est celui
de ce monde et celui du Royaume des cieux .
Le Tout -Puissant a fait pour nous de grandes choses , Saint est son Nom.

Par fred 30 juillet 2017 à 7 h 33 Répondre à ce commentaire

Canaan, notre terre promise, terre de nos combats où l'ennemi est d'autant plus implacable que je l'y ai mis là. Mais ces ennemis, enchâssés en ma mémoire, n'ont-ils pas de pouvoir sur ma vie que celui que je leur ai donné? "Quand vous aurez passé le Jourdain vers le pays de Canaan, vous chasserez devant vous tous les habitants du pays. Vous détruirez leurs images peintes, vous détruirez toutes leurs statues de métal fondu et vous saccagerez tous leurs hauts lieux. Vous posséderez ce pays et vous y demeurerez, car je vous ai donné ce pays pour domaine," dit Dieu à Moïse, lui demandant de le dire aux Hébreux (Nb, 33, 51-53).
Les verbes sont violents car c'est bien un combat que de les affronter. Et pourtant, cette terre est bien celle qui m'est donnée, celle que je dois habiter. Lente reconquête où les idoles doivent tomber. "Images peintes," "statues", il n'est pas de vie en elles. Canaan, le pays où "coulent le lait et le miel", telle est la promesse, produits vivants, nés de ce que le sol a donné, qui a été ruminé, récolté, transformé en ce lait nourrissant, en ce miel couleur soleil qui donne force aux corps fatigués. Le blanc et la lumière, nés d'une terre brûlée.
Josué, "Dieu sauve", devant Eléazar, "Dieu est secourable", en ces versets. Ce chemin est chemin avec Dieu. C'est avec lui qu'il me faut faire mien ce pays qu'il m'a donné. Ce pays, ma chair. Ma chair tournée vers Dieu pour que tombent les murs de tous mes Jéricho.

Par Audrey 30 juillet 2017 à 7 h 29 Répondre à ce commentaire

"Pour venir à goûter tout, veillez à n'avoir goût pour rien.
Pour venir à savoir tout, veillez à ne rien savoir de rien.
Pour arriver à posséder tout, veillez à ne posséder quoi que ce soit.
Pour venir à être tout, veillez à n'être rien en rien.

Pour parvenir à ce que vous ne goûtez pas, vous devez passer par ce que vous ne goûtez pas.
Pour venir à ce que vous ne savez pas, vous devez passer par où vous ne savez pas.
Pour arriver à ce que vous ne possédez pas, vous devez passer par où vous ne possédez pas.
Pour arriver à ce que vous n'êtes pas, vous devez passer par ce que vous n'êtes pas.

Quand vous voulez vous arrêter à quelque chose, vous cessez de vous abandonner au tout.
Car pour venir du tout au tout, il faut se renoncer du tout au tout.
Et quand vous viendrez à avoir tout, il faut l'avoir sans rien vouloir.


En cette nudité l'âme spirituelle trouve son repos.

parce que ne convoitant rien, rien d'en haut ne la fatigue, rien d'en bas ne l'opprime,

car il est dans le centre de son humilité "

Par Saint Jean de la Croix(auteur): 30 juillet 2017 à 7 h 13 Répondre à ce commentaire

Bonsoir Frère !
Cette méditation me paraît compliqué : les mots massacres, brûlés, périr.... c'est vraiment la destruction. Mais DIEU est
Amour et union, alors pourquoi en est-il ainsi ?

Par Colette 10 septembre 2016 à 0 h 06 Répondre à ce commentaire

Je m'étonne que la méditation parle de destruction de Jéricho et du massacre du peuple puisque l'on sait que Jéricho n'était probablement plus habitée et en ruines depuis longtemps...

Par Gagniere M.A. 20 juillet 2016 à 21 h 32 Répondre à ce commentaire

Dieu qui est le tout autre, le tout Amour, nous montre que lorsque l'homme s'éloigne de LUI, il se perd dans ses méandres toujours plus hostiles, alors que lorsque l'on veut bien se tourner vers LUI, crier vers LUI, quelques soient les difficultés, et bien DIEU, n'a plus les "mains liées", Il peut agir puisque l'homme accepte de laisser la place à Dieu. Comme se texte correspond bien à notre époque !!! merci pour votre méditation elle ouvre les horizons ...

Par F.S. 19 juillet 2016 à 11 h 00 Répondre à ce commentaire

Frere, merci pour votre reflection. Que pourrions-nous dire aujourd'hui !

Par Carmenza 16 juillet 2016 à 11 h 21 Répondre à ce commentaire

Merci frère Pascal Marin pour cette belle méditation.... De nos jours nous vivons les mêmes situations , des méchants au nom de Dieu font du mal aux populations dans le monde, pourtant ce livre unique "La Bible" contient le message d' amour de Dieu, qui a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils Jésus venu sur la terre, pour le pardon de nos péchés, un cadeau de Dieu pour l'humanité.. qui veut sauver les hommes par amour pour nous .... Rita

Par Rita Giuliani 13 juillet 2016 à 18 h 29 Répondre à ce commentaire

J'ai beaucoup de mal a rentrer dans votre commentaire ,je trouve que c'est une interpretation qui ne peut etre envisagee qu'apres un long travail d'exegese , qui en a les moyens ? Moi ? Je ne crois pas , ce texte me choque et je pense que je ne suis pas la seule

Par C Bergeron 13 juillet 2016 à 15 h 30 Répondre à ce commentaire

J'avoue ne pas très bien comprendre la conclusion de cette méditation. Ce texte biblique m'interpelle et me dérange moi aussi. Je ne comprends pas dans quelle mesure le ressentiment peut ainsi être vaincu, puisqu’il y a de nouvelles victimes, qui à leur tour pourront avoir du ressentiment... L'habituel engrenage de la violence, en somme.

Par Ackermann-Bitour 13 juillet 2016 à 14 h 29 Répondre à ce commentaire

peut être ai-je une piste pour vous répondre, le ressentiment engendre des idées de vengeance , de puissance je vais avoir le dessus, je vais gagner etc....nous sommes libre de choisir vengeance ou un chemin d'amour , si je choisi un chemin d'amour je me sens incapable d'y arriver seul ..c'est là que j'ai besoin de mon Dieu pour me guider et que notre Dieu à besoin de nous ....

Par jacqueline 17 juillet 2016 à 17 h 43

Merci

Par Michelle 12 juillet 2016 à 22 h 01 Répondre à ce commentaire

Si, je crains Seigneur, si, je m’effraie ; ce que Tu nous dis par la bouche de Josué me retourne jusqu’aux entrailles ! Et pourtant je sais que tu nous aimes, je ne peux douter de Toi ni des paroles de Josué, le prophète, puisque ce sont les tiennes..... ! Tous ces morts, tous ces enfants, tes enfants, tués, massacrés, innocents ? Faut-il y voir la prophétie de Jésus innocent sur la Croix, portant le poids de nos péchés ?

Seigneur, envoie ton Esprit éclaire moi, je ne comprends pas. N’as-tu pas dit « Heureux ceux qui croient sans avoir vu » ou compris ............... Alors je suis de ceux-là, Je suis humblement à toi..... sans comprendre, mais simplement parce que je t’aimes et que tu nous aimes.

Par Marie-Madeleine 12 juillet 2016 à 20 h 21 Répondre à ce commentaire

De retour après une autre longue absence, je viens de terminer la lecture des textes et commentaires de vous tous. Pour moi il est important de suivre le cours des diverses étapes de MARCHE DANS LA BIBLE. Pour mieux comprendre cette merveilleuse histoire d’amour de Dieu aves ses enfants (avec moi).
À J.D. Quelle sagesse et confiance en l’Esprit : sachant qu'un jour la lumière du Saint Esprit m'éclairera ! Oui, la Parole étant VIVANTE, le moment venu pour moi la Parole s’éclaire de façon si simple que je me demande comment je n’ai rien vu avant. Mais l’heure de L’Esprit n’était pas encore arrivée pour moi.

À notre chère Brig, J’espère que les souffrances ne sont pas trop incapacitantes. J’admire votre foi et votre abandon entre les mains du Père. Depuis longtemps vous êtes une grande inspiration pour moi. Je ne partage pas souvent, mais vous êtes régulièrement dans ma prière ; De même que tous les internautes, qu’ils se soient manifestés ou non. C’est une façon de mettre en pratique ce commandement de Dieu : Aimez-vous les uns les autres, comme Je vous Aime.

Bonne journée et bonnes lumières de l’Esprit à chacun, incluant les responsables de ce superbe moyen de ressourcement.

Par Micheline (Canada) 12 juillet 2016 à 17 h 47 Répondre à ce commentaire

La joie de vous retrouvez sur le site Micheline (canada que j'aime tant)moi aussi je pensais a vous,car je ne vous retrouvez plus sur les commentaires, nous,nous connaissons sans ce connaître, mais nous sommes fidèle a la parole de Dieu, comme vous dite "parole vivante " c'est merveilleux moments de partage, la foi aide,a suporter parfois l'insupportable, je pense aux enfants, qui malgré la souffrance, nous donne une grande leçon de courage ce sont pour moi des petits anges, avec mais simple mots,merci Micheline pour votre soutien, vos prières, aussi a tout ceux qui prie dans le silence du coeur, que le seigneur vous bénis. ..en union avec vous dans dans l'amour du christ fraternellement bonne journée aux soirée. ..brig

Par brig 12 juillet 2016 à 21 h 45

Je ne peux rien ajouter sur ce texte qui me dérange .
Etant dans la souffrance et le chagrin ,j'ai du mal à comprendre, entendre "le sacrifice ". C'es mots me heurtent;.
Cette méditation est trop intellectuelle pour moi, mais je rends Grâce à notre Seigneur de pouvoir l'avoir lue et relue en sachant qu'un jour la lumière du Saint Esprit m'éclairera !

Par J D 12 juillet 2016 à 11 h 39 Répondre à ce commentaire

AMEN

Par Ninine 12 juillet 2016 à 8 h 29 Répondre à ce commentaire

Chers amis,

Pardonnez-moi la longueur de mon propos d'aujourd'hui.
Cette réflexion exégétique sur le sens de la violence à Jéricho m'est apparue comme une réflexion un peu trop morale... Presque moralisatrice. Je crois que rien ne peut se comprendre sans être éclairé par la Présence du Christ.
N'essayons pas de comprendre le Christ à partir de notre histoire.
C'est Lui qui nous révèle le Projet de Dieu inscrit dans notre histoire.

L'histoire du peuple de Dieu, c'est celle de l'humanité entière, à qui le Père a proposé de partager la source même de son amour. Quelle patience il a envers nous !

Si, si, le peuple sorti choisi d'Égypte à assassiner des milliers de personnes, après le sac des villes qu'il a conquises.
Pour pouvoir survivre. Survivre, survivre...

Je suis parfois tenté de faire aujourd'hui la même chose, lorsque je me justifie en condamnant l'autre par des sous-entendus assassins, par peur de ne pas survivre, par peur de devoir partager.
Le Pardon de Dieu est sans limites. Le fils s'est présenté à Paul (tiens, mon patron...), qui massacrait avec obstination les premiers témoins sur terre de la promesse de Dieu.

Seigneur Jésus, Tu es venu nous proposer le Cœur du projet de Dieu. Celui qui rejoint notre propre cœur.
Tu nous as demandé d'accepter que Ton amour pénètre l'opacité de notre cœur le plus profond, pour y rejoindre le germe que Dieu y a déposé.

Et le monde - dont je fais partie - ne T'a pas accueilli.

Pourtant, Tu continues à nous proposer Ton amour.
J'ai encore trop souvent peur de perdre quelque chose : du prestige, une bonne réputation morale, une conviction personnelle. J'ai peur de me laisser guider, à ta suite.
Pardonne-moi.

Ton Pardon, je sais que tu me l'accordes immédiatement.
Je sais que Tu te réjouis de mes vrais bonheurs.
C'est à moi qu'il faut trop souvent du temps avant d'accepter que tu me l'as accordé.
Pardonne-moi ma lenteur. Je ne suis qu'un pauvre marcheur au milieu de la foule de Ton humanité.

Tu n'es pas venu pour tester mes forces ni jauger mes capacités.
Tu n'es pas venu pour vérifier ma bonne moralité.
Tu n'es pas venu pour inquiéter ma conscience.
Tu es Présent, même pour me soutenir dans ma faiblesse à Te croire.
Tu es venu porter ma croix.

Tu nous demandes seulement de nous aimer les uns les autres comme Tu nous aimes.
Tu nous offres, par le Pardon, non plus la survie, mais la porte de la vraie Vie.

Chers amis, il me semble que j'entrevois une petite lumière à propos de la Résurrection.
Si je n'accepte pas ma pauvreté, je suis incapable de la recevoir.

La Résurrection, ce n'est pas « survivre plus tard ».
La Résurrection peut commencer maintenant, parce que le Christ est avec nous maintenant.

Rien ne peut se comprendre sans être éclairé par la Présence du Christ.

Bonne journée à tous, vraiment. Vraiment.

Par Paul (Belgique) 12 juillet 2016 à 7 h 56 Répondre à ce commentaire

Trop vite, trop vite, Paul.
Excusez-moi.

Merci de lire : Si, si, le peuple sorti choisi d'Égypte a assassiné des milliers de personnes...

Par Paul (Belgique) 12 juillet 2016 à 7 h 59

Bonjour Paul,
Je me permets de réagir à votre propos que j'apprécie pour son honnêteté et son humilité et je vous rejoins pleinement sur la Résurrection qui est à vivre dès maintenant, aujourd'hui. J'aimerai vous conseiller la lecture de 2 livres qui m'ont personnellement beaucoup apporté : "Les énigmes du passé (Histoire d'Israël et récit biblique)" ainsi que "L'Ancien testament expliqué à ceux qui n'y comprennent rien ou presque" du même auteur Jean-Louis SKA.. Il a aussi écrit "Une introduction à la lecture du Pentateuque", mais je ne l'ai pas lu.
"OUI, rien ne peut se comprendre sans la Présence du Christ", à nous de l'accueillir afin qu'il nous éclaire de l'intérieur.
Béatrice

Par Béatrice 12 juillet 2016 à 11 h 32

L'Esprit qui pousse
Seigneur Jésus
à peine avais -tu reçu l'Esprit ,
à ton baptême dans le Jourdain ,
qu'un souffle puissant
te pousse au désert pour y être tenté .
Fais-nous comprendre
que la grâce est gratuite .
Dans l'épreuve et les tentations ,
fais-nous grandir dans la foi
et fortifie -nous dans l' espérance .
Délivre-nous du goût du pouvoir ;
de l'emprise de l'argent ,
de ce désir de devenir des dieux ,
décidant par eux-mêmes
du bien et du mal .
Délivre -nous du Malin ,
grand tentateur .
Texte : Cardinal G . Danneels .

Par A T 12 juillet 2016 à 7 h 15 Répondre à ce commentaire

NOTRE DIEU EST LE DIEU DE L’AMOUR …
NOTRE DIEU NE CONNAIT PAS LA REVANCHE ….. NI LA HAINE
SUIVRE LE CHRIST , C’EST VIVRE LE PARFAIT AMOUR …
.Merci frère Pascal de nous rappeler que le vrai combat spirituel (LE VRAI ENNEMI ) à sacrifier n’est plus cet autre …. Mais ce ressentiment ….. CETTE SOIF DE REVANCHE qui corrompt les esprits & détruit dans certains l’essentiel de notre vie ( LA CAPACITE D’AIMER ……) .
& que dire de ce ressentiment qui a duré de longues années & qui dure encore ??????
Il nous manque beaucoup ,beaucoup trop d’Amour pour combattre cette soif …..
Le Christ nous attend ,& nous n’arrivons jamais seuls à suivre son chemin …..
Pour aimer nous avons besoin de L’AUTRE ….
LE ROYAUME DE DIEU , N’EST PAS UNE AFFAIRE PRIVEE .
Bonne journée à NOUS TOUS .

Par Najoi 12 juillet 2016 à 6 h 59 Répondre à ce commentaire

Aimer n'est pas chose facile tant qu'on ne rencontre pas quelconque injustice, il faut se faire violence c'est -à-dire mettre son humilité en application pour ne pas tomber dans le piège de l'ennemie, répondre le mal pour le mal et c'est un vrai combat spirituel...Jésus est venu nous montrer ce qu'est la miséricorde...Seigneur en cette année de miséricorde apprend nous à aimer Amen !!!

Par Marie-Noëlle HONORE 11 juillet 2016 à 23 h 33 Répondre à ce commentaire

MERCI.
Oui, vivons simplement, en frères, en vérité, en partageant les uns avec les autres nos quotidiens, nos joies et nos peines ...
"Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé"

Par Thomas 11 juillet 2016 à 23 h 33 Répondre à ce commentaire

"... Ne parlez pas trop de Dieu, vous allez l'abîmer" (M. Zundel)

Par Nad 11 juillet 2016 à 19 h 52 Répondre à ce commentaire

C'est déjà fait, hélas, dans ce Livre qui s'autoproclame Parole de Dieu et qui nous présente trop souvent une caricature, soi-disant à des fins pédagogiques.
Assez de ce Dieu qui rime avec odieux !

Par bernard (Bruxelles) 11 juillet 2016 à 21 h 32

Merci frère Pascal , que du contraire , moi je trouve
un plaisir à revisiter , des générations qui ont connu
vécu La Présence de Dieu , même si parfois j'ai pris
du recul . Mais on y voit des communautés , avec des
Noms de tribu , des généalogies , qui nous offrent des
convictions merveilleuse , Adam et Eve , ainsi de suite :
non mais vous imaginez de ces deux là , ce qui suit !
Au moins nous connaissons ainsi celle de notre Seigneur
Jésus , ceux qui avant lui , comme David , son Père , bref ; des
ancêtres , qui montrent bien , au milieu de leurs temps , être dans cette
marche , tantôt primitive , tantôt vraiment divine , sans l'AT , pas de salut ,
tous nous cherchons des réponses , c'est comme quand on inverse (en italien )
EVA , cela donne AVE ! rien n'est le fruit du hasard , tout se rejoint , rien ne se perd ,
que du contraire , tout se conjugue , avec une recherche , qui est dans l'amour , on va
pas pour comme disent les jeunes , se prendre la tête , mais pour au moins comparer
et faire toutes la différence , oui , c'est parfois les sourcils au plafond , mais quand même
moi en tant que catho , j'aime au moins savoir , que l'A T , et le nouveau T , sont d'ailleurs
dans la liturgie , ensemble , hasard ? qui sait dans nos conscience , il y a de quoi donner à la
conscience présente , bien des réponses ....dans des communautés , des partages , des conseils ,
des philosophes en ...Herbe , faut de tout pour faire un monde ...des Joseph , des David , des Pierre ,
pour dire , Je suis . Quand à la tour de Babel , elle me donne le tournis ...on comprends plus rien , après
on dit , je suis perdu ! .

Par Lait maternel 11 juillet 2016 à 16 h 53 Répondre à ce commentaire

MERCI DE NOUS FAIRE REVENIR AU LIVRE DE Josue QUE NOUS NE SAVONS PAS LIRE.

Par georgette 11 juillet 2016 à 13 h 26 Répondre à ce commentaire

Après une telle lecture... dont 95% des fidèles n'ont rien compris (et dont l'officiant s'abstient prudemment de se "lancer" dans un commentaire....! )... conserver dans notre liturgie de tel texte ?...
Je rejoins entièrement le questionnement précédent de notre ami Pierre...

Par breizh 11 juillet 2016 à 12 h 34 Répondre à ce commentaire

Que de sophistication intellectuelle pour récupérer de force des textes qui n'ont pour seul mérite que la chronique implacable des turpitudes humaines– monument de la littérature guerrière de tous les temps, c'est bien vrai .

Hélas, ce n'est pas la "loi de Dieu" qui est présente dans l'Ancien Testament, mais des tentatives nébuleuses de cerner la volonté divine, de manière résolument anthropomorphique, avec, si rarement, un éclair de lucidité : "Dieu est dans la brise, non dans la tempête."

Oui, que la liturgie nous délivre de ce Livre écrit par des hommes sourds et aveugles, pour nous proposer des messages parlant à notre cœur plutôt qu'à nos gymkhanas exégétiques.

Par Bernard (Bruxelles) 11 juillet 2016 à 12 h 34 Répondre à ce commentaire

Mais que viennent faire les croisés à propos de cet extrait du livre de Josué?

Par Christine Déchelette 11 juillet 2016 à 12 h 21 Répondre à ce commentaire

J'ai relu en diagonale ce livre des Nombres. J'ai découvert que les Hébreux sont bien décimés eux aussi (en punition de révoltes, Yahvé en fait périr beaucoup soit en combats soit de maladies dans le désert au cours des 40 ans). Obéir à la volonté divine ne va pas de soi, cela exige de l'humilité, du courage pour tenir bon dans les épreuves. Et peu atteindront la Terre Promise, même pas Moïse. Etre croyant ne protège de rien, sinon de la destruction spirituelle (cf St Paul : "J'ai mené le bon combat").
Le Christ lui-même n'est pas toujours doux : il fustige violemment les pharisiens hypocrites, mais il se situe toujours du côté des exclus de la société (qu'ils soient physiques ou moraux). C'est là qu'est la différence entre l'Ancien et le Nouveau Testament. Dans le premier, ce qui compte, c'est la cohésion du groupe sous la loi de Dieu, c'est la naissance de l'identité juive. Dans le second, l'important est l'unité de l'individu, c'est la naissance de l'homme nouveau (la loi n'est plus sur des tablettes de pierre, mais dans le coeur de l'homme). On passe de la notion de peuple élu de Dieu pour témoigner de sa puissance à celle de l'homme serviteur de Dieu pour témoigner de son amour.

Par Antoinette G 11 juillet 2016 à 12 h 10 Répondre à ce commentaire

Comme j'aime votre commentaire, cher frère Pascal. Certains textes bibliques et même nombreux, nous montre un dieu vengeur, cruel, dévastateur, envahisseur. On croirait voir des scènes qui se passent hélas de nos jours. Au nom de Dieu, on tue, on pille, on oblige des populations entières à quitter leur pays...
On voit Josué donner l'ordre de poster des embuscades à la demande de Dieu pour s'emparer des villes, y mettre le feu...Un Dieu en colère, vindicatif...
Le Dieu que j'aime est doux, miséricordieux, tendre, plein de compassion. Il nous a tellement aimés qu'il s'est incarné dans une femme, un Dieu petit enfant, il s'est fait l'un de nous, semblable à nous; il a aimé, pleuré, chanté, fait la noce qu'il s'est fait traité d'ivrogne, ami des pécheurs et des prostituées. Il est passé dans notre monde en faisant le bien. Il s'est offert en sacrifice d'expiation sur le bois de la Croix en rémission de nos péchés. Un homme comme nous.
Un texte d'un pasteur: "Jésus avait assez de colère pour nettoyer le temple, assez de peine pour pleurer en public, assez de sens de la fête pour être traité d'ivrogne, asse de charme pour attirer les enfants. Il était assez pauvre pour emprunter une pièce pour illustrer un sermon, assez radical pour être jeté hors de la ville, assez responsable pou prendre soin de sa mère, assez tenté pour connaitre l'odeur de Satan, et assez anxieux pour suer sang et eau".
Jésus, Fils de l'Homme, Tu es le Dieu que j'aime.

Par Marjeanne 11 juillet 2016 à 12 h 09 Répondre à ce commentaire

Vous avez projeté, Frère Pascal, un éclairage sur les passages imbuvables du livre de Josué et par ricochet, sur d'autres textes dérangeants de la bible. J' éprouvais de la difficulté à accepter que pareils textes (à propos de l'Exode) puissent nous avoir été livrés sans explication et ma frustration s'en est trouvée apaisée.
(Toutes mes excuses, Soeur Marie : j'avais manifesté précédemment - à tort et prématurément - mon regret car je croyais que vous aviez fait l'impasse sur ces versets imbuvables" , alors qu'il suffisait d'attendre).

Vous avez mis le doigt, Frère Pascal, sur le véritable ennemi qui est à l'intérieur de nous-même. Merci de nous l'avoir rappelé. Et votre commentaire a été si bien commenté par Audrey.

Fred, j'ai été heureuse de découvrir la bénédiction sacerdotale. Merci.

Par Marie-Thérèse L 11 juillet 2016 à 11 h 39 Répondre à ce commentaire

tout ce qu'il ne faut pas imaginer pour faire avaler une pilule bien amère ! faut-il reprendre de tels textes ?
Pas pour moi.
Pierre Opsomer

Par opsomer 11 juillet 2016 à 11 h 37 Répondre à ce commentaire

Moi Nelly je ne supportais pas même de lire devant l assemblée chretienne de ma petite paroisse à L Eglise Saint Saturnin l Exode car c est pareil c était toujours douloureux
Mais mai.tenant je commence à voir que c est toujours disponible actualité car il faut combattre ce qui ruine aujourd hui à notre époque l humanité toute entière
Mais c est à nous donner ouvrir les yeux mais comment entendre
Je crois que j ai trouvé et il n y a pas lieu de s in quitter
Mais personne ne m écoute ni me croix alors s il vous plaît dites moi comment en parler au Pape François ois
Par quel moyen je vous en prie f
Dites moi
Merci
Nelly

Par Daniel Nelly 11 juillet 2016 à 11 h 10 Répondre à ce commentaire

Veuillez excuser la coquille : fantasmes humains

Par Bernard (Bruxelles) 11 juillet 2016 à 10 h 40 Répondre à ce commentaire

Nous voici à nouveau confrontés à la violence indûment prêtée à notre Père infiniment aimant.

Permettez-moi de revenir au thème du sacrifice d'Isaac, évoqué par mahona (10:04), que je n'avais pas eu l'occasion de commenter en juin pour souligner que tous les textes bibliques qui semblent justifier la violence sont exclusivement le fruit de fantasme humains et nullement l'expression de la volonté divine.

Nous ne pouvons pas tolérer l'idée d'un Dieu qui exigerait de nous un comportement cruel uniquement pour vérifier si nous serions capables de nous plier à Sa volonté pour lui manifester notre totale confiance, et qui, ayant vérifié notre soumission indéfectible, aurait alors la bonté de nous éviter de passer effectivement à l'acte.
Pour justifier une telle image d'un Dieu faisant semblant d'exiger l'impensable, certains nous disent qu'il faut se mettre dans la peau des gens de l'époque, habitués aux sacrifices humains et, en tout cas, au décès précoce de leurs enfants, et pour qui la demande de sacrifier son fils unique ne devait pas être aussi exorbitante que pour nous, lecteurs des Évangiles.

Mais c'est là tout l'aspect pernicieux de la version incriminée : si Dieu demande d'immoler Isaac, nous a-t-on fait croire, c'est qu'Il a Ses bonnes raisons, et Il montrera Sa magnanimité en fonction de la réponse enthousiaste d'Abraham à une telle injonction. Dans cette logique du rituel aveugle, on accorde à Dieu, non seulement un pouvoir absolu sur la vie humaine, mais aussi le droit dictatorial de jouer avec les sentiments les plus nobles et les plus généreux qui devraient nous inspirer. Dieu devient alors le Grand Manipulateur, et le respect incontournable de la vie pourrait dépendre de Sa fantaisie à notre égard.

Dans le raisonnement de Marie Balmary ("Le sacrifice interdit", analyse extrêmement pointue à partir du décorticage très savant de l'hébreu, je le souligne), au contraire, c'est la mauvaise compréhension du message divin qui a failli aboutir à un sacrifice sanglant que Dieu n'a jamais sollicité. Dieu demandait à Abraham, en Lui présentant Isaac "en offrande", d'accepter que son fils Isaac se détache de son père terrestre pour suivre la mission qui lui serait assignée par son Père céleste. Et après avoir arrêté son geste meurtrier, Dieu ne peut que féliciter Abraham d'avoir cherché à Lui obéir jusqu'à l'extrême conséquence de ce qu'il croyait, en toute bonne foi, être la volonté divine, mais là s'arrête l'indulgence du Créateur, Père de toute l'humanité : le message fondamental est que Dieu ne peut accepter de sacrifice humain, qu'Il n'a jamais pu l'accepter et ne l'acceptera jamais, et donc qu'Il ne saurait y encourager qui que ce soit pour quelque raison que ce soit.

Si on rejette ce raisonnement sensé et profondément humain (et donc divin, puisque nous avons été créés à l'image de Dieu), en se pliant à une certaine lecture littéraliste, on devient théoriquement bourreau de l'humanité, acceptant la cruauté des comportements au nom de l'intérêt supérieur de la religion, totalement à la merci du fanatisme qui tue, viole et torture sans état d'âme. "Je persécute parce que Dieu me le demande, jusqu'au moment où Il me dira d'arrêter."

Et s'il fallait alors se soumettre à une lecture à ce point fondamentaliste des textes de l'Ancien Testament, je redirais clairement : non, merci, jamais en mon nom.

Par Bernard (Bruxelles) 11 juillet 2016 à 10 h 37 Répondre à ce commentaire

Entièrement d'accord avec vous pour mettre en garde contre une lecture fondamentaliste. Nous pouvons faire une interprétation erronée si nous lisons les textes de l'ancien testament sans explication. C'est même dangereux!
Faisons donc l'effort de nous documenter et même de remettre en question ce qui peut attenter à l'image d'un Dieu d'AMOUR que le nouveau testament nous enseigne.
Que le Seigneur nous guide!

Par MARIE 11 juillet 2016 à 11 h 32

Merci pour votre méditation, frère Pascal, nous comprenons ici que l'expression de la violence servirait d'exutoire au sentiment d'humiliation, elle est en quelque sorte uniquement une métaphore du désir de retrouver sa force et sa puissance perdus pour Israël au moment où sont écrites ces lignes.

"La revanche détruit la capacité d'aimer".
Seigneur emplis nos cœur de Ton AMOUR,
"Là où est la haine que nous annoncions l'AMOUR,
Là où est l'offense que nous annoncions ton pardon!"
UDP avec chacun de vous.

Par MARIE 11 juillet 2016 à 10 h 14 Répondre à ce commentaire

Suite : Mais là encore, ce n'est pas sans violence (crucifixion)

Par mahona 11 juillet 2016 à 10 h 09 Répondre à ce commentaire

Suite : Le Christ a refusé la violence ("remets ton épée dans le fourreau"), mis en avant la miséricorde, l'amour jusqu'au sacrifice total. Comment écrire l'Histoire si le peuple élu de Dieu ne s'était pas révolté et libéré de l'oppresseur ? Les voies du Seigneur sont parfois bien difficiles à suivre ; elles vont de la soumission totale à sa volonté (le sacrifice d'Isaac) à l'amour envers l'humanité en envoyant son Fils pour rétablir l'alliance. M

Par mahona 11 juillet 2016 à 10 h 04 Répondre à ce commentaire

La rancœur, la révolte, l'esprit de revanche sont des poisons qui peuvent être des freins. Ils peuvent également être des moteurs pour se libérer d'une emprise malsaine ou liberticide. Cela peut-il se faire sans lutte ? L'Histoire montre le contraire. Les lois de Yahvé étaient-elles trop difficiles à suivre ? Le Christ a refusé lmis en avant la miséricorde, l'amour jusqu'au sacrifice total.

Par mahona 11 juillet 2016 à 9 h 49 Répondre à ce commentaire

pas facile de comprendre votre commentaire. Comment expliquez-vous l'attitude du peuple d'Israël actuellement. Quelle oppression subit ce peuple ?

Par Meuric 11 juillet 2016 à 9 h 37 Répondre à ce commentaire

Yahvé n'a jamais été un dieu commode ; ce n'est pas seulement les premiers occupants du pays qui sont tués, mais aussi nombre d'Hébreux qui se révoltent contre lui. Moïse est sans arrêt obligé d'intervenir pour supplier Yahvé d'accorder son pardon au peuple, et il n'est pas toujours exaucé. C'est qu'obéir aux lois de Dieu est une question vitale. Il s'agit bien de combat spirituel, nécessitant de se faire violence pour parvenir à se libérer de l'emprise des instincts dénaturés qui mènent à la mort spirituelle. Moi aussi je veux souvent suivre ma propre loi, celle qui m'arrange, et j'ai la nuque raide. Au plus je résiste à grandir, au plus le prix à payer sera élevé.
Dans le Livre des Nombres, j'aime beaucoup l'histoire de l'ânesse de Balaam, capable de voir l'ange du Seigneur qui lui barre la route. L'ange dit à Balaam que c'est grâce à l'obéissance de son ânesse que lui est encore en vie.

Par Antoinette G 11 juillet 2016 à 9 h 09 Répondre à ce commentaire

Merci pour vos explications concernant la guerre sainte et le combat spirituel au temps de Josué et la soif de revanche qui est de tous les temps....

Par élisabeth 11 juillet 2016 à 8 h 58 Répondre à ce commentaire

Sachons aimer et non bânir

Par SYLVESTRE14 11 juillet 2016 à 8 h 23 Répondre à ce commentaire

Merci pour vos commentaires qui méclaire

je n’es aucune réaction ce matin

merci bonne journée a tous

Par albatre 11 juillet 2016 à 8 h 17 Répondre à ce commentaire

S'abandonner, s'ouvrir ,laisser la place, merci Seigneur de me rappeler que comme disait ce chant : Ni par puissance ni par force , mais par l' Esprit du Seigneur .

Par sabrina 11 juillet 2016 à 7 h 49 Répondre à ce commentaire

merci

Par joele 11 juillet 2016 à 7 h 48 Répondre à ce commentaire

Quand l'amour est bafoués , il est évident que
l'on tue tout un processus de mise en place , des
valeurs . Qui sont elle-même , bafouées , ennemis
du bien , ami du mal , souvent les gens mal aimés
soit ils aiment trois fois plus les autres , soit ils les
détestent (jalousie ) par manque d'amour , de considération , comme ceux qui avaient pleins de capacités , mais qui n'ont pas eu la chance d'avoir
cet amour , qui entoure , conduit , élève , pour cultiver
comme Notre Père , nos enfants .Ainsi la bénédiction
sacerdotale me vient naturellement en mémoire :
Que le Seigneur te bénisse et qu'Il te garde .Que le
Seigneur fasse luire sur toi sa Face et qu'Il t'accorde
sa grâce !
Que le Seigneur tourne sa face vers toi , et qu'Il te donne la paix . Pour un rayonnement , vous serez
éblouissant , mais Jésus nous met en garde , des gens de notre maison , avec qui il y aura des conflits !
Le psaume 33, qui regarde vers Lui resplendira ! De nos jours , les explications , sont nombreuses , les théories , mais il reste Une , qui me séduit , celle du peu du juste , qui donne à ceux qui sont juste , un moyen soit de donner totalement , soit d 'écraser totalement , les deux pourtant sont soit sauvés , soit
spirituellement couverts de ténèbres .L'amour ne demande que l'amour , il excuse tout , il édifie La Miséricorde de Dieu . La vertu divine est le reflet de
la Face du Christ , cierge Pascal , petit luminaires , et j'en passe , qui se passe , se reçoit , en faisant très attention de ne pas éteindre cette mèche si fragile ,
au risque de tuer l'Esprit ....Tous nous voulons des
libérations , celles du Mal sous toutes ces formes , car
celui -ci , ne renvoi aucun rayonnement venant du ciel .
La liturgie de la Parole , de la messe , les sacrements ,
sont une invitation du Très -Haut à élever les mains vers le ciel , l'invoquer , et à recevoir un rayon de son amour . Bon appétit .

Par fred 11 juillet 2016 à 7 h 46 Répondre à ce commentaire

Quelques mots m'accrochent que la revanche détruit la capacité d'aimer

C'est la plus grande épreuve Il faut l'éviter a tout prix

La victoire de la miséricorde doit éclater la même ou existe ce problème inacceptable.

C'est une belle réflexion surtout si le remède s'applique !

Par Cécile Breton 11 juillet 2016 à 7 h 31 Répondre à ce commentaire

Merci, fr Pascal. Le ressentiment comme l’ennemi à abattre, là est bien le combat. Il peut être exempt du désir de revanche, de haine. Il peut même avoir usé toute colère, mais il enferme bel et bien. Bile qui ronge en silence derrière les murailles que j’ai moi-même érigées. Jéricho, dont je suis mon propre prisonnier.
Mais les murs de Jéricho, c'est Dieu qui les abat, pas Josué. Le combat n'est donc pas tant de se battre que de cesser de le faire, de le remettre entre les mains de Dieu, en s'ouvrant à lui, en l'accueillant, comme Rahab ouvrit sa porte à Jéricho. Vivront ceux qui, comme les hommes de Josué, l'auront passée.

Alors les murs peuvent tomber, et la vie reprendre, forte de cette lumière qui maintenant pleinement l'atteint. Elle filtrait bien sous la porte - sinon, comment la voir, comment l'ouvrir - mais elle peut alors tout baigner, tout éclairer d’un jour nouveau. Est-ce à dire que le combat s'arrête là? Non, Jéricho ne fait pas la Terre Promise. Mais il n'est plus le même. Il est alors de croire que sur toute ruine peuvent un jour couler le lait et le miel. L'enjeu en est la vie. Avancer le cœur toujours rivé sur l'espérance, là est le combat. En fait d'armes, les mains vides. Avancer, malmené, chahuté, mais sans jamais s'arrêter, nu devant le Seigneur - le bouclier, c'est lui.

Il est rude ce chemin, sans doute parce que toute résistance n'est pas encore vaincue. Etrange combat où pour l'emporter il me faut me rendre. Josué y est bien guide, oui, car Josué c'est avant tout "Dieu sauve". "Qui veut en effet sauver sa vie la perdra," dira le Christ ‘Dieu sauve’. Il combat avec moi, en moi, pour moi. C'est lui qui me sauve.

Par Audrey 11 juillet 2016 à 7 h 08 Répondre à ce commentaire

Merci pour ce commentaire lumineux....

Par Filensoie 11 juillet 2016 à 7 h 18

Merci Audrey pour ce complément de commentaire qui m'éclaire davantage, comme souvent d'ailleurs.
"La revanche détruit la capacité d'aimer", une phrase à méditer souvent, Kat

Par Kat 11 juillet 2016 à 7 h 56

Merci Audrey pour ce commentaire lumineux qui approfondit admirablement la méditation de ce jour.

Vos interventions sont très fécondes pour la communauté des internautes que nous formons.

Par Lise 11 juillet 2016 à 13 h 55

L'Esprit Saint se fait lumière par tes mots. Merci Audrey de me permettre de mieux voir mon chemin et d'y raviver l'espérance.

Par Mireille 11 juillet 2016 à 15 h 38

Merci du fond du cœur à vous toutes, et tous. Pour vos mercis, pour vos commentaires, pour cette belle et vivante communauté que nous formons. Et avant tout, merci, Seigneur.
Prières pour tous, avec tous.

Par Audrey 12 juillet 2016 à 7 h 41
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