Joseph

« Approchez -vous de moi. » Genèse 45,4

Joseph se fait connaître

Genèse 45, 1-5

Apprenant qu’il y avait du blé en Égypte, les frères de Joseph descendirent plusieurs fois en Égypte. Ils se retrouvèrent alors devant lui.
Joseph ne put se contenir devant tous les gens de sa suite, et il s’écria : « Faites sortir tout le monde. » Quand il n’y eut plus personne auprès de lui, il se fit reconnaître de ses frères. Il pleura si fort que les Égyptiens l’entendirent, et même la maison de Pharaon.
Il dit à ses frères : « Je suis Joseph ! Est-ce que mon père vit encore ? »
Mais ses frères étaient incapables de lui répondre, tant ils étaient bouleversés de se trouver en face de lui. Alors Joseph dit à ses frères : « Approchez-vous de moi ». Ils s’approchèrent, et il leur dit : « Je suis Joseph, votre frère, que vous avez vendu pour qu’il soit emmené en Égypte. Mais maintenant ne vous affligez pas, et ne soyez pas tourmentés de m’avoir vendu, car c’est pour vous conserver la vie que Dieu m’a envoyé ici avant vous.

 

Méditation

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Un pardon venu de Dieu

Joseph, vendu par ses frères, les retrouve quelques années plus tard. Il serait donc temps de se venger et d’en retirer une légitime satisfaction. Malheureusement, la vengeance est une règle bien établie en Orient et entraîne tout le monde dans une spirale de violence.
Nous avons, nous aussi, dans nos familles, de ces blessures profondes, intimes, toujours ouvertes, jamais vraiment guéries. Un frère m’a traîné plus bas que terre pour une question d’héritage et cette blessure m’apparaît comme insupportable. Alors que je devais trouver dans ma famille le fondement de ma force, j’ai été trahi et j’ai subi une violence qui ne passe pas. Et même si la vie ne m’a pas trop mal traité, cette blessure demeure.
Joseph reçoit de Dieu une force spéciale, celle du pardon. Il voit dans son histoire l’œuvre de Dieu : le mal qu’il a subi et dont il a souffert existe toujours comme tel, mais il est dépassé par un plus grand bien. Il a retrouvé sa famille et, parce qu’il est le protégé de Pharaon, il va pouvoir sauver sa famille de la famine.
Le mal que nous subissons n’a pas toujours de sens, ne nous apporte que rarement un bénéfice, mais nous devons tenter, avec l’aide de Dieu et en toute justice, de comprendre ce qui a pu motiver tel ou tel comportement d’un de nos proches. Les relations que nous avons avec des membres de notre famille sont parfois irrationnelles, passionnées, et nous pouvons passer de la souffrance aux larmes de joie, comme Joseph, à l’occasion d’une réconciliation.
Demandons donc à Dieu de nous accompagner sur la route de la réconciliation, de faire la lumière, en toute justice, sur nos blessures et de nous donner la grâce du pardon.

Méditation enregistrée dans un studio du Christian Media Center

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72 commentaires

J'essaie de comprendre si Joseph vendu par ses frères et le petit bébé sauver des eaux et devenu le Moïse qui sauva les hébreux de l'Égypte ?
Moïse serait-il; le fis de Jacob ?

Par Denis 17 juin 2021 à 15 h 01 Répondre à ce commentaire

Super texte

Par Martin 5 mars 2021 à 1 h 46 Répondre à ce commentaire

Tres belle illustration de histoire de Joseph merci bcp que Dieu vous benisse pour le grand travail que vous abattez. Paix et graces abondantes au nom de jesus christ de Nazareth. Merci encore pour cette immense notion sur le pardon.

Par Yongui 30 mai 2020 à 23 h 15 Répondre à ce commentaire

Commenter ce texte. Que Dieu soit louez par ce que ce lui même qui nous donne la force de pardonné

Par Lbkl lucien 11 septembre 2019 à 12 h 32 Répondre à ce commentaire

Merci pour ces paroles si réconfortantes dans ma situation actuelle, paroles qui me font penser à la réalisation de l'impossible : comme il fut possible pour Joseph de poser un pas aussi inimaginable, comme il fut possible pour les français et les anglais de de relier par le grand pont sous la Manche... Comme il reste encore possible pour moi de faire mémoire de ton amour inouï, amour fou pour moi avec mon histoire pourtant unique en son genre... Je crois que tu rendras possible en moi le vécu de la foi, de l'espérance et de la charité véritables. Zmen

Par Abbé Pierre Canisius 11 juillet 2019 à 9 h 18 Répondre à ce commentaire

Je voulais terminer par : Amen

Par Pierre Canisius 11 juillet 2019 à 9 h 32

Bonjour,
Je suis confronté à ce problème ma maman a accusé mon mari d lui avoir dit que volé 800€ Le lendemain du décès de mon petit père. Bien que se soit elle qui lui a demandé de faire un retrait et de le dire à personne. C'est une longue histoire, et je fais confiance à mon mari. Ma a passé sa vie à accusé tout le monde, et mes frères et sœurs ont victime de ses accusations. Moi je ne supporte pas ce qu'elle m'a fait. Je ne sais pas malgré les distance que j ai mit à chaque fois que je les je voudrais que justice faite et que ma mère ce repente du mal qu elle nous a fait et encore a plein d' autre personnes. Est ce que je ne doit plus jamais les voires, je ne mais je les aimes. Et j aime Dieu par dessus tout.

Par Marie-France PETER 14 juin 2019 à 13 h 02 Répondre à ce commentaire

J'aime trop cette histoire . c'est tellement vrai que cette force de pardonner ne vient pas de nous, elle nous a ete donnee. Je fais une emission a la tele malgache 2 fois par mois et demain je vais parler de la joie qu'on a si on ne venge pas le mal par le mal.
merci de me porter en priere.

Par Landy 30 janvier 2019 à 9 h 18 Répondre à ce commentaire

Dieu a toujour une Porte de sortie pour son fils meme quand il ya l'obstacle sur votre chemin.

Par Jean Josue Saintilien 25 mars 2018 à 9 h 22 Répondre à ce commentaire

Joseph pleure parce qu'il n'est pas une chose, lui qui a été vendu, qui est passé de mains en mains. Il pleure parce qu'il est un homme, écrivais-je l'an dernier, et il me semble que c'est là tout l'enjeu des chapitres qui précèdent ce moment où il se fait reconnaître de ses frères. Peut-on disposer des hommes comme d'objets? Comme de cet argent rendu avec le blé, comme de cette coupe que Joseph fait cacher dans le sac de Benjamin.
Benjamin qui n'était pas là, à leur première rencontre, gardé par Jacob auprès de lui par peur qu'il ne lui arrive malheur. Apprenant que l'homme "qui est seigneur du pays" exige la présence de Benjamin pour relâcher Siméon qu'il a gardé, Jacob accuse ses fils de le "priv[er] de [ses] enfants" et de vouloir "prendre Benjamin" (Gn 42, 36). Mais la faim est là, il faut repartir en quête de grain, et Juda de dire à son père : "s'il m'arrive de ne pas te le ramener et de ne pas te le mettre devant les yeux (...)". Homme ou objet Benjamin dont il est question là? (Gn 43, 10).
"Prenez votre frère et partez", répond Jacob, "pour moi, que je perde mes enfants si je dois les perdre!" (v14). Jamais ni Jacob, ni ses frères ne demandent l'avis de l'intéressé. 'Prendre', 'perdre', des verbes qui disent, par amour, certes, mais sans ambages, la tendance de Jacob à vouloir posséder ce fils dernier. Mais il doit le laisser aller.

Par Audrey 3 février 2018 à 7 h 51 Répondre à ce commentaire

Les larmes de Joseph viennent briser cette spirale du blâme, de la faute renvoyée, des fautes à "expi[er]" (Gn 42, 21), elle éclate en sanglots. Disent que cette logique de vouloir posséder, disposer des autres, n'est pas la seule qui existe. Il est aussi celle du don, gratuit. "Soyez en paix et n'ayez pas peur! C'est votre Dieu et le Dieu de votre père qui vous a mis un trésor dans vos sacs à blé," avait dit l'intendant de Joseph aux frères inquiets (Gn 43, 23). Ce trésor n'est-il pas cette logique du don à laquelle ils ne comprennent rien?

Par Audrey 3 février 2018 à 7 h 52

Le pardon est une source de libération, nous savons que ce n'est pas facile, avec ton aide Seigneur et notre bonne volonté, nous pouvons passer de la souffrance aux larme de joie. Oh Seigneur accompagne nous sur nos route de réconciliation !!!Amen !!! merci pour cette belle méditation ....

Par honoré marie-noëlle 12 septembre 2017 à 8 h 01 Répondre à ce commentaire

Je vous exprime ma gratitude pour cette méditation.

Par Agathe 25 juillet 2017 à 17 h 17 Répondre à ce commentaire

Oh! Oui, mon père, merci pour cette méditation, qui encourage ma prière.

Par Laure Magrou-Tézé 15 juillet 2017 à 10 h 56 Répondre à ce commentaire

Belle méditation

Par laurent 15 juillet 2017 à 9 h 03 Répondre à ce commentaire

Je triche peut-être, mais je voulais inclure le reste de mon commentaire, même après avois dépensé mes 1500 caractères.

À chacun qui est blessé, ne le sommes pas tous, je souhaite cette libération par le pardon et je vous garde tous dans ma prière.
Pardonnez la longueur de mon commentaire. Amicalement.

Par Micheline (Canada) 14 juillet 2017 à 4 h 33 Répondre à ce commentaire

Plusieurs commentaires soulèvent la question à savoir comment faire si l’autre refuse la réconciliation, refuse sa part de responsabilité, etc.
Personnellement je pense qu’il n’est pas nécessaire, c’est même parfois désirable que l’autre sache que je lui pardonne. Cela pourrait aggraver l’agressivité et amener des comportements indésirables. Le pardon ne veut pas dire une réconciliation pour reprendre une bonne communication. Le pardon signifie que je désire seulement du bien à la personne que je juge coupable de m’avoir blessé. C’est cela qui libère et guéri mon cœur blessé. Le pardon se fait par étapes.
--Je demande à Dieu la grâce de vouloir vraiment pardonner si j’ai encore de la rancœur envers cette personne : rancœur dont je n’arrive pas à me débarrasser.
--Si je veux vraiment pardonner, mais que je n’y arrive pas, je demande à Jésus de pardonner pour moi, jusqu’au moment je vais pouvoir le faire.
--Ensuite, en puisant dans la grâce du pardon de Jésus sur la croix, je fais une prière de pardon, incluant le fait que je libère la personne de toute dette envers moi et je demande au Seigneur de la bénir.
--Je rends grâce pour le pardon réussi.
Chacune de ces étapes devront, probablement, être répétées avant de passer à la suivant. Mais croyez-moi le processus en vaut la peine. Je l’ai expérimenté à diverses reprises.
Bien sur on n’oublie pas, ce serait contre nature, mais la blessure ne fait plus mal et la guérison devient une action de grâce permanente.

Par Micheline (Canada) 14 juillet 2017 à 4 h 29 Répondre à ce commentaire

J’ai dû abandonner mes interventions sur « notre site » pendant quelques semaines, question santé, mais je n’ai pas cessé un seul jour de vous lire tous, vous Chers Frères, Chères Sœurs, vous tous mes amis internautes. Vous avez été mon soutien, mon lien avec le Seigneur, MERCI !
Je me permets de répondre à & avec qui j’ai eu quelques bons échanges.... au cours des années passées. Je ne vous oublie pas &, et je suis bien de votre avis, « LA MEILLEURE VENGEANCE EST CELLE QUI N’EN EST PAS UNE », c’est à dire qu’elle est PARDON. Vous avez parfaitement exprimé ce que l’on peut ressentir quand, avec beaucoup d’hésitations, on repousse la voie de satan pour suivre la VOIX de Dieu. Elle réjouit enfin les yeux et les papilles de notre cœur GRAND OUVRERT à l’Amour de Celui qui ne nous laisse jamais tomber........ même parfois quand on ne le voit plus !
J’ai maintenant 93 ans, S.A...., toute une vie jalonnée de joies et de peines, de rires et de cris comme chacun d’entre nous sans doute. La route est longue parfois mais nous partageons le joug de Jésus, Lui qui nous sauve, Lui qui nous apprend à chaque instant comment nous aimer les uns les autres. Marchons sur ses traces et Prions ensemble le Seigneur de nous aider à aller jusqu’au Royaume. Je vous embrasse, S.A...
Marie-Madeleine

Par Madeleine AULANIER 13 juillet 2017 à 13 h 19 Répondre à ce commentaire

Bonjour Madeleine , si vous me permettez de vous appeler par votre prénom , quel joli message que vous nous laissez là...Comment allez-vous ? je pense qu'en vieillissant certaines rancunes accumulées disparaissent en laissant place au plus important qu'est l'Amour!!!
Je vous souhaite une très belle journée et vous embrasse

Par annie 13 juillet 2017 à 13 h 41

Bonsoir Frère Olivier & Bonne fête !
La lecture de ce jour relatait la famine en Egypte et de Joseph face à ses frères.
En effet, être blessé (e) profondément, c'est toute une partie de son être qui est brisé, on perd confiance, on change de comportement vis à vis des autres et il n'est facile pas de trouver un vrai confident pour se débarrasser de cette blessure.
Pardonner oui, mais quel cheminement entreprendre, et l'autre est-il d'accord ? Qui fera le premier pas ? est-ce un pardon sincère.... beaucoup de questions, alors faut-il un fléau, ou bien la sagesse, pour que la réconciliation soit établie.
Mais pourquoi faire souffrir son frère ou sa sœur ? DIEU EST POURTANT AMOUR.

Par Colette 13 juillet 2017 à 3 h 11 Répondre à ce commentaire

Chers frères et soeurs,
J'ai lu vos commentaires, j'ai vu vos souffrances, vos révoltes, vos plaies, vos cicatrices, mais aussi vos espoirs. Votre acharnement pour survivre, vous la femme abandonnée avec vos deux petits, qui avez mis du temps à vous reconstruire et qui vous êtes émue quand celui qui vous avait fait souffrir a été bien malade. Vous dites : à mon grand étonnement, j'ai été peinée. Une petite faille dans ce coeur meurtri, juste assez pour laisser entrer l'apaisement et s'ouvrir peut-être un jour au pardon "conscient".
Tous ces témoignages émouvants, ce partage fraternel, la compassion, les encouragements des uns pour les autres, ça apporte réconfort et apaisement.
Sans calcul, sans amertume, sans attente...
J'ai eu aussi ma part de souffrance, des plaies mal refermées qui font toujours mal. Mais l'espoir renaît chaque fois que nous faisons un pas de plus sur le chemin de la conversion et un jour, nous trouverons le courage, avec l'aide de Dieu de dire : "oui, je pardonne".
Bonne nuit à tous, que Dieu vous bénisse !
Marie Jeanne

Par Marie Jeanne 12 juillet 2017 à 23 h 03 Répondre à ce commentaire

Chère Marie Jeanne, chère grande sœur,
Tes paroles constructives ont tout leur poids de bienveillance et de courage, quand on découvre les douloureuses confidences de ton autre commentaire.
Puissions-nous, résolument, nous secourir les uns les autres dans nos détresses et nos désarrois, avec au cœur, toujours, la petite sœur espérance.

Par Bernard (Bruxelles) 13 juillet 2017 à 1 h 29

Dans la vie, un mal peut devenir un bien, et un bien devenir un mal, c'est à dire que rien n'est définitif. La roue tourne : Joseph vendu comme esclave et maintenant dignitaire en Egypte, va pouvoir sauver les Hébreux de la famine. Mais, installés en Egypte, ils deviendront esclaves à leur tour après la mort de Pharaon.
J'ai été très touchée par le témoignage de "Une femme parmi d'autres" (18h15). C'est vrai, quand quelqu'un qui nous a fait beaucoup de mal connaît à son tour le malheur, on sait qu'on a pardonné si on ne se réjouit pas de son malheur. Mais c'est à condition de s'en être sorti soi-même, donc de s'être plus concentré sur notre reconstruction que sur notre malheur et son responsable. Autrement dit, d'avoir déjà adopté une attitude de pardon (refus de se laisser contaminer par le mal).
C'est bien ce qu'a fait Joseph. Il ne se venge pas contre ses frères,, d'abord parce qu'il a su ne pas rester une victime, mais qu'il a pu changer son sort, ensuite en raison de tout leur passé commun et parce qu'il est heureux d'être en situation d'aider son peuple, et enfin, parce qu'ils ont évolué. Il ne pardonne pas comme ça : il les met d'abord à l'épreuve avec cette ruse du vol simulé (la coupe cachée dans le sac de Benjamin), pour voir s'ils seraient capables de refaire la même chose ou s'ils regrettent. Cette histoire est réconfortante parce qu'elle montre que personne, victime ou coupable, n'est prisonnier de son passé.

Par Antoinette G 12 juillet 2017 à 23 h 02 Répondre à ce commentaire

Comme vous avez raison frère Olivier; il y a, en effet des blessures toujours ouvertes, jamais guéries.
Vous mettez le doigt là où ça fait mal
il est long, tortueux, rude, le chemin qui mène au pardon.
J'ai déjà parlé de ce beau-frère, si jaloux de son frère aîné, qui ne savait comment lui nuire. Il l'avait faussement accusé pour abandon de la maman. Des années de procédure, d'injures; interdisant l'accès de la maison et sur la porte des panneaux infâmes... Quand la maman est morte à l'hôpital, heureusement que les autres enfants étaient auprès d'elle, sinon, nous ne l'aurions même pas su. C'est lui qui a tout géré, choix de l'église, heure de la préparation des funérailles, pompes funèbres...
Mon mari était déjà bien malade, avec des traitements très lourds. Il m'a fallu frapper à toutes les portes pour me renseigner. Nous sommes arrivés avant lui chez le prêtre auquel, j'avais expliqué la situation au téléphone.
Il a été surpris de nous trouvés là. Il avait apporté un paquet de dossiers de toutes les procédures qu'il avait intentées pour préparer des funérailles !
Dès que mon mari a fait des propositions de textes,
il lui a dit : "tais-toi, tu sens déjà la charogne, tu vas crever"! mon Dieu que ça nous a fait mal. Je crois que je l'aurai tué. Il nous a interdit d'intervenir pendant la célébration, sinon, il ferait un scandale.Nous sommes rentrés chez nous, malheureux, en pleurs. Pardonner ? et pourtant, oui, sur son lit de mort, il a dit "oui je lui je lui pardonne".

Par Marie Jeanne 12 juillet 2017 à 22 h 11 Répondre à ce commentaire

OUI... nous sommes loin de la loi du Talion
Je suis dans un cas semblable
Mais il faut être deux pour se réconcilier
Il faut être deux pour se pardonner
Que faire .... quand l'autre ne veut rien savoir ?? ne rien reconnaitre... Ne rien vouloir faire ???
Seigneur apportes nous la grâce du pardon et des 2 côtés car tu le peux si tu le dsires comme je le désire
MERCI Seigneur !!!

Par Cl@udio 12 juillet 2017 à 21 h 46 Répondre à ce commentaire

et quand la soif de ma sœur de me spolier completement , dans un heritage , lui fait utiliser mes propres enfants dans une spirale de haine contre moi , il est bien difficile de pardonner car elle me prive de ce que j 'ai de plus cher au monde

Par anne marie 12 juillet 2017 à 21 h 13 Répondre à ce commentaire

La vengeance est un plat qui se mange froid! Dit le proverbe...
Et la meilleure est celle qui n'en est pas une... c'est un délice pour les yeux et les papilles!

Par & 12 juillet 2017 à 21 h 03 Répondre à ce commentaire

Mon mari, lui que j'aimais de tout mon coeur, en qui j'avais mis toute ma confiance, il y a 54 années maintenant, nous a quittés, les enfants et moi, pour vivre la passion qu'il a éprouvée pour une femme...Les enfants avaient 7 et 2 ans ; j'avais tout quitté avec joie pour le suivre (famille, amis, travail). L'enfant de 2 ans venait de tomber malade et, de "normale" est devenue et restée à ce jour, handicapée mentale et physique. J'ai beaucoup pleuré, beaucoup souffert, n'y croyant pas. MAIS...c'était la réalité. Après la souffrance est venue la désespérance, puis une sorte de rancoeur et presque de haine envers tous les deux. LES enfants et moi avons vécu alors dans la plus grande pauvreté.
Le temps aidant, beaucoup beaucoup de temps, je me suis reconstruite, ai trouvé du travail, élevé mes enfants, sans qu'il veuille se manifester. Je le lui demandais quand même pour les enfants = rien.
Et les heures, les jours, les années ont passé dans les difficultés journalières. Et, il y a deux ans, j'ai appris qu'il était seul, commençait Alsheimer et n'avait plus un sou. A mon grand étonnement, ça m'a peinée. Et j'espère pour lui que ça va le mieux possible. Non, je ne suis pas charitable, ni rien de tout ça ! Je pense seulement qu'on est tous des êtres humains et qu'il arrive un moment où l'on se rend compte que, si l'on n'a pas oublié, si la souffrance est là, si la vie est toujours dure, le pardon, même inconscient, est là. Le Seigneur est bon de mettre la paix aux coeurs.MERCI

Par UNE FEMME PARMIS TANT D'AUTRES 12 juillet 2017 à 18 h 57 Répondre à ce commentaire

Il est difficile de se confier comme vous l'avez fait-sans pathos ou réflexion moralisante... ces plaies que nous portons nous ont déchirées et en même temps ont peu à peu ouvert le cœur et l'esprit pour en évacuer la bile de l'amertume, merci de votre confiance.Jacques

Par groupe des 5 12 juillet 2017 à 19 h 50

Il est au pied du christ, à côté de sa mère,
Un ange,le plus beau des habitant du ciel,
Un frère adolescent de ceux que Raphaël
Entre ses bras divins apporta sur terre

Un léger trouble effeure à demi sa paupière
Sa voix ne s'unit pas au cantique éternel
Mais son regard plus tendre et presque maternel
Suit l'homme qui s'égare au vallon de misère

De clémence et d'amour esprit consolateur
Dans une coupe d'or,sous les yeux du seigneur,
Par lui du repentir les larmes sont comptées,

Car de la pitié sainte il a reçu le don:
C'est lui qui mène a Dieu les âmes rachetées
Et ce doux seraphin se nomme : Le PARDON!

Seigneur, donne-moi des yeux qui voient le meilleur, un coeur qui pardonne le pire, un esprit qui oublie le mal,et une âme qui ne perd jamais la foi Amen. ......petite serviteurs de la miséricorde

Par brig 12 juillet 2017 à 16 h 24 Répondre à ce commentaire

L'ange,poète Antoine de Latour....

Par brig 12 juillet 2017 à 16 h 28

Le pardon est source de guérison il est recommandé par Jésus et il est nécessaire pour rester en santé tant corporelle que spirituelle

Par Suzanne 12 juillet 2017 à 16 h 23 Répondre à ce commentaire

Ne soyez pas tourmentés.....de m'avoir vendu!....
Extraordinaire pardon,d'un homme ayant connu l'esclavage à cause de ses frères et qui a drôlement besoin de leur affection constructive ,pour continuer sa vie.
L'Amour ne passera jamais!Elle mène au pardon inéluctablement.

Par Geneviève 12 juillet 2017 à 14 h 43 Répondre à ce commentaire

Chère famille d’internautes,
Ce pardon accordé me touche beaucoup. J’ai déjà évoqué la grâce du lâcher-prise qui m’a été accordée tout récemment vis-à-vis de notre “fils prodigue”, refusant tout dialogue depuis dix ans. Accepter de ne plus le relancer contre son gré n’empêche pas de conserver l’espoir de le revoir un jour.
Mon épouse et moi avions été au bout de la quête d’une réconciliation par un message qui n’a jamais fait son chemin, apparemment, alors qu’entre-temps, cet enfant qui nous reste cher a été associé par nous, comme ses deux frères et sa sœur, à une démarche immobilière à leur profit. Il a salué par courriel notre “sens et respect de l’équité”, mais s’est arrangé pour ne pas nous rencontrer, donnant procuration.
Permettez-moi de partager ce message lancé comme une bouteille à la mer il y a quatre ans, et resté sans réponse :

Sans calcul,
sans attente,
sans récriminations,
sans amertume,

pour tout ce qui a été mal vécu entre nous,
pour toutes les souffrances,
pour toutes les incompréhensions,
pour tous les mots inadéquats,

au risque d’une nouvelle erreur,
au risque d’un autre malentendu,
au risque de l’échec et du silence,
au risque de l’abandon de nos rêves,

Pardon !

Par Bernard (Bruxelles) 12 juillet 2017 à 12 h 29 Répondre à ce commentaire

La grâce du pardon m'ayant été accordée, contre toute attente.
Je veux simplement, vous dire, espérance et foi, sont sur le chemin
de nous tous.

Par Florine. 12 juillet 2017 à 14 h 30

Merci avent tout Bernard,
De votre partage, de cet douleur que nous portons, nous parents pour nos enfants, mais un jour il comprendrons que tout ceux que nous faisons pour eux,et fait avec beaucoup d'amour,,unissons notre prière pour nos enfants qu'il retrouve toujours le chemin du retour, chemin du pardon,bien fraternellement

Par brig 12 juillet 2017 à 14 h 39

Pourquoi ce fils qui se tait ? Tristesse et incompréhension pour vous !
Pourquoi cette mère qui se tait ?et qui a tant accablé ? Tristesse et incompréhension pour moi !
Quelquefois je me dis qu'on ne sait pas s'aimer et que nos parents ou enfants suivent cette logique de désamour, pourquoi ?
Je suis certaine que votre fils reviendra si lui aussi accepte de faire son chemin.
Il faudrait qu'il désencombre son cœur, qu'il parle de lui de ses blessures...
Mais ma mère, je sui quasi sûre qu'elle m'a complètement gommée... mes sœurs aussi... pourquoi ? Parce que j'ai fait mal à son orgueil et qu'elle ne supporte pas ce côté sombre que je lui ai renvoyé. Elle se pensait parfaite.
Mais je pense que c'est encore plus difficile pour vous !
Bien cordialement
Blandine

Par Blandine 12 juillet 2017 à 15 h 37

Merci, chères Florine et Brig, pour vos encouragements.
Et merci à vous, chère Blandine, qui prenez la peine d'exprimer votre compassion alors que vous vous débattez vous-même avec une lourde charge, souvent évoquée sur ce forum.
D'autres encore manifestent leur souffrance dans leurs commentaires.
Que notre partage sincère soit au moins une manière d'alléger quelque peu nos divers fardeaux, quels qu'ils soient.
Bien amicalement à toutes et à tous !

Par Bernard (Bruxelles) 12 juillet 2017 à 20 h 13

« Joseph reçoit de Dieu une force spéciale, celle du pardon »
Oui ! Mille fois ouiiii ! La force de pardonner se reçoit de Dieu…

Le Christ sur la croix l’a demandé, car, il n’avait pas la force de pardonner à ses bourreaux… Il était dans une extrême faiblesse et sa part humaine ne le pouvait pas ! A plus forte raison, comment pourrions-nous le vivre ?… Surtout quand la blessure est abyssale, injuste, cruelle, récurrente !… Qui plus est, quand l’offenseur est dans le déni absolu ! Dur-dur de pardonner ! Et il ne suffit pas de vouloir. Le pardon est un long chemin, qu’il faut reprendre, à chaque fois qu’on ressent la douleur poindre au fond de l’âme, de surcroît sans se culpabiliser, parfois lâcher-prise en demeurant sourd aux injonctions des âmes bien intentionnées, moralisatrices qui vous diront « attention si tu ne pardonnes pas » ! « tu… tu… » Encore des « tu » qui tuent !
Si j’en témoigne, c’est pour l'avoir vécu. Ce combat on ne peut le livrer seul ! Le Christ ne nous force pas, mais « il frappe à la porte de notre cœur » ! A lui toute gloire !:-)

« Et la plus forte conquête dans l’obscur s’accomplissait »
(St Jean de la Croix)

« Cœur de mon cœur écartelé qui apaisera la plainte enfouie ?
Qui inondera d’huile la morsure d’une peine jamais éteinte ?
Christ entends-tu la voix retenue ?
Tu es là, apaisement d'un Amour"
(Fr Roger)

Par Nad 12 juillet 2017 à 11 h 49 Répondre à ce commentaire

Merci à Nad pour son message, si beau et réconfortant et qui parle si profondément au coeur. ""Et la plus forte conquête dans l'obscur s'accomplissait"" (St Jean de La Croix)= c'est bien la vérité ! Et c'est bien ainsi que je l'ai vécu et le vis.
Merci aussi pour le poème de Frère Roger...
Votre message, Nad, pousse encore à une plus grande méditation. MERCI !

Par Une femme parmi tant d'autres ! 12 juillet 2017 à 21 h 46

Pardonner ? Ce serait bien plus facile si la personne en cause montrait quelque repentance...Joseph a commencé par s'assuré que ses frères avaient bien changé en faisant venir le plus jeune. Et avec certaines personnes cela recommence sans fin... Non pas 7 fois a dit Jésus, mais 97 fois 7 fois. C'est à dire sans fin...Cela est au dessus de mes force... Dieu seul peut me le donner. Lui aime cette personne. Parce que lui est Amour, c'est sa nature. Il nous aime chacun, comme nous sommes avec tous nos défauts. Nous avons seulement à recevoir son pardon.

Par ninon 12 juillet 2017 à 10 h 43 Répondre à ce commentaire

La vengeance dites-vous,est une régle etablie en orient : cela me saute aux yeux la guerre fratricide Israeliens et Palestiniens
J'avais vers 68ans Maman 88années passées a etre pas bien heureuses, que j'ai proposé que l'on se pardonne .
Ce moment a été Magique dans le sens ou l'AME agie.Elle m'a dit Mais c'est surnaturel,et ça l'etait.
mon ex mari a décidé de ne plus me parler , Sa decision est malfaisante ,car il fait portait le poids de cette désision a la difficulté pour nos enfants et petits enfants d'etres dans cet intervalle inconfortable et douloureux.
il refuse tte possibilité de mettre la Paix dans cela voila plus de dix années .on a toujours des vrais griefs envers l'autre, des responsabilités partagées ect nous sommes a l'age ou le Pardon devrait venir tout simplement .Solennellement je demande a Dieu de permettre cette Paix et ce Pardon .Merci de prier avec moi
.Bonne journée

Par jnc 12 juillet 2017 à 10 h 07 Répondre à ce commentaire

D'un mal, (le comportement scandaleux des frères de Joseph,) le Seigneur en tire un bien : Joseph peut sauver les siens de la famine à cause de ses hautes fonctions en Égypte, en le mettant sur le chemin du pardon. On peut voir l'association de l'effort humain et de la grâce divine.
Que de leçons peut-on recevoir dans notre vie de tous les jours à partir d'un texte aussi ancien !

Par Piante Michèle 12 juillet 2017 à 10 h 01 Répondre à ce commentaire

Frère Olivier, comme vous exprimez bien nos "nœuds intérieurs", si embrouillés, si compliqués ! c'est le charisme des Frères Prêcheurs d'exprimer avec clarté et précision ce qui nous est obscur. Merci pour vos éclairages. Oui, le pardon est la démarche la plus rude à accomplir quand on a été blessé injustement, par une parole, une attitude, une situation.... Gardons votre texte à portée de main pour le lire et le relire jusqu'à parvenir à pardonner.

Par Gigi 12 juillet 2017 à 10 h 00 Répondre à ce commentaire

Le pardon, le don suprême.
Il est d'abord possible quand la personne qui vous a blessé, trahi, le demande sincèrement.
En revanche, quand elle suit sa route et continue avec arrogance et mépris à nier, à abandonner, à massacrer, comment est ce possible ?
Pour avoir vécu ces situations douloureuses dans ma propre famille et par mes mère et sœurs oncles tantes et cousins...la blessure saigne de temps à autre, je ne leur cherche plus querelle et la haine est partie... cependant, j'attends toujours ce jour où l'un ou l'autre me dira simplement :"pardon Blandine"".
Ce serait une reconnaissance, un pansement, un baume sur une cicatrice qui ne demande qu'à s'ouvrir.
Mais le mal existe, il est là et si Dieu est, je ne doute pas un seul instant qu'il les titille et les appelle... pour le moment, pas d'écho.
Prier pour les méchants ? Je préfère prier pour les victimes abandonnées, pour qu'elles trouvent la force de passer à autre chose sans entretenir rancoeur et haine, mais pour elles, comme cela doit être difficile si elles ne sont pas reconnues comme victimes et n'obtiennent pas cette réparation indispensable pour demeurer debout.
Pour ma part, je n'ai pas connu beaucoup de méchants qui regrettaient ! Car le mal persiste et s'ancre comme une gangrène.
il y'a aussi les lâches qui se cachent où se taisent et ceux qui prêchent par angélisme se préoccupant plus des bourreaux que des victimes...
Ce n'est pas simple !

Par Blandine 12 juillet 2017 à 9 h 25 Répondre à ce commentaire

J'aimerai savoir ce qu'est le Pardon?Devrait il etre conditionné?Qu'aurait fait Joseph si ses frères n,étaient revenus avec le benjamin?Devrait on attendre que l'autre reconnaisse son tort avant de commencer le processus du pardon?

Par angie 12 juillet 2017 à 16 h 12

Pour moi le " pardon" vient peut être avec le temps.
On se vide de sa haine de sa rancoeur mais pardonne t on pour autant ?
S'il y a repentance vraie, alors oui le pardon est possible.
Si rien ne vient, si celui qui a fait mal ne se repent pas, la solution n'est pas de continuer à haïr mais peut être de se détacher et de secouer sandales et vêtements en attendant....
Mais malheureusement, trop souvent rien ne vient car la conscience fait malheureusement défaut... c'est la le principal hic : la conscience du mal fait.
Dieu seul sait et agit.
"Pardonne leur pere, ils ne savent pas ce qu'ils font " dit le christ sur La Croix, j'avoue ne pas trop comprendre car certains savaient parfaitement ce qu'ils faisaient, la était leur liberté.

Par Blandine 12 juillet 2017 à 17 h 33

J'ai mis 12 ans a pardonné à mon ex-patron (catho...), qui m'avait fait quelques " vach..."...
... et u jour...( un vendredi saint);je lui ai écrit (je n'ai jamais reçu de réponse !!!) pour lui dire que je lui pardonnais... J'ai été libéré d'un "poids", depuis ce jour là...
Tous les jours à la messe j'ai une pensée à son égard...et en regardant dans le "rétroviseur", j'avoue que je n'étais pas forcément "blanc comme neige" dans mes actions...
La "correction fraternelle"... ce n'est pas toujours facile !!!...

Par breizh 12 juillet 2017 à 9 h 23 Répondre à ce commentaire

Merci pour cette méditation sur le pardon et la réconciliation.
depuis 11 ans Cécile ne me parle pas.
Je lui pardonne son comportement mais comment faire pour lui parler de réconciliation ? ?? c'est dur. aide moi jésus .

Par Christine 12 juillet 2017 à 8 h 59 Répondre à ce commentaire

Suite de l'histoire.
.. ça se passait le 7 juin 2017. J'ai pris congé d'eux en leur disant que je ne ferai pas appel de leur décision et que Dieu a un meilleur, le lendemain (8 juin 2017) une entrepris m'a appelle pour me proposer d'être un formateur indépendant pour son entreprise. J'ai accepté, je viens de créer mon auto entreprise et reçois des missions de cette entreprise. Si l'entretien était passé favorablement peut-être que je n'accepterai pas cette offre de formation. Je gagne encore mieux que ce que je gagnerai en tant que vacataire. "Dieu à toujours un meilleur plan pour nous", j'ai retenu cette phrase d'un topo fait par Jean-Luc Moens. Il faut toujours avoir la force d'avoir de la compassion pour les personnes qui nous font du mal. J'ai compris pourquoi Jésus nous invitait à prier pour ceux qui nous persécute. Le 7 juin, j'avais de la compassion pour ce monsieur et j'ai prié pour eux. Je rends grâce à Dieu pour tous ses merveilles! En toute choses soyons joyeux et rendons grâce à Dieu. Cette belle chanson de la Communauté de l'Emmanuel me guide souvent:
R. Soyons toujours joyeux et prions sans cesse,
En toute chose rendons grâce à Dieu !
C´est sa volonté sur nous dans le Christ.
Gloire à toi, ô Seigneur notre Dieu !

Merci frère Olivier pour cette belle méditation!

Par Gilles 12 juillet 2017 à 8 h 30 Répondre à ce commentaire

Bonjour,

Merci !
Y-a-t-il la possibilité d'envoyer par mail le texte biblique et la méditation du jour uniquement, sans envoyer l'invitation complète à Marche dans la Bible ?
Merci de votre réponse.
Bien fraternellement.
Marie-bernadette

Par Marie-bernadette 12 juillet 2017 à 8 h 29 Répondre à ce commentaire

Bon...jour,

Ah le pardon , beaucoup de choses à développer sur ce sujet... je vais faire court , le pardon , parfois impossible à donner aux yeux des hommes mais possible aux yeux de Dieu qui devient alors une grâce , une légèreté . Je me permets de donner mon avis sur une phrase dont je ne suis pas d'accord frère-Père Olivier Catel , ce qui fait aussi nos enrichissements et nos débats " comprendre ce qui a pu motiver tel ou tel comportement d'un de nos proches " Pourquoi cet envie ? le plus important à mon sens est de prier pour qu'il qu'elle trouve la Paix , savoir le pourquoi du comment est bien humain ça , laissons Dieu agir et il agit , si vous avez le temps, en retour je souhaiterai avoir votre avis merci

Union de prières

Par annie 12 juillet 2017 à 8 h 29 Répondre à ce commentaire

Comprendre c'est pardonner... et quand on demande pardon sincèrement alors oui le pardon est possible.
Mais quand on continue comme si de rien, avec méchanceté ou indifférence et déni alors c'est plus compliqué.
Je me dis alors que n'avoir plus de haine et un certain détachement est une "solution".
Simone Veil a œuvré pour la réconciliation franco allemande... une belle leçon.
Mais on ne peut ni ne doit pardonner pour les autres.
Pour les monstres, si Dieu est, alors c'est son affaire ! Difficile de prier pour hitler, Staline et autres massacreurs.

Par Blandine 12 juillet 2017 à 9 h 02

Il est important de comprendre, même si l'on peut pardonner sans comprendre.
Un comportement diffère de ce que l'on attend, lorsque survient des circonstances
extérieures, obscurcissant le droit chemin.
Une fois, nettoyée, la plaie, se cicatrise, et nous pouvons mettre un pansement bien propre.

Seigneur, donne nous un regard nouveau.

Par Florine. 12 juillet 2017 à 14 h 43

Bien que le pardon soit accordé,il est des cicatrices qui ont du mal à se refermer...Fais Seigneur que le temps polisse celles ci afin qu',elles disparaissent.....

Par Penelope dijon 12 juillet 2017 à 8 h 20 Répondre à ce commentaire

Les chemins de Dieu sont insondables, comment voir dans le mal, l’œuvre de Dieu si l'aboutissement n'est pas heureux? L'histoire de Joseph bien qu'une drame aurait pu tourner autrement, dans ce cas est-ce qu'il aurait pu voir dans l'acte de ses frères une œuvre de Dieu. Je vois souvent dans mes "malheurs" que Dieu à un meilleur plan pour moi après coup quand la suite m'est été plus favorable que ce je convoitais. Juste un petit témoignage: J'ai été auditionné par trois chefs (deux hommes et une femme) d'établissement de l'enseignement catholique dans le cadre d'un pré-accord pour assurer des vacations. Il y a un chef d'établissement Eric Hans pour ne pas le nommer qui m'a reprocher d'avoir un problème d'élocution. Cette fois-ci, il trouve que j'ai 46 ans et du coup, il doute de mes capacités à enseigner. Pour lui, après ma thèse je n'ai pas trouvé de poste à l'université du coup, je me suis tourné vers les écoles. Il m'a reproché mes diplômes en disant que j'ai passé mon temps à faire des études. Mes expériences dans l'enseignement, mes capacités intellectuelles ne les ont pas intéressé au contraire elles ont aiguisé sa rage contre moi lui et la femme, l'autre homme était plus calme apparemment gêné. J'ai de la compassion pour ce monsieur. Les gens qui réagissent comme Eric Hans sont souvent frustré, il y a toujours un manque, une blessure... ça se passait le 7 juin 2017. J'ai pris congé d'eux en leur disant que je ne ferai pas appel de leur décision et que Dieu a un meilleur

Par Gilles 12 juillet 2017 à 8 h 19 Répondre à ce commentaire

Bonne fête Audrey,depuis 2ans je cherche vos commentaries pleins de richesse et de poésie.
Merci,fr Olivier qui nous apportez la paix du pardon de notre Pere.
Bonne journée à tous et bon courage aux souffrants et aux affligés
Annie2

Par Annie six 12 juillet 2017 à 8 h 02 Répondre à ce commentaire

Je voulais ajouter : Merci au frère Olivier Catel, pour ses méditations si bien construite, si enrichissante pour notre esprit.

A notre prochaine lecture.

Bonne journée.

Par Florine 12 juillet 2017 à 7 h 41 Répondre à ce commentaire

"Demander la grâce du pardon" est-il plus sage conseil que celui-là, frère Olivier?
Merci de nous l'offrir en ce temps de vacances pour certains...de belle saison pour tous.
En fait, le pardon que nous imaginons accorder à quelqu'un ne vient pas de nous! Il vient de l'Amour incommensurable de Dieu, notre Père! Alors simplifions-nous la vie! allons à la Source et n'espérons pas de nous-mêmes ce qui ne peut advenir que de ce Père là!
Oui, demandons inlassablement de changer nos cœurs de pierre en cœur de chair et cela nous fera du bien d'abord à nous-mêmes avant même de faire du bien à l'autre!
Pardonner 77 fois 7 fois, c'est dire le pouvoir illimité du pardon de Dieu!
Rendons grâce en ce jour, d'avoir frère Olivier qui nous invite à demander la grâce du pardon. Et laisser aller ce qui nous encombre pour accueillir en nos cœurs cette Présence inouïe d'Amour. Pain pour chaque jour.

Par Emma 12 juillet 2017 à 7 h 35 Répondre à ce commentaire

Joseph est un être bénéfique pour sa famille, son pardon et sa loyauté, envers ses frères lui ouvrent d'autres portes que celles de la réussite sociale.
Et, si Dieu l'a choisi, c'est qu'il était le meilleur de tous, il ne l'a pas déçu, en suivant le chemin qu'il lui traçait.
Le pardon est une bénédiction pour qui le vit, il apporte la plénitude et la sérénité des sentiments.

Je me joins à tous les internautes de la Bible en Marche, en prière.
Que Dieu nous accorde une bonne journée.

Par Florine 12 juillet 2017 à 7 h 34 Répondre à ce commentaire

Merci frère Olivier ,
la paix intérieure ,le pardon .
Ce verset va sans dire ,mais nous donne la richesse pour pardonner vraiment .
Ce n'est pas de pain seul que vivra l'homme , mais de toute Parole qui sort de
la bouche de Dieu .La suprémacie de Dieu , le don sacré ,le Pain de vie :Sa Parole .
Jésus Eucharistie , face aux violences , meurtrissures , trahisons ...Comment le
vivons -nous ? Ici et ailleurs ,dans nos familles , et vie sociale !
Le Pain sans le sel , à l'inverse du rêve américain , Dieu nous invite par Sa Parole
à parler un langage universelle . .L'héritage de Dieu selon les fruits divers , la conversion totale
En Dieu , faisant de même pour nos frères et soeurs .Hélas , le constat reste une évidence , le
langage de La Croix ...folie pour ceux qui périssent et puissance de Dieu ...Faiblesse ?

Par fred 12 juillet 2017 à 6 h 46 Répondre à ce commentaire

Bonjour frère Olivier,

Merci pour ce message, qui parle de blessure, de violence et d'incompréhension... de grâce et de pardon.

Depuis plus de deux ans, je me débats avec l'histoire de mon fils et de ses deux enfants... une histoire de divorce avec tout ce que cela implique de déchirements et de violences.
Ce matin, grâce à vous, j'ai compris que la souffrance que nous subissons n'a pas toujours de sens. Pourvu que je puisse l'accepter !

Encore merci.
Christine Dusong

Par Christine Dusong 12 juillet 2017 à 6 h 08 Répondre à ce commentaire

C'est Joseph qui réconforte ses frères, "maintenant ne vous affligez pas, et ne soyez pas tourmentés de m'avoir vendu"..
Que de bonté et de sagesse, et transparaît aussi l'Amour de Dieu, qui a toujours un plan, un chemin pour chacun.
Les voies du Seigneur sont impénétrables. Merci pour tous vos commentaires, même si je n'écris pas chaque jour, je vous lis.
Cela m'est un bon soutien en ce moment difficile avec mes problèmes de santé, c'est usant de souffrir, aussi ce site est un grand réconfort spirituel et moral. Encore merci, union de prière!

Par monette 23 juin 2016 à 14 h 55 Répondre à ce commentaire

Bonne fête Audrey, et un grand merci pour vos commentaires qui sont toujours d'une profondeur ressourçante.

Oui dans la plus grande souffrance nous pouvons "consentir", alors Dieu éclaire notre route et peut transformer la révolte et la haine en AMOUR et pardon.

Seigneur, Joseph a su pardonner à ses frères et a voulu les sauver, comme lui nous nous présentons devant Toi avec toutes nos faiblesses, en toute confiance: qu'il soit fait selon Ta volonté, Seigneur, me voici! UDP

Par MARIE 23 juin 2016 à 13 h 43 Répondre à ce commentaire

«  Mais maintenant ne vous affligez pas, et ne soyez pas tourmentés de m’avoir vendu, car c’est pour vous conserver la vie que Dieu m’a envoyé ici avant vous. » : Ce pourrait être une parole de Jésus à Juda ( et à chacun d'entre nous). Jésus a accepté sa passion, l'abandon de tous les siens, sa mort sur la croix comme le denier des esclaves ou le dernier des malfaiteurs pour nous rejoindre dans toutes nos détresses et nous redonner la Vie
Merci à tous, je trouve ces échanges très riches même si je ne prends pas la parole.

Par sasasita 23 juin 2016 à 11 h 07 Répondre à ce commentaire

Bonne fête audrey. Merci pour vos meditations. Merci à vous tous et bonne journee
emj moselle

Par emj moselle 23 juin 2016 à 9 h 04 Répondre à ce commentaire

Bonjour :La joie de joseph dans le coeur semblable a celle du bon berger qui a retrouvé la brebis perdue!
Ce passage pour moi dans la genèse et très importante, émouvante, cette retrouvalliee avec c'est frères de joseph, être témoin de cette scène sacrée, je vois ici la vraie et divine conviction du péché en présence de la grâce divine, et quand cette grâce se rencontrent, toute question est bientôt resolue.joseph a reçu le don de Dieu, cette bénédiction divine,il la répand autour de lui,avec le coeur du pardon, oui seigneur il ne reste plus qu'a répandre le baume dans les coeur brisés, quel belle actes d'amour, j'aimerais suivre l'exemple de joseph, pour aujourd'hui, mais aussi pour demain, parfois si difficile!
"Tout mettre dans les main de Dieu "il faut qu'il en soit ainsi toujours ,"l'ame qui s'est jugée elle -même est en état de comprendre et d'apreciser le "grand pardon de Dieu "
Merci aussi a Marilyne fontaine de nous accompagner cette semaine par votre belle lecture, allons retrouvé ,moi aussi, gaiement ceux père qui m'attend dans ma simple prière de ce matin....bonne journée a vous ..

Par brig 23 juin 2016 à 6 h 50 Répondre à ce commentaire

Le masque craque et tombe, comme ces masques figés des comédies antiques. Joseph pleure parce qu'il n'est pas une chose, lui qui a été vendu, qui est passé de mains en mains. Il pleure parce qu'il est un homme.
Tout au long de son histoire, on l'a vu debout, au service de ses maîtres, mais se réclamant de Dieu, toujours. Sa souffrance jamais n'est montrée. Elle est là pourtant. Blessure, fissure en son être. Un jour, ses propres frères l'ont haï assez pour vouloir le tuer. Sa mort, ils l'ont concertée, décidée, puis ils ont disposé de lui, pour leur profit.

Joseph pleure et c'est la faille de cette blessure qui enfin fait surface. Et il comprend. Cette entaille à son cœur, cette déchirure, c'est Dieu qui l'a habitée. Là qu'il lui insufflait sa vie et repoussait toute tentation de céder à la mort. Dieu a fait de sa mort programmée une occasion de vie. De la nuit de Joseph, rien n'est dit, mais devant ses frères elle éclate en soleil d'eau. Malgré tout ce qu'ils lui ont fait, il ne peut supporter leur souffrance. Il a sur eux le pouvoir qu'eux ont eu sur lui. Il peut donner la mort, il va leur donner la vie.

La comédie a assez duré. Le masque se fend et Joseph entre pleinement dans sa vérité. Lui qui voyait les autres, se voit enfin, lui. Sa souffrance n'a pas été vaine, elle l'a mené là où Dieu l'envoyait. A sa rencontre avec Lui. Non pas objet, manipulé, mais par don consenti de sa vie. Son cri peut alors résonner si fort que Pharaon l'entend. Il est un magnificat. En Joseph, dépouillé, humilié, Dieu "élève les humbles". A travers Joseph le nourricier, il "comble de biens les affamés". Joseph y a consenti, et c'est là qu'il est né.

Par Audrey 23 juin 2016 à 6 h 40 Répondre à ce commentaire

Une très bonne fête a toute les Audrey, fraternellement brig

Par brig 23 juin 2016 à 11 h 52

Bonne fête Audrey!
Vos méditations sont belles, elles nous portent et nous questionnent dans notre propre cheminement.
Pourraient-elles être "éditées", tout au moins rassemblées sur un site, de sorte qu'on puisse les relire dans leur développement ?
Bon courage pour la suite. Sonia

Par Sonia 23 juin 2016 à 12 h 37

Bonjour Audrey. Je vous souhaite une bonne fête et vous remercie pour vos commentaires toujours si beaux et si intéressant à lire.
Bien fraternellement.Marie-Agnès.

Par Marie-Agnès 23 juin 2016 à 18 h 08

Merci à tous pour vos souhaits. Si vous saviez combien cela me touche! Et merci pour tous vos commentaires!
Merci, Sonia, mais je doute que ces petites méditations le méritent. Juste quelques mots (enfin, souvent en beaucoup de mots, je sais...), des mots du petit matin, nourris de lectures, de prière, de rencontres, et offerts à la toile avant de reprendre la marche. Quelques pas de plus. Un grand merci, justement, à toute l'équipe de Retraite dans la ville pour cette marche, ensemble, si belle, si forte, et de nous permettre de nous exprimer ici.

Prières pour la santé de tous ceux, toutes celles qui souffrent. Prières pour tous, avec tous. Et encore merci!

Par Audrey 23 juin 2016 à 18 h 26
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