Jean-Baptiste

« Tu marcheras devant pour conduire nos pas au chemin de la paix. » Luc 1,79

Jean, messager de Dieu

Matthieu 11, 1-19

Lorsque Jésus eut terminé les instructions qu’il donnait à ses douze disciples, il partit de là pour enseigner et proclamer la Parole dans les villes du pays. Jean le Baptiste entendit parler, dans sa prison, des œuvres réalisées par le Christ. Il lui envoya ses disciples et, par eux, lui demanda : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » Jésus leur répondit :
« Allez annoncer à Jean ce que vous entendez et voyez : Les aveugles retrouvent la vue, et les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, et les sourds entendent, les morts ressuscitent, et les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle. Heureux celui pour qui je ne suis pas une occasion de chute ! »

Méditation

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Tout est déjà manifesté

Jean, un frère en humanité. Un être de chair. Il voit, il entend. Cela lui suffit pour s’interroger et envoyer les siens questionner Jésus. Interroger, comme ce premier et nécessaire mouvement de la foi et de la reconnaissance. Non croire aveuglément, moins encore sur un ouï-dire, mais se mettre en marche, se déplacer pour ouvrir la question : qui es-tu ? Es-tu celui qui doit venir ?
Jean, le sage, est dans une position bien difficile et sans issue : il est en prison et va mourir, mais sa liberté est restée intacte. Nul ne lui volera. Alors, il envoie ses fidèles, ceux dont il sait qu’ils ne le tromperont pas. Croire sur la foi d’autres qui auront vu et entendu. Intelligence du croire, qui ne baisse pas les bras et veut être touchée par ce qui est juste.
« Des aveugles voient, des boiteux marchent, des sourds entendent ». Signes messianiques, annoncés jadis par Isaïe : « En ce jour-là, les sourds entendront les paroles du livre ; et, délivrés de l’obscurité et des ténèbres, les yeux des aveugles verront. » *
Mais il y a beaucoup plus encore : « la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres » ! La nouvelle qui ouvre aux pauvres l’avenir, la sûreté d’être visités, aimés. Une nouvelle qui permet enfin aux pauvres de ne plus avoir à craindre. Alors oui, il n’y a pas à en attendre un autre. Tout est là, offert en partage. Et nous, qui voyons-nous venir vers nous ? Qu’entendons-nous ? Des murmures, des soupçons, des sceptiques, de ces prophètes de malheur qui font florès en ces temps troubles qui sont les nôtres. Pouvons-nous faire confiance au témoignage de ceux qui ont vu des pauvres recevoir la Bonne Nouvelle et des sourds entendre une Parole de Vie ? Mieux encore, pouvons-nous nous reconnaître des pauvres, de ces boiteux, de ces aveugles ? Car à eux le Salut est promis.

*Isaïe 29, 18
Méditation enregistrée dans les studios de Radio Notre-Dame Paris


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37 commentaires

Bonjour Soeur Véronique. Ils faut bien qu'il y ait des prophètes de malheur, ils ont bien leur utilité. Pour montrer ce qui ne va pas, pour soulever le voile, la tapisserie, dénoncer les impostures et les travestissements. Comment parler de Dieu aux pauvres, aux sourds et aux boiteux? Comment parler de Dieu aux ouvriers licenciés, à ceux qui ne peuvent plus payer le loyer et se retrouvent à la rue? Tout est en partage, vraiment? Voilà qui est bien difficile à croire quand on sait qu'il y a sur cette terre des hommes qui n'auront jamais d'une vie pour dépenser toutes les fortunes qu'ils ont amassé. Et d'autres qui trouvent leur nourriture dans les poubelles. Pourtant, j'essaie moi aussi de me dire que chaque homme, chaque être humain est une prière vivante.... Sauf quand je vois les tronches de Donald Trump, ou d'autres dictateurs apparaître à la télé.

Par Christophe NAUD 15 novembre 2017 à 8 h 21 Répondre à ce commentaire

Je suis bien d'accord et prie pour ce monde.Claudette

Par Claudettecla 22 novembre 2017 à 17 h 45

Je suis le pauvre, le boiteux... Dis seulement une parole... Alors dis-là cette parole !!! Dois-je y croire encore ?

Par NINON 12 novembre 2017 à 20 h 31 Répondre à ce commentaire

Bonjour, La bonne nouvelle est annoncée aux pauvres; Qui sont t'il ? les malades, ceux où la vie n'a plus aucun sens, les personnes qui ont perdus un être cher, les maltraités, ceux qui ne trouvent plus la place dans la société, les handicapés
OUI par une visite, bonne parole, une écoute, une attention, une invitation, un autre regard, TOUT CHANGE , la personne se sent aimé . Alors témoignons ces paroles de réconfort par des actes,comme Jean , frère en humanité

Par suzanne K. 12 novembre 2017 à 14 h 32 Répondre à ce commentaire

« Il n’y a pas à attendre un autre ». C’est donc à nous de prendre le relais et d’agir pour permettre à tous les boiteux que notre société laisse sur le bord de la route de garder espoir et de retrouver leur dignité d’enfant de Dieu.

Par Augustin 12 novembre 2017 à 4 h 08 Répondre à ce commentaire

"Mieux vaut boiter dans la réalité que danser dans l'illusion", je crois que c'est dans le livre des Proverbes, même sens, me semble-t-il, que "Lève-toi, prends ton lit et rentre chez toi" (guérison du paralytique) ? La confiance dans la Parole de Dieu peut me délivrer des pires maux que sont, par exemple, l'aveuglement et la surdité volontaires
Ceci dit, il n'est pas interdit de rire un peu, et j'espère ne choquer personne. J'aime beaucoup ce petit texte humoristique de Rabelais, faisant allusion à ce passage des Ecritures et parodiant les prédictions d'usage à la fin de chaque année, style "Que nous réserver 2018 ?". Je cite de mémoire : "Cette année encore, les aveugles n'y verront que bien peu, les muets ne parleront guère, les sourds entendront assez mal. Et règnera quasi universellement une maladie bien horrible et redoutable, et qui s'appelle : faute d'argent". Rabelais était médecin et bon vivant (le rire "rabelaisien"), ce qui n'empêche pas d'être bon chrétien, et il a sûrement soigné beaucoup de pauvres.

Par Antoinette G 11 novembre 2017 à 15 h 13 Répondre à ce commentaire

Chère brig,
Merci pour la prière d'hier.
J'ai très mal aux pieds et des difficultés pour marcher.
Je dis aussi, Seigneur fais que je marche, viens me prendre par la main et je voudrais
te suivre jusqu'à la Croix.
En toute amitié spirituelle. Nane

Par llau anne marie 11 novembre 2017 à 14 h 35 Répondre à ce commentaire

En union avec vous dans la prière

Par Brig 13 novembre 2017 à 22 h 23

Nuit de foi

Publié dans 61 prières à Marie

Ô nuit de paix, ô nuit de foi.

C’est la nuit sur le monde.

Personne ne voit que Dieu arrive.

Personne ne croit que Dieu est là,

sinon toi, Marie.



Seule étoile dans la nuit du monde.

Seule foi au cœur de l’humanité.

Seule porte qui s’ouvre à l’Infini.

Première étoile, tu annonces la galaxie.

Première croyante, tu annonces l’Église.

Ô Marie, donne-moi ta foi pour pouvoir le reconnaître

et l’accueillir dans la nuit.



Désormais toutes les nuits sont belles,

car la foi peut y naître.

Toutes les nuits sont saintes

car Dieu y apparaît.

Ô Marie, merci d’avoir été présente

pour accueillir Dieu venant dans la nuit.

Et sois si proche de moi

quand il fait nuit dans ma vie.



Georges Madore
Recherche prières
hymne

Par Célestine 11 novembre 2017 à 14 h 05 Répondre à ce commentaire

Me voici...
comme une maison vide...
(Georges Madore, montfortain)

Seigneur,
je me présente devant toi
comme une maison vide,
une maison qui attend,
une maison bien pauvre.

Ma maison vide
Loué sois-tu Seigneur pour cette pauvreté!
Si mon plafond est défoncé,
il peut laisser filtrer la lumière;
si mes murs sont délabrés,
ils peuvent laisser passer ton souffle;
si ma maison est vide,
elle peut t'accueillir.

Seigneur, voici ma maison.
Je te l'offre avec sa pauvreté:
remplis-la de ta présence.
Toi, le Dieu qui pardonne, tu ne dis pas:
"Faites le ménage et je viendrai!"
Non, tu viens chez moi
et mon désordre ne te fait pas peur.

Viens Seigneur,
depuis si longtemps ma maison t'attend.
Elle sera toujours vide
tant que tu n'y seras pas.

Maranatha:
viens, Seigneur Jésus!

Par Célestine 11 novembre 2017 à 13 h 47 Répondre à ce commentaire

merci Célestine , c'est si beau la prière , comme Brig , c'est je pense l'Esprit Saint qui inspire ...
et qui soutient ceux qui en ont tant besoin quand leurs maisons leurs semblent vide ...
et me rappelle ce verset :Je suis la Lumière du monde .Qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres,
mais aura la Lumière de La vie .

Par fred 11 novembre 2017 à 17 h 55

Merci pour votre belle prière Celestine,

Par Brig 13 novembre 2017 à 0 h 14

Ma prière pour ce soir,

Ouvre mes yeux seigneur,
Aux merveilles de ton amour,
Je suis aveugle sur le chemin
Guéris- moi,je veux te voir,

Ouvre mes mains,seigneur,
Qui se ferment pour tout garder,
Le pauvre à faim devant la maison,
Apprend-moi à partager,

Fais que je marche,seigneur
Aussi dur que soit le chemin,
Je veux te suivre jusqu'à la croix
Viens me prendre par la main,

Fais que j'entends,seigneur,
Tous mes frères qui crient vers moi,
A leurs souffrance et à leurs appels,
Que mon coeur ne soit pas sourd,


Garde ma foi,seigneur,
Tant de voix proclamant ta mort,
Quand viennent le soir et le le poids du jour,,
Ô seigneur, reste avec moi...

Par Brig 10 novembre 2017 à 22 h 06 Répondre à ce commentaire

"Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez"
Nous devons nous réjouir de la grâce du ciel qui nous est faite!
Mais je n'ai rien vu moi,
Dans l'évangile, voir et écouter sont synonyme de croire,avoir la foi,c'est voir ou écouter avec le coeur si nous lisons cette méditation aujourd'hui c'est parce que nous croyons déjà, parce que nous cherchons à croire plus encore,on n'aura jamais fini d'écouter et de voir Jésus, réjouissons nous du bonheur que donne la foi en Jésus, l'entrée dans la vie,la vie de Dieu!

Par Brig 10 novembre 2017 à 21 h 46 Répondre à ce commentaire

Aucune chaîne, aucune prison ne peuvent enchaîner la Parole de Dieu, toujours agissante, vivante. Après avoir crié dans le désert, Jean se retrouve enfermé, confiné entre quatre murs. Il aurait tant aimé voir ce qu'allait accomplir, celui qu'il avait présenté comme l'agneau de Dieu.
Il croit ce que ces disciples lui rapportent. Cela lui suffit. Cette prophétie messianique lui revint à l'esprit : "les aveugles voient..." Oui c'est bien lui, celui qu'on attendait que nous avaient annoncé les prophètes.
Croire sans voir. C'est ça la foi. Heureux ceux qui n'ont pas vu, et qui ont cru !
Ces prophètes de malheur, hélas oui ! qui ne pensent qu'à s'enrichir aux dépens des plus pauvres, ceux qu'on ne prend même pas la peine de regarder. On vit dans le rationnel, le fric, le chacun pour soi, on étouffe, on manque de spiritualité. C'est la course, au profit.
Et Dieu ? Dieu ? pourquoi faire, on se suffit à soi même. Après nous...
Seigneur, me voici humblement devant toi; vois, je ne suis pas fière. Je reconnais ma pauvreté, ma misère, mon manque de foi.
Mais je crois en ton amour infini pour moi, en ta grande miséricorde.
Seigneur, rends-moi attentive à toute détresse; que je ne me détourne jamais de celui qui vient à moi.
Grâce et louange à toi, Seigneur de l'univers. Amen

Par Marie Jeanne 10 novembre 2017 à 20 h 29 Répondre à ce commentaire

« Mieux encore, pouvons-nous nous reconnaître des pauvres, de ces boiteux, de ces aveugles ? Car à eux le Salut est promis.  »
Tout à fait! Et c’est là toute ma joie!
Mais qu’est-ce qu’il faut être rusé pour ne pas tomber dans le syndrome de la culpabilité du riche!!!

Par & 10 novembre 2017 à 19 h 04 Répondre à ce commentaire

Les moutons épris de liberté
Auteur : Jacques H.

Un troupeau de moutons un beau jour s'aperçut
Que de sa précieuse liberté il ne jouissait plus.
Après tout, se demandait cette aimable gent laineuse
Peut-on vraiment nous imposer ces règles ennuyeuses ?
Un berger et ses chiens, est-ce bien nécessaire ?
Ce sont eux qui nous empêchent de tout faire.
De quel droit nous priver de brouter dans d'autres vallées ?
Et au nom de quoi nous faire marcher en rangs serrés ?
Ou donc est la démocratie dans tout cet appareil ?
Sans délai, mettons au pas gouvernement pareil.
Un beau matin donc, l'assemblée fut convoquée
Et, à patte levée, l'ordre du jour bien vite adopté.
Exit donc le propriétaire et son représentant, le berger.
Dehors les chiens qui n'ont de cesse de nous harceler.
Dès le lendemain, ceux-ci s'en furent vers d'autres prés.
Suivis de quelques moutons bêlants ne suscitant que risée.
Puis, le texte fondateur de l'entreprise fut mis aux voix.
Et, sans hésiter, tous les passages contraignants on extirpa.
A notre autonomie, plus de limites, il est interdit d'interdire !

Pour savoir ce qu'il advint, point n'est besoin d'être devin.
Loups, ours et chiens errants sans tarder furent en chemin.
Ceux qui au carnage purent échapper, très rapidement s'égarèrent.
Et dans des zones pierreuses ou sablonneuses de faim expirèrent.

Tel pourrait être le sort de chrétiens qui en arrivent à s'imaginer
Que de pasteurs et d'héritage l'on pourrait se passer.
La vraie liberté a ses limites et ses points de repère.
Qu'avec amour Dieu et son Eglise nous prodiguèrent.
Est-il sage celui qui d'une barrière ne voit que limitation
Alors que du précipice elle nous assure protection ?

Par méditation 10 novembre 2017 à 19 h 02 Répondre à ce commentaire

Je reprends le chant de l'an dernier en union de prières avec vous tous:

Allez dans le monde entier, de tous les peuples faites des disciples, alléluia, amen

Par MARIE 10 novembre 2017 à 18 h 20 Répondre à ce commentaire

Jean, au Baptême dans le Jourdain, fut le premier témoin de « Jésus Fils » et il est difficile d’imaginer qu’il n’a pas entendu la Voix du Père: « Celui-ci est mon Fils Bien-aimé… »
Alors, Jean, douter ? N’a-t-il pas juste choisi, de manière un peu détournée, d’envoyer auprès de Jésus, ses frères afin qu’ils fassent cette rencontre avec Celui qui Vient et ne soient pas orphelin d’un guide ?
La voix du Père, Parole de Vie s’adresse aux témoins afin de révéler l’identité de Jésus ; pourrait-on penser que le seul témoin est le Fils et que cette Parole, reconnaissance en filiation et envoi, ne s’adressait qu’à Lui ?

Par Christine 10 novembre 2017 à 16 h 13 Répondre à ce commentaire

J'espère que Dieu saura reconnaître les siens, qu'ils soient pauvres ou riches, malades ou bien portants, au regard précis ou non-voyants. La richesse du cœur ne se mesure pas à l'aspect ; la générosité n'est pas toujours annoncée à grand fracas et la charité, louée et prêchée par l'apôtre Paul, se situe dans toutes les couches de la société. Qui sont les pauvres ?. Ceux qui manquent du nécessaire pour vivre ? ceux qui sont privés d'affection ? ceux qui sont rejetés ? ceux qui sont enfermés dans leur idéologie ? La liste est longue..... Jésus est venu apporter le salut pour la multitude.

Par mahona 10 novembre 2017 à 14 h 27 Répondre à ce commentaire

J'ai reçu l'autre jour un diaporama d'oiseaux des iles....
La personne qui me l'a envoyé a commenté les photos en écrivant : Ce ne peut être un humain qui a réalisé de telles beautés et de telles couleurs et de telles formes sur les oiseaux et sur le reste de la nature..
Cette personne n'est pas engagée dans aucune religion mais sa réflexion dit que elle croit !
MERCI Seigneur !!!

Par Cl@udio 10 novembre 2017 à 14 h 18 Répondre à ce commentaire

J'ai pas beaucoup de revenu ,
Mais je n'ai pas froid ni faim
Jje peux me soigner je peux rire chanter apprécier voir entendre parler communiquer,
j'existe quoi.
et vous ?
Ceux de la communauté , tous les religieux qui faites voeux de pauvreté, vous reconnaissez vous ,pauvres boiteux aveugles ,?
tout cela est une utopie ,chacun est dans la part de la vie qui lui est donnée et Etre avec sa conscience c(est une affaire personnelle avec chaque chose ...
Merci

Par jnc 10 novembre 2017 à 13 h 38 Répondre à ce commentaire

Oui Seigneur, je suis convaincu que Tu m’écoutes, parce qu’à chaque fois que je Te pose une question, Tu m’ouvres les yeux et Tu me guides. Tu es ma « canne » , mon « moteur de recherche » et je suis heureuse que Tu sois présent au quotidien. Même si celui-ci me promet toujours des journées bien remplies, je ne T’oublie, il reste toujours des moments qui te sont réservés exclusivement. Et même, s’il y a des jours où tout est confus, mon chapelet -toujours avec moi - me rappelle que Tu es là, que Tu ne m’abandonnes pas. Qu’il est bon de se sentir aimée !

Par Dorothee 10 novembre 2017 à 11 h 23 Répondre à ce commentaire

oui,il faut croire sans voir, nous ne pouvons pas faire comme Jean mais être sûr qu'il existe par tout ce qui nous entoure, ces oeuvres,visibles mais que pourtant certains récusent;cela fait mal d'entendre parler les libres penseurs qui font enlevés les croix des bâtiments et même de la statue de notre bienheureux Jean-Paul II, et prétendent que le jour est proche ou nous les chrétiens seront délivrés de cette supercherie, cela fait mal à entendre;mais ne cédons pas à ces sirènes du désespoir.

Par penelope 10 novembre 2017 à 10 h 48 Répondre à ce commentaire

Je ne médite pas sur le texte mais vous demande d'envoyer désormais "marche dans la bible " à ma nouvelle adresse mail
ann.gougaud@orange.fr

Par Annick GOUGAUD 10 novembre 2017 à 10 h 12 Répondre à ce commentaire

La Prière sur la Foi de Karl Von Eckhartshausen « Ô Seigneur, fais-moi connaître en quoi consiste la Foi » :

« Seigneur, Créateur de l'univers, fais-moi connaître en quoi consiste la Foi, afin que je T'adore en vérité. C'est le sentiment intérieur du vrai, et mon inclination au bien, qui doivent donner à ma foi son véritable prix. Comme la vérité et la bonté doivent être réunies, de même la Foi doit être réunie avec les œuvres, car la foi est morte sans les œuvres. Il n'y a point de chaleur sans lumière ; mais qu'est-ce que la lumière sans chaleur ? Que je contemple un moment Ta magnifique Création Seigneur, j'y trouve le symbole de la Foi. Lorsque la lumière qui vient du soleil est réunie à la chaleur, toute la terre alors se couvre de fleurs ; quant au contraire cette même lumière est sans chaleur, les campagnes se couvrent de tristesse, et la nature se dépouille de ses grâces printanières. Que cette image me ramène à la Foi, qui est lumière sans chaleur si elle n'est point vivifiée par les œuvres. Ainsi la lumières spirituelle est la véritable essence de la Foi, et la chaleur spirituelle est l'amour en activité. Celui-ci transforme nos âmes en un séjour céleste, et sans lui nos cœurs sont des îles désertes et des landes sans culture. Seigneur, je prouverai ma croyance en Toi par mes œuvres. Ainsi soit-il. »

Par Partage 10 novembre 2017 à 9 h 35 Répondre à ce commentaire

"La chaleur spirituelle est l'amour en activité" est-il proposé dans la Prière sur la foi.

Merci pour ce partage!

Par Emma 10 novembre 2017 à 15 h 13

Heureux celui pour qui je ne suis pas une occasion de chute. Merci, mon Seigneur et mon Dieu. Notre vie n'est pas un hazard de conception, une inutilité, et à la fin on part en poussière. On doit te voir un jour n'est ce pas. Pourvu qu'on en soit digne. Pauvre pécheresse. Je vais prier. Amen. Odile

Par odile 10 novembre 2017 à 8 h 57 Répondre à ce commentaire

Odile,
" On doit te voir un jour n'est-ce pas ? ... Pourvu qu'on en soit digne... pauvre pécheresse..."
Mais nous n'en sommes jamais digne Odile. Pauvres pécheurs que nous sommes tous... Mais Lui, Jésus, est précisément venu pour nous pécheurs et pour nous sauver gratuitement, miséricordieusement dans son amour inconditionnel. Ce n'est pas à la force de nos petits poignets que nous gagnerons le ciel... On risquerait bien de se glorifier de nos efforts et de croire avoir droit à la récompense promise... Laisse toi aimer par Dieu humblement, petitement et Lui agira si tu t'abandonnes à ce Dieu d'Amour.
JFL

Par JFL 10 novembre 2017 à 13 h 55

En écoutant ce passage de Matthieu, des questions nous viennent! Quelles sont les "œuvres" qui nous font dire " Jésus est bien le Fils de Dieu?" . Est-ce parce qu'Il a fait des miracles? et aujourd'hui? de quels miracles parlons-nous? Quand nous sommes ces "aveugles" sur le chemin, qui nous ouvrent les yeux du cœur? quand notre marche se fait "boiteuse" , qui nous relève? quand nos cœurs sont pleins de ressentiment, d'agacement, d'incompréhension, qui les invitent à se purifier par un pardon accordé, 77 fois sept fois?
Oui, nous Te reconnaissons, non par des miracles extérieurs, qui défraient les chroniques, mais plutôt chaque fois que nos yeux "voient" davantage Ta Présence à l'œuvre dans notre vie quotidienne. Quand notre marche se fait plus légère, de cette légèreté qui fait dire "le Seigneur est bien là!" et quand nous voyons ces associations venant en aide aux migrants, donnant de leur temps, de leur énergie, pour qu'ils soient accueillis...oui! nos yeux voient et nos oreilles entendent dans nos vies apparemment banales, nos vies du quotidien, le miracle de l'Amour! et c'est cet Amour là qui dit Ta Présence, Seigneur!
Ces miracles qui font que notre être intérieur se laisse convertir à Ton regard, Seigneur!
Ces passages d'Evangile, s'ils ne changent rien dans nos vies d'aujourd'hui, sont lettres mortes, non? Heureux sommes nous chaque fois que nos yeux "voient," nos oreilles "entendent "Quelque chose de l'Invisible qui devient palpable dans le quotidien de nos vies!

Par Emma 10 novembre 2017 à 7 h 47 Répondre à ce commentaire

"Heureux sommes-nous chaque fois que nos yeux voient" et "heureux sommes-nous chaque fois que nous ne sommes pas une occasion de chute": deux béatitudes pour notre quotidien. Voir les traces de Dieu dans nos vies et celles des autres ne peut que nous réjouir et nous mener à la reconnaissance; ne pas être une occasion de chute en étant occasion de relèvement, de surgissement de résurrection ne peut aussi que nous réjouir et nous mener à être toujours plus des ressuscités, des vivants ! Pour faire vivre...

Par pepitou 10 novembre 2017 à 9 h 42

"Qui es-tu?" Cette question a été posée à Jean avant Jésus (Jn 1, 19-28, méditation de mardi). Et Jésus, pas plus que Jean, n'y répond par un nom qui arrêterait là toute discussion. Cette réponse ne se dit pas, elle se vit. A la question "Que dis-tu sur toi-même?" Jean ne peut que répondre en citant Isaïe. Et c'est encore Isaïe que cite Jésus pour répondre à celle de Jean. C'est par la Parole que tous deux se disent, cette Parole à qui ils donnent chair, à qui ils donnent vie. Jésus sait que Jean comprendra. Ces deux-là parlent le même langage, celui de la Parole qui agit par leur vie. Et les disciples de Jean ont part à cette bonne nouvelle, eux qui doivent dire qu'ils ont entendu que "les sourds entendent", vu que les "aveugles retrouvent la vue". Le messager n'est pas extérieur à son message, le prophète de ce qu'il annonce. Mots vécus.
"Heureux celui pour qui je ne suis pas une occasion de chute!" fait dire Jésus à Jean qui est en prison, qui bientôt sera mis à mort, sous un prétexte futile, cadeau morbide exigé pour prix d'une danse. Aux yeux du monde elle pourrait ressembler à une chute, cette prison. Peut-on ainsi faire taire le prophète qui n'avait pour tout bien que sa parole? N'est-elle pas pitoyable cette mort indigne qui bientôt sera sienne? Tête amenée sur un plateau. Non, dit Jésus. Il le dit "heureux" celui qui entend et voit, celui qui croit. Heureux, Jean, malgré les apparences. Par Jésus, en lui, avec lui, il sait qui il est. Il sait où il va.
Merci sœur!

Par Audrey 10 novembre 2017 à 6 h 59 Répondre à ce commentaire

HYMNE : DIEU CACHÉ
D. Rimaud — CNPL

Dieu caché,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce fruit nouveau-né
Dans la nuit qui t'engendre à la terre ;
Tu dis seulement
Le nom d'un enfant :
Le lieu où tu enfouis ta semence.

R/Explique-toi par ce lieu-dit :
Que l'Esprit parle à notre esprit
Dans le silence !

Dieu livré,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce corps partagé
Dans le pain qui te porte à nos lèvres ;
Tu dis seulement :
La coupe du sang
Versé pour la nouvelle confiance. R/

Dieu blessé,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que cet homme humilié
Sur le bois qui t'expose au calvaire !
Tu dis seulement :
L'appel déchirant
D'un Dieu qui apprendrait la souffrance. R/

Dieu vaincu,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ces corps décharnés
Où la soif a tari la prière ;
Tu dis seulement :
Je suis l'innocent,
A qui tous les bourreaux font violence. R/

Dieu sans voix,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce signe levé,
Edifié sur ta pierre angulaire !
Tu dis seulement :
Mon peuple est vivant,
Debout, il signifie ma présence. R/

Dieu secret,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce livre scellé
D'où l'Agneau fait jaillir ta lumière.
Tu dis seulement
Ces mots fulgurants :
Je viens! J'étonnerai vos patiences !

R/Explique-toi par ce lieu-dit :
Que l'Esprit parle à notre esprit
Dans le silence !

Par Hymne 10 novembre 2017 à 5 h 49 Répondre à ce commentaire

Jean ce demande si c'est vraiment lui le messie, ou s'il doit en attendre un autre! Je pense que Jean souffre dans l'obscurité de sa cellule de la prison, et surment dans son coeur, alors la réponse du Seigneur jésus devient clair, ils répond qu'il est l'instrument concret de la miséricorde du Père, qu'il va vers touse,apportant la consolation et le salut ,jésus qui rend ainsi visible et tangible l'action de Dieu.

Nous croyons en toi ,en Dieu de jésus -christ et notre désir est de grandir dans l'expérience vivante de son mystère d'amour,

Voilà ceux que le Pape François nous propose le 7 septembre 2016 .

"Engageons nous donc a n'opposer aucun obstacle a l'action miséricordieuse du Père, mais demandons le don d'une foi
grande pour devenir nous aussi signes et instruments de miséricorde "

Bon Dimanche a vous au quartre coin du monde, union de prière

Par Brig 22 octobre 2016 à 17 h 51 Répondre à ce commentaire

"Allez dans le monde entier de tous peuples faites des disciples, alleluia, amen!"

Et Matthieu ajoute "et baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit."

Nous aussi, annonçons les merveilles de notre Dieu,

"Merveilles, merveilles que fit pour nous le Seigneur!"
UDP avec chacun de vous.

Par MARIE 22 octobre 2016 à 11 h 11 Répondre à ce commentaire

"Allez annoncer à Jean ce que vous entendez" - "les sourds entendent" - "et voyez" - "les aveugles retrouvent la vue". 'Tu as accompli ta mission, Jean', n'est-ce pas là ce que lui dit Jésus? Par la prédication de Jean, ses disciples ont cru en la venue de Jésus, ces disciples envoyés à sa rencontre, et qui maintenant voient, qui maintenant entendent.

Et il en est bien ainsi de tout homme qui entend les paroles de Jean, ces paroles qui envoient vers celui qui vient, vers celui qui est là pour eux, hier, aujourd'hui, comme il l'a toujours été. Hier, comme eux, aujourd'hui, comme nous, mais hier comme aujourd'hui dans chaque vie aussi. Voir Jésus dans sa vie, aujourd'hui, c'est aussi ouvrir les yeux et réaliser, chaque jour un peu plus, qu'il était là, présent, dans tous les déserts de ma vie.

"Dieu fait grâce" clame la vie de Jean, et c'est bien de grâce qu'il s'agit. Grâce de la présence de Dieu dans ma vie. Grâce de regarder le passé avec les yeux ouverts par la nouveauté chaque jour renouvelée par la rencontre avec son Fils. "[L]es pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle": boiteuse, aveugle et sourde, je l’étais, mais en chemin, déjà, sans le savoir. Avançant, trébuchant dans le noir, mais en chemin vers, et avec Dieu, à travers tout désert, à travers toute mort. Dieu fait grâce. Heureux, oui, vraiment, sommes-nous!

Par Audrey 22 octobre 2016 à 6 h 46 Répondre à ce commentaire

C'est a travers mon histoire passee que je renais...et l'histoire de jesus et tous ces concitoyens peuvent m'aider a me construire danns un avenir fait de solidarite basee sur ll'humanitaire envers le prochain. S'ouvrir aux autres a travers differentes actions artistiques pacifiques qui revelent notre plaisir a vivre des experiences chaleureuses avec le monde qui nous entoure dans le respect et les principes de notre education et de notre education nvironnement.

Par Saada 22 octobre 2016 à 10 h 43
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