Jérémie

« Tu iras vers tous ceux à qui je t’enverrai. » Jérémie 1,6

Jérémie chez le potier

Jérémie 18, 3-10

Je descendis donc à la maison du potier. Il était en train de travailler sur son tour.
Le vase qu’il façonnait de sa main avec l’argile fut manqué. Alors il recommença, et il fit un autre vase, selon ce qu’il est bon de faire, aux yeux d’un potier.
Alors la parole du Seigneur me fut adressée :
« Maison d’Israël, est-ce que je ne pourrais pas vous traiter comme fait ce potier ? – oracle du Seigneur. Oui, comme l’argile est dans la main du potier, ainsi êtes-vous dans ma main, maison d’Israël !
Parfois, je parle d’arracher, de renverser et de détruire une nation ou un royaume.
Mais cette nation contre laquelle j’ai parlé se détourne du mal, alors je renonce au mal que j’avais projeté de lui faire.
Parfois, je parle de bâtir et de planter une nation ou un royaume.
Mais ils font ce qui est mal à mes yeux et ils n’écoutent pas ma voix ; alors je renonce au bien que j’avais décidé de leur faire.

Méditation

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Pièce unique, faite main.

Le quartier arménien de Jérusalem regorge de ces potiers talentueux qui façonnent et peignent patiemment chaque objet. Chaque poterie a sa forme, sa couleur et son caractère unique. Ici, pas de fabrication de masse, en série, chaque pièce est différente avec ses défauts et ses trésors. De même, chacun d’entre nous est une pièce unique dans les mains agiles du Seigneur.
Dieu ne se décourage pas, car la sainteté, ça ne réussit pas nécessairement du premier coup. Nous le savons bien : nos actes manqués, nos erreurs, nos résistances à la volonté du Seigneur nous obligent — et obligent Dieu — à sans cesse reprendre le travail. Combien de fois, ai-je eu un projet, un beau projet dont j’étais fier. Combien de fois ai-je échoué parce que je n’ai pas écouté Dieu et que mon orgueil a tout fait échouer ?
Alors, patiemment, sans me décourager, je me suis remis en marche, j’ai demandé au Seigneur d’agir dans ma vie et de façonner, selon sa volonté, mon projet.
Ce que nous apprend Jésus, c’est que Dieu, contrairement à la vision du prophète Jérémie, ne se décourage jamais, ne renonce jamais à nous faire du bien. Oh, le résultat final ne sera peut-être pas parfait : tant mieux, il ne sera pas standardisé ! Chacun d’entre nous est appelé à être saint, à sa manière, avec ses résistances, ses aspérités et ses défauts. Chacun d’entre nous est appelé à être une pièce unique dans les mains du Seigneur, une pièce unique qui a du prix à ses yeux.

Méditation enregistrée dans un studio du Christian Media Center

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79 commentaires

In texted magnifique faconner par la main de Dieu. Merci

Par Sandrady 1 août 2021 à 18 h 21 Répondre à ce commentaire

Merci pour se message il m a béni fortifiée et encourager il était a propos pour ma vie pas de hasard . Que dieu vous bénisses

Par Reilles 13 juin 2021 à 3 h 36 Répondre à ce commentaire

Merci ce texte est rassurant

Par Sarah 4 avril 2021 à 0 h 25 Répondre à ce commentaire

Très belle méditation le saint esprit est ou

Par Mbom moussang 28 octobre 2020 à 6 h 53 Répondre à ce commentaire

Ce que nous apprend Jésus, c’est que Dieu, contrairement à la vision du prophète Jérémie, ne se décourage jamais, ne renonce jamais à nous faire du bien, je n emploierais pas les mots " se décourager, renoncer" Jésus est mort pour les pécheurs pas pour les justes et il vient exercer ce qu Il est miséricorde infinie au cœur de ce pour quoi Il a donné sa vie: notre péché

Par NATHALIE BEMS 22 mars 2020 à 10 h 45 Répondre à ce commentaire

Bonjour cher frère. Ce commentaire est très touchant et fort de sens pour moi. Oui J'ai souvent pense être maîtresse de mon destin de mon avenir. Mais il y a ce que je veux et ce que Dieu réalise. Nous sommes en effet des vases d'argile dans les mains puissantes de Dieu. Qu'Il me façonne davantage pour être comme Il le veut et non pas comme je le veux. Merci pour cette méditation. Merci.

Par Helena 21 août 2018 à 19 h 28 Répondre à ce commentaire

Seigneur je te remercie pour la patience que tu as envers l'homme nous sommes chacun unique à tes yeux, et tu nous aime avec nos défauts et qualités ; aide moi à être à ton écoute, quand j'entreprend un projet ...Merci de nous faire confiance, et tu veux le bien de l'homme, tu ne renonce jamais, tu es le potier qui nous façonne...Merci mon Dieu !!!

Par honoré marie-noëlle 22 septembre 2017 à 18 h 59 Répondre à ce commentaire

comme il est bon de nous retrouver dans la main du potier. I l fait confiance à la fragilité de l'argile et sait reprendre l'oeuvre de ses mains jusqu'à en faire une!! image à sa ressemblance!

Par jaenicke marie josé 19 septembre 2017 à 22 h 49 Répondre à ce commentaire

Hermosa meditación, sencilla y penetrante para mirarse y mirar el futuro con gran confianza. Muchas gracias y mil Bendiciones!

Par Elizabeth Albán 18 septembre 2017 à 10 h 33 Répondre à ce commentaire

Sincère pensée à tous ceux qui portent en eux la souffrance et la maladie. Je prie spécialement pour notre chère sœur Brig que nous allons pouvoir bientôt relire sur cette plate forme. Je suis certain qu'elle nous apportera la bienheureuse nouvelle de sa guérison, qui est aussi la notre. Puisse le Seigneur soutenir notre Foi. Bien et paix à tous.

Par Heronce 17 septembre 2017 à 22 h 36 Répondre à ce commentaire

Mon amie Brig a été hospitalisée, le 14 au matin pour une hémorragie, les médecins ne savent plus trop que faire car ils ne peuvent plus tenter une opération si c'est le cancer qui repart, ils ne pourront envisager que les rayons ce qui n'est pas mieux, je vous demande de prier pour elle.
Seigneur laisse nous la encore un peu. Je sais que beaucoup parmi vous l'apprécient, elle est tellement courageuse, malgré ses souffrances parfois insupportables, elle gardait espoir et offrait ses souffrances au Seigneur mais ce soir quand elle m'a appelée au téléphone elle m'a dit cette fois ci je ne vais pas m'en sortir. Pourtant elle allait un peu mieux et faisait quelques petits projets.
Voulez vous la mettre dans vos prières comme vous l'avez fait plusieurs fois, elle a besoin de vous, Merci

Par JOSIANE BOUSQUET 15 septembre 2017 à 0 h 26 Répondre à ce commentaire

Chère Josiane Bousquet,

Merci de nous avoir informés de l'hospitalisation de notre chère Brig. Je l'aime beaucoup, nous l'aimons tous pour son courage, sa foi si grande, sa confiance en ce Dieu miséricordieux. Malgré sa souffrance, elle est toujours attentive aux autres; elle a toujours un mot gentil, un encouragement... Elle s'inquiète de l'absence de tel ou tel.
Dites-lui, s'il vous plaît que nous allons la porter dans nos prières de tout notre coeur. Que le Seigneur lui vienne en aide.

Merci de nous tenir au courant, que Dieu vous bénisse.

Marie Jeanne

Par Marie Jeanne 15 septembre 2017 à 0 h 48

Merci à vous Josiane de nous informer de la ré-hospitalisation de Brig. Je suis très peu active sur le site depuis un certain temps, mais je lis toujours les commentaires. Et oui, Brig est un exemple de foi, de confiance et d’abandon entre les mains du Grand Potier.
Seigneur Jésus, garde ton enfant si précieuse dans la sérénité et apaise ses souffrances. Tu ne penses pas qu’elle a fait sa large part de participation à ton œuvre de rédemption. Apporte-lui toute notre tendresse et notre affection et prend bien soin de sa bonne amie Josiane. Merci

Par micheline (Canada) 15 septembre 2017 à 4 h 10

Chère Josiane,
Que Brig sache qu'elle est entourée de l'affection de tou(te)s les internautes de ce site qu'elle a animé tant de fois par ses propos bienveillants, compatissants, vivifiants, priants, bénéfiques au plus haut point.
Courage à vous, chère Brig, dans cette épreuve !

Par Bernard (Bruxelles) 15 septembre 2017 à 11 h 15

Merci à vous Josiane d'être attentive à nous tenir informés de la santé de Brig.
J'ai souvent repris courage grâce à ses commentaires si remplis de bonté, elle est si rayonnante de sa foi et généreuse de ses partages et prières pour tous !
Bien sûr, je la garde dans ma prière, ainsi que beaucoup d'internautes sur ce site.
Que le Seigneur lui vienne en aide.

Par monette 15 septembre 2017 à 11 h 45

Avec vous de tout mon cœur pour notre chère Brig dont nous lisons toujours les commentaires pleins de foi et de gentillesse.

Seigneur, avec Marie, tous les anges et les saints, veillez sur notre chère Brig qui a toujours été très courageuse et généreuse, soutenez-la, protégez-la, nous vous implorons humblement. Amen

Par MARIE 15 septembre 2017 à 17 h 51

MESSAGE DU PAPE JEAN-PAUL II
POUR LA IIÈME JOURNÉE MONDIALE DU MALADE


La souffrance, instrument de rédemption

A vous, chers frères et sœurs, qui portez dans votre corps et dans votre âme les signes de la souffrance humaine, j'adresse mes pensées les plus affectueuses, en cette occasion toute particulière de la IIe Journée mondiale du Malade.

Je vous salue tout particulièrement, vous les malades, qui avez la grâce de la foi en Jésus-Christ, Fils du Dieu vivant, fait homme dans le sein de la Vierge Marie. En lui, crucifié et ressuscité pour le salut des hommes, vous trouvez la force de vivre votre souffrance comme une "douleur salvifique".

Je voudrais pouvoir rencontrer chacun de vous, en tout lieu de la terre, pour vous bénir au nom du Seigneur qui est passé "faisant le bien et guérissant" les malades (Ac 10, 38). Je voudrais être là, près de vous, pour vous consoler dans vos peines, pour soutenir votre courage, nourrir votre espérance afin que chacun fasse de sa vie un don d'amour au Christ pour le bien de l'Eglise et du monde.

Comme la Vierge Marie au pied de la Croix (cf. Jn 19, 25), je voudrais m'arrêter auprès du calvaire de tant de frères et de sœurs qui en ce moment sont déchirés par des guerres fratricides, souffrent dans les hôpitaux et portent le deuil des leurs, victimes de la violence. La Journée mondiale du Malade trouve cette année son point culminant dans sa célébration solennelle au Sanctuaire marial de Czestochowa, pour implorer par la maternelle intercession de la Bienheureuse Vierge Marie, le don de la paix ainsi que le réconfort spirituel et corporel des malades et des souffrants qui offrent en silence leurs sacrifices à la Reine de la paix.

2. A l'occasion de la Journée mondiale du Malade, je voudrais attirer l'attention des malades, des agents du monde de la santé, des chrétiens et de tous les hommes de bonne volonté, sur le thème de la "douleur salvifique", c'est-à-dire sur le sens chrétien de la souffrance, sur lequel je me suis arrêté dans la Lettre apostolique Salvifici doloris publiée il y a dix ans, le 11 février.

Comment peut-on parler de douleur salvifique? La souffrance n'est-elle pas un obstacle au bonheur et une raison d'éloignement de Dieu? Sans doute, il existe des souffrances qui, sur le plan humain, apparaissent dépourvues de sens.

En réalité, si le Seigneur Jésus, Verbe incarné, a proclamé "Heureux les affligés" (Mt 5, 5), c'est parce qu'il existe un point de vue plus élevé, celui de Dieu, qui nous appelle tous à la vie, même à travers la douleur et la mort, à son Règne éternel d'amour et de paix.

Heureux celui qui parvient à faire resplendir la lumière de Dieu dans les ténèbres d'une vie marquée par la souffrance ou l'infirmité!

3. Pour obtenir cette lumière sur la douleur, nous devons tout d'abord écouter la Parole de Dieu, contenue dans la Sainte Ecriture, et qui peut se définir ainsi: "un grand livre sur la souffrance" (Salvifici doloris, 6). En elle, en effet, nous trouvons "une grande liste de situations douloureuses pour l'homme" (ibid., 7), l'expérience du mal multiforme qui suscite inévitablement le "pourquoi"? (ibid., 9).

Cette demande a trouvé dans le livre de Job son expression la plus dramatique ainsi qu'une première réponse partielle. La condition de cet homme juste, éprouvé de tant de manières en dépit de son innocence, manifeste "qu'il n'est pas vrai que toute souffrance soit la conséquence d'une faute et ait un caractère de châtiment" (ibid., 11). La réponse pleine et définitive à Job, c'est le Christ. "Ce n'est que dans le Mystère du Verbe incarné que se trouve la vraie lumière sur l'homme" (Gaudium et spes, 22), ainsi en est-il de la solution complète et définitive des problèmes humains comme celui de la douleur. Dans le Christ, la douleur elle-même est assumée dans le mystère de la charité infinie, qui est irradiée par le Dieu Trinité, et qui devient l'expression d'amour et l'instrument de rédemption, c'est-à-dire douleur salvifique.

C'est le Père, en effet, qui choisit le don total du Fils comme moyen de restauration de l'alliance avec les hommes rendue inefficace par le péché: "Dieu a tant aimé le monde qu'il lui a donné son Fils unique, afin que celui qui croit en lui ne meure pas mais ait la vie éternelle" (Jn 3, 16).

C'est le Fils qui "s'achemine vers sa propre souffrance, conscient de sa force salvifique, en obéissance au Père, mais avant tout, uni au Père en cet amour même dont le Père a aimé le monde et l'homme dans le monde" (Salvifici doloris, 16).

C'est l'Esprit Saint qui par la bouche des Prophètes, annonça les souffrances embrassées volontairement par le Messie en faveur des hommes et en quelque sorte à leur place: "Or ce sont nos souffrances qu'il portait et nos douleurs dont il était chargé... Yahvé a fait retomber sur lui nos fautes à tous" (Is 53, 4-6).

4. Admirons, frères et sœurs, le dessein d'amour de la Sagesse divine! "Le Christ s'est fait proche de la souffrance humaine surtout en prenant sur lui-même cette souffrance" (Salvifici doloris, 16): il s'est fait en tout semblable à nous, excepté le péché (Cf. He 4, 15; 1 P 2, 22), il a assumé la condition humaine avec ses limites, y compris la mort (Cf. Ph 2, 7-8), et même, il a offert sa vie pour nous (Cf. Jn 10, 17; 1 Jn 3, 16; 2, 23) afin que nous vivions de la vie nouvelle dans l'Esprit (Cf. Rm 6, 4; 8, 9-11).

Il arrive parfois que sous le poids d'une douleur aiguë et insupportable, on adresse à Dieu un reproche en l'accusant d'injustice; mais la plainte meurt sur les lèvres de celui qui contemple le Crucifié qui souffre "volontairement bien qu'innocent" (ibid, 17-18). On ne peut adresser de reproche à un Dieu solidaire des souffrances humaines.

5. La révélation parfaite de la valeur salvifique de la souffrance, c'est la Passion du Seigneur: "Dans la croix du Christ non seulement s'accomplit la rédemption par la souffrance, mais la souffrance elle-même est rachetée" (ibid., 19). En souffrant, Jésus "a ouvert sa souffrance à l'homme" et l'homme recouvre dans le Christ ses propres souffrances "enrichies d'un nouveau contenu et d'un sens nouveau" (ibid., 20).

Toutes les peines de la vie peuvent être signes et prémices de la gloire future "dans la mesure où vous participez aux souffrances du Christ - nous exhorte la première Lettre de Pierre - réjouissez-vous, afin que lors de la révélation de sa gloire, vous soyez aussi dans la joie et l'allégresse" (1 P 4, 13).

6. Vous savez, par expérience, chers malades, que dans votre situation vous avez besoin davantage d'exemples que de paroles. Oui, nous avons tous besoin de modèles qui nous entraînent sur la voie de la sanctification de la souffrance.

En cette Fête de Notre-Dame de Lourdes, regardons vers Marie, Icône vivante de l'Evangile de la souffrance.

Reparcourez en esprit tous les événements de sa vie. Vous trouverez Marie dans la pauvreté de la maison de Nazareth, dans l'humiliation de la crèche de Bethléem, dans la fuite en terre d'Egypte, au service d'un travail humble et béni avec Jésus et Joseph.

C'est surtout, après la prophétie de Siméon qui lui prédit la participation de la Mère aux souffrances de son Fils (Lc 2, 34), que Marie expérimente dans la profondeur de son cœur un mystérieux présage de douleur.

La Mère de Jésus fut préservée du péché, mais non pas de la souffrance. C'est pourquoi, le peuple chrétien s'identifie à la Vierge des Douleurs, découvrant dans ses souffrances, sa propre souffrance. En la contemplant, chaque fidèle est introduit plus intimement dans le mystère du Christ et de sa souffrance salvifique.

Essayons d'entrer en communion avec le Cœur Immaculé de la Mère de Jésus, en lequel a trouvé écho, d'une manière unique et incomparable, la douleur de son Fils pour le salut du monde. Accueillons Marie, constituée mère spirituelle de ses disciples par le Christ mourant, et confions-nous à elle pour demeurer fidèles à Dieu dans notre itinéraire du baptême à la gloire.

7. Je m'adresse maintenant à vous, agents du monde de la santé, médecins, infirmiers et infirmières, aumôniers et religieuses, membres du personnel technique et administratif, assistants sociaux et amis du bénévolat.

Comme le Bon Samaritain, soyez aux côtés et au service de ceux qui souffrent en découvrant en eux la présence de Jésus et son visage souffrant. Gardez-vous de l'indifférence qui pourrait venir de l'accoutumance; renouvelez chaque jour l'engagement de vous montrer le frère de tous sans discrimination aucune; mettez du "cœur" dans votre contribution irremplaçable de professionnalisme et dans l'adéquation des structures, c'est le seul moyen de les humaniser (cf. Salvifici doloris, 29).

8. Enfin, je m'adresse à vous, responsables des nations, afin que vous considériez la santé comme un problème prioritaire sur le plan mondial.

Et parmi les finalités de la Journée mondiale du malade, il y a celle qui consiste à mener une œuvre de vaste sensibilisation envers les inéluctables et graves problèmes concernant la santé et les structures de santé. Les deux-tiers de l'humanité manquent encore de l'assistance indispensable en matière de santé et les ressources employées dans ce secteur sont encore par trop insuffisantes. Que le programme de l'Organisation mondiale de la Santé ("Santé pour tous en l'an 2000"), qui pourrait sembler un mirage, soit au contraire une incitation à une compétition de solidarité effective. Les extraordinaires progrès de la science et de la technique, le développement des moyens de communication de masse ont créé des conditions de prise de conscience et de coopération susceptibles de rendre cette espérance toujours plus consistante.

9. Très chers malades, soutenus par votre foi, affrontez le mal sous toutes ses formes sans jamais vous décourager et sans vous abandonner au pessimisme. Accueillez la possibilité offerte par le Christ du transformer cet état de maladie et de souffrance en action de grâce et d'amour. Alors, votre souffrance deviendra salvifique et complètera mystérieusement les souffrances du Christ en faveur de son corps qui est l'Eglise (cf. Co 1, 24).

A vous tous, agents du monde de la santé, à ceux qui se dévouent au service de ceux qui souffrent, mes souhaits de grâce et de paix, de santé et de salut, de force vitale, d'engagement assidu et d'espérance indéfectible! Avec la maternelle assistance de la Vierge Sainte, Salus Infirmorum, que vous accompagne et vous réconforte sans cesse mon affectueuse Bénédiction!

Du Vatican, le 8 décembre 1993.

Par Martine 16 septembre 2017 à 11 h 25

MESSAGE DU PAPE JEAN-PAUL II
POUR LA IIÈME JOURNÉE MONDIALE DU MALADE
La souffrance, instrument de rédemption
A vous, chers frères et sœurs, qui portez dans votre corps et dans votre âme les signes de la souffrance humaine, j'adresse mes pensées les plus affectueuses, en cette occasion toute particulière de la IIe Journée mondiale du Malade.
Je vous salue tout particulièrement, vous les malades, qui avez la grâce de la foi en Jésus-Christ, Fils du Dieu vivant, fait homme dans le sein de la Vierge Marie. En lui, crucifié et ressuscité pour le salut des hommes, vous trouvez la force de vivre votre souffrance comme une "douleur salvifique".
Comme la Vierge Marie au pied de la Croix (cf. Jn 19, 25), je voudrais m'arrêter auprès du calvaire de tant de frères et de sœurs

Par Martine douence 16 septembre 2017 à 11 h 28

Cher frère Olivier quelle belle méditation, merci ! vous qui êtes si jeune, vous êtes un exemple de fidélité, de confiance pour nous les anciens, qui souvent nous nous raidissons au lieu de nous laisser pétrir, modeler par le divin potier, qui ne se décourage jamais, il sait qu'il faut du temps pour faire un bel ouvrage. Ne sommes nous pas "image de Dieu" ? Il nous arrive souvent de l'oublier; mais le Seigneur ne se lasse jamais; il ne veut pas que son chef d'oeuvre se corrompt. Il n'a de cesse de nous relever, de peaufiner son ouvrage.
Devant tant de patience, tant d'amour, comment ne pas nous jeter à ses pieds, implorer son pardon : "Père, j'ai péché contre le ciel et contre Toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton enfant".
Père miséricordieux, tu nous relèves sans cesse, tu nous serres dans tes bras, tu nous fais confiance, tu nous consoles, tu nous libères de nos mauvaises habitudes.
Les années ont passé, me voilà arrière-grand-mère, je n'ai plus la fraîcheur de ma jeunesse, j'ai pris des rides, des rhumatismes, mais mon amour pour toi n'a pas changé malgré les chutes, parce que tu as toujours été là pour me remettre debout.
Père, je te bénis, je te glorifie pour ton immense miséricorde.

Par Marie Jeanne 14 septembre 2017 à 21 h 40 Répondre à ce commentaire

Merci, chère Marie Jeanne, pour l'enthousiasme que tu exprimes dans ce beau message, malgré les maux qui t'accablent.
Merci aussi pour la compréhension que tu manifestes à mon égard, suite à mon intervention d'hier.
Il est vrai que j'ai pu heurter Micheline et Mahona, et d'autres sans doute, parce que j'ai regardé par le petit côté de la lorgnette, stigmatisant les paroles "prophétiques" que j'estime inadéquates – dans la foulée, tout de même, de ce que Frère Olivier relevait lui-même à propos des limites de compréhension de Jérémie : ce mot prêté à Dieu, "alors je renonce au bien que j’avais décidé de leur faire", ne peut nous apparaître que comme une hérésie, car jamais Dieu ne se lasse de vouloir notre bien, et c'est bien ce que Frère Olivier précise très clairement, comme je me plaisais à le souligner moi aussi.
Mais il reste cet autre magnifique message de Jérémie, bien relayé aussi par Frère Olivier, cette symbiose possible entre Dieu et Ses enfants, comme entre le potier et le morceau d'argile. Toutefois, Dieu ne nous traite pas comme une pâte molle et passive : il attend de chacune et chacun de nous que nous manœuvrions nous-mêmes le tour du potier pour y imprimer notre rythme, notre créativité, notre collaboration active à la venue du Royaume de Dieu, chef-d'œuvre à venir.
Bonne nuit à toutes et à tous, toujours potes sur le tour du Potier !

Par Bernard (Bruxelles) 14 septembre 2017 à 23 h 11

... Potes, mais pas potiches !

Par Bernard (Bruxelles) 14 septembre 2017 à 23 h 14

Merci Seigneur ... j'ai du prix à tes yeux, et même, je suis unique façonnés-moi selon tes désirs car je veux faire ta volonté.

Par Miguel Therrien 14 septembre 2017 à 19 h 35 Répondre à ce commentaire

merci Frère
Prié avec vous ce matin offrir nos joie et nos angoisses

Par albatre 14 septembre 2017 à 9 h 03 Répondre à ce commentaire

Oui je suis une pièce unique, oui j'ai du prix au yeux de mon créateur; mais moi je gâche tout je ne suis pas docile entre ses mains. Tant bien que mal je ne marche pas selon ses voies, rapidement mes bonnes résolutions s'effacent devant la faiblesse de la chair. Dans sa miséricorde Le Seigneur continue de me façonner, de me monter le chemin. Venez prier avec moi pour que je sois plus fort dans la foi. Merci

Par Boniface 13 septembre 2017 à 22 h 15 Répondre à ce commentaire

Oui, Boniface, ayez confiance, nous prions avec vous.:

Seigneur, par votre Esprit saint donnez force, discernement et persévérance à Boniface et à chacun de nous. Amen

Par MARIE 13 septembre 2017 à 22 h 35

Des qu'il y a du travail manuel je suis tres touchée
Tres touchée quand ma petite fille m'a dit je veux travailler de mes mains.
tres touchée que son pére soit vanier
J'ai été tres touchée a 40ans quand apres 15ans d'arret de retrouver mon metier de coiffure,qui me permettaitde soigner les gens en beauté de me soigner moi avec.
Le Seigneur m'a soutenu je lui rend Gràce
MERCI

Par jnc 13 septembre 2017 à 20 h 49 Répondre à ce commentaire

OUI... je connaissais les histoires des cruches fêlées qui servent à arroser les plantes le long du chemin...
Alors je ne me décourage pas, même si je suis un peu fêlé , peut être que quelques gouttes sortent et vont faire du bien à quelque chose ou à quelqu'un... seul le Seigneur le sait ....
Et je me dis aussi que je suis plus gros que les moineaux à deux sous de l'Evangile et donc que le Seigneur veille sur moi...MERCI Seigneur !!!

Par Cl@udio 13 septembre 2017 à 20 h 30 Répondre à ce commentaire

Bonsoir tu vois rien que de lire ton message j'ai sou ris chat alors !!! donc t'inquiète pas tu as servi à me donner la joie ...bisous beni

Par DOUENCE Martine 13 septembre 2017 à 21 h 58

Ya que LUSTUCRU QUI EST FÉLÉ

Par Martine 13 septembre 2017 à 22 h 15

Super chouette ce commentaire Claudio! Il me fait réagir de suite par le plaisir ,le contentement de votre spontanéité et simplicité toute fraîche! Bien sûr qu'Il vous voit "cher gros moineau", et qu'Il vous suit à la trace!! Merci pour cette prière d'enfant et pour la grâce qu'elle donne!

Par marie 14 septembre 2017 à 9 h 35

C’est juste frère, avant de faire une œuvre artistique, il faut apprendre.
Apprendre à regarder et à manier les matières, à accorder la connaissance aux bons gestes, quitte à « Vingt fois sur le métier (remettre) l’ouvrage » (N.Boileau). Mais, rectifier n’est pas toujours faisable. Aussi, loin de jeter un travail non abouti et de gâcher les ingrédients, nous essayons de modifier le projet initial ou de changer de voie. En outre, restaurer, réparer pour donner une seconde vie aux œuvres endommagées, réaliser que rien n’est perdu offre un plaisir indescriptible.
Mais, il est vrai que mon maître m’a appris à prier avant de me mettre à la tâche. J’ai compris avec l’expérience que le temps consacré à cette préparation singulière aide à établir le silence au fond de soi afin que la paix s’y installe, permet d’affermir l’alliance avec l’être profond et de recevoir dans cet espace intime l’esprit de création. Alors, le trait devient plus juste, le pinceau plus léger et les couleurs plus lumineuses.
« Que le ciel vous tienne en joie ! » Tous.

Par Martine-Marie 13 septembre 2017 à 18 h 54 Répondre à ce commentaire

Pièce unique, faite main.
A chacun sa façon de rencontrer son Dieu ou l'absence de Dieu, qui lui parlera alors cœur à cœur de la façon de lire, entendre, comprendre, son histoire, le monde dans lequel il vit, l'univers, les livres saints (Bible, Coran,...), et même les livres et écrits scientifiques qui cherchent à percer les secrets de l'univers...
Tout converge vers un seul et même mystère, qu'il soit plénitude ou néant.
C'est là que mon esprit m'a conduite, qu'il soit saint ou démoniaque, bon ou mauvais, scientifique ou simpliste, beau ou laid, sain ou complètement dérangé...

Par & 13 septembre 2017 à 18 h 53 Répondre à ce commentaire

Je reprends votre dernière phrase pour la méditer, frère Olivier, en vous remerciant:

"Chacun d'entre nous est appelé à être une pièce unique dans les mains du Seigneur, une pièce qui a du prix."

TU AS DU PRIX A MES YEUX, ET JE T'AIME, dit à chacun de nous le Seigneur.

Rendons grâce!

En prières avec vous tous.

Par MARIE 13 septembre 2017 à 18 h 44 Répondre à ce commentaire

Bonjour ! Ça me fait penser à une jolie histoire que j'ai lu ...
Le potier avait une potiche toute percée et une autre SÀNS aucun trou ,le potier malgres cette potiche percée la remplissait d'eau ..un jour la potiche percée dit au potier pourquoi me gardes-tu ? Je ne ne sers à rien puisque lorsque nous arrivons pour donner de l'eau je suis vide et ma voisine est bien plus utile que moi !!
Alors le potier ne dit rien et se retournant sur le chemin qu'il avait prit dit à la potiche :
Regarde ! Que vois tu ?
Elle repond des fleurs sur tout le bord du chemin !
Alors le potier lui dit tu vois j'ai donc besoin de toi car c'est grâce à tes trous que l'eau sort de toî pour réaliser tout ce magnifique tableau donc Voila pourquoi je ne veux pas te JETTER car tu n'es pas inutile ...depuis ce jour là potiche est ravie d'avoir ses trous car elle sait que sans elles les fleurs ne sortiront jamais et mourront ...

Par DOUENCE Martine 13 septembre 2017 à 16 h 28 Répondre à ce commentaire

C'est un joli conte, il n'y a rien à jeter.
On croit revivre les soirs d'enfance.
Merci de l'avoir dévoilé. Prière du soir.

Par Florine 13 septembre 2017 à 17 h 30

je connaissais cette histoire, mais sous une autre forme. c'est une vieille femme qui va tous les jours puiser de l'eau au puits situé à une certaine distance de chez elle. elle y va avec 2 cruches dont l'une est percée, qu'elle toujours dans la même main et se trouve vide à son retour chez elle. le reste de l'histoire est le même que dans votre conte. la cruche percée servait à arroser le bas côté du chemin où poussaient les fleurs. Les deux cruches étaient donc utiles, l'une pour ramener l'eau à la maison. L'autre pour embellir la nature en faisant pousser les fleurs. Nous servons donc tous à quelque chose dans le dessein de Dieu. Bonne soirée à tous.

Par louison 13 septembre 2017 à 19 h 25

Je pourrai reprendre ce que je disais l'an dernier : Dieu a décidé, une fois pour toutes après le Déluge, de ne pas revenir sur sa création. "Vous étes dans ma main, mais je préfère renoncer (exprimé deux fois) à vous faire sentir mon pouvoir. Je vous laisse l'initiative de l'action, moi je n'agis que par défaut : je vous fais miséricorde si vous vous repentez de votre mauvaise conduite, et si vous ne vous repentez pas , c'est vous-même qui vous privez du bien que je vous destinais.". Il n'y a pas de pré-destination, puisque Dieu est toujours prêt à modifier son intention première en fonction de mon comportement. Si ce n'est pas de l'amour...
L'Ancien Testament contient une grande partie'historique plus ou moins imaginée (récits de conquêtes), mais à côté, il y a des passages de pure spiritualité, comme celui-ci.

Par Antoinette G 13 septembre 2017 à 16 h 22 Répondre à ce commentaire

Je rajoute : on peut mettre plusieurs paraboles en rapport avec ce texte : le fils prodigue, le bon grain et l'ivraie...
Dieu fait avec ce qu'on est car il nous veut libres pour apprendre de nos erreurs. Mais il souhaite notre bonheur ("Choisis la vie"). D'ailleurs, "Bienheureux les félés, car ils laissent passer la lumière" (je ne sais pas de qui c'est).

Par Antoinette G 13 septembre 2017 à 18 h 30

Merci SEIGNEUR, pour tout ces encouragements à nous mettre en marche, même si on est fatigué par l'engagement, mais tenons bon, tu nous promets d'être à nos côtés, pour que le chemin sera moins dure
Merci aussi à la Communauté des Dominicains qui nous donne la chance de nous exprimer, pour libérer notre coeur et se sentir moins seule
Belle méditation, pour continuer avec confiance

Par Suzanne K. 13 septembre 2017 à 16 h 02 Répondre à ce commentaire

Excusé moi si aujourd'hui je suis un peu poétique sur la méditation je laisse guidé mon esprit,

Le potier devant son tour appuie sur les pédales qui fond tourner la roue des circonstances de ma vie.
C'est ainsi que dieu oeuvre en chacun de nous au travers de ce qui nous arrive quelqu'un a écrit :
Au jour des illusions c'est la grande confusion d'au nous tirons nos conclusion "
Quand je pense qu'il y a des jours ou ma vie n'a plus de sens,je me dit que derrière ce potier sur des étagères sont rangées ses dernières oeuvre, il n'a pas abandonné, il a tant travailler tout donné pour rendre magnifique,Avant qu'il ne les travaille ce n'étaient qu'une masse d'argile informes mais sous ses doigts agiles et au gré de la roue des circonstances elle sont devenus des objets d'art même avec nos défaut Mais que désire le potier celeste l'architecte de la nature,il veut me façonné, le potier a un plan pour sa masse d'argile, il est souverain sa me réconforte parce que ma galère ne vogue pas au hasard des vagues..
je c'est que dans ses cartons le potier a un projet pour nous. En attendant ce jour glorieux je me laisse modeler par toi seigneur
un beau matin je comprendrais ce que Dieu faisait avec moi sur son tour"
"Nous savons que lorsque le christ paraîtra nous serons semblable à lui car nous le verrons tel qu'il est"
Un jour alors je verrai que tu appuient de tes pieds les pédales et de tes mains, pardon a toi l'artiste car tu ma façonné et j'ai vue dans tes mains les marques de cloue..

Par brig 13 septembre 2017 à 15 h 41 Répondre à ce commentaire

Merci Brig pour ce commentaire plein d'espérance.

Par Binome 13 septembre 2017 à 17 h 23

Merci pour votre tres profonde et juste meditation qui soulage le coeur et l esprit

Par Molari 13 septembre 2017 à 14 h 22 Répondre à ce commentaire

Cher frère j'ai envie de vous dire que vous êtes remplI de l'amour
de DIEU.
BONNE marche

Par prudent josette 13 septembre 2017 à 14 h 14 Répondre à ce commentaire

J'avais demandé à Dieu

J'avais demandé à Dieu
la force pour atteindre le succès;
il m'a rendu faible,
afin que j'apprenne humblement à obéir.

J'avais demandé la santé,
pour faire de grandes choses;
il m'a donné l'infirmité,
pour que je fasse des choses meilleures.

J'avais demandé la richesse,
pour que je puisse être heureux;
il m'a donné la pauvreté,
pour que je puisse être sage.

J'avais demandé le pouvoir,
pour être apprécié des hommes;
il m'a donné la faiblesse,
afin que j'éprouve le besoin de Dieu.

J'avais demandé un compagnon,
afin de ne pas vivre seul;
il m'a donné un coeur,
afin que je puisse aimer tous mes frères.

J'avais demandé des choses
qui puissent réjouir ma vie;
j'ai reçu la vie,
afin que je puisse me réjouir de toutes choses.

Je n'ai rien eu de ce que j'avais demandé,
mais j'ai reçu tout ce que j'avais espéré.
Presque en dépit de moi-même,
mes prières informulées ont été exaucées.
Je suis, parmi tous les hommes,
le plus richement comblé.

Texte anonyme, gravé sur une tablette en bronze dans un institut de réadaptation, à New York

Par Partage 13 septembre 2017 à 13 h 49 Répondre à ce commentaire

Ah, cher Frère Olivier, que vous nous faites du bien par votre méditation ! Et comme vous avez raison de souligner que Dieu ne colle pas nécessairement à ce qu'en disent les prophètes qui se prétendent Ses porte-parole.
Vous précisez en effet, sans langue de bois : "Dieu, CONTRAIREMENT à la vision du prophète Jérémie, ne se décourage jamais, ne renonce jamais à nous faire du bien." Oui, il faut redire, comme vous le faites, que ces hommes sans doute sincères, mais abusés par leurs sens, leurs préjugés, le filtre de leur culture, faisaient souvent erreur, et que le magistère a donc tort en nous présentant tous ces écrits comme "la Parole de Dieu". Le thème extrêmement délicat de ce que les Écritures révèlent ou non de Dieu nous a méchamment occupés dans les forums précédents qui traitaient de passages encore bien plus controversés de la Bible : le déluge, le massacre des premiers-nés des Égyptiens, la stratégie machiavélique visant à noyer l'armée de Pharaon, les exactions de Josué, la conquête de la Terre promise aux dépens des populations déjà installées, etc.
Vous avez mis le doigt sur la plaie : quand les anciens scribes ou prophètes prêtent à Dieu des sentiments qui ne sont pas ceux de l'Évangile, ils se gourent, ils se plantent (certes en toute bonne foi), et donc ILS NOUS TROMPENT. Merci !

Par Bernard (Bruxelles) 13 septembre 2017 à 13 h 01 Répondre à ce commentaire

Non,ils ne nous trompent pas.
Ces récits ont été écrits par des hommes à une époque bien reculée, pour apprendre aux hommes ce qu est Dieu.
Et cet apprentissage dure encore...
"Car toutes les connaissances sont partielles " stp Paul
et elles se dévoilent au fil du temps.

Par Micheline 13 septembre 2017 à 14 h 02

Sans polémique aucune, je souhaiterais faire part d'une réflexion concernant les écrits de l'Ancien Testament. L'homme Jésus, juif, a dû pratiquer sa religion ; aller au temple ; écouter les récits de l'AT . prier sans doute avec les textes des prophètes ou autres scribes. Sait-on s'Il les a contestés ? ou rejetés ? Il me semble (mais ce n'est que mon appréciation) que ces récits ce l'AT décrivent les sentiments, siitu

Par mahona 13 septembre 2017 à 15 h 49

suite..... que ces récits de l'AT décrivent des sentiments, des situations de la vie quotidienne (plaintes - souhaits - récriminations - colères - joies.....). Depuis de nombreux siècles, ils expriment la relation des juifs avec Dieu. Et Jésus était un des leurs. Les évangélistes (Matthieu - Marc) font mention d'Abraham, de Sodome et Gomorrhe cités dans l'AT. "Dieu fit tomber du ciel une pluie de feu et de souffre qui les a tous fait mourir ; il en sera de même le jour où le fils de l'homme se révèlera". Cette fin annoncée n'est pas plus clémente que d'autres rencontrées dans les écrits de l'AT.

Par mahona 13 septembre 2017 à 16 h 17

Cher Bernard, cette méditation est douce à lire, à écouter;
je suis tout à fait de ton avis. Quelle sagesse de la part de frère Olivier. Il nous fait découvrir un Dieu aimant, patient, amoureux de l'ouvrage de ses mains. C'est ce Dieu que nous aimons.
Unie à tous, toutes, dans la prière, je vous souhaite une douce nuit.

Marie Jeanne

Par Marie Jeanne 14 septembre 2017 à 21 h 57

j'ai beaucoup aimé merci... ce qui m'a touché c'est notre Dieu ne se fatigue,ne se décourage ou ne se renonce a nous faire du bien. imaginé dans 1 samuel 9 melphiboscheth qui est perclus des deux pieds, qui est là sans espérance. mais c'est interessant de considéré ce que David dit a melphiboscheth : il dit je te feras du bien a cause de Jonathan ton père.c'est formidable a cause de l'oeuvre accomplit a la croix, a cause de l'alliance, le sang versé ou bien a cause Jésus Christ, Dieu ne va jamais se fatigué ni de renoncé a nous faire du bien.Amen merci...

Par michel kossi Dayi 13 septembre 2017 à 12 h 54 Répondre à ce commentaire

J'ai beaucoup apprécié l'image du potier divin qui nous façonne mais avec une interaction de notre liberté : nous laissons-nous faire ? L'argile ne se modèle pas toujours facilement.
Et cela renvoie aussi à la Genèse où Adam est tiré, façonné de la Terre-Mère et in-sufflé par Dieu qui l'anime ! Nous le sommes en permanence ....

Par Marie-Claire 13 septembre 2017 à 12 h 07 Répondre à ce commentaire

Lumineux la méditation de frère Olivier Catel....réconfortante pour chacun de nous...nous sommes des pièces uniques bien que bien amochées parfois,mais debout!Que le Seigneur nous donne la grâce de rester confiants.

Par Genevieve 13 septembre 2017 à 11 h 54 Répondre à ce commentaire

Merci pour ces textes ,bonne continuité!

Par Claire Champagne 13 septembre 2017 à 11 h 32 Répondre à ce commentaire

Merci Frère Olivier pour votre optimisme. Quand je lis : "Oh, le résultat final ne sera peut-être pas parfait : tant mieux, il ne sera pas standardisé ! Chacun d’entre nous est appelé à être saint, à sa manière, avec ses résistances, ses aspérités et ses défauts" je me réjouis qu'à terme je ne serai pas le même saint que mon voisin et que je serai pour cela unique aux yeux de Dieu. Pourvu que cela arrive et qu'à l'arrivée Dieu m'aimera encore plus tel que je suis. Tout espoir n'est pas perdu. Bonne journée à tous les saints en devenir. Voilà qui doit nous rendre optimistes, nous aussi.

Par Blaes 13 septembre 2017 à 11 h 30 Répondre à ce commentaire

Tel un potier Dieu nous a façonnes à son image "capables de ressemblance". Par notre travail sur nous memes , par notre conversion permanente, nous pouvons aider le Potier et redresser le vase .MerciFrere Olivier de nous le rappeler Bonne journee à tous en communion de priere

Par buchin domi 13 septembre 2017 à 10 h 16 Répondre à ce commentaire

soyons patients comme Dieu est patient à notre égard; oui,il est un proverbe qui dit de remettre cent fois son ouvrage sur le métier; je ne sais pas si cela se rapporter à Dieu,mais suivons ces sages conseils.

Par penelope 13 septembre 2017 à 10 h 09 Répondre à ce commentaire

Merci frère Olivier de concentrer votre méditation sur le "Je t'ai appelé par ton nom, tu comptes beaucoup à mes yeux et je t'aime"! dit le Seigneur à chacun, chacune d'entre nous!
Quand vous avez commencé par Jérusalem, je me demandais où cela allait nous conduire?
A la paix pour les Palestiniens qui réclament une terre depuis 1948??
Non, vous avez bifurqué sur l'Amour universel! Belle journée!

Par Emma 13 septembre 2017 à 10 h 01 Répondre à ce commentaire

Bonjour, frère Olivier de Jérusalem.
Merci pour votre bouillant témoignage
qui nous invite à sans cesse nous remettre en route.

Avec l’âge, cependant …
Et le poids de nos tâtonnements et de nos erreurs,
qui nous tirent parfois vers le bas,
le souvenir de mes mauvaises habitudes
que j’ai utilisé pour survivre dans le monde…
« Ah, le souvenir des viandes que nous mangions
lorsque nous vivions comme des esclaves, chez les Egyptiens » …

Tout cela pèse, parfois.

Alors, à votre témoignage plein de vie,
je voudrais ajouter
l’essentielle lumière du Pardon.

J’ai appris - avec d'autres - qu’un saint,
c’est avant tout un pécheur pardonné.

Le (seul) jour où je me suis trouvé
sur le parvis dallé de la Basilique du Saint Sépulcre à Jérusalem,
j'ai entendu en moi cette phrase :
" Le Pardon, c'est la Porte de la Résurrection ".

Bonne journée à tous, vraiment

PS : je n’ai pas reçu le partage de ce jour par ma boîte mail.
Je suis donc allé sur le site.

Par Paul (Belgique) 13 septembre 2017 à 9 h 43 Répondre à ce commentaire

Avec l'âge ?... (dites-vous ! )
Lorsque l'on arrive au crépuscule de la vie (90 ?... ) et que nous essayons de reconstituer le puzzle du chemin parcouru ?
En toute loyauté... nous sommes obligés de reconnaître la (main de Dieu) dans le parcours mouvementé de notre vie. Dans l'action du quotidien, nous n'avons pas toujours eu le temps ou plus exactement la sérénité de percevoir les signes sensibles de cette présence et nous nous sommes attribué des mérites, voir des succès qui n'étaient pas de notre fait... !
C'est sans doute cela que nous devrons reconnaître dans ce face à face ultime avec le Seigneur

Par breizh 13 septembre 2017 à 15 h 51

"En toute loyauté", dites-vous, Breizh, mon aîné de 20 ans. ...
Je crois aussi que ce sera un bonheur
de découvrir la main de Dieu dans le parcours de ma vie.

" Ce que je devrai reconnaître ", pour reprendre vos mots,
j'espère pouvoir le déposer avec confiance devant Lui.

Heureux avec Lui des bonheurs de ma vie,
reconnaissant de Sa Présence tout au long de celle-ci,
même lorsque je ne le voyais pas,
et confiant dans Son pardon à propos de ce qui me pèse.

Merci, Breizh, vraiment.

Par Paul (Belgique) 13 septembre 2017 à 18 h 05

Pour faire pendant au sujet de ce jour :

"Au XVIIIe siècle vivait un célèbre artiste japonais qui s'appelait Hokusaï. Il avait peint sur un vase une superbe vue de la montagne sacrée Fuji-Yama. Quelqu'un fit tomber le vase. Lentement cet artiste en recolla les morceaux. Mais pour marquer ce qui était arrivé au vase, cette blessure dans son histoire, il introduisit dans chaque jointure un fil d'or. Le vase devint ainsi encore plus beau qu'avant !"

Timothy Radcliffe, ancien maître général des dominicains.

Par Esperanza 13 septembre 2017 à 9 h 35 Répondre à ce commentaire

à Martine-Marie qui écrivait le 11 dernier. J'ai eu une panne d'ordi et ne peux vous répondre qu'aujourd'hui. Vous vous étonniez de ce que Samuel était couché. Mais tout simplement parce que c'était la nuit et qu'il dormait. Le temple n'était pas comme les temples actuels, c'était tout un monde. Samuel y habitait avec Eli et la nuit ils y dormaient Dieu s'adresse à lui dans son sommeil, en songe, comme on le vois souvent faire, avec Joseph entre autres. le verset 15 dit; " Samuel reposa jusqu'au matin, puis il ouvrit les portes du temple"

Quelqu'un pense que Dieu punit Eli de la mauvaise conduite de ses fils. Je ne le crois pas. Eli était très âgé, il ne tardera pas à mourir , il fallait quelqu'un pour le remplacer, Dieu ne peux prendre aucun des ses fils qui sont des vauriens, ni donc aucun des descendants d'Eli, "de sa maison" il choisit donc Samuel qui est comme son propre fils. Il me parait bien normal que Dieu informe Samuel en personne de son choix.

Quelqu'un aussi s'étonnait de la dureté du Dieu de la bible. Je me pose des questions à ce sujet. Ma seule réponse c'est que je crois qu'il n'y a qu'un seul Dieu qui est fou d'amour pou chacun de nous quelque soit l'époque.
Certains de l'ancien testament l'avaient déjà compris: voir le Cantique des cantiques, Osée, Isaïe par exemple.
Je pense que ce que les anciens prenaient comme "punition" de Dieu n'est que conséquence de leurs actes. Si on s'éloigne de la Vie , on va vers la mort. Ne faisons-nous pas aussi confusion

Par ninon, 13 septembre 2017 à 9 h 31 Répondre à ce commentaire

Merci, mon frère!...Tu m'as bien fait rire...Aux éclats, dès le réveil...Quelle belle vision enfantine de l'Amour de Dieu et de la sainteté...C'est tout à fait cela!..."Laissez venir à moi les petits enfants!...Le Royaume des cieux et à eux et à ceux qui leur ressemblent..."(Jésus)... ...A toi qui est de très bonne volonté, je vais transmettre un conseil qui sauve: ..."Je veux que vous jeûniez sévèrement(au pain et à l'eau-le "jeûne avec le coeur") le mercredi et le vendredi."(Marie-Médugordje-14 août 1984) Bonne continuation!...Dieu te bénisse, et te garde!...
"Le royaume des Cieux est un trésor sacré qui s'accroît à mesure qu'on le partage."
(Hénoch de Saint-Honorat- élu du Seigneur, oint par Dieu)

Par Michel Adam de Villers 13 septembre 2017 à 9 h 18 Répondre à ce commentaire

Bon...jour,

Je retiendrai " Le Seigneur ne renonce jamais à nous faire du bien " cela fait du bien de lire cette phrase

Par annie 13 septembre 2017 à 9 h 10 Répondre à ce commentaire

Merci pour cette belle réflexion , éclairante et pleine d'espoir! Se faire confiance, accepter de faire des erreurs , vivre avec ses défaillances , en avoir conscience et ne pas se replier sur soi ni chercher les "responsables" ailleurs ! Bref s'assumer en pleine conscience ...

Par belumathe 13 septembre 2017 à 8 h 50 Répondre à ce commentaire

J'ai demandé au Seigneur de façonner,et mon projet qui est pour Sa gloire , et ma personne qui est pour le servir ... Je ne sais pas vers quoi il me conduit dans ce moment de ma vie , et je rencontre l'angoisse et la peur : mais c'est justement là , sans doute , dans la Foi pure et simple qu'il me faut subir (ou bénéficier) d'une transformation profonde : CROIRE que cette épreuve est bénie et qu'il est là , qu'il attend que je lui remette tout , qu'enfin j' accepte de guérir de cette maladie " de toute puissance " .
L'émondage est rude , mais salutaire .
MERCI de la Présence priante de chacun de vous.

Par Nicole.B 13 septembre 2017 à 8 h 24 Répondre à ce commentaire

Merci Nicole ,
Merci à chacun ,
Merci au frère dominicain et à la communauté .
Grâce a Dieu , nous sommes façonnés chaque jour un peu plus à son image .
En union de prières avec tous , par l'intercession de la Vierge Marie Notre Dame du Saint Cordon qui est priée à Valenciennes toute cette semaine ,
que le Seigneur me (vous)guérisse de mes (vos)angoisses , de mon (votre)orgueil caché et de mon (notre)désir de toute puissance .
Dominique

Par Dominique 14 septembre 2017 à 6 h 16

La terre de Lorraine est souvent d'argile et lourde, ceux et celles qui ont un jardin à bêcher le savent. - Est ce pour cela que le Seigneur a tant de mal à me façonner. Et moi, à me laisser couler entre ses mains ? Un creux par ci, une fissure par là. Le creux, parfois, se laisse remplir, mais la fissure ! Seigneur, tu la lisses par ici, elle éclate par là, à mesure que j'avance en âge, je trouve la main plus douce, plus patiente. Alors que longtemps, je la sentais rude et impatiente (il est vrai que l'éducation...) Et puis, quand je regarde en arrière, je trouve qu'elle a été si douce dans le plus grand malheur. J'aimerais vous traduire un des plus beaux cantiques luthériens, mais ...je résume :" Prends mes mains et conduis-moi, jusqu'à mon dernier pas..je me remets entre tes bonnes mains jusqu'à mon dernier geste." A toutes et tous une bonne et belle journée, automnale déjà , ô combien. Gaby

Par Gaby 13 septembre 2017 à 7 h 55 Répondre à ce commentaire

Merci frère Olivier ,
L'homme tiré de la terre façonner à l'image de Dieu , magnifique .Les projets du coeur , oui , la réponse vient du Seigneur .
Parfois on se rends compte que La Divine Providence est comme la sagesse , qui instruit , nourrit , nos échecs , nos réussites.
Bien des psaumes , qui nous invitent a demander au Seigneur de diriger la barque de nos vies .
Toucher un vase d'argile , le remplir pour l'offrir à Jésus , si tu savais le don de Dieu , me repositionne sans cesse , à demander
au Seigneur , non pas ma volonté mais La tienne .Apprendre à faire le service de Dieu , pour être un "calice et une patène ,
des vases sacrés tous unique , mais ayant du prix au yeux de Dieu .Compter sur la grâce de Dieu , avoir confiance , car Lui
de Lui nous le savons , ce ne sont que des voeux de bonheurs , le bénitier , quand passe le prêtre montre , l'importance de
nos vases , fait pour bénir et être béni , l'Esprit de Dieu , Vraiment Dieu , Mon Dieu , mais qu'est -ce que l'homme pour que tu prennes soin de lui ...?

Par fred 13 septembre 2017 à 7 h 53 Répondre à ce commentaire

Malléable entre les mains de Dieu... "Nuques raides, oreilles et cœurs incirconcis, toujours vous résistez à l'Esprit Saint!" Ces mots d'Etienne résonnent face à ses juges du Sanhédrin. Ils semblent remonter des entrailles de la Bible, de ces temps de l'Exode où Dieu, et Moïse, admonestaient ce "peuple à la nuque raide" d'écouter sa voix. La raideur du refus, de "l'obstination" dit encore Dieu à Jérémie (v.12), de la peur parfois, résiste au bien que Dieu, toujours, veut faire advenir pour nous.
La main du Potier, n'est-ce pas par l'Esprit qu'en nous elle agit, qu'elle nous façonne? Chair fragile et vulnérable qui apprend parfois dans les larmes à être cette terre malléable aux doigts de Dieu.
"Je tends les mains vers toi, me voici devant toi comme une terre assoiffée." (Ps 142) Cette eau qui rend ma terre meuble, elle vient de toi, Seigneur. Ta parole qui tombe en pluie, Jésus au bord du puits, l'eau du fleuve de Vie. Tendre les mains, pour m'abandonner aux tiennes. Tendre le cœur, toute ma chair, pour que ton règne advienne.

Merci fr. Olivier pour ce beau détour par le quartier des potiers. Prières pour tous et avec tous, avec une pensée particulière pour tous ceux qui souffrent en leur chair.

Par Audrey 13 septembre 2017 à 7 h 21 Répondre à ce commentaire

Je suis heureuse de vous avoir retrouvé. J'ai changé d'ordinateur et je n'ai pas réussi à vous retrouver.
Oui il est vraie que nous unique et que nous devons se laisser transformer par l'écoute de la Parole de Dieu.
Merci de tout coeur et grand union en la Trinité.
Thérèse

Par Sr T hérèse Pelchat, s.s.s. 13 septembre 2017 à 6 h 58 Répondre à ce commentaire

Le symbole du Potier, qui tourne l'argile en ses mains, et, qui rate son œuvre, me parle bien, car tels sont les projets qui n'aboutissent pas, auxquels nous disons : Pourquoi Mon Dieu. Alors, que c'est peut-être, parce-que nous n'avons pas écouté Dieu, que nous échouons.

Mon projet ce matin, comme je suis la première sur la toile, ma prière pour une bonne journée, vous accompagne.
A vous tous internautes chrétiens de " La Bible en Marche ".

Par Florine. 13 septembre 2017 à 6 h 49 Répondre à ce commentaire

Un petit mots après vous Audrey et Antoinette, et bonjour a vous touse sur le site,

ce matin je peu dire que bien des personnes ne serait jamais sorties de leur prison de douleur, de péché et d'amertume si le seigneur n'était pas intervenu sur leur chemin, Dieu il nous choisit pas parce que nous sommes irréprochable ou parce que nous somme bon, (car personne n'ai parfait )non il nous choisi en sachant que nous sommes de l'argile. Dieu nous a tiré de l'argile ou de la boue,il a choisi ce qui est petit dans le monde,il a choisi ce qu'on méprise, ce qui n'est rien du tout,Dieu a fait cela pour que personne ne puisse se vanter devant lui,car Dieu n'a pas hésité à mette ces mains dans l'argile de notre vie.
Je remercie le seigneur parce qu'il est venue nous chercher dans l'argile et nous a pas laissés là au milieu de la boue,
Nous sommes dans la main de Dieu, l'argile qu'il travaille de ses mains, c'est moi,c'est nous,nous sommes des vases fragile, mais le seigneur va jusqu'au bout, ,il nous invite dans son Atelier pour nous révèler ce qu'il veut faire de notre vie et nous modelé selon le but qu'il a pour chacun de nous
Ouvrons notre coeur à ce que Dieu veut nous enseigner!!
S'il y a une place que je désire me retrouver ce matin, c'est dans l'atelier de Dieu, sur son tour et entre ses mains bénis. ..

Par Brig 25 août 2016 à 14 h 35 Répondre à ce commentaire

Brig, merci pour votre beau témoignage de foi et d'humilité, qui me fait du bien. Je n'ai pas une grande estime de moi et je déprime facilement quand je regarde mon passé . Mais je sais que j'ai besoin de laisser Dieu me tirer de ma prison et me tailler pour que je puisse porter du fruit. Ce qui compte, c'est que j'abandonne mon attitude de défiance, pour la remplacer par la confiance, fruit de l'honnéteté et de l'humilité.
Une jolie histoire lue quelque part : il y avait sur la place d'un village un gros bloc de pierre encombrant. Le maire avait décidé de le faire enlever, mais arrive un sculpteur qui dit : "Je crois pouvoir en faire quelque chose". Il fait mettre des palissades autour du bloc et se met au travail à l'abri des regards. Au bout de plusieurs semaines, il présente son oeuvre, et tout le village découvre un magnifique cheval. Un enfant demande alors à l'artiste : "Comment savais-tu qu'il y avait un cheval dans la pierre ?"

Par Antoinette G 25 août 2016 à 17 h 30

A Antoinette G.17:30 Je vous rejoins dans vos ressentis vis -à - vis vous même ( ....pas une grande estime de moi......quand je regarde mon passé...) Je vous partage cet extrait du P. Victor de la Vierge sur Ste Th. de Lisieux:
"En consentant à être ainsi imparfaite et misérable, pour que Dieu seul soit en elle sa perfection, sa force et sa sainteté, Thérèse parviendra comme elle le désire" au sommet de la montagne de l'amour". Thérèse accepte donc sa petitesse et la présente sans cesse à Dieu, comme un motif pour Lui , d'agir en elle et par elle. Cette " disposition du coeur " ( la confiance) a permis à Dieu de prendre Lui- même en charge l'activité de sa créature et de
dépasser son attente en devenant Lui- même sa vertu et sa sainteté."
En somme, je Lui laisse le champ libre, je coupe mon regard sur moi- même et le fixe uniquement sur Lui. C'est la grâce que je nous souhaite .
Merci pour les commentaires de chacun et chacune et aux Dominicain(e)s.????





En somme il faut que je Lui laisse le champ libre , couper mon regard sur moi-même et le fixer sur Lui seul.

Par Suze 28 août 2016 à 20 h 37

"Comme un souffle fragile ta parole se donne
Comme un vase d'argile ton AMOUR nous façonne."

Dieu veut le bien de l'homme.
L'homme est libre de dire oui ou non.

Seigneur aide-nous à faire les bons choix de vie et à prendre les bonnes décisions.

UDP avec chacun de vous

Par MARIE 25 août 2016 à 14 h 10 Répondre à ce commentaire

C'est vrai, je ne suis pas le jouet de Dieu, mais son oeuvre en devenir (avec mon concours). C'est même la différence avec les croyances anciennes, basées sur le fatum (voir par exemple Oedipe).

Par Antoinette G 25 août 2016 à 11 h 57 Répondre à ce commentaire

Dieu est vraiment très pédagogue envers Jérémie, et à travers lui, envers Israël. C'est que les temps sont très troublés, et évidemment, les gens sont angoissés, se demandent pourquoi ça leur arrive. Exactement comme maintenant.
Ce qui est étonnant, c'est que Dieu réagit en fonction du comportement de l'homme : ce n'est pas un dressage (punition/récompense), mais une éducation. Dieu s'abstient beaucoup ! Finalement, c'est l'homme qui a l'initiative, et Dieu est toujours prêt à modifier son intention première. Le Christ en parle aussi : "Si le pêcheur se repent, il sera sauvé, mais si le juste tombe dans le mal, il se perd". Rien n'est fixé une fois pour toutes, il n'y a pas de prédestination. Cela doit m'apprendre à me comporter de même, envers moi et envers les autres.
Je suis dans la main de Dieu ne signifie pas qu'il joue avec moi, mais que beaucoup de choses, heureuses ou malheureuses, échappent à mon pouvoir . Mais pas mon comportement qui dépend de ce que j'écoute ou non la voix de Dieu. La recherche du pourquoi n'a pas d'intérêt, ce qui compte à ses yeux , c'est le comment (est ce que je vis dans sa fidélité ou non). Je pense que c'est aussi le sens de la réponse du Christ à ceux qui l'interrogeaient sur la responsabilité des victimes tuées dans l'effondrement de la tour de Siloë. Le hasard, chance ou malchance, existe, mais cela n'a rien à voir avec la volonté de Dieu qui ne concerne que l'humain, notre conscience et notre liberté.

Par antoinette 25 août 2016 à 9 h 18 Répondre à ce commentaire

Dieu, maître artisan qui modèle et façonne, façonne l'homme de la terre, insuffle vie à la poussière. Et toujours l'eau, sans quoi l'argile dessèche et craquelle, cette eau de la vie qui nourrit cette terre, cette chair, et l'offre aux doigts du Père.

Il en faut des tours sur ce tour de potier pour que l'argile enfin cesse de lutter et s'abandonne à ses mains. Elle se voyait bancale, incapable de ressembler à ces vases qui emplissaient les vitrines, étalant leurs vernis rutilants en "c'est moi que vous voulez". Mais qui est-elle pour en juger? Qui a dit que ces vases-là étaient ceux qui faisaient la joie du potier? Le vernis étouffe la terre, l'empêche de respirer.

C'est bien sa matière brute, celle qui porte encore les traces du feu qu'il lui a fallu traverser, qu'il lui faut confier au potier. Sa terre a soif de cette eau qui seule pourra apaiser la brûlure, emplir comme un baume ses fissures.

Elle ne sera jamais un vase de vitrine, mais elle a compris, enfin. Que l'amour façonne et qu'il n'en est de plus grand, et qu'il n'est de doigts plus tendres, que ceux du potier. Ce qu'elle sera, elle ne le sait pas, et c'est tant mieux. Elle ne veut ressembler à rien d'autre que ce qui sortira de ces mains-là. Lui sait, et c'est assez. Mais c'est du sourire du potier sur son œuvre que naîtra, un jour, la joie qui l'emplira. Cela, elle le sait. Et là est sa force, là est sa foi.

Par Audrey 25 août 2016 à 6 h 35 Répondre à ce commentaire
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